Summorum Pontificum...
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Re: Summorum Pontificum...
Références de l'article du Figaro :
Du Salon Beige :
.............
"C'est contre l'esprit de la «table rase», contraire à la notion même de tradition si chère à l'Église, que s'élève le Pape. Et c'est précisément parce qu'il n'y a pas de rupture que Benoît XVI peut affirmer en toute crédibilité que la permanence de l'ancien missel ne signifie en aucune façon une quelconque remise en cause de l'autorité du concile Vatican II et de la réforme liturgique du pape Paul VI. Nous pouvons témoigner que l'immense majorité des prêtres et fidèles qui sont attachés à l'ancien missel en pleine communion avec l'Église - particulièrement chez les jeunes qui n'ont connu ni Vatican II ni la réforme de 1970 -, reconnaissent sans l'ombre d'un doute cette autorité. [...]
L'expérience montre que dans tous les diocèses où le Motu proprio Ecclesia Dei de 1988 a été appliqué « généreusement » comme Jean-Paul II le demandait, il n'y a eu ni désordres ni divisions. Et plus l'accueil a été généreux, plus l'intégration dans la vie du diocèse a été facile. Des cas de dissension se sont manifestés là où la demande des fidèles a été ignorée. [...]
....................
Du Figaro :
http://www.lefigaro.fr/debats/20070713. ... glise.html
Du Salon Beige :
.............
"C'est contre l'esprit de la «table rase», contraire à la notion même de tradition si chère à l'Église, que s'élève le Pape. Et c'est précisément parce qu'il n'y a pas de rupture que Benoît XVI peut affirmer en toute crédibilité que la permanence de l'ancien missel ne signifie en aucune façon une quelconque remise en cause de l'autorité du concile Vatican II et de la réforme liturgique du pape Paul VI. Nous pouvons témoigner que l'immense majorité des prêtres et fidèles qui sont attachés à l'ancien missel en pleine communion avec l'Église - particulièrement chez les jeunes qui n'ont connu ni Vatican II ni la réforme de 1970 -, reconnaissent sans l'ombre d'un doute cette autorité. [...]
L'expérience montre que dans tous les diocèses où le Motu proprio Ecclesia Dei de 1988 a été appliqué « généreusement » comme Jean-Paul II le demandait, il n'y a eu ni désordres ni divisions. Et plus l'accueil a été généreux, plus l'intégration dans la vie du diocèse a été facile. Des cas de dissension se sont manifestés là où la demande des fidèles a été ignorée. [...]
....................
Du Figaro :
http://www.lefigaro.fr/debats/20070713. ... glise.html
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Réaction à Summorum Pontificum Cura : L'évêque de Namur
Heureusement que certains prélats ont une lecture apaisée et optimiste du Motu Poprio.
Lu dans le Forum Catholique :
LE "MOTU PROPRIO" DE BENOIT XVI : PAS DE PANIQUE A BORD !
Dans le domaine des transports publics, la voiture a remplacé la calèche à chevaux. Et le bus ou le train se sont substitués à la diligence. En matière de communications téléphoniques, les portables d’une nouvelle génération rendent caducs ceux des générations précédentes.
Il n’en va pas de même en matière de rites liturgiques. Le missel de saint Pie V, appelé encore « missel tridentin », c’est-à-dire du Concile de Trente, n’a pas aboli, par exemple, le rite dominicain ou le rite ambrosien. Semblablement, le missel de Paul VI, qui suivit le Concile Vatican II, n’a pas supprimé pour autant le missel tridentin, dont la dernière édition, légèrement remaniée, fut publiée par le bienheureux Jean XXIII en 1962. La liturgie de l’Église, tout comme la Tradition apostolique dans son ensemble, n’évolue pas sur le mode de la rupture, mais plutôt de la continuité.
Benoît XVI ne remet donc pas en cause le missel actuel. Il désire seulement élargir et faciliter la célébration selon le missel de Jean XXIII pour les prêtres et les fidèles qui, librement, le désirent. Il ne s’agit pas seulement de personnes âgées, légitimement attachées à la messe de leur enfance ou de leur jeunesse. Il est question aussi de jeunes ayant découvert récemment les aspects positifs de l’ancien missel, surtout la densité du silence durant la prière eucharistique, le grand respect à l’égard de l’Eucharistie à travers les nombreux signes de croix et les génuflexions répétées, et le fait que, durant le Canon, prêtre et fidèles sont ensemble tournés vers le Christ crucifié et ressuscité, selon l’antique tradition de l’Église.
Le pape souhaite même que ces deux usages de l’unique rite romain, selon le missel de Jean XXIII ou selon celui de Paul VI, puissent se stimuler et s’enrichir mutuellement, car chacun a ses côtés très positifs en même temps que des limites. La solution n’est évidemment pas de les mélanger artificiellement, mais plutôt de s’inspirer de l’esprit de l’un et de l’autre. Par exemple, en enrichissant le missel ancien de certains textes ou lectures du nouveau (fêtes des saints, préfaces nouvelles pour certaines fêtes et, à terme, un lectionnaire renouvelé) et en célébrant plus fidèlement le nouveau missel, en en respectant plus soigneusement les rubriques et en soulignant la dimension sacrée de la célébration. Que de tensions n’aurait-on d’ailleurs pas évitées si tous les célébrants avaient mieux respecté l’esprit et la lettre du missel de Paul VI, sans le mettre à trente-six sauces personnelles !
Le fait que, jusqu’ici, le « motu proprio » de Benoît XVI ne semble pas susciter de polémiques en Belgique me paraît être un signe positif de maturité ecclésiale. Pas de panique à bord ! Le pape n’impose rien à personne, mais permet simplement aux communautés de prêtres et de fidèles qui le souhaitent de célébrer le même rite romain selon l’un ou l’autre usage. En fait, il est à prévoir que les demandes adressées aux curés ou doyens seront relativement rares. Et si, malgré leur bonne volonté, ils ne sont pas en mesure d’exaucer les souhaits légitimes des fidèles, ils s’adresseront à l’évêque afin que celui-ci trouve la solution adéquate.
Si tout cela est vécu dans un esprit fraternel, cela élargira l’authentique liberté en matière liturgique (je dis « authentique », car il est aussi de « fausses libertés ») et aidera peut-être à vivre certaines réconciliations. Rien que du positif donc.
Mgr A.-M. LÉONARD,
Evêque de Namur
Lu dans le Forum Catholique :
LE "MOTU PROPRIO" DE BENOIT XVI : PAS DE PANIQUE A BORD !
Dans le domaine des transports publics, la voiture a remplacé la calèche à chevaux. Et le bus ou le train se sont substitués à la diligence. En matière de communications téléphoniques, les portables d’une nouvelle génération rendent caducs ceux des générations précédentes.
Il n’en va pas de même en matière de rites liturgiques. Le missel de saint Pie V, appelé encore « missel tridentin », c’est-à-dire du Concile de Trente, n’a pas aboli, par exemple, le rite dominicain ou le rite ambrosien. Semblablement, le missel de Paul VI, qui suivit le Concile Vatican II, n’a pas supprimé pour autant le missel tridentin, dont la dernière édition, légèrement remaniée, fut publiée par le bienheureux Jean XXIII en 1962. La liturgie de l’Église, tout comme la Tradition apostolique dans son ensemble, n’évolue pas sur le mode de la rupture, mais plutôt de la continuité.
Benoît XVI ne remet donc pas en cause le missel actuel. Il désire seulement élargir et faciliter la célébration selon le missel de Jean XXIII pour les prêtres et les fidèles qui, librement, le désirent. Il ne s’agit pas seulement de personnes âgées, légitimement attachées à la messe de leur enfance ou de leur jeunesse. Il est question aussi de jeunes ayant découvert récemment les aspects positifs de l’ancien missel, surtout la densité du silence durant la prière eucharistique, le grand respect à l’égard de l’Eucharistie à travers les nombreux signes de croix et les génuflexions répétées, et le fait que, durant le Canon, prêtre et fidèles sont ensemble tournés vers le Christ crucifié et ressuscité, selon l’antique tradition de l’Église.
Le pape souhaite même que ces deux usages de l’unique rite romain, selon le missel de Jean XXIII ou selon celui de Paul VI, puissent se stimuler et s’enrichir mutuellement, car chacun a ses côtés très positifs en même temps que des limites. La solution n’est évidemment pas de les mélanger artificiellement, mais plutôt de s’inspirer de l’esprit de l’un et de l’autre. Par exemple, en enrichissant le missel ancien de certains textes ou lectures du nouveau (fêtes des saints, préfaces nouvelles pour certaines fêtes et, à terme, un lectionnaire renouvelé) et en célébrant plus fidèlement le nouveau missel, en en respectant plus soigneusement les rubriques et en soulignant la dimension sacrée de la célébration. Que de tensions n’aurait-on d’ailleurs pas évitées si tous les célébrants avaient mieux respecté l’esprit et la lettre du missel de Paul VI, sans le mettre à trente-six sauces personnelles !
Le fait que, jusqu’ici, le « motu proprio » de Benoît XVI ne semble pas susciter de polémiques en Belgique me paraît être un signe positif de maturité ecclésiale. Pas de panique à bord ! Le pape n’impose rien à personne, mais permet simplement aux communautés de prêtres et de fidèles qui le souhaitent de célébrer le même rite romain selon l’un ou l’autre usage. En fait, il est à prévoir que les demandes adressées aux curés ou doyens seront relativement rares. Et si, malgré leur bonne volonté, ils ne sont pas en mesure d’exaucer les souhaits légitimes des fidèles, ils s’adresseront à l’évêque afin que celui-ci trouve la solution adéquate.
Si tout cela est vécu dans un esprit fraternel, cela élargira l’authentique liberté en matière liturgique (je dis « authentique », car il est aussi de « fausses libertés ») et aidera peut-être à vivre certaines réconciliations. Rien que du positif donc.
Mgr A.-M. LÉONARD,
Evêque de Namur
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Réaction à Summorum Pontificum Cura : L'évêque de Blois
De même origine : Et toujours un discours responsable
L’évêque de Blois
aux prêtres et aux diacres
aux personnes consacrées
et à tous les fidèles laïcs
Blois, le 12. VII. MMVII
Chers amis,
Le Motu proprio de Benoît XVI qui concerne l’usage des missels de Pie V – Jean XXIII et de Paul VI ne peut laisser aucun fidèle du Christ indifférent.
La lecture de Summorum Pontificum m’a fait méditer un passage de l’évangile et un texte de Jean-Paul II auxquels je vous renvoie.
Tout d’abord, c’est avec saint Jean que l’on doit comprendre l’initiative du pape animée par les paroles de Jésus :
« Père saint, garde mes disciples dans la fidélité à ton nom que tu m’as donné en partage, pour qu’ils soient un, comme nous-mêmes… j’ai veillé sur eux, et aucun ne s’est perdu… » (Jn 17, 12).
Ensuite, Jean-Paul II, dans sa lettre apostolique Novo millenio ineunte nous a donné, le 6 janvier 2001, une feuille de route qu’il convient de mettre en pratique : « Faire de l’Église la maison et l’école de la communion : tel est le grand défi qui se présente à nous dans le millénaire qui commence, si nous voulons être fidèles au dessein de Dieu et répondre aussi aux attentes profondes du monde… il faut promouvoir une spiritualité de la communion… Sur cette base, le nouveau siècle devra nous voir engagés plus que jamais à valoriser et à développer les domaines et les moyens qui selon les grandes orientations du Concile Vatican II, servent à assurer et à garantir la communion » (N.M.I. 43, 44).
Le Motu proprio entrera en vigueur le 14 septembre prochain. D’ici là, je vous demande de prier, de lire le texte de Benoît XVI chargé, comme Pierre, de confirmer ses frères dans la foi née du mémorial pascal célébrée dans l’Eucharistie (cf. Lc 22, 31-32). Après les échanges que vous aurez eus, faites-moi parvenir par écrit ou par courriel (eveque@catholique-blois.net) vos réactions avant le 31 août. Fort de votre réflexion et de celle suscitée dans l’Église, je prendrai les dispositions nécessaires au bien du diocèse de Blois qui m’est confié.
+ Maurice de Germiny, évêque de Blois
L’évêque de Blois
aux prêtres et aux diacres
aux personnes consacrées
et à tous les fidèles laïcs
Blois, le 12. VII. MMVII
Chers amis,
Le Motu proprio de Benoît XVI qui concerne l’usage des missels de Pie V – Jean XXIII et de Paul VI ne peut laisser aucun fidèle du Christ indifférent.
La lecture de Summorum Pontificum m’a fait méditer un passage de l’évangile et un texte de Jean-Paul II auxquels je vous renvoie.
Tout d’abord, c’est avec saint Jean que l’on doit comprendre l’initiative du pape animée par les paroles de Jésus :
« Père saint, garde mes disciples dans la fidélité à ton nom que tu m’as donné en partage, pour qu’ils soient un, comme nous-mêmes… j’ai veillé sur eux, et aucun ne s’est perdu… » (Jn 17, 12).
Ensuite, Jean-Paul II, dans sa lettre apostolique Novo millenio ineunte nous a donné, le 6 janvier 2001, une feuille de route qu’il convient de mettre en pratique : « Faire de l’Église la maison et l’école de la communion : tel est le grand défi qui se présente à nous dans le millénaire qui commence, si nous voulons être fidèles au dessein de Dieu et répondre aussi aux attentes profondes du monde… il faut promouvoir une spiritualité de la communion… Sur cette base, le nouveau siècle devra nous voir engagés plus que jamais à valoriser et à développer les domaines et les moyens qui selon les grandes orientations du Concile Vatican II, servent à assurer et à garantir la communion » (N.M.I. 43, 44).
Le Motu proprio entrera en vigueur le 14 septembre prochain. D’ici là, je vous demande de prier, de lire le texte de Benoît XVI chargé, comme Pierre, de confirmer ses frères dans la foi née du mémorial pascal célébrée dans l’Eucharistie (cf. Lc 22, 31-32). Après les échanges que vous aurez eus, faites-moi parvenir par écrit ou par courriel (eveque@catholique-blois.net) vos réactions avant le 31 août. Fort de votre réflexion et de celle suscitée dans l’Église, je prendrai les dispositions nécessaires au bien du diocèse de Blois qui m’est confié.
+ Maurice de Germiny, évêque de Blois
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Re: Summorum Pontificum...
Réactions orthodoxes :
Lu dans le forum catholique.
.........
ROME, 29 août 2007 (AFP) - Le patriarche orthodoxe russe Alexis II salue le retour de la messe en latin
La libéralisation par le pape Benoît XVI de la messe en latin est un événement "positif", a estimé le patriarche orthodoxe russe Alexis II dans une interview au quotidien italien Il Giornale de mercredi.
Après avoir salué "le retour et la valorisation de l'ancienne tradition liturgique", le chef de la plus importante église orthodoxe ajoute : "nous tenons énormément à la tradition. Sans la défense fidèle de la tradition liturgique, l'Eglise orthodoxe russe n'aurait pas été en mesure de résister à l'époque des persécutions des années 1920-1930", une allusion à l'ère communiste en Russie.
Interrogé par Il Giornale sur les rapports toujours tendus entre le Vatican et le Patriarcat russe, Alexis II répond que "le pape Benoît XVI a affirmé à plusieurs reprises vouloir s'employer à favoriser le dialogue et la collaboration avec l'église orthodoxe et cela est positif".
Sur l'éventualité d'une rencontre - envisagée mais jamais concrétisée - entre le patriarche de Moscou et le pape, Alexis II juge qu'une "telle rencontre (avec Benoît XVI) doit être bien préparée et ne doit absolument pas risquer de se réduire à une occasion de prendre quelques photographies ou de se montrer ensemble devant les caméras".
jflm/kd/bds
Lu dans le forum catholique.
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ROME, 29 août 2007 (AFP) - Le patriarche orthodoxe russe Alexis II salue le retour de la messe en latin
La libéralisation par le pape Benoît XVI de la messe en latin est un événement "positif", a estimé le patriarche orthodoxe russe Alexis II dans une interview au quotidien italien Il Giornale de mercredi.
Après avoir salué "le retour et la valorisation de l'ancienne tradition liturgique", le chef de la plus importante église orthodoxe ajoute : "nous tenons énormément à la tradition. Sans la défense fidèle de la tradition liturgique, l'Eglise orthodoxe russe n'aurait pas été en mesure de résister à l'époque des persécutions des années 1920-1930", une allusion à l'ère communiste en Russie.
Interrogé par Il Giornale sur les rapports toujours tendus entre le Vatican et le Patriarcat russe, Alexis II répond que "le pape Benoît XVI a affirmé à plusieurs reprises vouloir s'employer à favoriser le dialogue et la collaboration avec l'église orthodoxe et cela est positif".
Sur l'éventualité d'une rencontre - envisagée mais jamais concrétisée - entre le patriarche de Moscou et le pape, Alexis II juge qu'une "telle rencontre (avec Benoît XVI) doit être bien préparée et ne doit absolument pas risquer de se réduire à une occasion de prendre quelques photographies ou de se montrer ensemble devant les caméras".
jflm/kd/bds
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Re: Summorum Pontificum...
Je suis avec beaucoup d'intérêt et d'amusement la mise en place du Motu Proprio.
Jusqu'où certains évêques iront pour biaiser le Motu Proprio ?
On voit parfois les évêques se moquer comme d'une guigne des instructions du Motu Proprio.
Je crois l'avoir déjà dit mais il me semble que pour la majorité des évêques il s'agit plus de conformisme, de peur que de réaction idéologique.
Pour ma part je fais tout ce que je peux pour aider la constitution de groupes stables à Paris.
A Paris ces groupes m'ont l'air d'aller de paroisse en paroisse avec des listes de 40 à 50 demandeurs et d'essuyer à 99 % des refus.
Oui, des prêtres refusent le Motu Proprio. Eux aussi désobéissent au Saint Père. C'est comme cela.
Je crois que tout a été mis en place au niveau de l'archevêché de Paris pour refuser la mise en place du Motu Proprio.
Oh ! Il y aura quelques messes Saint Pïe V .... par erreur, j'allais dire.
Ou par la volonté de quelques curés qui savent que s'ils accueillent des groupes stables ils sont "fichus". Quel courage !
Pour ma part je vais essayer de combattre pour la mise en place du Motu Proprio à Paris.
Dans le reste de la France c'est selon ... selon le prêtre et selon l'évêque.
Il y a de nettes avancées même si elles sont un peu brouillonnes.
Et puis il y a quelques évêques qui accueillent avec obéissance et charité le Motu Proprio.
Bien sûr, il s'agit d'abord de monseigneur Rey.
Là aussi, comme pour notre Pape, le courage !
N'ayons pas peur !
Jusqu'où certains évêques iront pour biaiser le Motu Proprio ?
On voit parfois les évêques se moquer comme d'une guigne des instructions du Motu Proprio.
Je crois l'avoir déjà dit mais il me semble que pour la majorité des évêques il s'agit plus de conformisme, de peur que de réaction idéologique.
Pour ma part je fais tout ce que je peux pour aider la constitution de groupes stables à Paris.
A Paris ces groupes m'ont l'air d'aller de paroisse en paroisse avec des listes de 40 à 50 demandeurs et d'essuyer à 99 % des refus.
Oui, des prêtres refusent le Motu Proprio. Eux aussi désobéissent au Saint Père. C'est comme cela.
Je crois que tout a été mis en place au niveau de l'archevêché de Paris pour refuser la mise en place du Motu Proprio.
Oh ! Il y aura quelques messes Saint Pïe V .... par erreur, j'allais dire.
Ou par la volonté de quelques curés qui savent que s'ils accueillent des groupes stables ils sont "fichus". Quel courage !
Pour ma part je vais essayer de combattre pour la mise en place du Motu Proprio à Paris.
Dans le reste de la France c'est selon ... selon le prêtre et selon l'évêque.
Il y a de nettes avancées même si elles sont un peu brouillonnes.
Et puis il y a quelques évêques qui accueillent avec obéissance et charité le Motu Proprio.
Bien sûr, il s'agit d'abord de monseigneur Rey.
Là aussi, comme pour notre Pape, le courage !
N'ayons pas peur !
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Re: Summorum Pontificum...
Je reviens d'une session de chant grégorien durant laquelle ont été célébrées 6 messes selon la forme ordinaire et 1 selon la forme extraordinaire. Simplement, la messe était dite face à l'Orient, en latin et entièrement grégorienne, quelle que soit la forme du rite. Dans de telles conditions, je veux bien croire à un enrichissement mutuel des deux formes. Ce séjour a confirmé ma conviction profonde, à savoir que le problème majeur était plus un problème de "théologie de la célébration".
Simplement, force est de constater que la messe selon la forme ordinaire telle que je l'ai vue célébrée n'existe pas dans la réalité des paroisses. C'est pourquoi les fruits attendus du motu proprio ne se verront que très progressivement. En l'état actuel des choses et vu les réticences de l'épiscopat français, le fruit immédiat sera la possibilité de prier avec des messes plus dignes pour une poignée de fidèles... Je ne suis pas du tout défaitiste, au contraire. Je pense simplement qu'il faut sortir d'une analyse à court terme de ce motu proprio. Il aura des conséquences à long terme que nous ne pouvons imaginer. Le nouveau mouvement liturgique est en train de naître et il a besoin de toutes les forces vives de l'Eglise. Je pense que les fruits seront d'autant plus rapides à se faire sentir que la charité sera rétablie entre tous les fidèles catholiques. Pour l'instant, il y a trop de blessures, trop de violences, de guéguerres stériles. Patience! Je pense que chaque fidèle doit avoir à coeur de se rapprocher du Christ par les moyens de la liturgie ET de l'oraison quotidienne. Quand cette vie de l'âme aura fait des progrès chez les fidèles de toutes sensibilités, alors la charité sera retrouvée.
Par ailleurs, je tiens à signaler que la thèse selon laquelle la forme extraordinaire permet une plus grande pénétration du mystère de l'eucharistie ne me semble pas condamnée par le magistère. Une telle hypothèse était même soulevée dans un livre du cardinal Ratzinger. Je crois qu'il s'agit de la célébration de la foi, mais j'ai un doute. Si les partisans de cette thèse acceptent clairement le concile, s'ils témoignent une juste estime pour la forme ordinaire du rite, alors il me semble que la question de la supériorité d'un missel sur l'autre reste ouverte. C'est ma position en l'état actuel de ma réflexion et de ma vie de prière. Je reconnais la sainteté du missel de Paul VI, je n'ai aucun problème pour assister à une messe selon cette forme du rite et y communier, mais je ne comprends pas certains changements opérés. Je veux juste dire que ma préférence est tout à la fois sensible ET rationnelle.
Union de prière,
Frédéric
Simplement, force est de constater que la messe selon la forme ordinaire telle que je l'ai vue célébrée n'existe pas dans la réalité des paroisses. C'est pourquoi les fruits attendus du motu proprio ne se verront que très progressivement. En l'état actuel des choses et vu les réticences de l'épiscopat français, le fruit immédiat sera la possibilité de prier avec des messes plus dignes pour une poignée de fidèles... Je ne suis pas du tout défaitiste, au contraire. Je pense simplement qu'il faut sortir d'une analyse à court terme de ce motu proprio. Il aura des conséquences à long terme que nous ne pouvons imaginer. Le nouveau mouvement liturgique est en train de naître et il a besoin de toutes les forces vives de l'Eglise. Je pense que les fruits seront d'autant plus rapides à se faire sentir que la charité sera rétablie entre tous les fidèles catholiques. Pour l'instant, il y a trop de blessures, trop de violences, de guéguerres stériles. Patience! Je pense que chaque fidèle doit avoir à coeur de se rapprocher du Christ par les moyens de la liturgie ET de l'oraison quotidienne. Quand cette vie de l'âme aura fait des progrès chez les fidèles de toutes sensibilités, alors la charité sera retrouvée.
Par ailleurs, je tiens à signaler que la thèse selon laquelle la forme extraordinaire permet une plus grande pénétration du mystère de l'eucharistie ne me semble pas condamnée par le magistère. Une telle hypothèse était même soulevée dans un livre du cardinal Ratzinger. Je crois qu'il s'agit de la célébration de la foi, mais j'ai un doute. Si les partisans de cette thèse acceptent clairement le concile, s'ils témoignent une juste estime pour la forme ordinaire du rite, alors il me semble que la question de la supériorité d'un missel sur l'autre reste ouverte. C'est ma position en l'état actuel de ma réflexion et de ma vie de prière. Je reconnais la sainteté du missel de Paul VI, je n'ai aucun problème pour assister à une messe selon cette forme du rite et y communier, mais je ne comprends pas certains changements opérés. Je veux juste dire que ma préférence est tout à la fois sensible ET rationnelle.
Union de prière,
Frédéric
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Re: Summorum Pontificum...
Alors que nous réfléchissons avec François-Xavier sur un autre fil au sujet de l'attitude à adopter dans cette situation inédite pour l'Eglise. (2 formes du rite romain). Je porte à votre connaissance cette interview du supérieur de la fraternité saint Pierre, monsier l'abbé Berg.
Ce qui me semble le plus intéressant dans cet entretien.
Le plus gros risque suite à la publication du MP.
Un "esprit du motu proprio" qui se rapprocherait de "l'esprit du concile" et qui conduirait à des expérimentations douteuses. L'abbé Berg insiste pour que chaque prêtre s'en tienne aux rubriques de son missel
Les plus grands bienfaits du MP après 3 ans
augmentation du nombre de messes dominicales selon la forme extraordinaire
augmentation du nombre de prêtres qui célèbrent selon cette forme
meilleur accueil pour les prêtres qui célèbrent selon la FERM hors de leur paroisse
Wanderer
Ce qui me semble le plus intéressant dans cet entretien.
Le plus gros risque suite à la publication du MP.
Un "esprit du motu proprio" qui se rapprocherait de "l'esprit du concile" et qui conduirait à des expérimentations douteuses. L'abbé Berg insiste pour que chaque prêtre s'en tienne aux rubriques de son missel
Les plus grands bienfaits du MP après 3 ans
augmentation du nombre de messes dominicales selon la forme extraordinaire
augmentation du nombre de prêtres qui célèbrent selon cette forme
meilleur accueil pour les prêtres qui célèbrent selon la FERM hors de leur paroisse
Wanderer
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Re: Summorum Pontificum...
Est-ce qu'à long terme, faire cohabiter deux formes d'un même rite a un sens ?, d'autant pluswanderer a écrit : Les plus grands bienfaits du MP après 3 ans
augmentation du nombre de messes dominicales selon la forme extraordinaire
augmentation du nombre de prêtres qui célèbrent selon cette forme
meilleur accueil pour les prêtres qui célèbrent selon la FERM hors de leur paroisse
que les lectionnaires et calendriers sont différents. (s'il s'agit de deux rites, au même titre
que le rite lyonnais, mozarabe, ambrosien, etc, le problème ne se pose pas).
Est-ce qu'il y peu y avoir fusion des deux en prenant le meilleur de chaque ?
Est-ce que l'un des deux peut disparaitre, par sélection naturelle ?
Ignoratio enim Scripturarum ignoratio Christi est
- Boris
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Re: Summorum Pontificum...
L'Abbé Berg ne dit exactement que chaque prêtre doit s'en tenir aux rubriques de son missel. En fait il dit que tous doivent s'en tenir aux rubriques et aux normes Liturgiques, dans un authentique esprit d'obéissance et ce quelque soit le Missel.
Pour répondre à Adoramus Te :
- oui cela a un sens, il suffit de lire le Motu Proprio pour le comprendre.
Le but est d'obliger les prêtres de la forme ordinaire à revenir à une célébration de la Liturgie digne et sacrée, conforme à l'authentique esprit de la Liturgie, tel que le Pape le dit aussi à la suite des Evêques réunis en synode dans "Sacramentum Caritatis" en parlant de ars celebrandi.
La question du calendrier peut très vite se résoudre : de toute manière, il faut bien que les 2 formes du rite célèbrent les mêmes saints, en particuliers les derniers arrivés comme la Bienheureuse Mère Thérésa ou le Bienheureux Charles de Foucaud.
De plus, je pense que cette question ne pose aucun souci ni théologique, ni Liturgique.
Prendre le meilleur des 2 ?
Normalement, la forme ordinaire n'est qu'une évolution de la forme extraordinaire, évolution rendue possible par les découverte de manuscrits inconnus du temps de St Pie V et de la réforme effectuée en ce temps là de la Liturgie.
Non.
Il faut bien comprendre comment les 2 formes sont définies :
- une qui est en dehors de l'ordre des choses, extraordinaire, qui s'appuie sur une définition d'une rigidité extrême et d'une précision du même, car la volonté été de contrer les inventions protestantes
- une qui est dans l'ordre de la nature, ordinaire, qui s'appuie sur la Tradition d'une part, et sur une définition moins précise du fait de la Tradition
Or la problème est que la Tradition fut jetée aux orties ces 40 dernières années. Cette Tradition couvre par exemple la définition d'une messe chantée versus une messe lue, ou encore la manière de tenir le pouce et l'index joint, ou le fait de se mettre à genou pendant la messe (qui finalement a retrouvé sa place dans les normes tellement le lavage de cerveau fut profond sur ce sujet, allant ainsi contre l'Ecriture Sainte elle-même).
La célébration de la forme ordinaire ne peut se comprendre qu'avec les éléments suivants :
- connaissance l'esprit Liturgique, autrement dit de la manière de célébrer avant le Concile
- formation approfondie sur l'ars celebrandi mais aussi sur le sens des actions Liturgiques, formation demandée par Vatican II mais encore plus absente dans les séminaires diocésains actuellement que avant le Concile
- connaissance des normes actuelles
Il est évident d'une des formes va disparaitre : la forme extraordinaire. Par définition, elle ne peut que disparaitre. Mais cela ne veut pas dire pour autant que la forme ordinaire sera telle que nous la connaissons de nos jours. La forme ordinaire est la forme courante ou actuelle, utilisée par le Pape, quelque soit l'époque.
De tout temps la forme ordinaire a évoluée. Le Missel de 1962 fut la forme ordinaire de 1962 à 1965 par exemple.
On peut s'attendre à ce que la forme ordinaire telle que nous la connaissons évolue vers un rapprochement et de la forme extraordinaire et du texte du Concile.
Par exemple (ceci n'engage que moi) : obligation du latin pour la Prière Eucharistique, réduction de la concélébration afin qu'il y ait plus de messes dans plus de lieux, obligation de la position à genoux pour la consécration ou même pour la prière eucharistique complète, réduction du nombre de prières eucharistiques aux 4 principales, ...
Pour répondre à Adoramus Te :
- oui cela a un sens, il suffit de lire le Motu Proprio pour le comprendre.
Le but est d'obliger les prêtres de la forme ordinaire à revenir à une célébration de la Liturgie digne et sacrée, conforme à l'authentique esprit de la Liturgie, tel que le Pape le dit aussi à la suite des Evêques réunis en synode dans "Sacramentum Caritatis" en parlant de ars celebrandi.
La question du calendrier peut très vite se résoudre : de toute manière, il faut bien que les 2 formes du rite célèbrent les mêmes saints, en particuliers les derniers arrivés comme la Bienheureuse Mère Thérésa ou le Bienheureux Charles de Foucaud.
De plus, je pense que cette question ne pose aucun souci ni théologique, ni Liturgique.
Prendre le meilleur des 2 ?
Normalement, la forme ordinaire n'est qu'une évolution de la forme extraordinaire, évolution rendue possible par les découverte de manuscrits inconnus du temps de St Pie V et de la réforme effectuée en ce temps là de la Liturgie.
Non.
Il faut bien comprendre comment les 2 formes sont définies :
- une qui est en dehors de l'ordre des choses, extraordinaire, qui s'appuie sur une définition d'une rigidité extrême et d'une précision du même, car la volonté été de contrer les inventions protestantes
- une qui est dans l'ordre de la nature, ordinaire, qui s'appuie sur la Tradition d'une part, et sur une définition moins précise du fait de la Tradition
Or la problème est que la Tradition fut jetée aux orties ces 40 dernières années. Cette Tradition couvre par exemple la définition d'une messe chantée versus une messe lue, ou encore la manière de tenir le pouce et l'index joint, ou le fait de se mettre à genou pendant la messe (qui finalement a retrouvé sa place dans les normes tellement le lavage de cerveau fut profond sur ce sujet, allant ainsi contre l'Ecriture Sainte elle-même).
La célébration de la forme ordinaire ne peut se comprendre qu'avec les éléments suivants :
- connaissance l'esprit Liturgique, autrement dit de la manière de célébrer avant le Concile
- formation approfondie sur l'ars celebrandi mais aussi sur le sens des actions Liturgiques, formation demandée par Vatican II mais encore plus absente dans les séminaires diocésains actuellement que avant le Concile
- connaissance des normes actuelles
Il est évident d'une des formes va disparaitre : la forme extraordinaire. Par définition, elle ne peut que disparaitre. Mais cela ne veut pas dire pour autant que la forme ordinaire sera telle que nous la connaissons de nos jours. La forme ordinaire est la forme courante ou actuelle, utilisée par le Pape, quelque soit l'époque.
De tout temps la forme ordinaire a évoluée. Le Missel de 1962 fut la forme ordinaire de 1962 à 1965 par exemple.
On peut s'attendre à ce que la forme ordinaire telle que nous la connaissons évolue vers un rapprochement et de la forme extraordinaire et du texte du Concile.
Par exemple (ceci n'engage que moi) : obligation du latin pour la Prière Eucharistique, réduction de la concélébration afin qu'il y ait plus de messes dans plus de lieux, obligation de la position à genoux pour la consécration ou même pour la prière eucharistique complète, réduction du nombre de prières eucharistiques aux 4 principales, ...
UdP,
Boris
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Re: Summorum Pontificum...
Merci pour la précision. Vous aimez la précision cher Boris, c'est une qualité!Boris a écrit :L'Abbé Berg ne dit exactement que chaque prêtre doit s'en tenir aux rubriques de son missel. En fait il dit que tous doivent s'en tenir aux rubriques et aux normes Liturgiques, dans un authentique esprit d'obéissance et ce quelque soit le Missel.
Selon moi, cela ne peut pas se régler rapidement. Cela demande du temps, de la réflexion et de la prière. Le calendrier a une fonction très importante. Par exemple, l'emplacement de la fête du Christ roi a une une dimension théologique aussi. En changeant certaines fêtes de place, on a perdu certains anniversaires de ce que les saints avaient fait. Je trouve que c'est dommage.Boris a écrit : La question du calendrier peut très vite se résoudre : de toute manière, il faut bien que les 2 formes du rite célèbrent les mêmes saints, en particuliers les derniers arrivés comme la Bienheureuse Mère Thérésa ou le Bienheureux Charles de Foucaud.
De plus, je pense que cette question ne pose aucun souci ni théologique, ni Liturgique.
Une part très importante de l'ordinaire de la messe est bien antérieure au concile de Trente si bien qu'il n'est pas juste de dire que la FERM est une simple contre-attaque à la Réforme protestante. Ne trouvez-vous pas étrange d'avoir des mots si durs pour un des trésors les plus vénérables de la Tradition catholique? J'ai du mal à comprendre que ce que vous retenez de la FERM, c'est "son extrême rigidité". Puis-je vous poser une question toute innocente? Combien de fois avez-vous assisté à la messe selon la forme extraordinaire? Et si jamais la réponse est que vous y êtes allé souvent, comment expliquez-vous qu'au moment de parler de ce trésor, vous ne reteniez plus que cette soit-disant rigidité? Ce que je retiens de cette forme du rite est tout différent. Je pense à sa sainteté, sa sacralité, son sens du mystère, son silence, au recueillement qu'il permet, à la méditation des saints mystères, du sacrifice de Jésus.Boris a écrit : Prendre le meilleur des 2 ?
Normalement, la forme ordinaire n'est qu'une évolution de la forme extraordinaire, évolution rendue possible par les découverte de manuscrits inconnus du temps de St Pie V et de la réforme effectuée en ce temps là de la Liturgie.
Non.
Il faut bien comprendre comment les 2 formes sont définies :
- une qui est en dehors de l'ordre des choses, extraordinaire, qui s'appuie sur une définition d'une rigidité extrême et d'une précision du même, car la volonté été de contrer les inventions protestantes
Et si vous nous présentiez les richesses du missel promulgué par Paul VI, vous qui semblez fréquenter une paroisse dans laquelle la messe est bien dite. Ce serait constructif.
Je crois que pour arriver à cet enrichissement mutuel selon les termes du MP, il est indispensable que chacun arrive à regarder avec estime la pratique de l'autre, qu'il cherche à la connaître. Cela ne vous parait peut-être pas, mais je fais à chaque post de gros efforts de relecture pour m'assurer que mes propos ne heurtent personne. Je ne connais pas un forum sur lequel les catholiques dits "traditionalistes" et les catholiques dits "classiques" échangent en bonne intelligence. Je suis visiblement le seul ou un des seuls du forum à assister à la forme extraordinaire régulièrement. Je pense que nous avons le même amour de la liturgie et que nous avons à apprendre les uns des autres. Je ne suis pas du tout fâché, mais vous savez pertinemment que les gens dérapent facilement sur ces sujets. Si vous voulez qu'un dialogue soit possible entre les différentes sensibilités, il faut que chacun fasse attention. Pour ma part, je mets toutes mes forces à comprendre ce qui nous est demandé en cette période difficile. Il est important que nous comprenions bien ce que nous demande le MP car je crois qu'il a une grande importance pour l'avenir de l'Eglise. Lisons le et relisons le, comprendre cet enseignement ne peut pas être une affaire de cinq minutes. Cette situation est si inhabituelle...
Auriez-vous la gentillesse de préciser votre pensée. Voulez-vous dire qu'il est évident qu'il n'y aura à terme qu'une seule forme du rite? Voulez-vous dire qu'il est évident que cette forme unique se rapprochera beaucoup de ce qu'est la forme ordinaire actuelle?Boris a écrit : Il est évident d'une des formes va disparaitre : la forme extraordinaire. Par définition, elle ne peut que disparaitre. Mais cela ne veut pas dire pour autant que la forme ordinaire sera telle que nous la connaissons de nos jours. La forme ordinaire est la forme courante ou actuelle, utilisée par le Pape, quelque soit l'époque.
De tout temps la forme ordinaire a évoluée. Le Missel de 1962 fut la forme ordinaire de 1962 à 1965 par exemple.
On peut s'attendre à ce que la forme ordinaire telle que nous la connaissons évolue vers un rapprochement et de la forme extraordinaire et du texte du Concile.
Bien à vous,
Wanderer
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Re: Summorum Pontificum...
La grande différence entre avant le Concile de Trente et après, c'est justement la "rigidité" dans le but d'empêcher la propagation de l'hérésie protestante par la modification de la Liturgie.
Cela n'est pas péjoratif. C'est une constatation, un fait, pas un jugement.
Pour le calendrier, le Christ-Roi est célébré à la même date dans les 2 calendriers, idem pour Pâques, Ascension, Pentecôtes, Noël, le temps de l'Avent, l'Assomption ...
Il reste effectivement le calendrier des saints.
Mais refuser de modifier ce calendrier en brandissant le Missel de 1962, c'est nié toutes les mises à jours qui ont été faite entre 1570 et 1962 !
Car combien de fêtes du sanctoral ont été ainsi modifiées ?
Allez sur le site de la Schola Saint Maur et vous trouverez 3 oraisons différentes pour la même fête du même saint : celle de 1570, celle 1962 et celle de 2002 !
Donc le Missel de 1962 n'est conforme à celui de 1570, et pour cause : le trésor s'est enrichi et il a fallu faire de la place pour l'enrichissement.
Le calendrier fut révisé de manière drastique au XXe siècle car sa conception faisait que certains temps Liturgique et certains saints n'était jamais célébrés !
Pour vous présenter les points positifs de la forme ordinaire correctement célébrée, le premier d'entre eux est de se sentir très proche du Pape de l'Eglise en utilisant la même forme qu'eux.
Ce qui n'est pas le cas lorsque l'on tombe sur une équipe de laïcs qui n'en fait qu'à son (mauvais) goût.
Ensuite, nous profitons d'une ouverture plus large de l'Ecriture Sainte, avec tous les ans une vision différente du même évènement grâce à la lecture des 3 Evangiles sur 3 ans et d'une lecture tirée de l'Ancien Testament en rapport avec ces Evangiles (sauf au temps Pascal = Evangile de St Jean).
Le fait que le prêtre dise les prières à voix hautes permet de le suivre plus facilement et ainsi de mieux participer par l'écoute attentive (cf. Présentation Générale du Lectionnaire Romain). Plus besoin de prendre le Canon en court de route parce qu'il l'a commencé pendant que nous chantions le Sanctus.
Cela n'est pas péjoratif. C'est une constatation, un fait, pas un jugement.
Pour le calendrier, le Christ-Roi est célébré à la même date dans les 2 calendriers, idem pour Pâques, Ascension, Pentecôtes, Noël, le temps de l'Avent, l'Assomption ...
Il reste effectivement le calendrier des saints.
Mais refuser de modifier ce calendrier en brandissant le Missel de 1962, c'est nié toutes les mises à jours qui ont été faite entre 1570 et 1962 !
Car combien de fêtes du sanctoral ont été ainsi modifiées ?
Allez sur le site de la Schola Saint Maur et vous trouverez 3 oraisons différentes pour la même fête du même saint : celle de 1570, celle 1962 et celle de 2002 !
Donc le Missel de 1962 n'est conforme à celui de 1570, et pour cause : le trésor s'est enrichi et il a fallu faire de la place pour l'enrichissement.
Le calendrier fut révisé de manière drastique au XXe siècle car sa conception faisait que certains temps Liturgique et certains saints n'était jamais célébrés !
Pour vous présenter les points positifs de la forme ordinaire correctement célébrée, le premier d'entre eux est de se sentir très proche du Pape de l'Eglise en utilisant la même forme qu'eux.
Ce qui n'est pas le cas lorsque l'on tombe sur une équipe de laïcs qui n'en fait qu'à son (mauvais) goût.
Ensuite, nous profitons d'une ouverture plus large de l'Ecriture Sainte, avec tous les ans une vision différente du même évènement grâce à la lecture des 3 Evangiles sur 3 ans et d'une lecture tirée de l'Ancien Testament en rapport avec ces Evangiles (sauf au temps Pascal = Evangile de St Jean).
Le fait que le prêtre dise les prières à voix hautes permet de le suivre plus facilement et ainsi de mieux participer par l'écoute attentive (cf. Présentation Générale du Lectionnaire Romain). Plus besoin de prendre le Canon en court de route parce qu'il l'a commencé pendant que nous chantions le Sanctus.
UdP,
Boris
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Re: Summorum Pontificum...
Heu, personnellement, je considère que l'hérésie protestante n'a pas disparue donc leBoris a écrit :La grande différence entre avant le Concile de Trente et après, c'est justement la "rigidité" dans le but d'empêcher la propagation de l'hérésie protestante par la modification de la Liturgie.
sujet est toujours d'actualité, pas moins qu'au Concile de Trente
Le Christ-Roi est célébré à une date fixe dans le missel de 1962, le 31 octobre alors queBoris a écrit :
Pour le calendrier, le Christ-Roi est célébré à la même date dans les 2 calendriers, idem pour Pâques, Ascension, Pentecôtes, Noël, le temps de l'Avent, l'Assomption ...
dans le missel rénové il est fêté le dernier dimanche de l'année liturgique.
Oui, d'ailleurs il existe d'autres lectionnaires qui sont souvent sous-utilisés.Boris a écrit : Ensuite, nous profitons d'une ouverture plus large de l'Ecriture Sainte, avec tous les ans une vision différente du même évènement grâce à la lecture des 3 Evangiles sur 3 ans et d'une lecture tirée de l'Ancien Testament en rapport avec ces Evangiles (sauf au temps Pascal = Evangile de St Jean).
Vous mélangez le Canon à voix basse et la séparation partie du prêtre/partie de l'assemblée.Boris a écrit : Le fait que le prêtre dise les prières à voix hautes permet de le suivre plus facilement et ainsi de mieux participer par l'écoute attentive (cf. Présentation Générale du Lectionnaire Romain). Plus besoin de prendre le Canon en court de route parce qu'il l'a commencé pendant que nous chantions le Sanctus.
Autant, je trouve vraiment bizarre cette séparation des parties, autant je suis quand même
séduit par le Canon à voix basse qui favorise l'intériorité.
D'autant plus que si celui-ci est récité en latin, il est plus difficile de le suivre que lorsqu'il
est récité en vernaculaire à moins d'être latiniste.
Est-ce que l'on a besoin d'entendre tout ce que le prêtre dit ? Le Cal Ratzinger lui-même
avait évoqué l'éventualité de réciter le canon à voix basse dans la FORM.
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Re: Summorum Pontificum...
Pouvez-vous préciser. Qu'est-ce qui a changé concrètement dans la liturgie suite au concile de Trente qui a rendu selon vous le rite de la messe rigide?Boris a écrit :La grande différence entre avant le Concile de Trente et après, c'est justement la "rigidité" dans le but d'empêcher la propagation de l'hérésie protestante par la modification de la Liturgie.
Cela n'est pas péjoratif. C'est une constatation, un fait, pas un jugement.
Je ne crois pas que la fête du Christ Roi soit à la même date, Cf. le message d'adoramus te.Boris a écrit : Pour le calendrier, le Christ-Roi est célébré à la même date dans les 2 calendriers, idem pour Pâques, Ascension, Pentecôtes, Noël, le temps de l'Avent, l'Assomption ...
Il reste effectivement le calendrier des saints.
Je ne suis pas contre une réforme du calendrier, je serais opposé à une réforme précipitée, c'est différent.Boris a écrit : Mais refuser de modifier ce calendrier en brandissant le Missel de 1962, c'est nié toutes les mises à jours qui ont été faite entre 1570 et 1962 !
Car combien de fêtes du sanctoral ont été ainsi modifiées ?
Allez sur le site de la Schola Saint Maur et vous trouverez 3 oraisons différentes pour la même fête du même saint : celle de 1570, celle 1962 et celle de 2002 !
Donc le Missel de 1962 n'est conforme à celui de 1570, et pour cause : le trésor s'est enrichi et il a fallu faire de la place pour l'enrichissement.
Le calendrier fut révisé de manière drastique au XXe siècle car sa conception faisait que certains temps Liturgique et certains saints n'était jamais célébrés !
Vous évoquez certains aspects positifs de la réforme. Je vous propose une démarche qui me semble intéressante, à vous Boris, mais à tous ceux qui sont présents ici. Nous pourrions créer différents sujets sur certains changements opérés par la réforme liturgique. Le plan pourrait être toujours le même.
ce qui a changé
les avantages du changement vus par ceux qui assistent à la messe selon la FORM
les raisons de l'attachement à la coutume ancienne vues par ceux qui assistent à la messe selon la FERM
Ainsi, je pense que nous pourrions participer à cet enrichissement mutuel qu'appelle de ses voeux notre bon pape Benoit XVI. Nous apprendrions beaucoup les uns des autres en faisant ainsi. Qui serait intéressé?
Bien à vous,
Wanderer
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Re: Summorum Pontificum...
Les tentations de l'Eglise
A la suite du Concile Vatican II l'Eglise a succombé à bien des tentations qui lui ont fait bien du mal.
La première tentation fut l'alliance entre le goupillon et la faucille.
La faucille ayant disparu cette tentation s'est presque éteinte d'elle même. Les dégats furent heureusement limités.
La seconde tentation fut la tentation libertaire.
Elle reste encore très présente chez les fidèles. C'est travers elle que la foi s'est pervertie et, comment dire, quelque peu liquéfiée. Cela fait des décennies que nos papes, Paul VI, Jean Paul II, Benoît XVI, luttent par petites touches contre les hérésies contemporaines. Avec un succès assez moyen il faut le reconnaitre tant ces déviations sont commodes et ancrées dans bien des mentalités et qu'il semble que, dans la pratique quotidienne, une partie de la hiérarchie catholique traine les pieds.
La toisième tentation fut le protestantisme.
Après le Concile la grande "mode" était de se conformer le plus possible au protestantisme.
La quasi suppression du culte marial, la quasi suppression de la confession, la réforme de la messe qui sent très fort son protestantisme en sont quelques unes des manifestations les plus apparentes.
En pratique, après des décennies, le rapprochement avec le protestantisme est resté un voeu pieux et l'on s'est contenté de constater que notre tronc commun était la Bible.
Heureusement que nos papes ont essayé de se rapprocher, surtout, de ceux qui nous sont les plus proches c'est à dire les orthodoxes.
Heureusement que, toujours, guidés par nos papes, petit à petit, toutes les déviations sont en train d'être résorbées. J'admire tout à fait la méthode de Benoît XVI à la fois pédagogique, patiente et ferme.
Grâce à Jean Paul II le culte marial est redevenu une expression essentielle de notre pratique religieuse.
Sans arrêt Jean Paul II et Benoît XVI essayent de réparer les erreurs commises dans la messe Paul VI. Par petites touches parce que la messe est au centre de notre foi et que la réforme Paul VI a créé bien des remous qu'ils ne faut pas reproduire. Maintenant la liturgie eucharisrique n'est plus l'annexe - le final - de la messe. On est encore un peu loin du "saint Sacrifice de la Messe" - tiens, j'ai entendu cette expression il y a un mois - mais tout avance.
L'Eglise a été traversée par des tentations - elle l'a toujours été - mais les tentations ne sont que des tentations. Paul VI a dit ce qu'il en pensait.
A la suite du Concile Vatican II l'Eglise a succombé à bien des tentations qui lui ont fait bien du mal.
La première tentation fut l'alliance entre le goupillon et la faucille.
La faucille ayant disparu cette tentation s'est presque éteinte d'elle même. Les dégats furent heureusement limités.
La seconde tentation fut la tentation libertaire.
Elle reste encore très présente chez les fidèles. C'est travers elle que la foi s'est pervertie et, comment dire, quelque peu liquéfiée. Cela fait des décennies que nos papes, Paul VI, Jean Paul II, Benoît XVI, luttent par petites touches contre les hérésies contemporaines. Avec un succès assez moyen il faut le reconnaitre tant ces déviations sont commodes et ancrées dans bien des mentalités et qu'il semble que, dans la pratique quotidienne, une partie de la hiérarchie catholique traine les pieds.
La toisième tentation fut le protestantisme.
Après le Concile la grande "mode" était de se conformer le plus possible au protestantisme.
La quasi suppression du culte marial, la quasi suppression de la confession, la réforme de la messe qui sent très fort son protestantisme en sont quelques unes des manifestations les plus apparentes.
En pratique, après des décennies, le rapprochement avec le protestantisme est resté un voeu pieux et l'on s'est contenté de constater que notre tronc commun était la Bible.
Heureusement que nos papes ont essayé de se rapprocher, surtout, de ceux qui nous sont les plus proches c'est à dire les orthodoxes.
Heureusement que, toujours, guidés par nos papes, petit à petit, toutes les déviations sont en train d'être résorbées. J'admire tout à fait la méthode de Benoît XVI à la fois pédagogique, patiente et ferme.
Grâce à Jean Paul II le culte marial est redevenu une expression essentielle de notre pratique religieuse.
Sans arrêt Jean Paul II et Benoît XVI essayent de réparer les erreurs commises dans la messe Paul VI. Par petites touches parce que la messe est au centre de notre foi et que la réforme Paul VI a créé bien des remous qu'ils ne faut pas reproduire. Maintenant la liturgie eucharisrique n'est plus l'annexe - le final - de la messe. On est encore un peu loin du "saint Sacrifice de la Messe" - tiens, j'ai entendu cette expression il y a un mois - mais tout avance.
L'Eglise a été traversée par des tentations - elle l'a toujours été - mais les tentations ne sont que des tentations. Paul VI a dit ce qu'il en pensait.
- AdoramusTe
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- Inscription : sam. 23 févr. 2008, 17:40
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Re: Summorum Pontificum...
Je suis d'accord avec vous sur trois tentations de l'Eglise.jean_droit a écrit : La quasi suppression du culte marial, la quasi suppression de la confession, la réforme de la messe qui sent très fort son protestantisme en sont quelques unes des manifestations les plus apparentes.
Cependant, je ne vois pas bien ce qui "sent" le protestantisme dans la réforme de
la messe.
Je sais que certains protestants ont déclaré que le nouvel ordo leur convenait
mais pour ma part ces déclarations étaient plus destinées à ajouter du désordre
au désorde existant dans l'Eglise, et cela a bien marché.
Parce que j'ai du mal à voir parmi les références à la Sainte Vierge, aux saints,
aux prêtres, aux évèques, aux dévotions diverses ce qui peut convenir
aux protestants.
Ignoratio enim Scripturarum ignoratio Christi est
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