Moi, je ne savais pas. Vous voyez ça d'ici ? Oui, j'aurai toujours aperçu plutôt chacun comme trempant soi-même le pain dans la coupe. C'était ainsi dans le monastère des trappistes, c'était ainsi au sanctuaire des pères du saint sacrement à Montréal, lors de messes selon la formule de Taizé, etc. Tantôt il me sera arrivé de boire directement à la coupe, ou alors ce que je disais. Mais de rebondir sur un prêtre «vous arrachant le pain de la main comme si vous étiez un Vandale mal-dégrossi et se préparant à commettre un méfait grave», non, c'est la première fois que j'aurai été témoin direct d'un semblable ''incident'' me concernant.
Veuillez me pardonner, mais je n'ai rien compris à cette réponse
Ma réponse lacunaire ne visait qu'à essayer de trouver une explication au geste que vous rapportez de ce prêtre, rien d'autre. Qu'il ait eu tort ou raison, que sa manière de faire soit grossière ou non, il ne m'appartient pas d'en juger et je ne souhaitais pas du tout donner mon avis là-dessus.
Il faut rappeler que la communion dans les mains est un "indult", c'est-à-dire une chose accordée par le Magistère qui sort du "droit commun". La "forme ordinaire" de la communion, c'est celle dans la bouche, la communion n'est qu'une forme "extraordinaire".
Qu'est-ce que cela signifie ? Ici la possibilité de communier sous les deux espèces en trempant soi-même l'hostie n'est pas signalée. Si elle n'est pas non plus signalée comme une possibilité ailleurs, cela signifie que cela n'est pas permis.
Or, communier est acte d'une grande "gravité", c'est ici on l'on peut comprendre la réaction de ce prêtre : commettre une faute en ce domaine est d'une gravité proportionnelle (si nous connaissons les règles bien entendu, sinon il n'y a pas faute).
C'est sans doute un peu sec comme réponse, mais à supposer que j'ai raison, cela permettra peut-être de percevoir chez ce prêtre une intention qui n'était pas mauvaise à défaut d'avoir fait preuve de "pédagogie".