Les dégradations de la planète

Biodiversité - Ressources naturelles - Changement climatique - Condition animale
Avatar de l’utilisateur
laiglejo
Barbarus
Barbarus

Les dégradations de la planète

Message non lu par laiglejo » mer. 09 août 2006, 17:47

Ce fil a seulement pour but de consigner nos observations de dégradations de la planètes appuyées par des articles de spécialistes.

Je rappelle que notre responsabilité de la protection de la planète était inscrite dans les intentions de Jean Paul II (décidement visionnaire) lors de la dernière année sainte, en l'an 2000.

C'est une série d'observations personnelles inquiétantes confirmées par des témoins des quatre coins de l'hexagone qui m'ont incitées à ouvrir cette discussion.

Avatar de l’utilisateur
laiglejo
Barbarus
Barbarus

Message non lu par laiglejo » mer. 09 août 2006, 17:49

Je suis française, résidant dans la région parisienne ouest. J'ai quitté, il y a 8 ans une ville "béton" en périphérie parisienne : Levallois Perret, pour une ville située à la limite des hauts de seine et des Yvelines : Rueil Malmaison. C'est là que commence la zone boisée ouest : forêt de la Malmaison, bois de saint Cucufa, forêt de Marly le Roi, forêt de Saint Germain en Laye..... Ma résidence est en lisière d'un bois (bois-Préau).

Au début de mon emménagement, cela été un grand changement et un enchantement d'entendre chaque matin ce concert de chants d'oiseaux. Ils étaient si bruyants et si nombreux que je déclarais souvent en riant "ici, on se croirait dans la forêt vierge !". Un couple de moineaux avait même décidé de nicher sur un arbustre qui touche une de mes fenêtre, à portée de main. Chaque printemps, je devenais "protectrice en chef des oisillons qui s'étaient égarés dans mon petit jardin et me prècipitais au signal de leur pépiement strident pour chasser les chats qui trainaient dans le secteur ainsi que les pies qui sont une plaie pour les nichées. Il y avait de nombreuses variétés d'oiseaux : rouge-gorges, mésanges bleues et jaunes, merles, rouges queues, grives...dont nous recherchions les noms grace à un livre spécialisé. Comme nous avons un petit lac pas très loin, nous assistions chaque matin et chaque soir au vol bruyant d'une bande de canards au-dessus de la maison à peu près aux mêmes heures.

C'était une joie de voir également dans mon minuscule jardin toutes sortes d'insectes : papillons, libellules, abeilles...et même de grosses sauterelles vertes, qui, quand l'automne arrivait cherchaient à rentrer dans la maison. Nous les attrapions alors avec précaution pour les remettre dans leur milieu naturel.

Bref, des observations précises dues, sans doute, à une longue expérience de la nature apprise en montagne.

Après la grosse canicule d'il y a trois ans, changement brutal : plus d'oiseaux. La canicule avait eu lieu en aout. Fin septembre, lors d'une exposition en plein air à Bois-Préau, je me suis approchée d'un stand d'une association ornithologique pour faire part de mes inquiétudes. Apparemment cela n'avait interpelé personne. Pourtant, mon père qui habite la région PACA, fortement touchée par la canicule, avait fait la même observation. "Oh -m'a-t-il dit- les oiseaux ont dû se réfugier dans des régions plus fraiches !"

Au printemps suivant, finie la "forêt vierge" : c'est à peine si on entendait quelques pépiement. Seuls, subsistaient les gros oiseaux : pies, merles et rouge-gorges. Changement peu à peu du côté des insectes : plus d'abeilles, de libellules ni papillons.

A ce jour, malgré un timide redémarrage de vie ce printemps, est-ce à cause de cette nouvelle canicule, le silence est assourdissant, un silence de MORT.(plus d'insectes, plus d'oiseaux) et pour la première fois, je n'entends pas mes canards !!!

Une de mes amies qui vient d'acheter une maison en Bretagne, dubitative quand je la "bassinais" avec mes oiseaux, est venue me rendre visite il y a une semaine et m'a dit "Ah tu sais, j'ai pensé à toi, un de mes voisins du Finistère a fait la même observation que toi !"

Un basque a qui je parlais de choses et d'autres, pendant les vacances, spontanément, m'a confié son inquiétude concernant la disparition des insectes.

Mystère, mystère ! N'oublions pas que les oiseaux et insectes participent activement à la pollénisation des fleurs, des arbres fruitiers entre autres.

Avatar de l’utilisateur
laiglejo
Barbarus
Barbarus

Message non lu par laiglejo » mar. 15 août 2006, 11:49

http://terresacree.org/constat.htm
Faisant suite à son Assemblée Générale, et dans l'optique de la Journée Internationale de la Biodiversité (le 22 Mai 2006), la LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux) Loire-Atlantique rappelle que la richesse en espèces de la planète, faune et flore confondues, est aujourd'hui menacée par des pratiques inadaptées ou abusives, et que la France a de fortes responsabilités en la matière. Nous sommes au seuil de la sixième grande vague d'extinction de l'histoire de la Terre, sauf à réviser radicalement et sans tarder nos modes de vie.

Les espaces naturels se réduisent : en France, la moitié des zones humides a disparu en 30 ans, elles qui abritent 30 % des espèces végétales remarquables et menacées, 50 % des espèces d'oiseaux et les deux tiers des poissons que nous consommons. La situation des oiseaux, indicateurs essentiels de la biodiversité, est également préoccupante : 226 espèces d'oiseaux sont menacées à des degrés divers en Europe, soit 43 % de l'avifaune de notre continent. La France se classant ainsi au 5è rang mondial des pays hébergeant des espèces d'oiseaux menacés d'extinction globale.

Les espèces s'éteignent actuellement dans le Monde à un rythme 100 fois supérieur au taux moyen observé dans l'histoire de la Terre

Avatar de l’utilisateur
laiglejo
Barbarus
Barbarus

Message non lu par laiglejo » mar. 15 août 2006, 11:56

Je continue sur le même thème et plus particulièrement : nos moineaux parisiens.

J'ai des souvenirs précis pendant mes années "collège" (196O/65) où, histoire de faire de l'exercice, nous partions à pied de notre région parisienne
pour rejoindre notre premier cours du matin dans notre établissement poche de la butte montmartre avec une amie.

C'était un concert d'oiseaux, tout le long du chemin, de nos chers moineaux de Paris.

Or, on peut constater qu'ils ont quasiment disparus et c'est attristant de voir, à présent, nos platanes dépourvus de vie.

De même, je me rappelle des hirondelles, en Savoie, qui annonçaient la fin de l'été en se rassemblaient par centaines sur les fils électriques avant leur grande migration vers l'afrique. On voit encore des martinets mais les hirondelles sont devenues une espèce protégée.

Je m'amusais alors à marcher dans le verger pour voir le nuage d'insectes que je dérangeais exploser devant moi à chaque pas. Bien que propriétaire d'un petit chalet dans les hautes Alpes pendant sept ans, je n'ai plus trouvé cette profusion

Des indices inquiétants qui contrairement à ce qu'on pourrait croire en regardant la nature se défaire dans des émissions comme "Ushaïa" traitant de régions éloignées, concernent aussi la France

http://archquo.nouvelobs.com/cgi/articl ... S4344.html
Mais où sont passés les moineaux ?
R.Hendrick
Passer domesticus a été inscrit sur la liste des espèces en voie dedisparition


C’est une nouvelle alarmante que relève le Muséum national d’histoire naturelle de Paris, dont dépend le CRBPO (Centre de Recherche sur la Biologie des populations d’Oiseaux). D’après ses experts, les populations de moineaux déclinent de manière rapide et inexpliquée dans toute l’Europe occidentale. Ce phénomène inquiète d’autant plus les ornithologues que le moineau domestique est une espèce étroitement liée à l’homme.

La disparition du moineau est particulièrement marquée en Grande-Bretagne où le nombre d’oiseaux a diminué de 90% à 95% en moins de quinze ans. Si bien que le Passer domesticus a été inscrit sur la liste des espèces en voie de disparition. Mais c’est dans toute l’Europe que le déclin est observé. Plusieurs raisons sont invoqués pour expliquer cette disparition : concurrence d’autres espèces, pollution, maladies, ondes électromagnétiques (téléphonie mobile)…mais aucune hypothèse n’est vraiment satisfaisante.

.Fait troublant, la baisse des populations de moineaux domestiques survient après la quasi disparition (de 80% à 95% entre 1970 et 2000) d'une autre espèce de moineau autrefois abondant en Europe occidentale, le "Moineau friquet".Inquiets, les ornithologues du Muséum d'histoire naturelle ont mis en place un réseau de surveillance des populations de moineaux domestiques d'Ile-de-France avec dix stations de baguage des oiseaux, à Paris intra muros et autour de la capitale.

J.I.
18/04/2006

Avatar de l’utilisateur
laiglejo
Barbarus
Barbarus

Message non lu par laiglejo » mar. 15 août 2006, 12:03

C'est à 12 ans, en 1962, que j'ai enfin consenti à rompre ma fidélité à ma chère Savoie pour m'enfoncer à l'occasion d'un camp de vacances, dans les alpes glacières, plus exactement dans le massif des écrins.

Nous résidions au Chazelet, village à 1800 m bien connu des photographes, qui surplombe le village de la Grave et qui est une sorte de balcon qui fait face au glacier de la Meige 3983 m

C'était fascinant de voir ce glacier imposant qui nous faisait face et prenait des teintes roses ou bleues selon les heures du jour . Il est resté gravé dans ma mémoire.

Onze ans plus tard, lors d'un séjour en Savoie, j'ai voulu faire une escapade dans les Hautes Alpes pour retrouver ce glacier qui m'avait tant marqué.

J'ai eu la tristesse de ne pas le reconnaitre tant il avait diminué ! Je me rappelle en avoir parlé à un garagiste pour vérifier si je n'avais pas la berlue : "Oh, je ne suis pas là depuis très longtemps mais c'est vrai que les vieux du village en parlent".

A l'époque, l'écologie préoccupait peu de monde. Il me semble que le glacier avait pratiquement diminué du tiers

Image


On voit très bien, sur cette photo, les moraines à gauche de la croix. Le glacier descendait en-dessous de la base de la croix. Au jour d'aujourd'hui, le glacier a diminué de plus de sa moitié...!...Comme partout ailleurs !


Une nouvelle étude montre que les glaciers alpins pourraient avoir complètement disparu d'ici à 100 ans sous l'effet de la hausse des températures

Christophe Magdelaine pour Notre planète info - 16-07-2006


Les glaciers alpins régressent depuis plus de 150 ans

Selon des glaciologues du Laboratoire de glaciologie et géophysique de l'environnement (CNRS- Université Joseph Fourier, Grenoble) et de l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (ETHZ), les glaciers alpins connaissent un recul généralisé depuis 1850, notamment à cause d'une diminution des précipitations neigeuses et, depuis la décennie 1980, vu l'augmentation des températures en été.

Météo-France l'indiquait également début 2005 en précisant que la température dans les Alpes françaises avait augmenté ces quarante dernières années plus que dans le reste de la France.

Enfin, C. Vincent du Laboratoire de Glaciologie et Géophysique de l’Environnement soulignait fin 2005 que les glaciers alpins avaient régressé à un niveau encore jamais atteint au cours des quatre derniers siècles.

Le glaciologue Michael Zemp et ses collègues, de l'Institut de géographique de l'Université de Zurich montre dans une nouvelle étude qu'en 1970, les Alpes comptaient 5.150 glaciers, sur une surface de 2 909 km², ce qui correspondait déjà à une diminution de 35% par rapport à 1850. Depuis, la fonte des glaciers s'est accélérée notamment suite à la canicule de 2003 qui a entamé la surface glaciaire de 5 à 10%.
On estime ainsi que les glaciers alpins ont perdu la moitié de leur surface depuis 1850.


Et pourraient disparaître dans 100 ans...

L'Institut de géographique de l'Université de Zurich a réalisé plusieurs scénarios estimant la diminution des glaciers en fonction de l'augmentation de température prévue sur les cent prochaines années. En effet, l’évolution des glaciers alpins est un excellent indicateur de l'évolution du climat et constitue un indicateur fiable du réchauffement climatique (C.Vincent, 11/2005)

Si les températures moyennes augmentent de 3°C durant les mois d'avril à septembre à la fin du XXIe siècle, la surface de glace dans les Alpes diminuera de 80%.
Si la hausse atteint 5°C, seuls les plus grands glaciers, comme celui d'Aletsch, ou les glaciers situés à très haute altitude (plus de 2 900 m) subsisteraient, tous les autres pourraient avoir complètement disparu...

Notre étude montre que la majorité des glaciers alpins pourraient fondre ces prochaines décennies, indique Michael Zemp.

Ces modèles tablent sur une augmentation de 3 à 5°C, ce qui correspond malheureusement à la fourchette du possible annoncée par le GIEC dans son dernier rapport sur le changement climatique, d'autant plus qu'en France, selon Météo-France, depuis la fin du XIXème siècle, le réchauffement a déjà été en moyenne de l'ordre de 1°C.

Les conséquences seront notamment importantes pour les activités humaines comme le souligne Michael Zemp "c'est justement dans les régions de montagne fortement peuplées, comme les Alpes, qu'il faut réfléchir aux conséquences d'une fonte massive des glaciers, sur le cycle de l'eau, l'économie hydraulique, le tourisme ou les dangers naturels".
http://www.planete-urgence.org/planete- ... php?ID=790

Avatar de l’utilisateur
giorgino
Barbarus
Barbarus

rep

Message non lu par giorgino » mar. 15 août 2006, 13:59

Les moineaux ont disparu de la G-B , de Belgique , Hollande , d'une grosse partie de l' Allemegne et du Danemark ainsi que d'une grosse partie de la Scandinavie . C' est un compagnon de l'homme qui disparait effectivement . les hirondelles aussi se font rares ,elles adorent nicher dans les étables , or comme il n' y a plus d' étables ou presque .....

Avatar de l’utilisateur
laiglejo
Barbarus
Barbarus

Message non lu par laiglejo » mar. 15 août 2006, 14:48

Elles sont à présent, en France, une espèce protégée et toute destruction d'un nid d'hirondelle entraine une grosse amende. Un comble quand je me rappelle de ces nuées d'hirondelles qui ont peuplées mon enfance et qui nous indiquaient par leurs cris strident l'orage qui s'annonçait !

Avatar de l’utilisateur
laiglejo
Barbarus
Barbarus

Message non lu par laiglejo » mar. 15 août 2006, 15:00

LES INCENDIES

Sur une planète si fragilisée, les incendies ont des conséquences non négligeables sur le réchauffement de la planète, réchauffement qui avec la sécheresse qu'il engendre provoque en retour des incendies (c'est comme l'histoire du serpent qui se mord la queue)

On connait maintenant la conséquence sur le réchauffement, de la déforestation de l'amazonie qui était considéré comme un des poumons de la planète.

Les racines des arbres en retenant l'eau de pluie conservent l'humidité des sols nécessaire aux cultures. Sur un sol aride, la pluie n'est pas retenue et s'évapore aussitôt

On se rappelle l'année dernière les grands incendies de californie et ceux qui ont détruit 1/3 du portugal (et ont continué cette année)
Au-delà de l'avancée des déserts

La désertification ne concerne pas seulement le processus qui se passe à l'orée des grands déserts qui avancent. Elle se produit aussi, et de plus en plus, dans des zones traditionnellement peuplées et cultivées de toute la ceinture aride et semi-aride du globe. Pour les scientifiques, le mot désertification désigne avant tout la dégradation croissante des sols qui conditionnent l'équilibre fragile des écosystèmes de ces régions, dont les terres s'érodent rapidement, laissant la place à des étendues dénudées, interdites à la végétation.

Cette dégradation est lourde de conséquences, en particulier sur le cycle de l'eau. Les ressources hydriques se tarissent et la pénurie d'eau menace des centres urbains hyperpeuplés. Privés de toute retenue, les ruissellements provoqués par les pluies torrentielles amplifient l'érosion et entraînent aussi des inondations d'une violence extrême jusqu'au coeur des villes.

Les périodes de sécheresse, qui jouent un rôle marquant dans le processus et la détection d'un réchauffement climatique global, ne manquent pas d'inquiéter. Mais s'arrêter à ce constat serait simpliste. En réalité, ce sont les hommes eux-mêmes - et les bouleversements des modes de gestion des territoires où ils vivent - qui sont la principale cause de l'expansion alarmante de la désertification. L'exode rural vide les villages et les terres inoccupées ne sont plus entretenues. Des zones entières deviennent la proie d'incendies de forêts récurrents, aggravés, dans certains lieux, par l'afflux touristique estival. Dans les vallées plus fertiles s'est mise en place une agriculture intensive, consommatrice d'eau, de fertilisants et de pesticides. Autour des grandes concentrations urbaines, les développements immobiliers et industriels, souvent anarchiques, ont avalé des pans entiers du milieu naturel environnant.

Combattre la désertification, c'est d'abord comprendre l'influence décisive que joue, dans ce processus, la façon dont sont gérés et administrés les territoires d'une région.
http://docteurangelique.forumactif.com/ ... ply&t=1817
CONSEIL DE L'EUROPE
Edition provisoire


La prévention des incendies de forêts

Recommandation 1761 (2006)1

1. Les incendies de forêts représentent un des aspects les plus négatifs de la dégradation de l’environnement que l’on connaît. Chaque année les incendies de forêts et de superficies montagneuses appauvrissent le patrimoine naturel de notre continent, détruisent des masses importantes de forêts et portent atteinte à la biodiversité.

2. Les incendies de forêts produisent aussi des émissions vers l’atmosphère ainsi que des pertes en vies humaines et matérielles, à la fois au sein des populations affectées et des équipes de lutte contre les incendies. Ils conduisent aussi à la réduction progressive de la capacité de stockage en eau des sols ce qui aggrave les déséquilibres hydriques et accroît les déficits en eau.

3. Il s’agit d’une réalité qui touche tous les pays du Conseil de l’Europe, et particulièrement les pays méditerranéens qui sont les plus frappés en termes de nombre d’incendies et de superficie détruite. En raison des changements climatiques, l’Europe méridionale connaîtra, dans les années à venir, une intensification de la sécheresse, qui se traduira, entre autres, par une plus grande fréquence des incendies de forêts.

4. L’exode rural qui a entraîné, ces dernières décennies, l’abandon de certaines pratiques agricoles contribuant à la prévention des incendies de forêts fait partie des éléments favorisant les incendies.

5. L’Assemblée parlementaire soutient sans réserve la Résolution P6_TA(2005)0334 du Parlement européen sur les catastrophes naturelles (incendies et inondations), qui se réfère aux incendies qui sont survenus en 2005 en Europe

Avatar de l’utilisateur
giorgino
Barbarus
Barbarus

rep

Message non lu par giorgino » mar. 15 août 2006, 15:49

Tu as raison de rappeler que JP II se préoccupait de l' écologie , mais les chrétiens s'en préoccupent-ils ? Sur ce site dans le fil "Présidentielles de 2007 " , Le Pen , De villiers , Boutin , Sarkozy se partagent 61 % des intentions de vote des forumeurs pendant que 1 % pense voter écolo . Bien sur chacun est libre , mais est ce normal de laisser une planète à nos descendants dans l' état ou elle est ? Avons nous ce " droit " ? Or , je note que ça n' a pas l' air de déranger grand monde . C'est pourtant très grave et la sensibilité chrétienne serait bien inspirée de se mobiliser et de s'en préoccuper .

Avatar de l’utilisateur
Cycas
Censor
Censor
Messages : 97
Inscription : ven. 12 août 2005, 12:53
Conviction : Catholique

Re: rep

Message non lu par Cycas » mar. 15 août 2006, 15:58

giorgino a écrit :Tu as raison de rappeler que JP II se préoccupait de l' écologie , mais les chrétiens s'en préoccupent-ils ? Sur ce site dans le fil "Présidentielles de 2007 " , Le Pen , De villiers , Boutin , Sarkozy se partagent 61 % des intentions de vote des forumeurs pendant que 1 % pense voter écolo . Bien sur chacun est libre , mais est ce normal de laisser une planète à nos descendants dans l' état ou elle est ? Avons nous ce " droit " ? Or , je note que ça n' a pas l' air de déranger grand monde . C'est pourtant très grave et la sensibilité chrétienne serait bien inspirée de se mobiliser et de s'en préoccuper .
Les écologistes dans le sondage ne sont représentés que par la gauche écologiste qui ne diffère pas vraiment de la LCR sur beaucoup de points. Cete écologie de gauche sans véritable programme d'écologie réelle ne peut séduire beaucoup de chrétiens.
Qu'un Hulot , un Waechter ou une Lepage apparaissent et le score sera plus important.

Avatar de l’utilisateur
giorgino
Barbarus
Barbarus

rep

Message non lu par giorgino » mar. 15 août 2006, 16:18

Il est vrai que l' écologie " officielle " se consacre à son jeu favori , se taper dessus ! Mais est ce une raison pour qu'une sensibilité écologique n' éclose pas chez les chrétiens .? Est ce une raison précisément pour abandonner aux écolos le droit a la parole ? Non , n'est ce pas ? Quant à Hulot , s'il se présente , il peut etre beaucoup plus crédible , car c'est un homme de terrain . Il parle de ce qui est , il ne flattera personne . Ceci dit la résolution écologique des problèmes passera forcément par des choix politiques et les chrétiens doivent s'y impliquer plus . Enfin , ça me parait en tous cas évident .

Avatar de l’utilisateur
laiglejo
Barbarus
Barbarus

Message non lu par laiglejo » mar. 15 août 2006, 16:45

Je pense que les "écologistes", dès le départ ont commis le grand tort, guidés part l'appétit de pouvoir, d'avoir une ambition politique, ce qui a découragé les français de lui donner l'importance qu'elle mérite. Les catholiques, au fond, agissent de même en pensant que la politique peut régler leurs ambitions de pouvoir religieux. Chacun négligeant ainsi ce qui deviendra bientôt un problème mondial : celui de notre survie sur terre !

Avatar de l’utilisateur
Cycas
Censor
Censor
Messages : 97
Inscription : ven. 12 août 2005, 12:53
Conviction : Catholique

Message non lu par Cycas » mar. 15 août 2006, 16:50

Ne soyez pas si pessimiste, la conscience d'une catastrope écologique est de plus en plus présente dans l'ensemble des partis.
Pour le moment, les associations sont plus en avance que les partis qui ont du mal à changer le cap alors qu'ils misent tout sur quelques points qui font leur succès depuis des années.

Et puis des associations chrétiennes de défense de l'écologie se créent.

Les chrétiens ne sont sûrement pas les moins sensibles à la desruction de la création divine.-

Avatar de l’utilisateur
laiglejo
Barbarus
Barbarus

Message non lu par laiglejo » mar. 15 août 2006, 16:55

Si certains se désolent des conséquences du réchauffement climatique, d'autres se frottent les mains. Le recul de la banquise va permettre aux bateaux de passer au Nord de l'Amérique et de l'Asie. Ils pourront ainsi gagner du temps dans le transport des marchandises et du pétrole. C'est sûrement une des raisons pour lesquelles les États-Unis refusent de signer.

Avec le réchauffement de l'arctique il sera plus facile de creuser des puits de pétrole et on pourra même faire des forages en mer. On avance que le groenland pourrait receler 20% des réserves mondiales

Le réchauffement climatique ouvre à certains la perspective de nouveaux enjeux politiques et économiques


http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0 ... 924,0.html
Le Groenland s'ouvre à l'exploration pétrolière alors que les projets se multiplient dans tout l'Arctique
LE MONDE | 19.07.06 | 15h24


Le 18 juillet, le gouvernement a ouvert un appel d'offres pour des concessions d'exploration pétrolière à l'ouest du Groenland. En 2005, un précédent appel à concessions a été emporté par la compagnie canadienne EnCana, un important producteur de gaz basé à Calgary, qui prépare des forages pour 2008.

"Nous n'avons jamais connu autant d'intérêt pour la prospection pétrolière qu'aujourd'hui", indique à l'Agence France-Presse Joern Skov Nielsen, du Bureau des matières premières du Groenland.

En Norvège, la compagnie norvégienne Statoil se montre plus sceptique : "L'ouest du Groenland ne nous intéresse pas, dit Tor Fjaeran, vice-président pour l'environnement. L'est de l'île devrait être plus prometteur, du fait de ses similarités géologiques avec la mer du Nord."

S'il est encore trop tôt pour faire du Groenland un nouveau Qatar, le potentiel de l'île de 2,2 millions de km2, comme celui de toutes les régions arctiques, excite les milieux pétroliers.

Lors d'une conférence en octobre 2005, Thomas Ahlbrandt, de l'agence gouvernementale US Geological Survey, qualifiait l'Arctique de "nouvelle frontière" pétrolière. La région polaire détiendrait plus de 20 % des réserves de pétrole et de gaz à découvrir dans le monde.

Deux facteurs stimulent la prospection des hydrocarbures : d'une part, la hausse du prix du pétrole, qui permet à des exploitations très coûteuses, du fait du froid, de la glace, de l'éloignement, de devenir rentable.

DES RISQUES POUR L'ENVIRONNEMENT

D'autre part, le changement climatique, qui devrait libérer des glaces de nombre de ces zones et faciliter leur exploitation. Or c'est dans les régions polaires que le réchauffement est le plus sensible : dans les trente dernières années, la température moyenne au Groenland a augmenté de 1,5 ºC, soit deux fois plus que la moyenne mondiale, selon l'Institut météorologique danois.

Non loin du pôle Nord, les compagnies se préparent à forer dans les mers glacées. Statoil commencera à produire du gaz, avec Total et Gaz de France, en 2007 à Snohvit, au large de Hammerfest, non loin du cap Nord.

En mer de Barents, plus à l'est, plusieurs compagnies attendent le feu vert russe pour exploiter le gisement de Stockman - "un projet énorme", dit-on chez Total, qui est présélectionné.

En Alaska, la Maison Blanche espère pouvoir ouvrir à l'exploitation un champ situé sur la côte nord, dans une réserve naturelle, tandis qu'au nord-ouest du Canada la mer de Beaufort recèle des gisements importants.

Mais ces projets d'exploitation soulèvent des problèmes écologiques importants : "Le froid, l'obscurité, le mauvais temps, la glace créent des conditions d'exploitation très risquées, dit Samanta Smith, responsable du programme arctique de l'association WWF. Or les technologies ne sont pas prêtes. Et l'environnement arctique est particulièrement fragile".

Des marées noires pourraient y avoir de graves conséquences. L'exemple de Sakhaline, dans l'extrême orient russe, en dessous du cercle polaire mais précurseur des exploitations arctiques, démontre combien il est difficile de produire du pétrole sans dégâts dans ces régions.

En Alaska, BP vient de reconnaître que plusieurs de ses puits laissaient fuir du pétrole et en a fermé une dizaine.
Hervé Kempf
Au fond, la folie des hommes n'a pas de limite et courre vers la destrction de son environnement jusqu'à son auto-destruction !

Avatar de l’utilisateur
laiglejo
Barbarus
Barbarus

Re: Les dégradations de la planète

Message non lu par laiglejo » mer. 19 déc. 2007, 20:58

Les sceptiques français du climat accusés de tricherie

Le géophysicien français Vincent Courtillot et certains de ses collègues, qui contestent l'origine humaine du réchauffement climatique, sont accusés par d'autres scientifiques d'avoir publié dans une revue américaine des données tronquées pour appuyer leur thèse.

Courtillot contre le GIEC


Dans un article intitulé «Are there connections between the Earth's magnetic field and climate?» publié en janvier dans le journal Earth and Planetary Science Letters, le géophysicien français Vincent Courtillot et son équipe de l’Institut de Physique du Globe de Paris (IGP) établissaient notamment une corrélation entre les variations du champ magnétique terrestre, du rayonnement solaire et des températures. Ils jetaient notamment le doute sur le fait que l’homme puisse être le principal responsable du réchauffement actuel. Une thèse qui contredit le dernier rapport du Groupe d'experts sur le changement climatique (GIEC) qui attribue avec une quasi certitude le réchauffement aux activités humaines.

Les Français parlent aux Français

Cet article est sévèrement critiqué par les climatologues Edouard Bard et Gilles Delaygue, du Collège de France. Dans un commentaire à paraître dans Earth and Planetary Science Letters à l’article de Courtillot, les deux chercheurs reprochent au géophysicien «un certain nombre d'approximations qui sapent leurs corrélations». Puis ils attaquent, point par point, les principaux arguments de Courtillot en démontrant qu’il s’est appuyé sur des données partielles ou tronquées pour parvenir à sa conclusion. Ils relèvent notamment que dans ses calculs, le chercheur de l’IGP a utilisé une approximation qui considère que la terre est un disque et non une sphère…
Les Américains s’y mettent

Sur le blog realclimate.org, qui rassemble les contributions de nombreux spécialistes du climat de renommée mondiale, le géophysicien américain Raymond T. Pierrehumbert s’en prend lui aussi à Courtillot. Dans un billet intitulé « Les Chevaliers de l’Ordre de la Terre Plate», il expose et complète, sur un ton très polémique, l’argumentation scientifique publiée par Edouard Bard et Gilles Delaygue. Le chercheur américain, qui a enseigné à l’université de Princeton et au MIT avant d’être professeur à l’Université de Chicago, rappelle d’abord que «nous en savons beaucoup sur l'impact climatique du CO2, et aucune combine avec les rayons cosmiques ou le champ magnétique ne peut faire disparaître cette physique».

« Je-m'en-foutisme et ignorance »

«Comme la plupart des travaux du genre, celui [de Courtillot et al.] est construit sur un vide intellectuel», affirme Pierrehumbert « Je-m'en-foutisme et ignorance, est l'interprétation de loin la plus charitable que l'on puisse apporter à cet ensemble ». Selon ce chercheur, «la plupart des corrélations sur lesquelles reposent les pauvres cas de Courtillot et al. sont en fait bidons», et il s’étonne que la honte ne pousse pas son collègue français, membre de l’Académie des Sciences, «à la recherche du plus proche trou de souris pour s'y cacher».

Jewel Samad AFP ¦ Al Gore intervient à la conférence sur le climat, le 13 décembre 2007 à Nusa Dua, sur l'île de Bali



Yaroslav Pigenet

Répondre

Qui est en ligne ?

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 11 invités