Ce qui me gêne le plus, dans cette réforme liturgique qui favorise le règne d'un goût particulier, forcément injuste, et ne pouvant que susciter le rejet d'une partie des fidèles, c'est qu'elle est un puissant frein à l'évangélisation.Héraclius a écrit : ↑ven. 11 mai 2018, 12:47Il y a des places pour des chants en Français même lorsqu'on chante tout le propre, en effet. Les chants du propres sont plutôt court, donc lorsqu'on a un long offertoire on peut le doubler d'un chant populaire ; pareil à la procession d'entrée, et à la communion. Et comme le propre n'a pas de chant de sortie prévu, on peut aussi en caser un là. Vous pouvez avoir ainsi 4 chants en Français sans toucher au Propre !
Surtout, l'intérêt du propre est qu'il est composé par... Dieu. Ce sont essentiellement des extraits de l'écriture, tout à fait comparables aux lectures, comme le souligne Socrate. Il fait partie de la "Parole de Dieu" dans la messe. On est donc bien au-dessus du chant populaire en terme de degré d'importance.
Forcément, si quelqu'un n'aime pas ces chants, ça ne va pas vraiment l'inciter à la conversion.
Il faudrait une liturgie neutre, pas clivante.