Historique des tabernacles

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Et.H
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Historique des tabernacles

Message non lu par Et.H » mer. 06 avr. 2011, 9:58

Comme le sujet est revenu souvent ces derniers temps, je poste ici un historique des tabernacles par Viollet Le Duc (cf. Dictionnaire raisonné du mobilier français de l'époque carlovingienne à la Renaissance ([1873]-1874)). Je pense que Viollet Le Duc fait toujours autorité dans ce domaine.

TABERNACLE, s. m. (de tabernaculum, tente).

Dieu commanda à Moïse, sur le mont Sinaï, de faire un tabernacle composé de tapisseries les plus riches. Depuis plusieurs siècles, on appelle tabernacle, dans l'Église, le petit édicule fermé posé sur la table de l'autel, et dans lequel on réserve la sainte Eucharistie ; mais, pendant les premiers siècles du moyen âge, il ne paraît pas qu'on mît des tabernacles sur les autels. Guillaume Durand - ne parle du tabernacle que dans le sens figuré, comme représentant le sanctuaire, ainsi que chez le peuple hébreu. Thiers est d'opinion qu'il n'y avait pas de tabernacles dans la plupart des églises, « parce qu'on n'y réservoit « point du tout la sainte Eucharistie pour les malades : ou que, si on « ly réservoit, ce n'étoit point sur les principaux autels. » Ce savant auteur prétend (et les monuments confirment son opinion) que l'eucharistie était réservée dans des armoires pratiquées dans la muraille derrière ou à côté des autels, ou encore dans des tours transportables, habituellement déposées dans la sacristie, et que l'on n'apportait près de l'autel qu'au moment de la communion des fidèles. Ce qui est certain, c'est que la sainte Eucharistie était réservée, dans beaucoup d'églises cathédrales et conventuelles, dès le XIIème siècle, dans une colombe ou une petite boîte d'or ou d'argent suspendue au-dessus de l'autel au moyen d'une chaîne. Quant à ces tours servant de tabernacles et placées à côté des autels, le même Thiers dit en avoir vu une de bronze assez ancienne dans le chœur de l'église paroissiale de Saint-Michel de Dijon. Fortunat, évêque de Poitiers, loue saint Félix, archevêque de Bourges, qui vivait vers 570, de ce qu'il avait fait faire une tour d'or très-précieuse pour mettre le corps de Jésus-Christ. Flodoard rapporte que Landon, archevêque de Reims, fit faire une tour pour être placée sur l'autel de l'église cathédrale de Reims. Grégoire de Tours raconte qu'un diacre indigne de la ville de Riom, voulant porter une tour d'une sacristie voisine dans l'église, cette tour s'échappa de ses mains et se transporta d'elle-même en l'air sur l'autel où l'on célébrait les saints mystères. Ces textes, et bien d'autres qu'il serait superflu de citer, nous font assez voir que si, dans les premiers siècles du moyen âge, il n'y avait pas de tabernacles fixes sur les autels, les églises en possédaient de portatifs qui conservaient ainsi le caractère de meubles, et qui à ce titre, doivent trouver ici leur place. Nous nous occuperons d'abord des tabernacles en forme de tours suspendues ou posées sur les autels ou près d'eux. Le nom de tabernacle nous indique assez que, dans l'origine, les meubles destinés à renfermer la sainte Eucharistie devaient être revêtus d'une sorte de tente.

L'Eglise grecque, à laquelle il faut revenir toutes les fois que l'on veut retrouver les traditions primitives, conservait et conserve encore l'eucharistie dans une boîte entourée d’un morceau d'étoffe, ou même dans un sac suspendu à la muraille, près de l'autel. En Italie, il est encore d'usage de porter le saint sacrement dans une boîte placée sous une sorte d'enveloppe d'étoffe précieuse qui, tombant tout autour, forme au-dessus d'elle une sorte de petite tente. Enfin, l'un des chapiteaux du cloître de Moissac (XIIème siècle) nous donne la représentation sculptée d'un dais encourtiné qui, suivant toute apparence, reproduit la forme des tabernacles les plus anciennement adoptés par l'Église. Nous donnons (fig. 1) une copie de ce curieux fragment.
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Les tours de métal servant de tabernacles ont disparu depuis longtemps de nos églises ; mais, heureusement, ces meubles n'étaient pas toujours fabriqués en matières précieuses; beaucoup étaient simplement de bois peint et doré. On voit encore, dans l'église de l'ancienne abbaye de Sénanque (Vaucluse), une de ces tours qui date du XIIIème siècle ; elle est de bois dur, à deux étages séparés par un petit plancher, percés de fenêtres vitrées en verre d'un ton verdâtre. Quoique repeinte grossièrement à une époque récente, on retrouve l'ancienne peinture sous la nouvelle, et le plafond du premier étage a conservé ses tons primitifs.

Voici (fig. 2) Une copie de ce meuble, destiné à être porté sur un pied dont on aperçoit l'attache sous la planchette inférieure. Chaque étage est muni d'une petite porte simplement fermée par un tourniquet de bois. La croix qui devait terminer la pyramide principale n'existe plus. Sur les bandeaux qui portent les pignons, entre les tailloirs des chapiteaux, on lit l'inscription suivante, repeinte probablement d'après l'ancienne : QUI : MANDUCAT : HUNC : PANEM : VIVET : IN : AETERNUM. Chaque mot occupant une des faces de l'octogone, l'une d'elles, par conséquent, est vide.
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La figure 3 présente le plan du tabernacle au niveau AB, et la figure 4, le plan au-dessus des pyramides.
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L'abbé Lebeuf dit avoir vu, sur le grand autel de l'église de Choisel, du doyenné de Châteaufort, un retable de pierre « devant lequel est posé un tabernacle à l'antique qui est en forme de pyramide ou tourelle à jour. L'abbé Chastelain et autres célèbres liturgistes estimoient fort ces sortes de tabernacles, dont quelques-uns qui restent peuvent avoir trois ou quatre cents ans d'antiquité ; mais ils ajoutent que leur place étoit à côté de l'autel, comme on les voit communément dans les Pays-Bas. »

Piganiol, dans la Nouvelle description de la France, rapporte que Louis IX, avant de mourir, donna à la cathédrale d'Arras, entre autres legs pieux, un tabernacle et une statue de la Vierge d'argent pesant deux cent cinquante marcs. On voit encore, dans l'église de Maltot (Calvados, canton d'Evrecy), un tabernacle replacé par les soins du curé de cette église en 1842. « Ce tabernacle, dit M. de Caumont, offre l'image d'une tour pentagone terminée par une gracieuse pyramide garnie de crochets. Deux étages superposés dans la hauteur d'un joli tourillon sont percés sur chaque face de fenêtres d'une délicatesse extrême dans le genre flamboyant. Ces étages sont séparés l'un de l'autre par une rampe simulée, dans le même style que les fenêtres Tout porte à croire que ce tabernacle est à peu près du temps de Louis XII. L'étage inférieur était destiné à contenir les hosties, et l'étage supérieur pouvait servir d'exposition. » Ces descriptions et l'exemple que nous donnons (fig. 2) indiquent assez quelle était la forme habituelle de ces sortes de meubles, posés, comme le disent Thiers et l'abbé Lebeuf, plutôt à côté des autels que sur les retables.

Pour les tabernacles suspendus, et qu'on désignait sous le nom de suspensions, ils étaient fréquents, ainsi que nous l'avons dit, dans les églises cathédrales et monastiques. Mabillon, Thiers, le sieur de Moléon, l'abbé Lebeuf, citent un grand nombre de ces sortes de tabernacles, dont la forme la plus ordinaire était celle d'une colombe posée sur un plateau suspendu par trois chaînettes et une chaîne principale à une crosse de bronze ou même d'argent doré. Nos musées conservent encore un assez grand nombre de ces tabernacles, ce qui indique suffisamment qu'ils étaient fort communs. On en voit plusieurs au musée de Cluny. M. le prince Soltykof en possédait un fort beau de cuivre doré et émaillé.

La figure 5 reproduit l'une de ces colombes. Le couvercle est placé sur le dos de l'oiseau. Les ailes, au lieu de simuler des plumes, sont couvertes d'arabesques d'un beau style et qui donnent la date précise de cet objet (XIIe siècle).
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Nous ne saurions faire comprendre les dispositions d'ensemble de ces tabernacles suspendus, sans une figure(6), qui nous épargnera de longues descriptions. On voit en A la colombe disposée sur son plateau, accrochée au dais B par trois chaînes pouvant être facilement décrochées, de manière à enlever le plateau avec le ciboire, si l'on ne veut le laisser exposé. Au dais B est fixée une tringlette circulaire par deux attaches, l'une derrière, l'autre devant. Un petit rideau, garni au chef de ganses de soie, muni de deux annelets, peut entourer complètement le plateau inférieur, si l'on tire les deux bouts G de la ganse passant par les annelets. Cette manœuvre est facile à comprendre. Voulant fermer le tabernacle (la petite tente), le prêtre tient de la main droite le bord antérieur du plateau, afin de l’empêcher de basculer ; de la gauche, il prend les deux glands G, tire sur les annelets qui tendent à se réunir au point D, les ganses du chef du rideau glissent ainsi sur la tringlette circulaire. On voit que la chaîne principale roule sur une poulie E, puis vient entrer dans une petite lucarne percée en F dans les combles d'un groupe de tourelles. Une autre poulie, logée dans l'intérieur de la tige de la suspension, renvoie la chaîne jusqu'au pied de la colonne, où elle est accrochée à un goujon caché par une petite porte fermant à clef. C'est le même mécanisme que celui servant à faire descendre et à hisser les anciens réverbères suspendus à des crosses de fer.
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Dans notre Dictionnaire d'architecture, au mot Autel, on trouve plusieurs de ces suspensions au-dessus des retables. Quelquefois le tabernacle suspendu se composait d'une boîte (custode) accrochée sous le dais par un anneau sans plateau. Le plus ordinairement une petite tente d'étoffe entourait cette boîte, comme dans l'exemple que nous venons de donner.
« Pour cinq pièces de custodes de cendal de grainne pour l'oratoire du roy pour la feste de l'Estoile...» Le nom de tabernacle, conservé à travers les siècles, pour indiquer la réserve de la sainte Eucharistie, indique assez que la forme d'une tente fut longtemps adoptée. L'enveloppe d'étoffe, qui était destinée à entourer la boîte (custode) suspendue sans plateau, était fixée au dais; mais sa partie inférieure était garnie d'une ganse cousue seulement de distance en distance. Un cordonnet passant entre la ganse comme dans des anneaux permettait de fermer la petite tente par le bas, qui avait ainsi l'apparence d'un sac retourné.


La fig. 7 indique ce genre de tabernacle ouvert, et la fig. 7 bis le tabernacle fermé. Jusqu'à la fin du dernier siècle, l'usage de suspendre la sainte Eucharistie au-dessus du maître autel s'est conservé dans la plupart de nos grandes églises cathédrales et abbatiales ; mais depuis le rétablissement du culte, il n'en est plus tenu compte, bien qu'il y ait encore quelques cathédrales, comme Reims et Amiens, qui ont conservé la suspension. Il arrivait aussi que l'on suspendait au bec d'une colombe la boîte contenant l'eucharistie ; nous avons encore vu, il y a quelques années, dans l'église de Saint-Thibaut (Côte-d'Or), une crosse et une colombe de bois doré posées au-dessus du retable de l'autel et servant à suspendre la boîte aux hosties; mais ces objets étaient d'une fabrication assez récente et grossièrement exécutés.
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Re: Historique des tabernacles

Message non lu par Anaisunivers » mer. 06 avr. 2011, 15:05

C'est joli, maintenant dans les églises "modernes" c'est plus aussi joli.

gerardh
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Re: Historique des tabernacles

Message non lu par gerardh » mer. 06 avr. 2011, 16:07

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Bonjour,

Tabernacle a en effet le sens de tente. Lorsqu'en Jean 1, 1' il est écrit : "et la Parole devient chair et habita au milieu de nous", l'expression littérale pour "habita" est "dressa tabernacle, ou tabernacla".



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Re: Historique des tabernacles

Message non lu par Et.H » mer. 06 avr. 2011, 19:40

Bonjour Gerardh,

Vous m'avez devancé. Viollet le duc en parle peu car ce n'est pas son propos mais le tabernacle désigne principalement la tente qui renfermait l'arche d'alliance avant le roi David (tente de la rencontre). C'est donc l'ancêtre mobile du temple de Jérusalem.

Les instructions données à Moïse pour la construction du Tabernacle sont détaillées dans la Bible, livre d’Exode, chapitres 25 à 27. Les chapitres 35 à 40 décrivent l’accomplissement du travail.


En voici une reconstitution :
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Laurent L.
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Re: Historique des tabernacles

Message non lu par Laurent L. » dim. 10 avr. 2011, 17:28

Voici un extrait du testament de St François d'Assise :
Je veux que ce très saint sacrement soit par-dessus tout honoré, vénéré, et conservé en des endroits précieusement ornés.
Hélas, les tabernacles sont souvent, dans les églises récemment construites, placés dans un coin, une niche insérée dans le mur. (Parfois, il faut bien chercher pour le trouver) :(

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Re: Historique des tabernacles

Message non lu par Laurent L. » dim. 10 avr. 2011, 17:42

Pour savoir si un tabernacle contient la Présence Réelle, il faut cherche le conopée (voile rectangulaire de la couleur liturgique) ou, comme cela se fait depuis plus récemment, le lumignon rouge. (Difficile de mettre un conopée sur un tabernacle inséré dans le mur)
http://www.liturgiecatholique.fr/Conopee.html
Une remarque : lors des messes en noir, dans le rite romain, le conopée est violet (sans doute parce qu'on ne recouvre pas de la couleur du deuil le corps glorieux de Jésus-Christ). Néanmoins, le conopée noir existe dans les usages néo-gallicans.
Le conopée donne un aspect de tente au tabernacle, ce qui renforce la symbolique et le parallèle biblique que vous évoquez.

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Re: Historique des tabernacles

Message non lu par steph » mar. 12 avr. 2011, 15:35

Bonjour!

Deux questions:
1° Le conoppée doit-il reconvrir le tabernacle sur au moins trois côtés ou peut-on imaginer qu'il n'en recouvre que la/les porte(s) (dans le cas d'un tabernacle mural)?
2° A quand remonte l'usage de la veilleuse (pour indiquer la présence au tabernacle)? Il me semble que la "lampe du sanctuaire est plutôt un fait ancien, non?
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Re: Historique des tabernacles

Message non lu par Fée Violine » mar. 12 avr. 2011, 16:06

Oui, je pense que c'est très ancien car déjà dans le Temple de Jérusalem il y avait une lumière indiquant la présence de Dieu, il me semble.

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Re: Historique des tabernacles

Message non lu par Laurent L. » mar. 12 avr. 2011, 22:31

steph a écrit : 1° Le conopée doit-il reconvrir le tabernacle sur au moins trois côtés ou peut-on imaginer qu'il n'en recouvre que la/les porte(s) (dans le cas d'un tabernacle mural)?
Pourquoi pas, après tout... Le conopée ne recouvre que l'avant du tabernacle, c'est une pièce de tissu rectangulaire.
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steph a écrit :2° A quand remonte l'usage de la veilleuse (pour indiquer la présence au tabernacle)? Il me semble que la "lampe du sanctuaire est plutôt un fait ancien, non?
C'est ancien. Je voulais dire que la seule veilleuse était une indication plus récente.
Reste à savoir de quand datent les conopées...

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Re: Historique des tabernacles

Message non lu par Et.H » ven. 15 avr. 2011, 17:42

Cet article de Viollet le duc a deux limites :

- il est limité dans le temps. Eugène VLD ne s'interesse qu'à la partie médiévale de l'histoire des tabernacles. Il ne nous explique donc pas d'où vient la coutume post-"concile de Trente" de poser les tabernacles sur les autels.

- il est limité dans la matière puisqu'il ne s'interesse ni à la lampe, ni au conopée.

Je vais mettre en ligne prochainement un autre article extrait du "Dictionnaire d'archéologie chrétienne et de Liturgie" qui devrait répondre à nos interrogations. Ce livre est une reférence en ce qui concerne l'Histoire de l'Eglise...

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Re: Historique des tabernacles

Message non lu par Anne » lun. 18 avr. 2011, 6:00

Et.H a écrit : La figure 5 reproduit l'une de ces colombes. Le couvercle est placé sur le dos de l'oiseau. Les ailes, au lieu de simuler des plumes, sont couvertes d'arabesques d'un beau style et qui donnent la date précise de cet objet (XIIe siècle).
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Une comme celle-ci, probablement. Elle est au Louvre:

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Merci, Et.H, pour ce sujet intéressant ! :>
"À tout moment, nous subissons l’épreuve, mais nous ne sommes pas écrasés;
nous sommes désorientés, mais non pas désemparés;
nous sommes pourchassés, mais non pas abandonnés;
terrassés, mais non pas anéantis…
".
2 Co 4, 8-10

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