Liturgie du jour avec Etienne Lorant (2008-2009)

« Mon âme aspire vers toi pendant la nuit, mon esprit te cherche dès le matin. » (Is 26.9)
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etienne lorant
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Re: La mise en pratique

Message non lu par etienne lorant » sam. 12 sept. 2009, 15:32

Merci Aldous... mais le fait est que je me suis trompé ! J'ai fait de l'anthropomorphisme ! Mea maxima culpa ! En effet, dans le monde animal, c'est le mâle qui à un beau plumage, tandis que la femelle reste neutre ! Donc, les beaux autours, et le maquillage, çà devrait être les hommes ! Et les femmes en Gurka, c'est la nature !

(Non, non, je vous en prie, Mesdames, c'est sorti de mon mauvais fond, excuse, pardon, amitié ! :toast:

et la femme est l'avenir de l'homme !)
«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

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papillon
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Re: La mise en pratique

Message non lu par papillon » sam. 12 sept. 2009, 21:18

Vous êtes bien un homme de la ville, vous...
Dieu merci que vous ne vous soyez pas lancé dans l'élevage de quoi que ce soit. C'aurait été beau à voir, ça, dans un enclos, douz mâles et une femelle... :D

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Re: La mise en pratique

Message non lu par Anne » sam. 12 sept. 2009, 23:26

Je trouvais, aussi, que les faisans étaient "à l'envers" du reste de la gent aviaire!
Très belle photo, cependant: tu es plus "vite sur le piton" que moi!
;)
"À tout moment, nous subissons l’épreuve, mais nous ne sommes pas écrasés;
nous sommes désorientés, mais non pas désemparés;
nous sommes pourchassés, mais non pas abandonnés;
terrassés, mais non pas anéantis…
".
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Re: La mise en pratique

Message non lu par etienne lorant » dim. 13 sept. 2009, 16:04

etienne lorant a écrit :
papillon a écrit :Vous êtes bien un homme de la ville, vous...
Dieu merci que vous ne vous soyez pas lancé dans l'élevage de quoi que ce soit. C'aurait été beau à voir, ça, dans un enclos, douz mâles et une femelle... :D

Je vous avais répondu, tout s'est effacé, et bon, qu'est-ce que je fais, moi, avec toutes ces poules qui caquettent et ce coq qqqqqui m'énerve allez zou douze dehors (tiens, les disciples étaient douze aussi....)

Bon Jésus, je renonce à l'élevage, d'ailleurs vous avez parlé de la vigne et des moissoneurs, tandis que les porcs se sont jetés d'eux-mêmes à l'eau ! Ouf, mais merci à Justin !
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Re: La mise en pratique

Message non lu par Fée Violine » lun. 14 sept. 2009, 0:02

etienne lorant a écrit :Merci Aldous... mais le fait est que je me suis trompé ! J'ai fait de l'anthropomorphisme ! Mea maxima culpa ! En effet, dans le monde animal, c'est le mâle qui à un beau plumage, tandis que la femelle reste neutre ! Donc, les beaux autours, et le maquillage, çà devrait être les hommes ! Et les femmes en Gurka, c'est la nature !
Mais non, c'est pareil chez les humains. Les hommes n'ont pas besoin de s'embellir, car ils sont beaux par nature !!! :D

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La vie éternelle

Message non lu par etienne lorant » lun. 14 sept. 2009, 10:29

Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean 3,13-17.

De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l'homme soit élevé, afin que tout homme qui croit obtienne par lui la vie éternelle. Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique : ainsi tout homme qui croit en lui ne périra pas, mais il obtiendra la vie éternelle. Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé.

Lorsqu'on songe au serpent de bronze et à la manière dont le Fils de l'homme a été élevé ... qui, dans la foule, a bien pu saisir comprendre ce discours ? Ce sont encore des mots semés dans la mémoire des autiteurs, et spécialement des disciples, afin que le jour où ils se "resouviendront" de la Parole, ils comprennent et que leur foi soit augmentée.

Quiconque croit en lui ne périra pas ! C'est l'essence même de ma foi. Je me souviens que dans un autre passage, Jésus utilise le présent de l'indicatif: "Qui vit et croit en moi a la vie éternelle". Et au moment de la résurrection de Lazare: " Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s'il meurt, vivra; et tout homme qui vit et qui croit en moi ne mourra jamais".

Récemment, je me suis souvenu d'un incident survenu lors d'une retraite... je devais être très jeune, car je n'ai que des fragments d'images. Une nuit, tandis que tous les autres étaient endormis, je me suis glissé hors du dortoir et j'ai trouvé la chapelle du monastère... Il faisait nuit, les cierges brillaient tranquillement et se jouaient de l'ombre, mais il y avait quelqu'un: un moine était resté. Je suis allé le trouver et je ne sais plus ce que je lui ai raconté. Je fus un enfant très sensible, étonné de tout, effrayé aussi pour un rien, mais en tout cas, lorsque je suis reparti, l'homme de prière m'avait donné cette assurance: "Toi, tu vivras toujours"... Et à ce moment-là, durant quelque temps, cette étrange certitude m'a habité.

Est-ce que je comprenais qu'il y avait là une "croyance impossible" ? En réalité, je la croyais impossible, mais j'avais senti que l'impossible ne tient que jusqu'à un certain point, au-delà duquel tout est possible. Telles ont été les semences enfouies dans mon coeur... et qui ont levé en leur temps.
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Re: La vie éternelle

Message non lu par etienne lorant » lun. 14 sept. 2009, 10:38

Comme je songeais à ces "croyances impossibles" ou de la croyance que l'impossible "ne dure pas", j'ai pianoter sur mon moteur de recherche, mais j'ai trouvé autre chose... autre chose ou en plein dedans ?
Voici:

ROME, Dimanche 9 mars 2008 (ZENIT.org) - Benoît XVI a évoqué le « pouvoir absolu » de Jésus sur la mort, en commentant, avant l'angélus, l'évangile de la résurrection de Lazare, que propose la liturgie de ce Ve dimanche de carême.

Le pape rappelait qu'il s'agit du « dernier grand ‘signe' accompli par Jésus, après lequel les grands prêtres réunirent le sanhédrin et décidèrent de le tuer ; et ils décidèrent de tuer aussi Lazare, qui était la preuve vivante de la divinité du Christ, Seigneur de la vie et de la mort ».

C'est aussi une révélation de l'identité du Christ. Le pape précise : « En réalité, cette page évangélique montre Jésus en tant que vrai homme et vrai Dieu. La mort du corps est un sommeil dont Dieu peut réveiller à n'importe quel moment ».

Le pape souligne non seulement la divinité du Christ, mais aussi son humanité révélée par la péricope de saint Jean : « Cette seigneurie sur la mort n'a pas empêché Jésus d'éprouver une compassion sincère du fait de la douleur du détachement. En voyant Marthe et Marie pleurer, et ceux qui étaient venus les consoler, Jésus aussi ‘fut bouleversé d'une émotion profonde' et finalement, ‘pleura' ».

L'épisode révèle donc le Cœur du Christ. Benoît XVI fait en effet observer : « Le cœur du Christ est divin et humain : en Lui, Dieu et Homme! , se sont parfaitement rencontrés, sans séparation ni confusion. Il est l'image, et même l'incarnation du Dieu qui est amour, miséricorde, tendresse paternelle et maternelle, du Dieu qui est Vie ».

Pour ce qui est de la question sur son identité, posée par le Christ à Marthe : « Crois-tu cela ? », Benoît XVI souligne que Jésus adresse cette question à chaque baptisé : « Une question qui, certainement nous dépasse, dépasse notre capacité de comprendre, et nous demande de nous fier à lui, comme lui a eu confiance dans le Père. La réponse de Marthe est exemplaire : ‘Oui, Seigneur, tu es le Messie, je le crois ; tu es le Fils de Dieu, celui qui vient dans le monde'. Oui, Seigneur, Nous aussi, nous croyons, en dépit de nos doutes et de nos obscurités ; nous croyons en Toi, parce que Tu as les paroles de la vie éternelle ; nous voulons croire qu'en Toi, qui nous donnes une espérance fiable de vie au-delà de la vie, d'une vie authentique et pleine, dans ton Royaume de lumière et de paix ».

« Confions cette prière à la Très Sainte Vierge Marie. Puisse son intercession fortifier notre foi, et notre espérance en Jésus, spécialement dans les moments de plus grande épreuve et de plus grande difficulté », a conclu le pape.
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Notre-Dame des Douleurs

Message non lu par etienne lorant » mar. 15 sept. 2009, 10:03

Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean 19,25-27.

Or, près de la croix de Jésus se tenait sa mère, avec la soeur de sa mère, Marie femme de Cléophas, et Marie Madeleine. Jésus, voyant sa mère, et près d'elle le disciple qu'il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. » Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui.

C'est ainsi, dans la douleur de l'épouvantable accouchement de la Croix, que Marie est devenue mère de l'Eglise. C'est bien "Notre-Dame-des-Douleurs" qui est fêtée aujourd'hui, mais en considérant combien les douleurs acceptées et supportées pour Dieu portent des fruits abondants et de qualité. Marie, Mère du Christ, est devenue Mère de l'Eglise. Mais dans les litanies de la Vierge Marie, le nombre de titres qui lui sont donnés, un pour chaque invocation, montre assez la multitude de grâces que nous pouvons obtenir d'elle:

http://www.foi-et-contemplation.net/pri ... nies04.php

De même que Marie fut confiée à Jean et Jean à Marie, de même le Seigneur nous a confié sa mère comme souveraine médiatrice - et nous a confiés à elle. J'ai difficile, pour ma part, d'imaginer comment et pourquoi - après les paroles du Christ sur la croix, il est encore possible d'attribuer à Marie un rôle "négligeable" dans notre vie spirituelle. Si nous le désirons ainsi, elle y est présente jusque dans l'organisation du quotidien. Ce matin, à nouveau, comme j'hésitais à traverser dans la pénombre une dizaine d'embouteillages successifs sur la route, j'ai appelé Marie pour décider à ma place, et je me suis retrouvé sans difficulté à la chapelle afin d'assister à cette messe. En parlant ainsi, je sais que je m'expose à quelques sourires narquois, mais peu m'importe, car je sais ce que je vis...
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OlivierT
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Re: Notre-Dame des Douleurs

Message non lu par OlivierT » mar. 15 sept. 2009, 11:50

Bonjour,
Point de sourires narquois. J'ai une belle-soeur qui pratique de même pour trouver une place de parking à proximité de ses lieux de rendez-vous, elle est souvent exaucée. Tant que la prière est sincère, dans une confiance abandonnée, elle est toujours exaucée.
Demandez et vous obtiendrez.

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Les jugements dévoyés

Message non lu par etienne lorant » mer. 16 sept. 2009, 10:05

Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 7,31-35.

Jésus disait à la foule: "A qui donc vais-je comparer les hommes de cette génération? A qui ressemblent-ils? Ils ressemblent à des gamins assis sur la place, qui s'interpellent entre eux : 'Nous avons joué de la flûte, et vous n'avez pas dansé. Nous avons entonné des chants de deuil, et vous n'avez pas pleuré. '
Jean Baptiste est venu, en effet ; il ne mange pas de pain, il ne boit pas de vin, et vous dites : 'C'est un possédé ! ' Le Fils de l'homme est venu ; il mange et il boit, et vous dites : 'C'est un glouton et un ivrogne, un ami des publicains et des pécheurs. ' Mais la sagesse de Dieu se révèle juste auprès de tous ses enfants. »

Les hommes de cette génération, de notre génération, se tiennent comme sur les gradins d'un stade et commentent toujours entre eux les événements en leur conférant une un aspect, une tournure, un sens qui ne constituent pas le sens réel - mais le sens qui leur permet de continuer à se tourner les pouces et de ne pas s'impliquer.

Voici donc les disciples de Jean, ils témoignent par l'abstinence et le jeûne, ce sont sûrement des possédés ! Voici Jésus et les siens, eux ils mangent et ils boivent et ils fréquentent des gens de mauvaise vie, ils sont presque pires que les premiers !

Ainsi parlent ceux qui s'imaginent pouvoir rester en dehors de la recherche de la vérité. Jésus semble dire: quoi que Dieu accomplisse au milieu de vous, qu'il y ait des tempêtes, des guerres, des maladies, des tremblements de terre, vous ne vous convertirez pas. Et à l'inverse, quelle que soit la miséricorde et la tendresse avec lesquelles Dieu vous appelle à vous convertir, vous ne vous pas l'entendre !

Mais la sagesse de Dieu se révèle juste auprès de ses enfants. Il y a bien parmi nous des enfants de la sagesse : ils voient les bouleversements du monde, la précarité de leur existence et ils entendent la voix du Christ qui leur permet de reprendre confiance et de sortir de l'indifférence... Ainsi est vérifiée également la Parole: "Nul ne connaît le Père, si ce n'est le Fils et celui a qui le Fils veut bien le révéler."

La tirade de Jésus aujourd'hui me renvoie encore à ce que dit Jésus aux personnes qui le questionnent au sujet des massacres injustes auxquels Pilate a procédés, et aussi au sujet des victimes de l'effondrement de la tour de Siloë. Ils se disent en eux-mêmes: "Nous allons voir, ce que ce prophète répond au sujet des événements !" Mais Il leur dit seulement: "Ceux qui sont morts n'étaient pas plus coupables que tous les autres, mais vous, craignez de périr comme eux si vous ne vous convertissez pas." Eh bien, il en est ainsi de toutes les prophéties modernes de catastrophes globales.
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zélie
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Re: La mise en pratique

Message non lu par zélie » mer. 16 sept. 2009, 10:08

En rentrant du village vers la ville, sur le bord de la route, j'ai eu la surprise et le bonheur de croiser un couple de faisans, elle toute colorée, lui tout gris, qui se sont empressés de regagner le couvert du bois
:mdr:

le maquillage, çà devrait être les hommes ! Et les femmes en Gurka, c'est la nature !
:mdr:
Je le savais, que Michel Serrault était un précurseur!

Qu'est-ce que j'ai ri Etienne en te lisant! lol
Ah... on ne peut pas être spécialiste des saints et des faisans à la fois, Papillon a raison!

Zélie

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Re: La mise en pratique

Message non lu par etienne lorant » mer. 16 sept. 2009, 11:01

J'ai réussi à faire rire Zélie ... et certainement aussi mon vieux papa, qui a dû faire un cumulet, tout là haut sur son nuage, en découvrant à quel point il a eu raison de me dire un jour: "Je concède une chose, c'est que tu n'es pas fait pour la biologie !"
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Omniprésence discrète de la femme

Message non lu par etienne lorant » ven. 18 sept. 2009, 10:45

Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 8,1-3.
Jésus passait à travers villes et villages, proclamant la Bonne Nouvelle du règne de Dieu. Les Douze l'accompagnaient, ainsi que des femmes qu'il avait délivrées d'esprits mauvais et guéries de leurs maladies : Marie, appelée Madeleine (qui avait été libérée de sept démons), Jeanne, femme de Kouza, l'intendant d'Hérode, Suzanne, et beaucoup d'autres, qui les aidaient de leurs ressources.

Je ne m'étonne guère les femmes suivent déjà Jésus, et elles le font toujours aujourd'hui. En vingt ans, extrêmement rares furent les eucharisties auxquelles j'ai participé où il y avait moins de femmes que d'hommes. Toutes très tranquilles et très souvent le chapelet à la main. D'un siècle à l'autre, de ce point de vue, rien n'a changé et c'est très rassurant. Je constate aussi : alors qu'il y a beaucoup de mouvements qui militent pour l'ordination des prêtres, il y a très peu de de "MLF" à revendiquer le sacrement de l'Ordination. A propos du nombre de femmes présentes aux officies, j'ai posé la question sur plusieurs forums et tous m'ont répondu: c'est une question de sensibilité particulière - ce qui, je l'avoue, m'a un peu étonné. (Eh quoi, partout ailleurs on réclame l'égalité complète des sexes, mais à l'intérieur d'une église, en tout cas en semaine : silence complet, prière et profond recueillement).

J'y vois dès lors un choix du Christ en personne, Lui qui a choisi de se manifester en premier à Marie-Madeleine et de lui confier la mission d'aller annoncer la Résurrection pour la toute première fois , aux disciples. Et ceux-ci ont eut difficile de la croire. Je songe souvent à sainte Monique, qui a obtenu la conversion de son époux avant d'arracher par les larmes celle de son fils. Pas simple d'être missionnaire chez soi !

Il n'est guère étonnant, finalement, que ma propre mère ait insisté, lorsque j'étais enfant, pour que je suive mon catéchisme avec la même attention qu'à l'école ! Merci m'man !
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Dimanche 20/9 : Evangile de la petitesse

Message non lu par etienne lorant » sam. 19 sept. 2009, 18:51

Evangile de Jésus-Christ selon saint Marc 9,30-37.

Jésus traversait la Galilée avec ses disciples, et il ne voulait pas qu'on le sache.
Car il les instruisait en disant : « Le Fils de l'homme est livré aux mains des hommes ; ils le tueront et, trois jours après sa mort, il ressuscitera. » Mais les disciples ne comprenaient pas ces paroles et ils avaient peur de l'interroger. Ils arrivèrent à Capharnaüm, et, une fois à la maison, Jésus leur demandait : « De quoi discutiez-vous en chemin ? » Ils se taisaient, car, sur la route, ils avaient discuté entre eux pour savoir qui était le plus grand. S'étant assis, Jésus appela les Douze et leur dit : « Si quelqu'un veut être le premier, qu'il soit le dernier de tous et le serviteur de tous. » Prenant alors un enfant, il le plaça au milieu d'eux, l'embrassa, et leur dit : « Celui qui accueille en mon nom un enfant comme celui-ci, c'est moi qu'il accueille. Et celui qui m'accueille ne m'accueille pas moi, mais Celui qui m'a envoyé. »

Pour trouver Jésus, pas la peine de regarder au loin et plus haut que soi: mais il suffit de tourner son regard vers le bas et vers l'intérieur du cercle. Jésus, qui s'est manifesté dans une mangeoire à Noël, est le même qui lavera les pieds des disciples et priera le Père sur la croix pour ses bourreaux: "Pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font !" Jésus est comme la graine de moutarde qui devient un arbre capable d'accueillir tous les oiseaux du ciel. Jésus est le levain perdu dans la farine, il est la semence jetée en terre, qui meurt pour porter du fruit. Jésus, ne le cherchez pas, il est au milieu de vous. Jésus accepte encore chaque jour de revenir dans une simple hostie élevée par son prêtre.

Pour entrer dans l'Evangile, pour en découvrir la richesse, il faut donc un jour accepter de baisser le front, c'est-à-dire qu'il faut accepter de redevenir petit et de retourner à l'école. Aussi longtemps qu'on n'a pas pris cette attitude, l'Evangile reste une sorte de prisme qui a quatre faces. La lumière y semble condensée et renvoyée sous une multitude de teintes différentes. Le récit de l'un renvoie à un autre qui lui est similaire, mais subtilement différent. En sorte que l'esprit raisonneur n'y pénètre pas, mais s'agace et finit par renoncer en disant : "Bah, il y a contradiction !" Mais non, il y a paradoxe et pas contradiction. C'est le même chant, mais à quatre voix. Et une fois l'Evangile ouvert dans nos coeurs, il ne cesse plus de parler. Il devient vraiment nourriture pour la vie éternelle.

Il faut redevenir enfant dans l'Evangile. Ce n'est pas si difficile de se souvenir que l'on a été enfant et du sentiment de plénitude que l'on éprouvait à la pensée des deux mois de vacances ! Avec deux mois de congés, devant soi, on était proche de l'éternité ! Eh bien, avec l'Evangile aussi...
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Re: Omniprésence discrète de la femme

Message non lu par Anne » mar. 22 sept. 2009, 2:19

Il n'est guère étonnant, finalement, que ma propre mère ait insisté, lorsque j'étais enfant, pour que je suive mon catéchisme avec la même attention qu'à l'école ! Merci m'man !
Je crois qu'effectivement plusieurs d'entre nous peuvent dire: "Merci, m'man"!

C'est aussi grâce à la mienne, qui m'a donné un fort exemple de piété et incitée *fortement* à assister à la messe (alors que je n'y tenais absolument pas), que je peux me retrouver maintenant à vivre ma spiritualité avec plus de profondeur et plus de joie...

Alors, merci à M'man et à sa foi à toute épreuve! :coeur:

Et message à toutes les M'mans cathos du monde qui désespèrent parfois de leurs enfants: faut garder courage, car le bon grain peut germer en tout temps, surtout quand on s'y attend le moins! :>

P.S. J'espère que maman Léa se porte bien, Étienne! :)
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