Hantouane a écrit : ↑lun. 22 avr. 2019, 9:04
Je pense que ces traditions du lundi de Pâques viennent du fait que l'Église à cru depuis longtemps que Jésus à été enseveli le jour du vendredi saint et non la veille au soir, tout comme l'Eglise à cru que Jésus est mort le vendredi saint et non le jeudi saint. Donc pour pallier à cette erreur et la nuit manquante, il fallait bien trouver des accommodements, comme ces traditions le montre. Mais ce n'est pas convaincant pour moi, car le même jour, le premier jour de la semaine, est bien dimanche et non lundi. Et par suite, nous avons décidé que la semaine se terminait non plus au sabbat mais au jour de la résurrection du seigneur, le premier jour de la semaine devenant bien lundi.
Vous aurez quelques éclaircissements ici :
http://wiki.ebior.be/index.php?title=La_date_de_la_Cène
http://wiki.ebior.be/index.php?title=Ta ... sus-Christ
Il y a deux Pâques, celle qui se célébrait en particulier le 14 nisan, premier jour des azymes, ou jour de la préparation, et la Pâques solennelle le lendemain, 15 nisan, au Temple.
Donc :
- jeudi soir, début du 14 nisan, jour de préparation, jour des azymes, dernière Cène du Seigneur, son arrestation.
- vendredi, on est toujours le 14 nisan, procès et crucifixion du Christ, sa mort la neuvième heure, soit vers 15h. Son ensevelissement.
- vendredi soir, début du sabbat, 15 nisan, Pâque solennelle au Temple.
Pour le comptage des jours et nuits, il faut y voir peut-être la façon antique de compter : un jour légal inclut la nuit et le jour. Donc :
- vendredi, dans la journée = une nuit et un jour.
- samedi : commence vendredi soir.
- dimanche : commence samedi soir.
Nous avons nos trois nuits et trois jours. Dont une nuit non effective, mais légale.
Et pour couronner le tout, quand le Christ meurt, le ciel s'obscurcit : la nuit effective qui permet de compléter le comptage. Cette nuit légale, effective par intervention divine, figure la nuit qui obscurcit désormais le Temple, et règne dans le cœur de ceux qui n'ont pas reconnu leur Seigneur.