Enquête sur la confession
Publié : mar. 28 févr. 2017, 14:58
Bonjour,
Etudiant en Belgique, à Bruxelles, Je réalise en ce moment une enquête sur la question de la confession et plus particulièrement sur les regards et l'importance accordée au visible lors de ce sacrement. A la base de mon enquête, la grille qui, dans le confessionnal, limite la possibilité pour le prêtre et le pénitent de se regarder.
A partir de là, plusieurs questions me sont venues à l'esprit : tout d'abord, pourquoi cet interdit (ou cette limite) visuel ? le regard serait-il naturellement intrusif, dangereux, incontrôlable ? comment peut-il exister une relation d'intimité sans regards ?
J'ai déjà interrogé un certain nombre de responsables religieux à ce sujet et j'aimerais maintenant obtenir des témoignages de la part de fidèles, d'où ce message. L'idée n'est absolument pas d'obtenir des exemples précis et je ne cherche pas à briser le secret absolu de la confession. Je souhaiterais simplement obtenir des témoignages afin de savoir comment cette relation particulière est vécue par le pénitent, maintenant que j'en sais un peu plus du point de vue du prêtre.
A la suite de mes entretiens, j'ai pu constater qu'une des questions centrales était en vérité la double nature de la confession, à la fois humaine (un dialogue d'homme à homme entre le fidèle et le prêtre) et, d'une certaine manière, divine (le prêtre amenant le pénitent vers Dieu). Cette double nature imposait au prêtre une certaine distance, une discrétion, afin de favoriser la rencontre du fidèle avec le divin. Le regard, dans cette optique là, paraîtrait trop humain, trop "matériel" et bloquerait l'aspect transcendantal de la confession, détournant le pénitent de l'essentiel.
Comment, en tant que fidèles, vivez-vous cette relation ? Lorsque vous vous confessez, êtes vous dans l'attente d'un véritable dialogue "humain" ou plutôt de quelqu'un qui pourra vous aiguiller, être l'intermédiaire, vers la parole divine ? Par exemple, préférez-vous parler à un prêtre se référant toujours à la Bible et aux textes ou quelqu'un de plus direct, qui préférera vous répondre naturellement ? Préférez-vous ne pas être vu ? Pourquoi ? Pratiquez-vous la confession dans le confessionnal ou plutôt, comme cela se fait de plus en plus, à l'extérieur de celui-ci ? Quelle différences ?
Merci par avance pour vos témoignages
Etudiant en Belgique, à Bruxelles, Je réalise en ce moment une enquête sur la question de la confession et plus particulièrement sur les regards et l'importance accordée au visible lors de ce sacrement. A la base de mon enquête, la grille qui, dans le confessionnal, limite la possibilité pour le prêtre et le pénitent de se regarder.
A partir de là, plusieurs questions me sont venues à l'esprit : tout d'abord, pourquoi cet interdit (ou cette limite) visuel ? le regard serait-il naturellement intrusif, dangereux, incontrôlable ? comment peut-il exister une relation d'intimité sans regards ?
J'ai déjà interrogé un certain nombre de responsables religieux à ce sujet et j'aimerais maintenant obtenir des témoignages de la part de fidèles, d'où ce message. L'idée n'est absolument pas d'obtenir des exemples précis et je ne cherche pas à briser le secret absolu de la confession. Je souhaiterais simplement obtenir des témoignages afin de savoir comment cette relation particulière est vécue par le pénitent, maintenant que j'en sais un peu plus du point de vue du prêtre.
A la suite de mes entretiens, j'ai pu constater qu'une des questions centrales était en vérité la double nature de la confession, à la fois humaine (un dialogue d'homme à homme entre le fidèle et le prêtre) et, d'une certaine manière, divine (le prêtre amenant le pénitent vers Dieu). Cette double nature imposait au prêtre une certaine distance, une discrétion, afin de favoriser la rencontre du fidèle avec le divin. Le regard, dans cette optique là, paraîtrait trop humain, trop "matériel" et bloquerait l'aspect transcendantal de la confession, détournant le pénitent de l'essentiel.
Comment, en tant que fidèles, vivez-vous cette relation ? Lorsque vous vous confessez, êtes vous dans l'attente d'un véritable dialogue "humain" ou plutôt de quelqu'un qui pourra vous aiguiller, être l'intermédiaire, vers la parole divine ? Par exemple, préférez-vous parler à un prêtre se référant toujours à la Bible et aux textes ou quelqu'un de plus direct, qui préférera vous répondre naturellement ? Préférez-vous ne pas être vu ? Pourquoi ? Pratiquez-vous la confession dans le confessionnal ou plutôt, comme cela se fait de plus en plus, à l'extérieur de celui-ci ? Quelle différences ?
Merci par avance pour vos témoignages