Liturgie du jour avec Etienne Lorant (2018-2019)

« Mon âme aspire vers toi pendant la nuit, mon esprit te cherche dès le matin. » (Is 26.9)
Règles du forum
Forum de partage de méditations chrétiennes
Avatar de l’utilisateur
Carolus
Barbarus
Barbarus

Re: Liturgie du jour avec Etienne Lorant (2018-2019)

Message non lu par Carolus » mer. 19 juin 2019, 15:56

Gabriel1956 a écrit :
mer. 19 juin 2019, 9:48
Gabriel1956 :

Comment donc devenir vraiment "juste" ? Il s'agit d'abord de changer de systèmes de valeurs, ainsi que d'ambitions de fortunes ou de pouvoirs. Que recherche l'homme l'homme riche sinon de gagner plus encore ? Comme il est sage l'homme qui se rendra capable de discerner en lui-même le bon geste qu'il peut faire et cela, dans l'instant où l'occasion se présente !
Merci de votre réflexion, cher Gabriel1956. :(
CEC 2113 L’idolâtrie ne concerne pas seulement les faux cultes du paganisme. […] Il y a idolâtrie dès lors que l’homme honore et révère une créature à la place de Dieu, qu’il s’agisse des dieux ou des démons (par exemple le satanisme), […] de l’argent, etc. " Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon ", dit Jésus (Mt 6, 24).
Notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ nous dit : Ne vous faites pas de trésors sur la terre, là où les mites et les vers les dévorent, où les voleurs percent les murs pour voler (Mt 6, 19).

Il faut se faire des trésors dans le ciel, n’est-ce pas :?:

etienne lorant
Pater civitatis
Pater civitatis
Messages : 13132
Inscription : mar. 08 avr. 2008, 16:53

Nul ne saurat garder la foi pour lui seul

Message non lu par etienne lorant » jeu. 20 juin 2019, 12:15

Lecture de la deuxième lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens
Frères, pourriez-vous supporter de ma part un peu de folie ? Oui, de ma part, vous allez le supporter, à cause de mon amour jaloux qui est l’amour même de Dieu pour vous. Car je vous ai unis au seul Époux : vous êtes la vierge pure que j’ai présentée au Christ. Mais j’ai bien peur qu’à l’exemple d’Ève séduite par la ruse du serpent, votre intelligence des choses ne se corrompe en perdant la simplicité et la pureté qu’il faut avoir à l’égard du Christ. En effet, si le premier venu vous annonce un autre Jésus, un Jésus que nous n’avons pas annoncé, si vous recevez un esprit différent de celui que vous avez reçu, ou un Évangile différent de celui que vous avez accueilli, vous le supportez fort bien ! J’estime, moi, que je ne suis  inférieur en rien à tous ces super-apôtres. Je ne vaux peut-être pas grand-chose pour les discours, mais pour la connaissance de Dieu, c’est différent : nous vous l’avons montré en toute occasion et de toutes les façons. Aurais-je commis une faute lorsque, m’abaissant pour vous élever, je vous ai annoncé l’Évangile de Dieu gratuitement ? J’ai appauvri d’autres Églises en recevant d’elles l’argent nécessaire pour me mettre à votre service. Quand j’étais chez vous, et que je me suis trouvé dans le besoin, je n’ai été à charge de personne ; en effet, pour m’apporter ce dont j’avais besoin, des frères sont venus de  Macédoine. En toute occasion, je me suis gardé d’être un poids pour vous, et je m’en garderai toujours. Aussi sûrement que la vérité du Christ est en moi, ce motif de fierté ne me sera enlevé dans aucune des régions de la Grèce. Pourquoi donc me comporter ainsi ? Serait- ce parce que je ne vous aime pas ? Mais si ! Et Dieu le sait.

– Parole du Seigneur.

PSAUME
(110--111)
R/ Justesse et sûreté,
les œuvres de ses mains.
De tout cœur je rendrai grâce au Seigneur
dans l’assemblée, parmi les justes.
Grandes sont les œuvres du Seigneur ;
tous ceux qui les aiment s’en instruisent.

Noblesse et beauté dans ses actions :
à jamais se maintiendra sa justice.
De ses merveilles il a laissé un mémorial ;
le Seigneur est tendresse et pitié.

Justesse et sûreté, les œuvres de ses mains,
sécurité, toutes ses lois,
établies pour toujours et à jamais,
accomplies avec droiture et sûreté !


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Lorsque vous priez, ne rabâchez pas comme les païens : ils s’imaginent qu’à force de paroles ils seront exaucés. Ne les imitez donc pas, car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant même que vous l’ayez demandé. Vous donc, priez ainsi : Notre Père, qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Remets-nous nos dettes, comme nous-mêmes nous remettons leurs dettes à nos débiteurs. Et ne nous laisse pas entrt laer en tentation, mais délivre-nous du Mal.  Car, si vous pardonnez aux hommes leurs fautes, votre Père céleste vous pardonnera aussi. Mais si vous ne pardonnez pas aux mes, votre Père non plus ne pardonnera pas vos fautes. »
r
– Aelf, paris.

La grande amitié que saint Paul porte à l'Eglise de Corinthe ne l'empêche pas de les réprimander  ces nouveau convertis  qui voudraient bien retenir et garder pour eux de façon définitive. Et de tenter de retenir, pour eux- -mêmes l’apôtre qui les a délivré de l’obscurité de la condition humaine  privée de l’espérance de la résurrection. Leur intention n'est pas mauvaise, ni même égoïste. Mais libérés de la peur
de la mort - et d'une fin sans survivance quelconque et sans espérance.

Notre prêtre a rapporté comment les soldats les plus aguerris, se mettent à appeler leurs mères - en cas de mort imminente. Car toutes les mères sont porteuse d'un message d'amour jamais renié...  Et il se trouve que la prière du notre père est celle qui nous conforme le mieux à la volonté du Père.  Tous ceux parmi nous qui ont été soldats pourraient témoigner:  c'est en priant Dieu en passant par Marie que les craintes et les peurs sont apaisées - et permet à toutes et tous de recommencer d'avancer.

Ce réconfort profond n'est possible que dans la foi.  Et si nous avons été  baptisés, c'est afin que nous puissions manifester au monde que notre foi est plus forte que la déchéance et de la mort - Ainsi soit-t'il!!

.
«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

etienne lorant
Pater civitatis
Pater civitatis
Messages : 13132
Inscription : mar. 08 avr. 2008, 16:53

Ce combat perpétuel pour préserver la grâce

Message non lu par etienne lorant » ven. 21 juin 2019, 10:09

Lecture de la deuxième lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens
Frères, puisque tant d’autres se vantent à la manière humaine ; eh bien, je vais, moi aussi, me vanter. Si certains ont de l’audace – je parle dans un accès de folie –, j’ai de l’audace, moi aussi. Ils sont hébreux ? Moi aussi. Ils sont israélites ? Moi aussi. Ils sont de la descendance d’Abraham ? Moi aussi. Ils sont ministres du Christ ? Eh bien – je vais dire une folie – moi, je le suis davantage : dans les fatigues, bien plus ; dans les prisons, bien plus ; sous les coups, largement plus ; en danger de mort, très souvent. Cinq fois, j’ai reçu des Juifs les trente-neuf coups de fouet ; trois fois, j’ai subi la bastonnade ; une fois, j’ai été lapidé ;trois fois, j’ai fait naufrage et je suis resté vingt-quatre heures perdu en pleine mer. Souvent à pied sur les routes, avec les dangers des fleuves, les dangers des bandits, les dangers venant de mes frères de race, les dangers venant des païens, les dangers de la ville,les dangers du désert, les dangers de la mer, les dangers des faux frères. J’ai connu la fatigue et la peine, souvent le manque de sommeil, la faim et la soif, souvent le manque de nourriture, le froid et le manque de vêtements, sans compter tout le reste : ma préoccupation quotidienne, le souci de toutes les Églises. Qui donc faiblit, sans que je partage sa faiblesse ? Qui vient à tomber, sans que cela me brûle ? S’il faut se vanter, je me vanterai de ce qui fait ma faiblesse.


PSAUME
(33 -34)
R/ De toutes leurs angoisses,
Dieu délivre les justes.
Je bénirai le Seigneur en tout temps,
sa louange sans cesse à mes lèvres.
Je me glorifierai dans le Seigneur :
que les pauvres m’entendent et soient en fête !

Magnifiez avec moi le Seigneur,
exaltons tous ensemble son nom.
Je cherche le Seigneur, il me répond :
de toutes mes frayeurs, il me délivre.

Qui regarde vers lui resplendira,
sans ombre ni trouble au visage.
Un pauvre crie ; le Seigneur entend :
il le sauve de toutes ses angoisses.


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Ne vous faites pas de trésors sur la terre, là où les mites et les vers les dévorent, où les voleurs percent les murs pour voler. Mais faites-vous des trésors dans le ciel, là où il n’y a pas de mites ni de vers qui dévorent, pas de voleurs qui percent les murs pour voler. Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur.   La lampe du corps, c’est l’œil. Donc, si ton œil est limpide, ton corps tout entier sera dans la lumière ; mais si ton œil est mauvais, ton corps tout entier sera dans les ténèbres. Si donc la lumière qui est en toi est ténèbres, comme elles seront grandes, les ténèbres ! »


– Aelf, Paris

Il n'est vraiment pas possible de devenir un non chrétien sans avoir auparavant accepté de servir plutôt que d'être servi.  

Pour faire un bon fidèle, il faut chasser les soucis du moment pour venir en aide à plus petit que soi.
De même, chaque Eucharistie n'est pas un rite destiné à nous conforter en nous-mêmes comme étant meilleur qu'autrui. Mais tout au contraire, on vient à l'Eucharistie afin de recevoir les forces du cœur et de l'esprit avant de faire face aux besoins de notre prochain, quel qu'il soit.  Hélas, il y  a beaucoup paroissiens qui viennent à l'église pour se conforter aux-mêmes plutôt que d'y venir  afin de se préparer à servir le Seigneur qui se cache dans le cœur du pauvre.

Comment trouver de la joie sans si l'on n'a jamais éprouvé les chagrins et les larmes ?   Les hommes et les femmes, toutes et tous autant que nous sommes nous manquons d’humilité lorsque nous nous comparons à notre prochain ?  Ainsi donc, l’apôtre ne veut pas des être reconnu non pas du fait de son message de délivrance, mais bien des peines acceptées afin de se garder de retomber dans les faites d'autrefois.

Les hommes et les femmes qui se sont convertis témoignent d'une lutte constante à l'égard des biens de ce monde, et plus encore: à l’égard d'eux - mêmes.  La conversion est un mouvement à double face:  d'une part, la Joie parfaite fait exulter mais, d'autre part il y a cette lutte intense contre tout ce qui peut constituer de nouvelles tentations.  Dans son roman "Le  journal d'un curé de campagne", Bernanos a choisi comme héro de son roman un petit prêtre qui se sentira toujours ridicule dans sa marinière de vivre son apostolat - mais qui, tout à la fin, rend son âme à Dieu en découvrant se "Tout est grâce" !

«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

etienne lorant
Pater civitatis
Pater civitatis
Messages : 13132
Inscription : mar. 08 avr. 2008, 16:53

Danger des richesses - l'argent trompeur

Message non lu par etienne lorant » sam. 22 juin 2019, 11:49

Lecture de la deuxième lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens
Frères, faut-il se vanter ? Ce n’est pas utile. J’en viendrai pourtant aux visions et aux révélations reçues du Seigneur. Je sais qu’un fidèle du Christ, voici quatorze ans, a été emporté jusqu’au troisième ciel – est-ce dans son corps ? je ne sais pas ; est-ce hors de son corps ? je ne sais pas ; Dieu le sait –, mais je sais que cet homme dans cet état-là – est-ce dans son corps, est-ce sans son corps ? je ne sais pas, Dieu le sait – cet homme-là a été emporté au paradis et il a entendu des paroles ineffables, qu’un homme ne doit pas redire. D’un tel homme, je peux me vanter, mais pour moi-même, je ne me vanterai que de mes faiblesses. En fait, si je voulais me vanter, ce ne serait pas folie, car je ne dirais que la vérité. Mais j’évite de le faire, pour qu’on n’ait pas de moi une idée plus favorable qu’en me voyant ou en m’écoutant. Et ces révélations dont il s’agit sont tellement extraordinaires que, pour m’empêcher de me surestimer, j’ai reçu dans ma chair une écharde, un envoyé de Satan qui est là pour me gifler, pour empêcher que je me surestime. Par trois fois, j’ai prié le Seigneur de l’écarter de moi. Mais il m’a déclaré : « Ma grâce te suffit, car ma puissance donne toute sa mesure dans la faiblesse. » C’est donc très volontiers que je mettrai plutôt ma fierté dans mes faiblesses, afin que la puissance du Christ fasse en moi sa demeure. C’est pourquoi j’accepte de grand cœur pour le Christ les faiblesses, les insultes, les contraintes, les persécutions et les situations angoissantes.
Car, lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort.


PSAUME
(33-34)
R/ Goûtez et voyez
comme est bon le Seigneur !
L’ange du Seigneur campe alentour
pour libérer ceux qui le craignent.
Goûtez et voyez : le Seigneur est bon !
Heureux qui trouve en lui son refuge !
Saints du Seigneur, adorez- le :
rien ne manque à ceux qui le craignent.
Des riches ont tout perdu, ils ont faim ;
qui cherche le Seigneur ne manquera d’aucun bien.

Venez, mes fils, écoutez- moi,
que je vous enseigne la crainte du Seigneur.
Qui donc aime la vie
et désire les jours où il verra le bonheur ?



Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Nul ne peut servir deux maîtres : ou bien il haïra l’un et aimera l’autre, ou bien il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’Argent.  C’est pourquoi je vous dis : Ne vous souciez pas, pour votre vie, de ce que vous mangerez, ni, pour votre corps, de quoi vous le vêtirez. La vie ne vaut-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que les vêtements ? Regardez les oiseaux du ciel : ils ne font ni semailles ni moisson, ils n’amassent pas dans des greniers, et votre Père céleste les nourrit. Vous-mêmes, ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux ? Qui d’entre vous, en se faisant du souci, peut ajouter une coudée à la longueur de sa vie ? Et au sujet des vêtements, pourquoi se faire tant de souci ? Observez comment poussent les lis des champs : ils ne travaillent pas, ils ne filent pas. Or je vous dis que Salomon lui-même, dans toute sa gloire, n’était pas habillé comme l’un d’entre eux. Si Dieu donne un tel vêtement à l’herbe des champs, qui est là aujourd’hui, et qui demain sera jetée au feu, ne fera- t-il pas bien davantage pour vous, hommes de peu de foi ?   Ne vous faites donc pas tant de souci ; ne dites pas : “Qu’allons-nous manger ?” ou bien : “Qu’allons-nous boire ?” ou encore : “Avec quoi nous habiller ?” Tout cela, les païens le recherchent. Mais votre Père céleste sait que vous en avez besoin. Cherchez d’abord le royaume de Dieu et sa justice, et tout cela vous sera donné par surcroît. Ne vous faites pas de souci pour demain : demain aura souci de lui-même ; à chaque jour suffit sa peine. »


Aelf, Paris


Chacun d'entre nous est né avec tes talents et des capacités qui lui sont personnels et qu'il est appelés à mieux connaitre et à développer. Il peut y avoir des jumeaux , mais les jumeaux ont leur caractère personnel et ne se développent pas de la même manière. La question qui nous est posée est de chercher non ce qui nous ressemble, mais au contraire ce qui fait de nous des personnalités uniques qui possèdent des dons, des qualités uniques et des talents à développer au mieux. Il nous revient de développer et de mettre en oeuvre pour le plus grand bien de la société. Nous ne pouvons que nous réjouir de ces capacités différentes qui, bien employées servent toute la société humaine et la faire grandir.

Ce qui peut enrayer le développement harmonieux de la société humaine, ce sont les estimations humaines. Les parents qui décident dès la naissance que deviendront leurs enfants font des erreurs qui freinent le développement harmonieux de la personne. Notre prêtre a mentionné le cas d'un jeune homme , fils né dans une famille riche. Le père était titulaire d'un brevet particulier intervenant dans la construction de toutes sortes de bâtiments; son épouse, quant à elle, possédait à elle seule tous les fermages de la localité. Mais plutôt que vivre heureux, ils se prirent - à rechercher et de faire l'écho de prétendus "voyantes et voyants" -qui annonçaient - carrément : la Parousie et la fin des temps ! Ils organisèrent des réunions, distribuèrent des récits de visions de fin du monde.

Cette "dérive" aboutit à quelques lourds malheurs, dont la mort volent du fils héritier dans un accident de roulage: la voiture carrément "enroulée autour d'un arbre d'un arbre. Quant à la fille, elle souffrit d'une maladie étrange : voici une femme qui lit toutes sortes de livres, mais qui ne parvient pas à rapporter ensuite ce qu'elle a lu - car sa mémoire efface toute trace de ce qu'elle lit...

Non seulement : "L'argent ne fait pas le bonheur - mais il contribue à grands malheur !!!


«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

Avatar de l’utilisateur
Carolus
Barbarus
Barbarus

Re: Liturgie du jour avec Etienne Lorant (2018-2019)

Message non lu par Carolus » sam. 22 juin 2019, 15:08

etienne lorant a écrit :
sam. 22 juin 2019, 11:49
etienne lorant :
Chacun d'entre nous est né avec tes talents et des capacités qui lui sont personnels et qu'il est appelés à mieux connaitre et à développer.
Exactement, cher Étienne. :oui:

Utilisons nos talents pour le Royaume de Dieu :!:

etienne lorant
Pater civitatis
Pater civitatis
Messages : 13132
Inscription : mar. 08 avr. 2008, 16:53

Saveur du don gratuit

Message non lu par etienne lorant » lun. 24 juin 2019, 8:43

Lecture du livre du prophète Isaïe
Écoutez-moi, îles lointaines ! Peuples éloignés, soyez attentifs ! J’étais encore dans le sein maternel
quand le Seigneur m’a appelé ; j’étais encore dans les entrailles de ma mère quand il a prononcé mon nom. Il a fait de ma bouche une épée tranchante, il m’a protégé par l’ombre de sa main ; il a fait de moi une flèche acérée, il m’a caché dans son carquois. Il m’a dit : « Tu es mon serviteur, Israël, en toi je manifesterai ma splendeur. » Et moi, je disais : « Je me suis fatigué pour rien, c’est pour le néant, c’est en pure perte que j’ai usé mes forces. » Et pourtant, mon droit subsistait auprès du Seigneur, ma récompense, auprès de mon Dieu. Maintenant le Seigneur parle, lui qui m’a façonné dès le sein de ma mère pour que je sois son serviteur, que je lui ramène Jacob, que je lui rassemble Israël. Oui, j’ai de la valeur aux yeux du Seigneur, c’est mon Dieu qui est ma force. Et il dit : « C’est trop peu que tu sois mon serviteur pour relever les tribus de Jacob, ramener les rescapés d’Israël : je fais de toi la lumière des nations, pour que mon salut parvienne
jusqu’aux extrémités de la terre. »


PSAUME
(Ps 138 -139)
R/ Je te rends grâce, ô mon Dieu,
pour tant de merveilles.
Tu me scrutes, Seigneur, et tu sais !
Tu sais quand je m’assois, quand je me lève ;
de très loin, tu pénètres mes pensées,
tous mes chemins te sont familiers.

C’est toi qui as créé mes reins,
qui m’as tissé dans le sein de ma mère.
Je reconnais devant toi le prodige,
l’être étonnant que je suis.

Étonnantes sont tes œuvres,
toute mon âme le sait.
Mes os n’étaient pas cachés pour toi
quand j’étais façonné dans le secret
.

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
Quand fut accompli le temps où Élisabeth devait enfanter, elle mit au monde un fils. Ses voisins et sa famille apprirent que le Seigneur lui avait montré la grandeur de sa miséricorde, et ils se réjouissaient avec elle. Le huitième jour, ils vinrent pour la circoncision de l’enfant. Ils voulaient l’appeler Zacharie, du nom de son père. Mais sa mère prit la parole et déclara : « Non, il s’appellera Jean. » On lui dit : « Personne dans ta famille ne porte ce nom-là ! » On demandait par signes au père comment il voulait l’appeler. Il se fit donner une tablette sur laquelle il écrivit : « Jean est son nom. » Et tout le monde en fut étonné. À l’instant même, sa bouche s’ouvrit, sa langue se délia : il parlait et il bénissait Dieu. La crainte saisit alors tous les gens du voisinage et, dans toute la région montagneuse de Judée,  Voici racontait tous ces événements. Tous ceux qui les apprenaient les conservaient dans leur cœur et disaient : « Que sera donc cet enfant ? » En effet, la main du Seigneur était avec lui. L’enfant grandissait et son esprit se fortifiait. Il alla vivre au désert jusqu’au jour où il se fit connaître à Israël.

– Aelf, Paris


C'est une leçon d'humilité que les lectures nous donnent aujourd'hui. Lorsque le Seigneur se choisit un serviteur qui parlera en son nom, il ne regarde pas aux apparences qu'il choisit, mais bien à un esprit de douceur, d'humilité et de vérité. Il choisit un esprit d'enfance, une âme assoiffée de vérité et de plénitude.
Si nous voulons en trouver une image quelconque qui lui ressemble, il faut chercher du côté des petits enfants qui s'amusent avec peu de chose, qui se réjouissent du sourie de leur mère et qui obéissent avec empressement. Qui ne peuvent voir pleurer sans verser des larmes eux-aussi.
gratuits.

Quand bien même, tout pécheurs que nous sommes,  si nous savons désirer l'état de grâce et une  une vue vie fondée sur la loyauté, la douceur, et le service ... alors cette réjouissance profonde nous sera conférée jusque dans les périodes plus difficiles...  Notre prêtre nous a mis au défi de rechercher, aujourd'hui même une oeuvre parfaite par sa gratuité absolue.  

"Vous avez reçu gratuitement, alors vous aussi, donnez gratuitement."

.
«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

Avatar de l’utilisateur
Carolus
Barbarus
Barbarus

Re: Liturgie du jour avec Etienne Lorant (2018-2019)

Message non lu par Carolus » lun. 24 juin 2019, 10:41

etienne lorant a écrit :
lun. 24 juin 2019, 8:43
etienne lorant :

"Vous avez reçu gratuitement, alors vous aussi, donnez gratuitement."
Merci de nous rappeler cette vérité, cher Étienne. :)

etienne lorant
Pater civitatis
Pater civitatis
Messages : 13132
Inscription : mar. 08 avr. 2008, 16:53

La lucidité est une vertu

Message non lu par etienne lorant » mar. 25 juin 2019, 10:34

Lecture du livre de la Genèse
Abram était extrêmement riche en troupeaux, en argent et en or. Loth, qui accompagnait Abram, avait également du petit et du gros bétail, et son propre campement. Le pays ne  leur permettait pas d’habiter ensemble, car leurs biens étaient trop considérables pour qu’ils puissent habiter ensemble. Il y eut des disputes entre les bergers d’Abram  et ceux de Loth.  Les Cananéens et les Perizzites habitaient aussi le pays. Abram dit à Loth : « Surtout, qu’il n’y ait pas de querelle entre toi et moi, entre tes bergers et les miens, car nous sommes frères ! N’as-tu pas tout le pays devant toi ? Sépare-toi donc de moi. Si tu vas à gauche, j’irai à droite, et si tu vas à droite, j’irai à gauche. » Loth leva les yeux et il vit que toute la région du Jourdain était bien irriguée. Avant que le Seigneur détruisît Sodome et Gomorrhe, elle était comme le jardin du Seigneur, comme le pays d’Égypte, quand on arrive au delta du Nil. Loth choisit pour lui toute la région du Jourdain et il partit vers l’est. C’est ainsi qu’ils se séparèrent. Abram habita dans le pays de Canaan, et Loth habita dans les villes de la région du Jourdain ; il poussa ses campements jusqu’à  Sodome. Les gens de Sodome se conduisaient mal, et ils péchaient gravement contre le Seigneur. Après le départ de Loth, le Seigneur dit à Abram : « Lève les yeux et regarde, de l’endroit où tu es, vers le nord et le midi, vers l’orient et l’occident. Tout le pays que tu vois, je te le donnerai, à toi et à ta descendance, pour toujours. Je rendrai nombreuse ta descendance, autant que la poussière de la terre : si l’on pouvait compter les grains de poussière, on pourrait compter tes descendants !Lève-toi ! Parcours le pays en long et en large : c’est à toi que je vais le donner. » Abram déplaça son campement et alla s’établir aux chênes de Mambré, près d’Hébron ; et là, il bâtit un autel au Seigneur.

PSAUME
(14 15-)
R/ Seigneur, qui séjournera sous ta tente ?
Celui qui se conduit parfaitement,
qui agit avec justice
et dit la vérité selon son cœur.
Il met un frein à sa langue.

Il ne fait pas de tort à son frère
et n’outrage pas son prochain.
À ses yeux, le réprouvé est méprisable
mais il honore les fidèles du Seigneur.

Il ne reprend pas sa parole.
Il prête son argent sans intérêt,
n’accepte rien qui nuise à l’innocent.
Qui fait ainsi demeure inébranlable.


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Ne donnez pas aux chiens ce qui est sacré ; ne jetez pas vos perles aux pourceaux, de peur qu’ils ne les piétinent, puis se retournent pour vous déchirer.  Tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous, faites-le pour eux, vous aussi : voilà ce que disent la Loi et les Prophètes.  Entrez par la porte étroite. Elle est grande, la porte, il est large, le chemin qui conduit à la perdition ; et ils sont nombreux, ceux qui s’y engagent. Mais elle est étroite, la porte, il est resserré, le chemin qui conduit à la vie ; et ils sont peu nombreux, ceux qui le trouvent. »

– Aelf, Paris

Pourquoi Abraham est-il préféré à Lot ?  C'est bien par sa docilité envers Dieu et un esprit pacifié par sa foi en Dieu. On le sait de manière certaine du fait qu'il n'a pas choisi entre les terres où il irait demeurer avec son troupeau.  Or, Abraham, pouvait faire valoir son autorité, du fait de sa relation à Dieu.  Sa foi lui permet d’échapper  aux considérations humaines : sans avoir parcouru les terres qui s'ouvraient devant eux,  Abraham s'en remet à Dieu.  Il se contentera  de la terre que son frère voudra bien lui laisser.  Et dans l’Évangile, Jésus montre comment faire des choix judicieux : Tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous, faites-le pour eux, - car , devant Dieu, il n'y a pas de mauvais choix  pour quiconque s'en remet à Dieu.  

De même qu'Abraham s'en remit au choix de Dieu, de même nous devons cultiver la confiance en Dieu en toutes circonstances, mais plus encore dans les circonstances qui nous apparaissent importantes.  L'humilité est une vertu fortement désirable car elle nous permet de reconnaître nos faiblesses afin que celles-ci ne nous fassent tomber dans une sorte de tyrannie de qui émanent de nos désirs.   Notre prêtre nous a rappelé que la lucidité sur nous mêmes d'acquérir l'humilité - qui n'est  que la capacité de se reconnaître tel qu'on est - et non pas comme ce que nous aurions désiré !!!


«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

etienne lorant
Pater civitatis
Pater civitatis
Messages : 13132
Inscription : mar. 08 avr. 2008, 16:53

Chercher à mieux prier

Message non lu par etienne lorant » lun. 01 juil. 2019, 10:41

Lecture du livre de la Genèse
Aux chênes de Mambré, les hommes se levèrent pour partir et regardèrent du côté de Sodome. Abraham marchait avec eux pour les reconduire. Le Seigneur s’était dit : « Est-ce que je vais cacher à Abraham ce que je veux faire ?  Car Abraham doit devenir une nation grande et puissante, et toutes les nations de la terre doivent être bénies en lui.En effet, je l’ai choisi pour qu’il ordonne à ses fils et à sa descendance de garder le chemin du Seigneur, en pratiquant la justice et le droit ; ainsi, le Seigneur réalisera sa parole à Abraham.»  lors le Seigneur dit : « Comme elle est grande, la clameur au sujet de Sodome et de Gomorrhe ! Et leur faute, comme elle est lourde ! Je veux descendre pour voir si leur conduite correspond à la clameur venue jusqu’à moi. Si c’est faux, je le reconnaîtrai. » Les hommes se dirigèrent vers Sodome, tandis qu’Abraham demeurait devant le Seigneur.  Abraham s’approcha et dit  « Vas-tu vraiment faire périr le juste avec le coupable ?  Peut-être y a-t-il cinquante justes dans la ville. Vas-tu vraiment les faire périr ? Ne pardonneras-tu pas à toute la ville à cause des cinquante justes qui s’y trouvent ?  Loin de toi de faire une chose pareille ! Faire mourir le juste avec le coupable, traiter le juste de la même manière que le coupable, loin de toi d’agir ainsi ! Celui qui juge toute la terre n’agirait-il pas selon le droit ? »  Le Seigneur déclara : « Si je trouve cinquante justes dans Sodome, à cause d’eux je p pardonnerai à toute la ville. »  Abraham répondit: « J’ose encore parler à mon Seigneur, moi qui suis poussière et cendre. Peut-être, sur les cinquante justes, en manquera-t-il cinq : pour ces cinq-là, vas-tu détruire toute la ville ? » Il déclara : « Non, je ne la détruirai pas, si j’en trouve quarante-cinq. » Abraham insista : « Peut-être s’en trouvera-t-il seulement quarante ? » Le Seigneur déclara : « Pour quarante, je ne le ferai pas. »  Abraham dit : « Que mon Seigneur ne se mette pas en colère, si j’ose parler encore : peut-être s’en trouvera-t-il seulement trente ? » Il déclara : « Si j’en trouve trente, je ne le ferai pas. »  Abraham dit alors : « J’ose encore parler à mon Seigneur. Peut-être s’en trouvera-t-il seulement vingt ? »   il  i il estIl déclara : « Pour vingt, je ne détruirai pas. »     Il dit : « Que mon Seigneur ne se mette pas en colère : je ne parlerai plus qu’une fois. Peut-être s’en trouvera-t-il seulement dix ? » Et le Seigneur déclara : « Pour dix, je ne détruirai pas. »     Quand le Seigneur eut fini de s’entretenir avec Abraham, il partit, et Abraham retourna chez lui.
           – Parole du Seigneur.
PSAUME
(Ps 102 -103)
R/ Le Seigneur est tendresse et pitié.
Bénis le Seigneur, ô mon âme,
bénis son nom très saint, tout mon être !
Bénis le Seigneur, ô mon âme,
n’oublie aucun de ses bienfaits !

Car il pardonne toutes tes offenses
et te guérit de toute maladie ;
il réclame ta vie à la tombe
et te couronne d’amour et de tendresse ;

Le Seigneur est tendresse et pitié,
lent à la colère et plein d’amour ;
il n’est pas pour toujours en procès,
ne maintient pas sans fin ses reproches.

Il n’agit pas envers nous selon nos fautes,
ne nous rend pas selon nos offenses.
Comme le ciel domine la terre,
fort est son amour pour qui le craint
!

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
En ce temps-là,    Jésus, voyant une foule autour de lui, donna l’ordre de partir vers l’autre rive.  Un scribe s’approcha et lui dit : « Maître, je te suivrai partout où tu iras. Mais Jésus lui déclara : « Les renards ont des terriers, les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas d’endroit où reposer la tête. » Un autre de ses disciples lui dit : « Seigneur, permets-moi d’aller d’abord enterrer mon père. »  Jésus lui dit : « Suis-moi, et laisse les morts enterrer leurs morts. »
           
–  Aelf, Paris de Dieu


Comment bien prier Dieu?   Les lectures de ce jour nous montrent comment la bonne attitude pour prier Dieu.
La première lecture nous montre d'abord la  confiance que Dieu peut  récompenser au-delà de nos estimations.  Ensuite,  il est bon également de se montrer audacieux  puisque nous  estimons souvent qu'il existerait des demandes que le Seigneur ne pourrait exaucer - et c'est sous-estimer la bonté divine. Il est
encore bon de répéter nos demandes, car nom Abtre esprit est souvent  "dilettante"  et il nous faut discerner la parfaite demande.

Lorsqu'il se met à prend à inciter Dieu à faire à manifester la plus grande miséricorde envers les pécheurs, il est encore en dessous de cette foi de pouvoir dire à un arbre d'aller de lui-même se jeter dans la mer...

Laisse les morts enterrer leurs morts signifie  qu'il nous faut tendre sans cesse animer et réanimer notre foi.
Car nous passons,  mais Lui demeure !


.
«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

Avatar de l’utilisateur
Carolus
Barbarus
Barbarus

Re: Liturgie du jour avec Etienne Lorant (2018-2019)

Message non lu par Carolus » mar. 02 juil. 2019, 1:01

etienne lorant a écrit :
lun. 01 juil. 2019, 10:41
etienne lorant :
Comment bien prier Dieu? […]
La première lecture nous montre d'abord la confiance que Dieu peut récompenser au-delà de nos estimations.
Merci de votre réflexion, cher Étienne. :)
CEC 2741 Si notre prière est résolument unie à celle de Jésus, dans la confiance et l’audace filiale, nous obtenons tout ce que nous demandons en son Nom, bien davantage que ceci ou cela : l’Esprit Saint lui-même, qui contient tous les dons.
Unissons donc notre prière « à celle de Jésus, dans la confiance et l’audace filiale » :!:

etienne lorant
Pater civitatis
Pater civitatis
Messages : 13132
Inscription : mar. 08 avr. 2008, 16:53

Toute fin contient un commencement nouveau

Message non lu par etienne lorant » mar. 02 juil. 2019, 11:48

Lecture du livre de la Genèse
En ces jours-là, les gens de Sodome avaient voulu s’en prendre aux deux voyageurs passant la nuit chez Loth. À l’aurore, deux anges pressèrent Loth, en disant: «Debout ! Prends ta femme et tes deux filles qui se trouvent ici, et va-t’en, de peur que tu ne périsses à cause des crimes de cette ville. » Comme il s’attardait, ces hommes le saisirent par la main, ainsi que sa femme et ses deux filles, parce que le Seigneur voulait l’épargner. Ils le firent sortir et le conduisirent hors de la ville. Une fois sortis, ils dirent : « Sauve-toi si tu tiens à la vie ! Ne regarde pas en arrière, ne t’arrête nulle part dans cette région, sauve-toi dans la montagne, si tu ne veux pas périr! » Loth leur dit : « Non, je vous en prie, mes seigneurs ! Votre serviteur a trouvé grâce à vos yeux, et vous m’avez fait une grande faveur en me laissant la vie. Mais je n’ai pas le temps de me sauver dans la montagne : le malheur va me rattraper et je mourrai. Voici une ville assez proche pour y fuir  – elle est si petite ! – Permettez que je me sauve là-bas – elle est si petite ! – afin de rester en vie ! » Ils lui répondirent : « Pour te faire plaisir cette fois encore, je ne détruirai pas la ville dont tu parles. Vite, sauve-toi là- bas, car je ne puis rien faire avant que tu y sois arrivé. » C’est pour cela qu’on a donné à cette ville le nom de Soar (ce qui veut dire : Petite). Le soleil se levait sur le pays et Loth entrait à Soar, quand le Seigneur fit tomber du ciel sur Sodome et Gomorrhe une pluie de soufre et de feu venant du Seigneur. Dieu détruisit ces villes et toute la région, avec tous leurs habitants et la  végétation. Or, la femme de Loth avait regardé en arrière,et  était devenue une colonne de sel. Abraham se leva de bon matin pour se rendre à l’endroit où s’était tenu en présence du Seigneur, et il regarda du côté de Sodome, de Gomorrhe et de toute la région : il vit monter de la terre une fumée semblable à celle d’une fournaise ! Lorsque Dieu a détruit les villes de cette région, il s’est souvenu d’Abraham ; et il a fait échapper Loth au cataclysme qui a détruit les villes où il habitait.

PSAUME
(25 -26)
R/ J’ai devant les yeux ton amour, Seigneur.
Éprouve-moi, Seigneur, scrute-moi,
passe au feu mes reins et mon cœur.
J’ai devant les yeux ton amour,
je marche selon ta vérité.
Ne m’inflige pas le sort des pécheurs,
le destin de ceux qui versent le sang :
ils ont dans les mains la corruption ;
leur droite est pleine de profits.
Oui, j’ai marché sans faillir :
libère-moi ! prends pitié de moi !
Sous mes pieds le terrain est sûr ;
dans l’assemblée je bénirai le Seigneu
r.

Evangile selon saint Matthieu
En ce temps-là, comme Jésus montait dans la barque, ses disciples le suivirent. Et voici que la mer devint tellement agitée que la barque était recouverte par les vagues. Mais lui dormait. Les disciples s’approchèrent et le réveillèrent en disant : « Seigneur, sauve-nous ! Nous sommes perdus. » Mais il leur dit : « Pourquoi êtes- vous si craintifs, hommes de peu de foi ? » Alors, Jésus menaça les vents et la mer, et il se fit un grand calme. Les gens furent saisis d’étonnement et  d
isaient : « Quel est donc celui-ci, pour que même les vents et la mer lui obéissent ? »
– Aelf, Paris


Dans ces textes, les  tempêtes qui éclatent  dans dans les cœurs des hommes rejoignent les tempêtes naturelles : bourrasques, cyclones , tourbillons, tornades,... rejoignent bien les fureurs qui  éclatent dans les airs repointent bien les  crises de colères et de fureurs e de jalousie. des jalousies exacerbées.   A tel point que les juges de Cours concèdent des circonstances  atténuantes.  Dans , le monde animal, ces crises sont beaucoup plus rares que dans le monde animal.  Mais lorsque Nietzsche  déclare que "l'homme est quelque chose qui doit se dépasser".  C'est 'est une vérité tous peuvent reconnaître  dans leur propre existence..


De telle sorte que les hommes sages de l'antiquité nous rejoignent  les philosophes lorsqu'ils déclarent : "Connais-toi toi-même" - car quiconque veut conseiller autrui, doit manifester qu'il est  capable de se dominer lui-même. C'est ainsi que les juges reconnaissent des "circonstances atténuantes" dans les cas de crimes non -prémédités.  Et vice-versa :  un assassinat prémédité peuvent encore de nos jours conduire à la peine de mort.
Les textes de ce jour nous conduisent donc à faire le point en conscience  du passé révolu et  afin de nous projeter dans l'avenir.  Les baptisé ont toutes et tous une mission qu'il leur faut accomplir en vue  d’accomplir  leur propre mission sur la terre. La messe en latin conclut toujours par un envoi : "Ite Missa "!   Ce n'est pas la fin, c'est le commencement nouveau !
.
..
«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

Avatar de l’utilisateur
Carolus
Barbarus
Barbarus

Re: Liturgie du jour avec Etienne Lorant (2018-2019)

Message non lu par Carolus » mar. 02 juil. 2019, 16:19

etienne lorant a écrit :
mar. 02 juil. 2019, 11:48
etienne lorant :
Les baptisé ont toutes et tous une mission qu'il leur faut accomplir en vue  d’accomplir  leur propre mission sur la terre. La messe en latin conclut toujours par un envoi : "Ite Missa "!
Merci de nous rappeler à notre devoir, cher Étienne. :)
CEC 2 Pour que cet appel retentisse par toute la terre, le Christ a envoyé les apôtres qu’Il avait choisis en leur donnant mandat d’annoncer l’Évangile : " Allez, de toutes les nations faites des disciples, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et moi, je suis avec vous pour toujours, jusqu’à la fin du monde " (Mt 28, 19-20).
Allons donc et faisons des disciples :!:

etienne lorant
Pater civitatis
Pater civitatis
Messages : 13132
Inscription : mar. 08 avr. 2008, 16:53

Heureux ceux qui croient sans avoir vu !

Message non lu par etienne lorant » mer. 03 juil. 2019, 12:00

Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre aux Éphésiens
Frères, vous n'êtes plus des étrangers ni des gens de passage, vous êtes citoyens du peuple saint, vous êtes membres de la famille de Dieu, car vous avez été intégrés dans la construction
qui a pour fondations les Apôtres et les prophètes ; et la pierre angulaire, c'est le Christ Jésus lui-même.
En lui, toute la construction s'élève harmonieusement pour devenir un temple saint dans le Seigneur.
En lui, vous êtes, vous aussi, des éléments d'une même construction pour devenir une demeure de Dieu par l'Esprit Saint .



PSAUME
(Ps 116)
R/ Allez dans le monde entier.
Proclamez l’Évangile.
Louez le Seigneur, tous les peuples ;
fêtez-le, tous les pays !

Son amour envers nous s'est montré le plus fort ;
éternelle est la fidélité du Seigneur !


Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
L'un des Douze, Thomas (dont le nom signifie : Jumeau), n'était pas avec eux quand Jésus était venu. Les autres disciples lui disaient : « Nous avons vu le Seigneur ! » Mais il leur déclara : « Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt à l'endroit des clous, si je ne mets pas la main dans son côté, non, je ne croirai pas ! »  Huit jours plus tard, les disciples se trouvaient de nouveau dans la maison, et Thomas était avec eux. Jésus vient, alors que les portes étaient verrouillées, et il était là au milieu d'eux. Il dit : « La paix soit avec vous ! » Puis il dit à Thomas : « Avance ton doigt ici, et vois mes mains ; avance ta main, et mets-la dans mon côté : cesse d'être incrédule, sois croyant. »
Thomas lui dit alors : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » Jésus lui dit : « Parce que tu m'as vu, tu crois.
Heureux ceux qui croient sans avoir vu. »


- Aelf, Paris


Chacune et chacun d'entre nous pourraient se remémorer comment , ils se sont mis à croire et adhérer pleinement au message de l’Évangile. Et notre prêtre de rapporter - et une fois l'an -comment, ayant
suivi des des études de médecine, résolut un jour, avant d'ouvrir un cabinet de médecine, voulut se rendre à Lourdes - par pure curiosité envers ces cas que la médecine n'a pas encore élucider -,du moins pars encore.
N'y avait-il pas une forme de supercherie organisée par l'Eglise catholique ? Ce n'est qu'à la fin de son séjour qu'il se décida de rendre une petite visite au bureau des constations. Ses collègues -tous médecins, mais pas tous croyants - lui firent des réprimandes de n'être pas venu plus r pour proposer ses services.
Tout médecin doit se porter au chevet des malades quels qu'ils soient, croyants ou pas !

Il ouvrit les registres, y découvrir des formes rares de maladie, inconnues, rares et orphelines. Il prolongea son séjour et pu consulter les dossiers - parmi lesquels des cancers considéré comme incurables. Sa propre conversion (sa propre guérison) rencontra la réprimande des membres de sa propre famille. Âgé de 92 ans cette année, il continue de célébrer l'Eucharistie en se moquant de temps en temps de ces sages dont la sagesse ne rend pas compte de la guérison des malades ! L'incrédulité est bien une maladie de l'âme !

.
«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

etienne lorant
Pater civitatis
Pater civitatis
Messages : 13132
Inscription : mar. 08 avr. 2008, 16:53

Cultiver une foi de confiance absolue

Message non lu par etienne lorant » jeu. 04 juil. 2019, 11:31

Lecture du livre de la Genèse
En ces jours-là, Dieu mit Abraham à l’épreuve. Il lui dit : « Abraham ! » Celui- ci répondit : « Me voici ! » Dieu dit : « Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac, va au pays de Moriah, et là tu l’offriras en holocauste sur la montagne que je t’indiquerai. » Abraham se leva de bon matin, sella son âne, et prit avec lui deux de ses serviteurs et son fils Isaac. Il fendit le bois pour l’holocauste, et se mit en route vers l’endroit que Dieu lui avait indiqué. Le troisième jour, Abraham, levant les yeux, vit l’endroit de loin. Abraham dit à ses serviteurs : « Restez ici avec l’âne. Moi et le garçon, nous irons jusque là- bas pour adorer, puis nous reviendrons vers vous. » Abraham prit le bois pour l’holocauste et le chargea sur son fils Isaac ; il prit le feu et le couteau, et tous deux s’en allèrent ensemble. Isaac dit à son père Abraham : « Mon père ! – Eh bien, mon fils ? » Isaac reprit : « Voilà le feu et le bois, mais où est l’agneau pour l’holocauste ? » Abraham répondit : « Dieu saura bien trouver l’agneau pour l’holocauste, mon fils. » Et ils s’en allaient tous les deux ensemble. Ils arrivèrent à l’endroit que Dieu avait indiqué. Abraham y bâtit l’autel et disposa le bois ; puis il lia son fils Isaac et le mit sur l’autel, par-dessus le bois. Abraham étendit la main et saisit le couteau pour immoler son fils. Mais l’ange du Seigneur l’appela du haut du ciel et dit : « Abraham ! Abraham ! » Il répondit :
« Me voici ! » L’ange lui dit : « Ne porte pas la main sur le garçon ! Ne lui fais aucun mal ! Je sais maintenant que tu crains Dieu : tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique. » Abraham leva les yeux et vit un bélier retenu par les cornes dans un buisson. Il alla prendre le bélier et l’offrit en holocauste à la place de son fils.
Abraham donna à ce lieu le nom de « Le-Seigneur-voit ». On l’appelle aujourd’hui : « Sur-le-mont-le-Seigneur-est-vu. » Du ciel, l’ange du Seigneur appela une seconde fois Abraham. Il déclara : « Je le jure par moi-même, oracle du Seigneur : parce que tu as fait cela, parce que tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique, je te comblerai de bénédictions, je rendrai ta descendance aussi nombreuse que les étoiles du ciel et que le sable au bord de la mer, et ta descendance occupera les places fortes de ses ennemis.
Puisque tu as écouté ma voix, toutes les nations de la terre s’adresseront l’une à l’autre la bénédiction par le nom de ta descendance. » Alors Abraham retourna auprès de ses serviteurs et ensemble ils se mirent en route pour Bershéba ; et Abraham y habita.




PSAUME
(114-116)Je me tiendrai en présence du Seigneur
sur la terre des vivants.
J’aime le Seigneur :
il entend le cri de ma prière ;
il incline vers moi son oreille :
toute ma vie, je l’invoquerai.

J’étais pris dans les filets de la mort,
retenu dans les liens de l’abîme,
j’éprouvais la tristesse et l’angoisse ;
j’ai invoqué le nom du Seigneur :
« Seigneur, je t’en prie, délivre-moi ! »

Le Seigneur est justice et pitié,
notre Dieu est tendresse.
Le Seigneur défend les petits :
j’étais faible, il m’a sauvé.

Il a sauvé mon âme de la mort,
gardé mes yeux des larmes
et mes pieds du faux pas.
Je marcherai en présence du Seigneur
sur la terre des vivants.


ÉVANGILE DE JÉSUS CHRIST SELON SAINT MATTHIEU
En ce temps-là, Jésus monta en barque, refit la traversée, et alla dans sa ville de Capharnaüm. Et voici qu’on lui présenta un paralysé, couché sur une civière Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé : « Confiance, mon enfant, tes péchés sont pardonnés. » Et voici que certains parmi les scribes se disaient : « Celui-là blasphème. » Mais Jésus, connaissant leurs pensées, demanda : « Pourquoi avez-vous des pensées mauvaises ? En effet, qu’est-ce qui est le plus facile ? Dire : “Tes péchés sont pardonnés”, ou bien dire : “Lève-toi et marche” ? Eh bien ! pour que vous sachiez que le Fils de l’homme a le pouvoir, sur la terre, de pardonner les péchés… – Jésus s’adressa alors au paralysé – lève-toi, prends ta civière, et rentre dans ta maison. » Il se leva et rentra dans sa maison. Voyant cela, les foules furent saisies de crainte, et rendirent gloire à Dieu qui a donné un tel pouvoir aux hommes.


– Aelf, Paris

Les textes de ce jour nous montrent que la foi n'est jamais vaincue pour quiconque se met à croire. L’Évangile nous montre donc comment un paralytique sera sauvé "corps et âme" à raison de la foi manifestée par ses proches. Cela signifie également que les proches du malade avaient déjà foi en Jésus, une foi capable de vaincre l'impossible au point de rendre possible tout ce qui ne l'était pas. En effet, "rien n'est impossible pour celui qui croit. Et notre prêtre de rapporter qu'en plusieurs occasions des des contre-temps s'étaient transformés en réussite inespérée.

Quel est est donc ce pouvoir donné aux hommes C'est la foi de confiance absolue.

Cet étudiant qui arriva trop tard à l’examen arriva en avance à son examen car son professeur avait été retardé par des embouteillages sur la route. C'est l'égarement d'un trousseau de clefs qui permit une rencontre couronnée par un mariage... Les "esprits forts" se moquent mais les simples se réjouissent en Dieu.

Et nous aussi qui avons professé notre foi, nous pouvons nous réjouir que même nos cheveux sont tous comptés. Mais il nous appartient d'ouvrir nos esprits et nos cœurs plutôt que de nous replier sur nous-mêmes !



.
«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

Avatar de l’utilisateur
Carolus
Barbarus
Barbarus

Re: Liturgie du jour avec Etienne Lorant (2018-2019)

Message non lu par Carolus » ven. 05 juil. 2019, 9:13

etienne lorant a écrit :
jeu. 04 juil. 2019, 11:31

L’Évangile nous montre donc comment un paralytique sera sauvé "corps et âme" à raison de la foi manifestée par ses proches.
Merci de votre réflexion, cher Étienne. :)
CEC 166 Notre amour pour Jésus et pour les hommes nous pousse à parler à autrui de notre foi. Chaque croyant est ainsi comme un maillon dans la grande chaîne des croyants. Je ne peux croire sans être porté par la foi des autres, et par ma foi, je contribue à porter la foi des autres.
Parlons donc de notre foi à autrui pour contribuer « à porter la foi des autres » (CEC 166) :!:

Verrouillé

Qui est en ligne ?

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 51 invités