Chers amis, frères et soeurs en Christ, bonjour !
Je reviens vers vous encore une fois, pour une énième question "c'est bien / c'est pas bien".
La dernière innovation en paroisse (pas partout, Deo Gratias, mais la pratique semble se répandre de clochers en clochers dans la "zone de pouvoir" d'un Curé en particulier) est...
*roulements de tambours*
*cymbales !*
de lire l'Evangile au tout début de la Messe !
Alors, chers amis liturges et anti-liturges, d'inspiration tradi ou moins tradi, doit-on y voir une innovation salvatrice pour notre chère mère l'Eglise ou une abomination liturgique à bannir de nos sanctuaires ?
La Parole est à vous !
P.S message à prendre avec humour, évidemment...
La suite des réjouissances...
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- Ædilis
- Messages : 29
- Inscription : sam. 28 mars 2009, 16:33
- Laurent L.
- Tribunus plebis
- Messages : 1607
- Inscription : lun. 25 mai 2009, 13:18
Re: La suite des réjouissances...
Bonjour !
Mais pourquoi fait-il cela ? A-t-il donné une justification ? Quand l'homélie est-elle dite ? Et les autres lectures ?
Il n'y a que la liturgie des Rameaux où on lit l'évangile de l'entrée messianique du Christ à Jérusalem avant la messe pour lire l'évangile de la Passion à la place normale.
Donc, cher Thuriféraire, vous ne serez pas surpris de me voir opter pour la seconde option : c'est une abominable abomination à bannir de nos sanctuaires, moyennant exorcisme et prières de réparation avec force eau bénite !
Sérieusement :
- le curé est l'humble serviteur de la liturgie de l'Eglise, il doit suivre le missel et non pas bricoler sa propre liturgie perso.
- la liturgie de la messe est en deux parties : la liturgie de la parole et la liturgie eucharistique. L'apogée de la liturgie de la parole est la proclamation de l'évangile, nous devons nous préparer avec la confession de nos péchés (confiteor, etc.), prières de supplication (kyrie) et chant de louange (gloria) et les premières lectures, de l'ancien et du nouveau testament, pour nous amener ensuite vers l'évangile (debout) après avoir chanté l'alleluia.
On retrouve cette même progression pour la liturgie eucharistique : offertoire, préface, sanctus et début de prière eucharistique sont une préparation nécessaire avant d'atteindre le point culminant de la messe : la consécration.
Bref, c'est un peu comme si nous gravissions une montagne pour en atteindre le sommet. Il est donc étrange de commencer par ce sommet, pour redescendre et remonter...
- si l'homélie est dite juste après l'évangile, le prêtre ne peut pas puiser dans les premières lectures ; si l'homélie est dite après les premières lectures qui ne le sont plus , les gens auront oublié l'évangile...
A quand la consécration et la communion au début de la messe, sur le parvis ? Comme ça, les gens pressés qui s'en vont juste après avoir communié pourront surveiller la cuisson du poulet dominical plus tôt !
Bien à vous,
Laurent.
Mais pourquoi fait-il cela ? A-t-il donné une justification ? Quand l'homélie est-elle dite ? Et les autres lectures ?
Il n'y a que la liturgie des Rameaux où on lit l'évangile de l'entrée messianique du Christ à Jérusalem avant la messe pour lire l'évangile de la Passion à la place normale.
Donc, cher Thuriféraire, vous ne serez pas surpris de me voir opter pour la seconde option : c'est une abominable abomination à bannir de nos sanctuaires, moyennant exorcisme et prières de réparation avec force eau bénite !
Sérieusement :
- le curé est l'humble serviteur de la liturgie de l'Eglise, il doit suivre le missel et non pas bricoler sa propre liturgie perso.
- la liturgie de la messe est en deux parties : la liturgie de la parole et la liturgie eucharistique. L'apogée de la liturgie de la parole est la proclamation de l'évangile, nous devons nous préparer avec la confession de nos péchés (confiteor, etc.), prières de supplication (kyrie) et chant de louange (gloria) et les premières lectures, de l'ancien et du nouveau testament, pour nous amener ensuite vers l'évangile (debout) après avoir chanté l'alleluia.
On retrouve cette même progression pour la liturgie eucharistique : offertoire, préface, sanctus et début de prière eucharistique sont une préparation nécessaire avant d'atteindre le point culminant de la messe : la consécration.
Bref, c'est un peu comme si nous gravissions une montagne pour en atteindre le sommet. Il est donc étrange de commencer par ce sommet, pour redescendre et remonter...
- si l'homélie est dite juste après l'évangile, le prêtre ne peut pas puiser dans les premières lectures ; si l'homélie est dite après les premières lectures qui ne le sont plus , les gens auront oublié l'évangile...
A quand la consécration et la communion au début de la messe, sur le parvis ? Comme ça, les gens pressés qui s'en vont juste après avoir communié pourront surveiller la cuisson du poulet dominical plus tôt !
Bien à vous,
Laurent.
Dernière modification par Laurent L. le mer. 05 mai 2010, 22:24, modifié 1 fois.
Re: La suite des réjouissances...
Ce Curé n'a aucune autorité pour modifier le rite romain. De fait ce geste est à caser dans "abomination".
In Xto
Yves
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« Commettre des erreurs est le propre de l'humain, mais il est diabolique d'insister dans l'erreur par orgueil »
Saint Augustin
(sermon 164, 14)
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- Censor
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- Inscription : sam. 30 mai 2009, 18:14
Re: La suite des réjouissances...
Si ce curé propose une première lecture de l'évangile avant le début de la messe et qu'il garde la proclamation liturgique de l'évangile et l'homélie (qu'on ne récite pas Laurent, ce n'est pas un poème...) à sa place liturgique...
C'est surprenant, mais étant hors de la liturgie, on peut trop rien dire. Il y aurait alors un soucis pastoral que les fidèles connaisse l'Evangile du dimanche avant la messe.
Si ce n'est pas le cas, cela traduit un manque de sens liturgique barbare qu'on ne saurait qualifié.
C'est surprenant, mais étant hors de la liturgie, on peut trop rien dire. Il y aurait alors un soucis pastoral que les fidèles connaisse l'Evangile du dimanche avant la messe.
Si ce n'est pas le cas, cela traduit un manque de sens liturgique barbare qu'on ne saurait qualifié.
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