Oui, ou plus précisément des messes à voix basse; c'est même plus ou moins la norme dans les pays anglo-saxons, où la messe dialoguée n'a jamais vraiment pris dans la forme extraordinaire.PaxetBonum a écrit :Effectivement ce que je nomme "messe basse" est la messe dialoguée généralement en forme extraordinaire (même si j'ai assisté à de rares cas de forme ordinaire). Cette messe dialoguée ne me semble en rien irrespectueuse, elle permet au contraire de mieux participer à mon avis.
Il existerait des messes muettes selon vous ?
La messe lue "dialoguée" (promue au début du XXe Siècle par le mouvement liturgique) permet effectivement la pleine participation du corps des fidèles, même si ça reste une forme assez minimaliste, de par l'absence de chant notamment.
A la base, il me semble logique que la célébration de messes simultanées dans le même édifice impose la célébration chuchotée, à voix basse (pour éviter la cacophonie).
En tous cas, j'ai un missel des dimanches de 1961 où il est précisé dans une remarque de bas de page: "souvent il y a plusieurs oraisons. Pour savoir si le prêtre lit une Oraison ou en est à l'Epître, il suffit de regarder le geste...". Une telle remarque ne se conçoit que pour l'assistance à une messe silencieuse.
In Xto,
archi.