Zenith a écrit : ↑mer. 15 avr. 2020, 8:31
cmoi a écrit : ↑mer. 15 avr. 2020, 7:41
C'est peut-être vous qui avez raison, mais...
Mais où mettez-vous le limite ? Avez-vous réfléchi à cette question ?
Effectivement, il s'agit bien de limites à imposer ou pas. En fait, il y a des domaines dans la vie qui nécessite des limites contraintes, des métiers en particulier, comme policier, pilote d'avion ou que sais-je, que quelqu'un différent, instable, ne devrait pas avoir accès et être contraint d'être borné par des limites. Je dirais limites imposées par la psychiatrie. Même si c'est discutable car il y a méthode et méthode. Le mieux étant de l'expliquer à la personne concernée.
Là où je voulais en venir : concernant la méditation de la parole de Dieu, où est le mal à ne pas se laisser mettre de limites et échanger, ruminer, chercher des sens nouveaux, sur la parole de Dieu
Je crois savoir qu'il n'y a pas si longtemps la Bible était réservé à certains clercs, la messe était en latin, et le peuple n'avait peu d'accès à la Bible dans son ensemble. L'Eglise mettait ainsi des limites en guidant les méditations comme un seul son de cloches en quelque sorte.
Oui, c'est une très bonne question, n'est-ce pas ?
J'ai l'impression que vous y répondez par "aucune limite qui ne soit contrainte par une nécessité extérieure".
Pourtant, je pense que les vraies limites à respecter doivent nous être intérieures.
- c'est d'ailleurs à cela que sert l'éducation à intérioriser celles qui sont extérieures, et bien des souffrances et déviations viennent de ce que le choix (le nôtre ou celui qui fut fait pour nous, ou les circonstances, ou...) n'en fut pas bon
Non parce que c'est rassurant, mais parce qu'ainsi on peut construire quelque chose
Non qu'il ne faille les remettre sans cesse en question, les réajuster en tenant compte de l'extérieur
En ce qui concerne la religion, le dogme sert précisément à poser des limites qui doivent nous être intérieures. Si je pense quelque chose qui entraîne ou suppose par exemple que Jésus n'est pas Dieu, j'en ai le droit, tant que je creuse une hypothèse, mais plus si elle fait partie du résultat. Dans ce cas je dois croire que j'ai fait une erreur quelque part. C'est quasiment mathématique ! Ou comme le bug en informatique...
Je dois m'arranger autrement pour que le résultat ne soit encore qu'un résultat intermédiaire et reste une hypothèse dans le cours d'une démonstration. (Certains ont besoin de chemins détournés pour retrouver la voie droite.) Beaucoup en restent là et se bloquent avec une adhésion partielle qui au fond n'est pas satisfaisante.
Si vraiment je suis en désaccord profond, irréversible, avec un aspect du dogme et que j'en ai bien tout compris côté définition etc. il reste le faux fuyant de se dire qu'un jour, le dogme évoluera et sera d'accord avec moi : encore beaucoup font semblant de s'en satisfaire
Reste que cela pourrait être vrai, mais alors il faut en débattre et prouver que le dogme actuel n'a jamais été en contradiction s'il est bien interprété.
En général, on a fait tant d'effort pour ces démonstrations que l'on ne peut plus quitter sa religion car elle seule les explique et parfois peut s'y s'y intéresser (à notre erreur) ! Le risque est de s'affadir, et de ne plus entretenir qu'une façade
En toute logique, si on est en désaccord, il faudrait chercher quelle religion serait en accord avec nous, et sinon, n'en plus avoir ou en créer une !
La sincérité vaut mieux que le mensonge... Mais on peut aussi la quitter par fatigue...
Mais cela souvent s'accompagne d'un relâchement dans les moeurs et autres... Ce qui fait dire à certains qu'ils préfèrent être dans l'erreur avec le pape que dans la vérité contre lui
IL y a eu pourtant aussi des exemples de ce que en étant du côté de l'Eglise, on s'expose à des erreurs qui sont aussi de graves péchés
La bible appartient à toute l'humanité, on ne peut pas lui faire dire ce qu'on veut mais en tout cas pas mal "jouer" avec des interprétations différentes.
IL y a aussi l'alternative d'avoir des "révélations personnelles" vraies ou fausses...
Il y a l'écriture et la tradition. Deux formes complémentaires à travers lesquelles souffle le même Saint-Esprit.
Il y a aussi une loi dite naturelle.
Mais revenons à notre sujet : ne se donner aucune limite c'est forcément dépasser les limites, elles sont même là pour nous aider à y réfléchir à deux fois avant de prendre nos idées pour justes et vraies. Très souvent elles s'en satisfont, le tout est de trouver comment et ainsi s'enrichissent-elles, ainsi progressent le dogme, la culture, la pensée...
Je vous ai donné des cas concrets dans mes précédents mails où vous en sortez mais pour aller nulle part : vous ne pourrez rien construire dessus, tut s'effondre de ce qui existait or qui existe toujours. Vous entrez en confrontation.
Pour que ce soit acceptable, il faut que vous puissiez construire et montrer votre chef-d'oeuvre en disant : ainsi s'harmonise et s'explique l'ensemble, ainsi s'éclaire ce qui était encore dans l'ombre.
Aucune loi scientifique n'a annulé les lois précédemment trouvées. elle les a complétée et nous a donné un nouveau regard sur elles, parfois en a réduite une principale a ne plus être que secondaire ou répondant à une particularité.
Nous ne sommes pas dans un domaine scientifique, mais la foi (et non le dogme, qui la définit toujours imparfaitement) nous tient lieu de loi.
Dans ce que parfois vous écrivez, parfois vous la perdez. Vous semblez jouer à cache cache.
En tout cas c'est l'impression que vous me donnez... Et puis vous y revenez comme si de rien n'était !
Qu'en pensez-vous ? (Je ne suis pas encore ici au résultat, mais toujours sur des hypothèses...)