Gallarate, un autel à cent têtes coupées : polémiques sur la sculpture dans la basilique

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AdoramusTe
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Gallarate, un autel à cent têtes coupées : polémiques sur la sculpture dans la basilique

Message non lu par AdoramusTe » jeu. 15 nov. 2018, 11:27

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Le travail est de Claudio Parmiggiani, l'un des plus grands artistes contemporains. "Macabre et dérangeant", disent les fidèles. Mais le vicaire répond: "L'art a besoin de temps et d'écoute"

(via Google translate)
https://translate.google.com/translate? ... 1549092%2F
Ignoratio enim Scripturarum ignoratio Christi est

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VexillumRegis
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Re: Gallarate, un autel à cent têtes coupées : polémiques sur la sculpture dans la basilique

Message non lu par VexillumRegis » jeu. 15 nov. 2018, 16:51

Morale : le vicaire est un imbécile mondain ; le sens fidei - et le bon sens populaire ! - des fidèles devrait être entendu.

- VR -

Cinci
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Re: Gallarate, un autel à cent têtes coupées : polémiques sur la sculpture dans la basilique

Message non lu par Cinci » jeu. 15 nov. 2018, 18:06

Je suis d'accord que toutes ces expérimentations artistiques sont "dérangeantes" quand il s'agit de remplacer ou rénover un "haut lieu" situé en plein milieu d'une cathédrale. Le message est trouble. Il s'en révèle "quelque chose" comme le fait que l'art de l'artisan ne serait plus au service des fidèles ou de l'Église (ce dont on pourrait normalement s'attendre si c'est l'Église qui paie la facture) autant qu'il s'agit d'exploiter le décor de la cathédrale pour la mettre au service de la gloire de l'artiste; enfin soit de de lui soit de ses talents de réalisateur ou de ses idées novatrices. Au diable, la tradition ! Au diable, le passé !

Mais jusqu'à quel point "nos" religieux peuvent-ils avoir leur mot à dire dans des décisions affectant des lieux dont ils ne seraient plus réellement les propriétaires ? Si c'est en France, je veux dire ? En Italie, je ne sais pas.

J'ignore comment se font les attributions de contrat. C'est un comité qui décide ? incluant des fonctionnaires gouvernementaux ? Peut-être que "nos" curés me font que suivre l'avis d'experts mandatés et pour s'y soumettre ensuite bon gré mal gré de crainte de passer pour les derniers des péquenots, des ignares et des réactionnaires. La phrase du vicaire sus-mentionné semblerait donner un peu de poids à une telle interprétation des choses. En bref, l'objet fini ne lui dit rien, ne lui parle pas, le laisserait pantois mais ... il n'est pas sûr et puis il y a les experts ... peut-être qu'avec le temps pourrions-nous finir (nous, pauvres ignares en matière d'art) par comprendre et apprécier l'objet ...

:!:

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