Communion aux deux espèces
- philémon.siclone
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Re: Communion aux deux espèces
Dans le domaine pratique, on est parfois obligé de faire avec ce qu'on a. Si l'on prend en compte les avis de Rome, on ne doit pas s'autocommunier au Sang, la communion sur les lèvres est vivement conseillée, les attitudes de dévotion (se lever, s'agenouiller, etc.) sont recommandées, etc.
Mais lorsqu'on assiste à un office, il est difficile à un simple fidèle de remettre en cause à lui tout seul ce que fait l'assemblée et surtout ce que fait le prêtre.
Et que je sache, il n'existe pas d'avis du Saint-Siège demandant aux fidèles de s'opposer aux choix d'un prêtre.
On n'est pas dans l'hérésie en communiant debout dans la main. On n'est pas dans l'hérésie en trempant l'hostie dans le calice. On n'est pas dans l'hérésie en restant assis pendant la procession, la lecture de l'Evangile, le Crédo, ou même la consécration.
Et à mon avis, ce n'est que mon avis qui n'engage que moi, je ne l'impose à personne, je trouve qu'il est plus simple de se plier aux habitudes en place dans une assemblée donnée. Si on se lève tout seul, alors que tout le monde est assis : on se fait remarquer, on trouble même l'assemblée. Si on refuse le calice qu'on nous tend, même remarque. Du moins, c'est comme cela que je le ressens. Cela nous empêche pas, par ailleurs, de réprouver de tels choix.
Mais durant l'office auquel on assiste, il me semble que le plus simple est de se conformer à ce que font les autres, ou du moins de rester discret si l'on veut s'agenouiller, par exemple, à la Consécration. Et de tâcher de pratiquer intérieurement ses gestes de dévotions, s'il n'est pas possible de le faire physiquement sans semer ouvertement le trouble.
Ceci dit, comme vous le dites très justement, rien n'empêche non plus de se chercher une autre église si ces pratiques ne nous conviennent pas, et il n'y a aucun mal à ça !
Juste une petite histoire pour finir. Je lisais un jour la vie d'un saint dont la patrie était Milan, et qui fit un pélerinage à Rome. Comme vous le savez peut-être, il y avait autrefois une tradition ambrosienne à Milan, assez différente de la tradition romaine. Et les deux coexistaient. L'une d'elle consistait à pratiquer le jeûne du samedi, à Milan, ou de ne pas le pratiquer, à Rome. Et le saint en question se conforma à l'usage romain durant son séjour, quoiqu'il le réprouvât intérieurement, pour la raison que la vertu chrétienne consiste à se soumettre aux usages locaux sans les troubler, lorsque l'on connaît personnellement des usages différents. Et je trouve cette morale très juste.
Car au fond, nous simples laïcs, de quoi sommes-nous chargés ? Est-ce à nous de reprendre et corriger la vie d'une communauté et les choix d'un prêtre ? Il me paraît plus avantageux pour les progrès de l'âme de nous soumettre avec douceur au joug qui nous est parfois mis sur les épaules...
Mais lorsqu'on assiste à un office, il est difficile à un simple fidèle de remettre en cause à lui tout seul ce que fait l'assemblée et surtout ce que fait le prêtre.
Et que je sache, il n'existe pas d'avis du Saint-Siège demandant aux fidèles de s'opposer aux choix d'un prêtre.
On n'est pas dans l'hérésie en communiant debout dans la main. On n'est pas dans l'hérésie en trempant l'hostie dans le calice. On n'est pas dans l'hérésie en restant assis pendant la procession, la lecture de l'Evangile, le Crédo, ou même la consécration.
Et à mon avis, ce n'est que mon avis qui n'engage que moi, je ne l'impose à personne, je trouve qu'il est plus simple de se plier aux habitudes en place dans une assemblée donnée. Si on se lève tout seul, alors que tout le monde est assis : on se fait remarquer, on trouble même l'assemblée. Si on refuse le calice qu'on nous tend, même remarque. Du moins, c'est comme cela que je le ressens. Cela nous empêche pas, par ailleurs, de réprouver de tels choix.
Mais durant l'office auquel on assiste, il me semble que le plus simple est de se conformer à ce que font les autres, ou du moins de rester discret si l'on veut s'agenouiller, par exemple, à la Consécration. Et de tâcher de pratiquer intérieurement ses gestes de dévotions, s'il n'est pas possible de le faire physiquement sans semer ouvertement le trouble.
Ceci dit, comme vous le dites très justement, rien n'empêche non plus de se chercher une autre église si ces pratiques ne nous conviennent pas, et il n'y a aucun mal à ça !
Juste une petite histoire pour finir. Je lisais un jour la vie d'un saint dont la patrie était Milan, et qui fit un pélerinage à Rome. Comme vous le savez peut-être, il y avait autrefois une tradition ambrosienne à Milan, assez différente de la tradition romaine. Et les deux coexistaient. L'une d'elle consistait à pratiquer le jeûne du samedi, à Milan, ou de ne pas le pratiquer, à Rome. Et le saint en question se conforma à l'usage romain durant son séjour, quoiqu'il le réprouvât intérieurement, pour la raison que la vertu chrétienne consiste à se soumettre aux usages locaux sans les troubler, lorsque l'on connaît personnellement des usages différents. Et je trouve cette morale très juste.
Car au fond, nous simples laïcs, de quoi sommes-nous chargés ? Est-ce à nous de reprendre et corriger la vie d'une communauté et les choix d'un prêtre ? Il me paraît plus avantageux pour les progrès de l'âme de nous soumettre avec douceur au joug qui nous est parfois mis sur les épaules...
Anima nostra sicut passer erepta est de laqueo venantium
Laqueus contritus est, et nos liberati sumus
Notre âme s'est échappée comme un passerau du filet de l'oiseleur,
Le filet s'est rompu, et nous avons été délivrés.
Ps. 123
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- L'Inquisiteur
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Re: Communion aux deux espèces
Personnellement, les rares fois où je mets les pieds à l'église St François de Louvain-la-Neuve, je communie à genoux, et seulement au Corps du Christ. Parfois je demande au prêtre de tremper l'Hostie dans le Sang du Christ, en lui expliquant que je souhaite communier à genoux. Les deux fois où je l'ai fait, le prêtre a accédé à ma demande, sans m'engueuler (tiens ?) ^^
Au Séminaire je ne demande pas à communier sous les deux espèces. Quelquefois, je fais la même demande que j'ai faite aux prêtres de St François ...
Même qu'une fois, le président du Séminaire a de lui-même, sans que j'aie rien dit avant, trempé l'Hostie dans le Sang avant de me donner la communion (moi à genoux évidemment ^^) ... Deo gratias ! ^^
Cordialement.
Au Séminaire je ne demande pas à communier sous les deux espèces. Quelquefois, je fais la même demande que j'ai faite aux prêtres de St François ...
Même qu'une fois, le président du Séminaire a de lui-même, sans que j'aie rien dit avant, trempé l'Hostie dans le Sang avant de me donner la communion (moi à genoux évidemment ^^) ... Deo gratias ! ^^
Cordialement.
=][=
L'hérésie est une plaie pour la vraie Foi. Il faut la cautériser au feu de la sainte doctrine.
=][=
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- Théophane
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Re: Communion aux deux espèces
Dans ce cas, les catholiques milanais qui se trouvent en groupe en dehors de leur diocèse doivent-ils célébrer la Messe selon le rite romain ou ambrosien ?Je lisais un jour la vie d'un saint dont la patrie était Milan, et qui fit un pélerinage à Rome. Comme vous le savez peut-être, il y avait autrefois une tradition ambrosienne à Milan, assez différente de la tradition romaine. Et les deux coexistaient. L'une d'elle consistait à pratiquer le jeûne du samedi, à Milan, ou de ne pas le pratiquer, à Rome. Et le saint en question se conforma à l'usage romain durant son séjour, quoiqu'il le réprouvât intérieurement, pour la raison que la vertu chrétienne consiste à se soumettre aux usages locaux sans les troubler, lorsque l'on connaît personnellement des usages différents. Et je trouve cette morale très juste.
« Être contemplatifs au milieu du monde, en quoi cela consiste-t-il, pour nous ? La réponse tient en quelques mots : c’est voir Dieu en toute chose, avec la lumière de la foi, sous l’élan de l’amour, et avec la ferme espérance de le contempler face à face au Ciel. »
Bienheureux Álvaro del Portillo (1914-1994)
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- philémon.siclone
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Re: Communion aux deux espèces
S'ils sont entre eux, je ne vois pas ce qui les empêcherait de suivre leur propre rite. C'est un contexte complètement différent.
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Notre âme s'est échappée comme un passerau du filet de l'oiseleur,
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Ps. 123
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- Théophane
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Re: Communion aux deux espèces
Je pose cette question justement parce que j'ai eu un jour l'occasion d'assister à une Messe selon le rite ambrosien. Il s'agissait de pèlerins malanais qui s'étaient arrêtés en France avant de se rendre à Lourdes.philémon.siclone a écrit :S'ils sont entre eux, je ne vois pas ce qui les empêcherait de suivre leur propre rite. C'est un contexte complètement différent.
Après l'office, j'ai parlé avec l'un des prêtres qui m'a expliqué les différences d'avec le rite romain.
J'ai d'ailleurs entendu dire que la pratique du geste de paix avant l'offertoire serait peut-être étendue au rite romain. C'est d'ailleurs ce qui se fait déjà dans les Messes du Chemin néo-catéchuménal.
« Être contemplatifs au milieu du monde, en quoi cela consiste-t-il, pour nous ? La réponse tient en quelques mots : c’est voir Dieu en toute chose, avec la lumière de la foi, sous l’élan de l’amour, et avec la ferme espérance de le contempler face à face au Ciel. »
Bienheureux Álvaro del Portillo (1914-1994)
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Re: Communion aux deux espèces
De plus, s'ils ont amené leur prêtre avec eux, il me semble que le prêtre est obligé de célébrer selon son propre rite, sauf autorisation particulière.philémon.siclone a écrit : S'ils sont entre eux, je ne vois pas ce qui les empêcherait de suivre leur propre rite. C'est un contexte complètement différent.
In Xto,
archi.
Nous qui dans ce mystère, représentons les chérubins,
Et chantons l'hymne trois fois sainte à la vivifiante Trinité.
Déposons maintenant tous les soucis de ce monde.
Pour recevoir le Roi de toutes choses, Invisiblement escorté des choeurs angéliques.
Alléluia, alléluia, alléluia.
Et chantons l'hymne trois fois sainte à la vivifiante Trinité.
Déposons maintenant tous les soucis de ce monde.
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- philémon.siclone
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Re: Communion aux deux espèces
Je ne savais pas que la réforme liturgique avait laissé subsister le rite ambrosien... Je suppose qu'il a dû quand même être remanié, non ?Théophane a écrit :Je pose cette question justement parce que j'ai eu un jour l'occasion d'assister à une Messe selon le rite ambrosien. Il s'agissait de pèlerins malanais qui s'étaient arrêtés en France avant de se rendre à Lourdes.philémon.siclone a écrit :S'ils sont entre eux, je ne vois pas ce qui les empêcherait de suivre leur propre rite. C'est un contexte complètement différent.
Après l'office, j'ai parlé avec l'un des prêtres qui m'a expliqué les différences d'avec le rite romain.
J'ai d'ailleurs entendu dire que la pratique du geste de paix avant l'offertoire serait peut-être étendue au rite romain. C'est d'ailleurs ce qui se fait déjà dans les Messes du Chemin néo-catéchuménal.
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Notre âme s'est échappée comme un passerau du filet de l'oiseleur,
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Ps. 123
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Re: Communion aux deux espèces
Oui, notamment avec la traduction du missel en italien.philémon.siclone a écrit :Je ne savais pas que la réforme liturgique avait laissé subsister le rite ambrosien... Je suppose qu'il a dû quand même être remanié, non ?
« Être contemplatifs au milieu du monde, en quoi cela consiste-t-il, pour nous ? La réponse tient en quelques mots : c’est voir Dieu en toute chose, avec la lumière de la foi, sous l’élan de l’amour, et avec la ferme espérance de le contempler face à face au Ciel. »
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- Laurent L.
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Re: Communion aux deux espèces
Il a même été re-remanié : viewtopic.php?f=86&t=11842...
Re: Communion aux deux espèces
Je lis que certains préfèreraient plutôt que la coupe soit présentée aux fidèles afin qu'ils y boivent directement, plutôt que d'y tremper l'hostie. Je m'étonne que personne n'ait réagit en ce qui concerne le caractère antihygiénique de cette manière de faire.
Bisdent
Je maintiendrai l'honneur, la foy, la loi de Dieu, du Roy, de mes amis et moy.
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- Laurent L.
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Re: Communion aux deux espèces
N'importe quoi ! Le prêtre essuie le calice entre chaque fidèle.Je lis que certains préfèreraient plutôt que la coupe soit présentée aux fidèles afin qu'ils y boivent directement, plutôt que d'y tremper l'hostie. Je m'étonne que personne n'ait réagit en ce qui concerne le caractère antihygiénique de cette manière de faire.
Après tout, mourir en ayant bu au calice est une belle mort, n'est-ce pas ?
Le principal problème quand on prend le calice, c'est que ça ressemble étrangement à une auto-communion (même si on ne doit pas se le passer de main en main mais le rendre au prêtre à chaque fois...)
La manière la plus respectueuse est certainement par intinction sur la langue : le prêtre trempe l'hostie dans le calice et la met dans le bouche du fidèle.
Malheureusement, on voit souvent une auto-trempouille de l'hostie dans le calice... C'est interdit !
Redemptionis Sacramentum - CCDDS a écrit :- 103 - Les normes du Missel Romain admettent le principe selon lequel, dans les cas où la Communion est administrée sous les deux espèces «il est possible de consommer le Sang du Christ soit en buvant directement au calice, soit par intinction, soit en employant un chalumeau, ou une cuiller».[191] Quand la Communion est administrée aux fidèles laïcs, les Évêques peuvent exclure de la donner avec le chalumeau ou la cuiller, dans les lieux où ils ne sont pas en usage, en maintenant cependant toujours en vigueur la possibilité d’administrer la Communion par intinction. Toutefois, dans ce dernier cas, il faut utiliser des hosties, qui ne doivent être ni trop minces ni trop petites, et celui qui communie doit recevoir le Sacrement de la part du prêtre uniquement dans la bouche.[192]
- 104 - Il n’est pas permis à celui qui reçoit la communion de tremper lui-même l’hostie dans le calice, ni de recevoir dans la main l’hostie, qui a été trempée dans le Sang du Christ. De même, il faut que l’hostie, destinée à la communion par intinction, soit confectionnée en employant une matière valide, et qu’elle soit consacrée; il est donc absolument interdit d’utiliser du pain non consacré ou fabriqué avec une autre matière.
Re: Communion aux deux espèces
Ce n'est pas tellement aux microbes laissés sur le rebord du calice que je pensais, mais à ceux laissés dans le liquide lui-même. Si vous me répondez que les gens ne crachent pas dans le calice (c'est fort heureux), je vous répondrais que sans cracher, tout contact avec le liquide, même minime, est de nature à propager les bactéries.Laurent L. a écrit : N'importe quoi ! Le prêtre essuie le calice entre chaque fidèle.
Après tout, mourir en ayant bu au calice est une belle mort, n'est-ce pas ?
Bisdent
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Re: Communion aux deux espèces
Êtes-vous sérieux ?Bisdent a écrit : Ce n'est pas tellement aux microbes laissés sur le rebord du calice que je pensais, mais à ceux laissés dans le liquide lui-même. Si vous me répondez que les gens ne crachent pas dans le calice (c'est fort heureux), je vous répondrais que sans cracher, tout contact avec le liquide, même minime, est de nature à propager les bactéries.
Cette obsession de l'hygiène me sidère... Vous allez communier au Sang du Christ, miracle ineffable, et vous pensez aux microbes de vos frères.
Grâce à cela, certains ont décrété que l'eau bénite était nuisible et ont vidé les bénitiers de certains églises.
A quand les gants à usage unique pour les prêtres afin qu'ils ne souillent pas l'hostie de leurs mains pleines de bactéries lors de la communion ? Il faudrait peut-être supprimer la "paix du Christ" aussi, pour éviter de toucher les mains sales de son voisin. En fait, il serait peut-être plus hygiénique d'assister à la messe par vidéoconférence de sa chambre stérile...
Il me semble que l'hygiène de l'âme passe avant l'hygiène du corps. (En plus, Jésus-Christ ne se lavait même pas les mains avant de passer à table )
-
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- Inscription : mar. 08 avr. 2008, 16:53
Re: Communion aux deux espèces
Je préviens que je n'ai pas lu le début du fil. Je m'en tiens au titre. J'ai appris que la communion aux deux espèces serait une concession faite par l'Eglise aux protestants. J'ai entendu: "Pour les protestants, il y a le corps et le sang du Christ; et les catholiques quant à eux, considèrent que le sang étant dans le corps, la communion au corps suffit." (Jamais lu la doctrine à ce sujet).
«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )
Re: Communion aux deux espèces
Oui Etienne,etienne lorant a écrit :Je préviens que je n'ai pas lu le début du fil. Je m'en tiens au titre. J'ai appris que la communion aux deux espèces serait une concession faite par l'Eglise aux protestants. J'ai entendu: "Pour les protestants, il y a le corps et le sang du Christ; et les catholiques quant à eux, considèrent que le sang étant dans le corps, la communion au corps suffit." (Jamais lu la doctrine à ce sujet).
En communiant au corps vivant du Christ, nous avons tout le corps, y compris le sang.
La communion aux 2 espèces est plus symbolique qu'autre chose. Mais elle parle très fort au sens...
Concession aux protestants, par contre,... vous devriez surveiller vos lectures.
L'Eglise ne fait pas de concession quand il s'agit de doctrine.
Cordialement,
Griffon.
Jésus, j'ai confiance en Toi,
Jésus, je m'abandonne à Toi.
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Mon bonheur est de vivre,
O Jésus, pour Te suivre.
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