Bonjour !

Mais pourquoi fait-il cela ? A-t-il donné une justification ? Quand l'homélie est-elle dite ? Et les autres lectures ?
Il n'y a que la liturgie des Rameaux où on lit l'évangile de l'entrée messianique du Christ à Jérusalem
avant la messe pour lire l'évangile de la Passion à la place normale.
Donc, cher Thuriféraire, vous ne serez pas surpris de me voir opter pour la seconde option

: c'est une abominable abomination à bannir de nos sanctuaires, moyennant exorcisme et prières de réparation avec force eau bénite !
Sérieusement :
- le curé est l'humble serviteur de la liturgie de l'Eglise, il doit suivre le missel et non pas bricoler sa propre liturgie perso.
- la liturgie de la messe est en deux parties : la liturgie de la parole et la liturgie eucharistique. L'apogée de la liturgie de la parole est la proclamation de l'évangile, nous devons nous préparer avec la confession de nos péchés (confiteor, etc.), prières de supplication (kyrie) et chant de louange (gloria) et les premières lectures, de l'ancien et du nouveau testament, pour nous amener ensuite vers l'évangile (debout) après avoir chanté l'alleluia.
On retrouve cette même progression pour la liturgie eucharistique : offertoire, préface, sanctus et début de prière eucharistique sont une préparation nécessaire avant d'atteindre le point culminant de la messe : la consécration.
Bref, c'est un peu comme si nous gravissions une montagne pour en atteindre le sommet. Il est donc étrange de commencer par ce sommet, pour redescendre et remonter...
- si l'homélie est dite juste après l'évangile, le prêtre ne peut pas puiser dans les premières lectures ; si l'homélie est dite après les premières lectures qui ne le sont plus

, les gens auront oublié l'évangile...
A quand la consécration et la communion au début de la messe, sur le parvis ? Comme ça, les gens pressés qui s'en vont juste après avoir communié pourront surveiller la cuisson du poulet dominical plus tôt !
Bien à vous,
Laurent.