Sur l'adoration eucharistique

[le bon Seb]

Bonjour à tous,

je me permets de reproduire ici cette note de Mgr Rouet, archevêque de Poitiers, sur l'adoration, parue dans le dernier numéro d'Eglise en Poitou (n° 61, 21 mars 2007). Bonne lecture !

Note sur les adorations du Saint Sacrement


Depuis environ cinq siècles, l'adoration du Saint Sacrement nourrit la foi des fidèles catholiques. C'est une pratique qui n'a cessé d'être encouragée. Comme toutes les meilleures réalités, il reste important d'en garder l'excellence, en évitant qu'elle ne dégénère en des usages contestables. Il arrive qu'une piété plus ardente qu'éclairée porte atteinte à la foi ; l'Eucharistie est "sacrement de la foi". Il convient de ne pas oublier :
* L'exposition du Saint Sacrement est apparue en un temps où les fidèles communiaient peu. Or cette exposition et l'adoration découlent de la célébration de la messe. Au XVIe siècle, le cardinal de Cuse, un grand théologien, légat du Pape, rappelait que "le Christ n'a pas dit : Prenez et voyez, mais : Prenez et mangez" car l'Eucharistie culmine dans la "fraction du pain", le premier nom de la messe.
* L'Eucharistie, Présence du Christ, nourrit son Corps qui est son Eglise. L'Eucharistie construit l'Eglise, communion de tous les membres de ce Corps. Et l'Eucharistie est donnée "pour la vie du monde" (Jn 6, 51). Elle pousse à se livrer à la suite du Christ. Une dévotion coupée de ces dimensions ecclésiale et apostolique ne fait pas droit à ce que révèle l'Evangile.
* Ainsi que le rappelle le concile Vatican II, la présence eucharistique n'élimine pas les autres modes de présence du Ressuscité : dans sa Parole proclamée, quand se réunissent ses fidèles, présence dans le pauvre, le malade et le plus petit.

Il est donc utile de rappeler quelques principes - fort anciens - pour garder la qualité des adorations :
* Normalement, l'adoration se fait dans une église, un oratoire ou un lieu de pèlerinage. La faire requiert l'autorisation de l'Ordinaire. Il est souhaitable que l'endroit recommandé pour l'adoration soit désigné en secteur.
* Autant se comprend un temps d'adoration comme exercice spirituel spécifique, voire en méditation après la messe, autant il est désordonné de préluder à la célébration de l'Eucharistie par une adoration qui en découle. Une messe ne se célèbre pas devant le Saint Sacrement exposé.
* Il n'est pas normal de prêcher, de donner une conférence, devant le Saint Sacrement exposé. Celui-ci n'est ni un décor ni un faire-valoir de l'orateur.
* Toute adoration comprend normalement :
- Un passage de la Parole de Dieu.
- Une prière universelle pour élargir le regard aux dimensions de l'Eglise et du monde.
- Un chant de louange eucharistique.
* Il convient de privilégier les fêtes liturgiques (Jeudi saint, Fête du Saint Sacrement...) pour un temps d'adoration.
Il importe de respecter ces principes pour garder intacte la dévotion au Saint Sacrement et pour éviter une conception trop matérielle ou trop individualiste de ce sacrement. La qualité de la prière donne à vivre l'Evangile.

Albert Rouet
Archevêque de Poitiers.

[Boris]

Sur le développement de la phrase de St Augustin, il y a aussi "Sacramentum Caritatis" dans sa partie sur l'Adoration.

Bon Seb, ce qui me fait rire, c'est que Mgr Rouet ne cite pas les normes et les canons auxquels il devrait faire référence. (à moins qu'ils n'aient sauté à la saisie du texte).
Ce qui est sur, c'est que jamais le Droit canon ne parle de secteur et de devoir choisir le lieu des adorations par secteur.
Les Canons reconnaissent les paroisses, les diocèses, les régions apostoliques mais pas les secteurs (ce mot n'apparait même pas dans le CIC) !

Néanmoins, n'en déplaise à Mgr Rouet :

934.
1 La très sainte Eucharistie:
1). doit être conservée dans l'église cathédrale ou une église équiparée, dans toutes les églises paroissiales et dans les églises ou oratoires annexés à la maison d'un institut religieux ou d'une société de vie apostolique;
2). peut être conservée dans la chapelle de l'Evêque et, avec l'autorisation de l'Ordinaire du lieu, en d'autres églises, oratoires et chapelles.

2 Dans les lieux sacrés où la très sainte Eucharistie est conservée, il faut qu'il y ait toujours quelqu'un qui en prenne soin et, dans la mesure du possible, un prêtre y célébrera la Messe au moins deux fois par mois.

937.
Sauf si une raison grave s'y oppose, l'église dans laquelle la très sainte Eucharistie est conservée restera ouverte aux fidèles au moins quelques heures par jour, afin qu'ils puissent prier devant le très saint Sacrement.

941.
1 Dans les églises ou oratoires où peut être conservée la très sainte Eucharistie, l'exposition peut être faite aussi bien avec le ciboire qu'avec l'ostensoir, en observant les règles prescrites dans les livres liturgiques.

2 Pendant la célébration de la Messe, il n'y aura pas d'exposition du très saint Sacrement dans le même endroit de l'église ou de l'oratoire.

942.
Il est recommandé que dans ces mêmes églises et oratoires, il y ait tous les ans une exposition solennelle du saint Sacrement, pendant un temps convenable, même de façon non continue, afin que la communauté locale médite plus profondément sur le mystère eucharistique et l'adore; cependant, cette exposition n'aura lieu que si un concours suffisant de fidèles est prévu, et en observant les règles établies.

943.
Le ministre de l'exposition du très saint Sacrement et de la bénédiction eucharistique est le prêtre ou le diacre; dans des circonstances particulières, pour la seule exposition et reposition, mais sans bénédiction, ce peut être l'acolyte, le ministre extraordinaire de la sainte communion ou quelqu'un d'autre député par l'Ordinaire du lieu, en observant, les dispositions de l'Evêque diocésain.

944.
1 Là où l'Evêque diocésain le juge possible, en témoignage public de vénération envers la très sainte Eucharistie, une procession sera organisée dans les rues, surtout au jour de la solennité du Corps et du Sang du Christ.

2 Il revient à l'Evêque diocésain d'établir des règles pour la participation aux processions et pour la dignité de leur déroulement.

Ce qui montre que :
- Mgr Rouet n'a aucune connaissance des textes légaux : ni le CIC, ni les normes Liturgiques (Ordo De Sacra Communione et de Cultu Mysterii Eucharistici extra Missam - Rituel de la Sainte Communion et du Culte du Mystère Eucharistique en dehors de la Messe)
- que le pouvoir de l'Evêque en la matière se limite à : la célébration publique (processions), au choix des lieus de conservations autre que les églises paroissiales (autrement dit oratoires, chapelles et églises non desservis, maisons, instituts religieux)

Mgr Rouet s'accapare un povoir qu'il n'a pas tout comme il s'appuie sur des fidèles qui n'ont pas le pouvoir de faire ce qu'ils font.

Il est largement tant de se plaindre à Rome de cette déchristianisation effectuée par Mgr Rouet | Franck.

[jean_droit]

De La Croix :

Remarque personnelle :
C'est vrai que d'année en année ce congrès de l'Adoration Eucharistique attire de plus en plus de monde.
La "redécouverte" de l'Adoration Eucharistique me semble un pas important dans une convalescence de l'Eglise de France.
L'Adoration Eucharistique me semble aller à l'essentiel dans un "coeur à coeur".

L’adoration eucharistique, contre-pied à la société du bruit

Alors que 1 800 participants se retrouvent cette semaine à un congrès à Paray-le-Monial, on constate un engouement des catholiques pour les sessions proposant l’adoration eucharistique

Voir l'article :

http://www.la-croix.com/L-adoration-euc ... 32956/4078

[steph]

A mentionner aussi, les week end "Jeunesse 2000" qui fleurissent un peu partout; et la Belgique s'y met aussi avec un we à Bruxelles et un à Namur prévus pour l'année scolaire 2010-2011!

[Théophile]

On remarque bien cet engouement quand on suit l'évolution de l'adoration perpétuelle en France que promeuvent les Missionnaires du Saint-Sacrement.

Une carte sur le site http://www.adoperp.com indique les lieux en France (et aux alentours) de chapelles où l'on adore au moins un jour par semaine sur toute l'année. Voici le lien : http://www.adoperp.com/paroisses_adorat ... index.html.
L'adoration permanente peut se faire dans une même paroisse dans plusieurs églises ou chapelles, à tour de rôle. Cela a pour effet de redynamiser les clochers, leur entretien, etc.

Une belle oeuvre de l'Esprit-Saint !
D'ailleurs, c'est bientôt mon heure d'adoration qui s'en vient !
C'est vraiment une expérience communautaire, même si on prie tout seul, car on prend la relève de quelqu'un et l'heure suivante quelqu'un nous remplace.

[jean_droit]

Mon épouse et moi sommes très attachés à l'Adoration Eucharistique.
A Paris aucun problème.
En Périgord ce n'est pas la même chose. La carte donnée par Théophile le montre bien.
Nous avons demandé à notre curé de prévoir une Adoration une fois par mois. Pas de réponse.
Pour le Vendredi Saint un autre curé l'a organisée.
Et j'ai découvert qu'à Bergerac des Adorations avaient lieu chaque semaine les lundi, mercredi et samedi durant une grande partie de la journée avec permanence à l'Adoration.
On doit, donc, pouvoir faire avancer les choses.
Tout espoir est permis surtout qu'il semble que l'évêque veuille la mettre en place.

[Théophile]

En fait, il est plus facile d'organiser une adoration permanente ou chacun se fixe un rendez-vous par semaine, qu'une adoration permanente mensuelle. Ca devient un rendez-vous hebdomadaire, comme un entraînement de tennis.
Une structure clef-en-main est proposée par les Missionnaires du Saint-Sacrement. Ils lancent l'affaire en un week-end, avec des méthodes "à l'américaine" qui bousculent un peu le vieil homme qui est en nous.
Puis ce sont les laïcs eux-mêmes qui entretiennent le système. Il n'y a donc pas besoin de prêtre quasiment, ce qui les soulagent souvent.
Chez nous le Saint-Sacrement est exposé dans le tabernacle. Il suffit de fermer la porte et de retirer la clef. Aucun laïc ne déplace le Saint-Sacrement. On peut installer aussi un digicode dont le code est seulement connu par les adorateurs pour pouvoir entrer de nuit dans l'église.
Bref, il faut surtout des gens de bonne volonté, le reste suit tout seul. :>

[jean_droit]

Article de La Croix sur l'Adoration Eucharistique :

Commentaires personnels :
Combien j'aurais aimé être à ce congrès.
A chacun de nous de répandre cette dévotion si nécessaire et qui avait quasiment disparue de nos diocèses durant des décennies.
Il y a encore des résistances. Je ne sais vraiment pas pourquoi. Essayons de les surmonter.

http://www.la-croix.com/article/index.j ... rubId=4079

Début article :

L’adoration eucharistique, contre-pied à la société du bruit

Alors que 1 800 participants se retrouvent cette semaine à un congrès à Paray-le-Monial, on constate un engouement des catholiques pour les sessions proposant l’adoration eucharistique

Adoration du Saint Sacrement lors de la session des 25-35 ans, le 13 juillet à Paray-le-Monial (Corinne MERCIER/CIRIC).

« Adorer pour transformer le monde : notre espérance. » Voilà le thème sur lequel les 1800 participants au cinquième congrès pour l’adoration de Paray-le-Monial, organisé par la communauté de l’Emmanuel du 17 au 22 juillet, sont invités à méditer. Il s’agit, explique le P. Antoine Bergeret, chapelain aux sanctuaires de Paray-le-Monial, de « découvrir l’adoration de manière personnelle ».

Pour les catholiques, l’adoration consiste à prier devant le Saint Sacrement, c’est-à-dire l’hostie consacrée, dans laquelle les fidèles voient la présence du corps du Christ sous l’apparence du pain eucharistique.

Inauguré en 2006, le congrès pour l’adoration avait alors accueilli 800 personnes. Quatre ans plus tard, il en attend donc mille de plus, « le désir d’adoration se manifestant de plus en plus dans l’Église », constate Jean-Luc Moens, responsable de l’organisation des quatre premiers congrès : il se souvient que dans les années 1970, les ostensoirs étaient souvent « perdus au fond des placards, couverts de poussière ».

Une forme de relation plus personnelle avec Dieu

Les communautés nouvelles ont assurément contribué à la redécouverte de l’adoration depuis une trentaine d’années. Les textes de Jean-Paul II et Benoît XVI ont également joué un rôle décisif dans le développement d’une « culture d’adoration eucharistique », comme l’affirme le P. Florian Racine, curé à Sanary-sur-Mer et responsable de l’association cléricale des Missionnaires du Saint-Sacrement.

[philémon.siclone]

Ce serait bien qu'on explique comment l'adoration eucharistique a disparu des pratiques catholiques depuis 40 ans. Y a-t-il un lien avec Vatican II (question naïve...) ? Qui a décidé, il y a 40 ans, de mettre fin à l'adoration du St-Sacrement dans les paroisses, et comment cette pratique revient-elle finalement au goût du jour ? Pourquoi ce revirement ? Pourquoi certains curés continuent-ils de s'y opposer ?

Naturellement, personne ne répond jamais à ces questions, donc je ne me fais pas d'illusion.

[jean_droit]

L'Adoration Eucharistique avait presque disparu à cause de "l'esprit du Concile" et non à cause du Concile.
Disons que sa disparition faisait partie du package de ce que j'ai appelé dans un autre fil : "La tentation du protestantisme"
Sans parler de la messe il y avait, en plus, la diminution du culte marial, la suppression de bien des dévotions etc ....
Mais la tentation protestante n'a pas duré très longtemps et, petit à petit, surtout grace aux nouvelles communautés, il est en train de reprendre sa place.
Tant qu'au culte marial cela fait longtemps, grace en grande partie à notre Pape Jean Paul II, qu'il est revenu au devant de la scène.
Quoique mon ex-curé ait dit "C'est bon pour Lourdes". Mais il part tranquillement à la retraite.

[steph]

Parler d'"application du Concile" est particulièrement faux dans le contexte ci-dessus! Parce que cela voudrait dire que c'est voulu par le Concile. Or, il ne me semble pas que le Concile et le St Esprit, justement, aient voulu la diminution du culte marial et de l'adoration du saint Sacrement!!! On peut tout au plus parler de "tentative de mise en oeuvre suite à un Concile dont on ne lit pas la lettre sous prétexte qu'elle ne dit pas ce que les Pères conciliaires ont voulu dire"...

Car le terme "esprit" du Concile, mis entre guillemets fait référence à une "querelle" herméneutique où s'opposeraient la lettre (les textes) et l'esprit (leur sens)... Aboutissant selon que l'on oppose ou pas soit à une herméneutique de rupture soit à une herméneutique de continuité...
L'application du Concile, esprit et lettre, c'est l'herméneutique de la continuité, mais d'une continuité qui ne saurait être "reproduction figée", puisque la tradition est vivante et bouge, sans pour autant être instable. D'ailleurs, il me semble que ce Concile donne, justement, un certaine importance à développer la théologie mariale en tant que telle, envisagée dans le mystère de l'Eglise (LGentium).

[jean_droit]

Nous devrions tous faire en sorte de mettre en place dans nos paroisses l'Adoration Eucharistique si elle n'existe pas.
En facilitant, bien sûr, le travail du curé.
En insistant s'il le faut et si le blocage est injustifié en peut tenter de faire appel à l'évêque quoique ceci soit très délicat et risque de donner aucun résultat positif.
Malgré nos demandes mon curé n'a pas voulu la mettre en place.
Malgré le fait que ce soit un des objectifs de notre évêque.
Il a été forcé d'en faire une.
Ce qui m'a attristé et amusé c'est qu'en fin de l'Adoration il ne savait que faire.
Tout simplement sans doute parce qu'au séminaire on ne lui avait rien enseigné sur le sujet.
Notre curé part. Pourvu que le nouveau, ancien moine, soit plus réceptif ....

[jean_droit]

Le lien entre l'Adoration Eucharistique et l'Evangélisation est de plus en plus mis en avant.
Voilà une déclaration de monseigneur Rey sur le sujet.
Elle suit d'autres déclarations du Saint Père et parues dans Zenit.
Je ne sais si vous vous en rappelez.
Au moins il me parait évident que la prière et, si possible, l'intimité avec Notre Seigneur sont des conditions pour l'Evangélisation.
On voit, d'ailleurs, que bien des communautés, l'Emmanuel en tout premier, qui se consacrent à la Nouvelle Evangélisation sont des propagateurs de l'Adoration Eucharistique.

http://www.perepiscopus.org/culte-divin ... oo%21+Mail

Interview complète dans :

http://www.anuncioblog.com/2011/06/29/m ... elisation-»/

L’adoration à la source de la mission

Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon, était à l’initiative du colloque international « Adoratio 2011 » organisé à Rome par les Missionnaires du Très Saint-Sacrement et qui s’est achevée le 24 juin à Rome. Il a rassemblé 300 congressistes de 38 nationalités pour 14 conférences, des carrefours, la célébration de la messe sous la forme ordinaire et extraordinaire, ainsi que l’adoration de nuit. Mgr Rey a affirmé :

L’évangélisation et donc la nouvelle évangélisation a sa source dans l’eucharistie. Jean-Paul II parlait de l’eucharistie comme le sacrement le plus missionnaire qu’il soit. De ce fait, réfléchir sur la nouvelle évangélisation, c’est revenir à la source de la mission qui se trouve dans le corps et le sang du Christ. Il y a dans l’essence même de ce sacrement une dimension de proclamation de notre foi. Il y a une force spirituelle, sacramentelle, par laquelle se réalise la présence du Christ. Dans l’eucharistie, nous puisons la force spirituelle et sacramentelle de témoigner que Jésus est vraiment présent [...]

Aujourd’hui, on peut parler de nouvelle évangélisation. On voit bien qu’il y a tout un courant de nouvelles générations qui sont à la fois des adorateurs et des missionnaires. Des jeunes, qui sont dans un monde où l’on parle beaucoup, qui ont besoin de retrouver des lieux d’intériorité. C’est à partir de cette source de prière, de cœur à cœur avec le Seigneur, de rencontres très intimes, que leur désir d’annoncer le Christ se façonne et se déploie.

[jean_droit]

Quand notre nouveau curé est arrivé, il y a 2 ans, dans notre paroisse ma femme est allée le voir pour que des adorations eucharistiques soient mises en place.
Il a fallu une bonne année pour que la bonne formule soit trouvée.
Nous étions 4 ou 5 à cette époque ...
Maintenant nous sommes une bonne dizaine.
C'est, donc, un succès surtout que notre paroisse se trouve dans un village particulièrement déchristianisé.
Comme quoi il ne faut pas hésiter à demander à nos curés de mettre en place des adorations eucharistiques.

[jean_droit]

Je ne sais si cette information a été diffusée :

http://www.annusfidei.va/content/novaev ... stica.html

GRAND ÉVÉNEMENT DE L'ANNÉE DE LA FOI:

ADORATION EUCHARISTIQUE SOLENNELLE CONTEMPORAINE DANS LE MONDE ENTIER

SOLENNITÉ DU CORPS ET DU SANG DU CHRIST

Au jour de la fête du Corpus Domini, dimanche 2 juin, une adoration eucharistique solennelle aura lieu en même temps dans le monde entier, à 17 heures (heure de Rome).

Dans les cathédrales de chaque diocèse, et dans toute église où il sera possible de la faire, il y aura un temps d’adoration qui témoignera de la foi qui contemple le mystère du Dieu vivant, présent au milieu de nous par son Corps et son Sang.