Dieu sait que je ne suis ni libérale, ni féministe, mais cette formulation est bien malheureuse. Le christianisme repose sur l'Incarnation, la Passion et la Résurrection de Notre Seigneur Jésus-Christ. Alors certes, la Bible et les saints Pères nous enseignent que la femme doit être soumise à son mari, mais de là à en parler comme d'un fondement de notre religion...Philippe de Vulpillières, fervent catholique, écrit dans "l'homme tue et la femme rend fou" ( ed. retour aux sources) que le catholicisme repose sur la soumission de la femme .
AdoramusTe,
Je ne pense pas que l'on puisse dénier aux membres de la FSSPX et aux sédévacantistes modérés leur catholicité. Dans le monde catholique, le dernier concile fait débat, c'est un fait. On ne peut pas faire comme s'il n'y avait pas de crise de la foi et rejeter toute discussion à ce sujet. Que faites-vous de tous ces catholiques -dont je fais partie - qui considèrent que certains textes du concile ne peuvent être raisonnablement interprétés dans une herméneutique de continuité ? Pouvons-nous tordre les textes et nier la manière dont ils sont appliqués depuis le concile dans le seul but d'y trouver une parfaite continuité avec le Magistère antérieur ?
Mais évidemment, Philon est libre d'aller dans le lieu de culte catholique qui lui plaît. Je constate à l'instant qu'il y a apparemment deux lieux de culte traditionnels à Strasbourg, dont l'un lié à la FSSPX.