Ce livre me parle constamment...

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etienne lorant
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Ce livre me parle constamment...

Message non lu par etienne lorant » jeu. 17 juil. 2008, 19:15

Mt 11, 28-30)
28i En ce temps-là, Jésus prit la parole: "Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. 29 Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de coeur, et vous trouverez le repos. 30 Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »

Je remarque qu'il y a dans le texte deux conditions pour obtenir le repos que Jésus procure: la première est de peiner sous le fardeau (ce qui présuppose que l'on reconnaisse l'existence dans le monde comme un fardeau - et c'est mon cas, même "moi" suis un fardeau pour moi !); et la seconde condition, c'est de prendre son joug et devenir son disciple.

L'origine du mot "joug" m'a posé quelques problèmes de recherche: le mot latin décrit une pièce de bois placée sur le collier des bœufs pour les atteler ensemble - j'imagine qu'en hébreu comme dans toutes les civilisations antiques, on désignait ainsi le même objet. De toute manière, on passe d'un fardeau à une "guidance" étroite, par laquelle on n'est plus seul, abandonné à son fardeau.

O étrange chose que la Bible ! Au moment où j'ai commencé cette recherche, j'ignorais qu'avant qu'elle aboutisse, j'apprendrais la date de l'opération de ma mère et aussi le fait qu'à cette date, le 30 juillet, mes deux sœurs seront au lac Majeur, en congés.

Ce que me dit donc la Parole de Dieu aujourd'hui, c'est d'abandonner ce nouveau fardeau aussi vite et de m'en remettre immédiatement au Seigneur. Eh bien, qu'il m'en soit fait ainsi... La voix légèrement altérée de ma sœur, à l'autre bout du fil, mon propre ton sobre, un peu froid, trahissent d'un côté un aveu du style : "Ne compte pas sur moi. Je te refile le problème") et de ma part.... oh l'angoisse d'abord, et maintenant la volonté de changer ce signe d'angoisse en signe d'espérance. Le Seigneur semble me dire: j'attends de toi que tu agisses en homme qui connaît l'Espérance et que tu ne te rebiffes pas.

Amen, Seigneur Jésus, qu'il m'en soit fait comme Tu veux !
(Mais tiens-moi fermement la main... que dis-je ? Ta main, Jésus, voilà mon joug !)
«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

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