Liturgie du jour avec Etienne Lorant (2017-2018)

« Mon âme aspire vers toi pendant la nuit, mon esprit te cherche dès le matin. » (Is 26.9)
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etienne lorant
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Crédulité n'est pas foi !

Message non lu par etienne lorant » jeu. 05 juil. 2018, 9:41

Lecture du livre du prophète Amos
En ces jours-là,  Amazias, le prêtre de Béthel, envoya dire à Jéroboam, roi d’Israël :« Amos prêche la révolte contre toi, en plein royaume d’Israël; le pays ne peut plus supporter tous ses discours,  car voici ce que dit Amos: “Le roi Jéroboam périra par l’épée, et Israël sera déporté loin de sa terre.” »  Puis Amazias dit à Amos: « Toi, le voyant, va-t’en d’ici, fuis au pays de Juda; c’est là-bas que tu pourras gagner ta vie en faisant ton métier de prophète.   Mais ici, à Béthel, arrête de prophétiser; car c’est un sanctuaire royal,  un temple du royaume.»  mos répondit à Amazias: « Je n’étais pas prophète ni fils de prophète; j’étais bouvier, et je soignais les sycomores.  Mais le Seigneur m’a saisi quand j’étais derrière le troupeau, et c’est lui qui m’a  “Va, tu seras prophète pour mon peuple Israël.”  Écoute maintenant la parole du Seigneur, ,toi  qui me dis:“Ne prophétise pas contre Israël, ne parle pas contre la maison d’Isaac.” Voici ce que le Seigneur a dit: Ta femme devra se prostituer en pleine ville, tes fils et tes filles tomberont par l’épée,la terre qui t’appartient sera partagée au cordeau,toi, tu mourras sur une terre impure,
et Israël sera déporté loin de sa terre. »


 PSAUME
(Ps 18b (19), 8, 9, 10, 11)
R/ Les décisions du Seigneur sont justes
et vraiment équitables. (Ps 18b, 10cd)

La loi du Seigneur est parfaite,
qui redonne vie ;
la charte du Seigneur est sûre,
qui rend sages les simples.

Les préceptes du Seigneur sont droits,
ils réjouissent le cœur ;
le commandement du Seigneur est limpide,
il clarifie le regard.

La crainte qu’il inspire est pure,
elle est là pour toujours ;
les décisions du Seigneur sont justes
et vraiment équitables :

plus désirables que l’or,
qu’une masse d’or fin,
plus savoureuses que le miel
qui coule des rayons.


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
En ce temps-là, Jésus monta en barque, refit la traversée, et alla dans sa ville de Capharnaüm.    Et voici qu’on lui présenta un paralysé,couché sur une civière. Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé: "« Confiance, mon enfant, tes péchés sont pardonnés. »;  Et voici que certains parmi les scribes se disaient :« Celui-là blasphème. »  Jésus, connaissant leurs pensées, demanda: « Pourquoi avez-vous des pensées mauvaises ?
En effet, qu’est-ce qui est le plus facile ? Dire : “Tes péchés sont pardonnés”, ou bien dire : “Lève-toi et marche” ? Eh bien ! pour que vous sachiez que le Fils de l’homme a le pouvoir, sur la terre, de pardonner les péchés… – Jésus s’adressa alors au paralysé –lève-toi, prends ta civière, et rentre dans ta maison.»   Il se leva et rentra dans sa maison. Voyant cela, les foules furent saisies de crainte et rendirent gloire à Dieu qui a donné un tel pouvoir aux hommes.



Textes de l'Aelf, Paris

Une chose est de douter de la miséricorde divine, et une autre de ne pas vouloir croire - de dire: "Non, je ne veux pas croire !" Avoir un doute, c'est tout à fait normal, c'est même faire preuve d'une sage prudence. Mais par contre, refuser de croire devant l'évidence, c'est une faute grave, qui porte en son salaire en elle-même.  Qu'une alarme se état déclare, on se précipite pour savoir si le danger est réel: s'il ne l'est pas, on corrige le système et on le remet en marche. Mais s'il y a danger, on commence aussitôt de prendre les mesures qui s'imposent.

Voici pourquoi Jéroboham sera châtié: non pas pour avoir été incrédule, mais pour avoir douté contre l'évidence même !  Qui parmi nous verrait de la fumée envahir sa maison et se contenterait d'ouvrir les fenêtres pour ne pas suffoquer ?  Eh bien, quiconque est averti resa conduite risque de lui causer du tort, mais n'entreprend rien pour en chanter, celui-là se rend lui-même coupable du malheur qu'il devra supporter.
Notre prêtre a fait remarquer qu'il en est de même de ces grands fumeurs à qui l'on propose toutes sortes de substituts pour diminuer leur consommation: "Ce n'est que reculer pour mieux sauter !" Tôt ou tard, à force de tourner en rond  devant un précipice, fasciné par le vide, on  on finit toujours par y tomber !.

De même, si nous confessons toujours les mêmes fautes, mais sans donner suite à cette velléité de renoncement, notre culpabilité ne cesse de croître...  L’Évangile nous dit que "tous rendirent gloire à Dieu qui a donné un tel pouvoir aux hommes, mais il ne dit pas : "Tous se mirent à croire en Jésus" !


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«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

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Bienheureux les pauvres pour l'Esprit !

Message non lu par etienne lorant » ven. 06 juil. 2018, 10:20

Lecture du livre du prophète Amos  Écoutez ceci, vous qui écrasez le malheureux pour anéantir les humbles du pays, car vous dites: «Quand donc la fête de la nouvelle lune sera-t-elle passée, pour que nous puissions vendre notre blé ?  Quand donc le sabbat sera-t-il fini, pour que nous puis ions écouler notre froment ? Nous allons diminuer les mesures, augmenter les prix et fausser les balances.  Nous pourrons acheter le faible pour un peu d’argent, le malheureux pour une paire de sandales. Nous vendrons jusqu’aux déchets du froment! »  Ce jour-là,  oracle du Seigneur Dieu –, je ferai disparaître le soleil en plein midi, en plein jour, j’obscurcirai la lumière sur la terre.  Je changerai vos fêtes en deuil, tous vos chants en lamentations; je vous obligerai tous à vous vêtir de toile à sac, à vous raser la tête. Je mettrai ce pays en deuil comme pour un fils unique, et, dans la suite des jours, il connaîtra l’amertume.  Voici venir des jours – oracle du Seigneur Dieu –,où j’enverrai la famine sur la terre; ce ne sera pas une faim de pain ni une soif d’eau,mais la faim et la soif d’entendre les paroles du Seigneur. On se traînera d’une mer à l’autre, marchant à l’aventure du nord au levant, pour chercher en tout lieu la parole du Seigneur,
mais on ne la trouvera pas.


(Ps 118 (119), 2.10, 20.30, 40.131)
Heureux ceux qui gardent les exigences de Dieu,
ils le cherchent de tout cœur !
De tout mon cœur, je te cherche, Seigneur ;
garde-moi de fuir tes volontés.

Mon âme a brûlé de désir
en tout temps pour tes décisions.
J’ai choisi la voie de la fidélité,
je m’ajuste à tes décisions.

Vois, j’ai désiré tes préceptes :
par ta justice fais-moi vivre.
La bouche grande ouverte, j’aspire,
assoiffé de tes volontés


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
En ce temps-là,  Jésus vit, en passant, un homme, du nom de Matthieu, assis à son bureau de collecteur d’impôt. Il lui dit: «Suis-moi. » L’homme se leva et le suivit. Comme Jésus était à table à la maison, voici que beaucoup de publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts) et beaucoup de pécheurs vinrent prendre place avec lui et ses disciples. Voyant cela, les pharisiens disaient:  «Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les pécheurs ? » Jésus, qui avait entendu, déclara : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Allez apprendre ce que signifie: Je veux la miséricorde, non le sacrifice. En effet, je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. »


Cy Aelf, Paris

L'appât du gain, n'est-ce pas ce qui fait tourner le monde, aujourd'hui comme hier? A l'attrait de la fortune se joint aussi, dans le cœur de l'homme, la crainte de venir à manquer. Le pauvre condamne le riche tout comme le riche craint toujours de devenir pauvre. Ainsi passe la vie jusqu'au jour où toutes et tous, quelles que soient la fortune ou la pauvreté, tous devront rendre des talents dont ils ont été dépositaires: qu'ils soient savetiers ou financiers, ouvriers ou patrons. De sorte qu'il y a tout autant des riches qui souffrent de leur fortune, car celle-ci ronge leur conscience comme un acide ronge le métal. L'avarice est un acide qui ronge tout autant les uns comme les autres.

Parmi les plus malheureux sont les grands riches, n'en doutons pas ! Nous connaissons tous des cas de personnes très riches qui ne cessent d’essayer de justice - c'est-à-dire: de rendre juste la fortune qui les divise
entre largesses et retenue. Aujourd'hui, ils vous donneront et demain, ils vous reprendront ce qu'ils vous ont offert dans un mouvement de sincère générosité. Notre prêtre nous a engagés à franchir le pas d'une foi de confiance absolue, quelles que soient les circonstances.

Tandis que le monde applaudit en disant: "Beati Bene Nati", Jésus proclame bienheureux les pauvres en vue de l'Esprit - seule richesse qui ne passera pas.



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«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

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Plain épanouissement dans la foi

Message non lu par etienne lorant » sam. 07 juil. 2018, 8:43

Lecture du livre du prophète Amos
Ainsi parle le Seigneur:  Ce jour-là, je relèverai la hutte de David, qui s’écroule; je réparerai ses brèches, je relèverai ses ruines, je la rebâtirai telle qu’aux jours d’autrefois, afin que ses habitants prennent possession du reste d’Édom et de toutes les nations sur lesquelles mon nom fut jadis invoqué, – oracle du Seigneur, qui fera tout cela. Voici venir des jours  où se suivront de près laboureur et moissonneur, le fouleur de raisins et celui qui jette la semence. Les montagnes laisseront couler le vin nouveau, les collines en seront ruisselantes. Je ferai revenir  les captifs de mon peuple Israël; ils rebâtiront les villes dévastées et les habiteront; ils planteront des vignes et en boiront le vin; ils cultiveront des jardins et en mangeront les fruits.  Je les planterai sur leur sol, et jamais plus ils ne seront arrachés du sol que je leur ai donné. – Parole du Seigneur.

Psaume4 (85), 9, 11-12, 13-14)
J’écoute : que dira le Seigneur Dieu ?
Ce qu’il dit, c’est la paix
pour son peuple et ses fidèles ;
qu’ils ne reviennent jamais à leur folie !

Amour et vérité se rencontrent,
justice et paix s’embrassent ;
la vérité germera de la terre
et du ciel se penchera la justice.

Le Seigneur donnera ses bienfaits,
et notre terre donnera son fruit.
La justice marchera devant lui,
et ses pas traceront le chemin.


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
En ce temps-là, les disciples de Jean le Baptiste s’approchèrent de Jésus en disant: «Pourquoi, alors que nous et les pharisiens, nous jeûnons, tes disciples ne jeûnent-ils pas?» Jésus leur répondit: «Les invités de la noce pourraient-ils donc être en deuil pendant le temps où l’Époux est avec eux ? Mais des jours viendront où l’Époux leur sera enlevé; alors ils jeûneront. Nul ne pose une pièce d’étoffe neuve sur un vieux vêtement,  car le morceau ajouté tire sur le vêtement, et la déchirure s’agrandit. Et on ne met pas du vin nouveau dans de vieilles outres; autrement, les outres éclatent, le vin se répand, et les outres sont perdues. Mais on met le vin nouveau dans des outres neuves, et le tout se conserve. »


Cy Aelf, Paris

Les temps anciens sont passés et l'Alliance est désormais à la portée de tous. Ce qui fut gravé sur la pierre fleurit désormais dans les cœurs comme font les fleurs nouvelles au printemps - de simples pâquerettes jaillissent de terre pour annoncer que l'hiver est passé et que l'on peut désormais sortir de chez soi et partir librement sans plus craindre d'intempéries. Le ciel est ouvert, les nuages tracent leur route sans plus encombrer l’azur. Et le printemps du Seigneur est comme celui qui fait éclore les simples pâquerettes, mais en couronnes dorées. Ce temps de douceur qui conduit à l'été, qui'il tout autant dans nos cœurs renouvelés par l'Amour.

Pour vivre véritablement ce temps de grâce et d'allégresse, il est bien nécessaire d'habiller notre cœur et notre âme des couleurs nouvelles et de ranger dans les armoires les vêtements d'hiver. De la sorte, nous sommes  encouragés par les Lectures de ce jour à vivre pleinement le renouveau de notre foi, après la Pâques. Le lyrisme de l'homélie de ce jour, en un temps de plein soleil, doit nous inciter à devenir, nous aussi, lumière, bonté, douceur, confiance et allégresse...

L'image des outres neuves désigne des âmes renouvelées - non plus seulement par la foi, mais aussi, mais encore: par  la Joie...


Illustration par un poème panthéiste
«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

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Re: Liturgie du jour avec Etienne Lorant (2017-2018)

Message non lu par Fée Violine » sam. 07 juil. 2018, 22:53

En ce jour de grâce et d'allégresse (voir ci-dessus), as-tu vu, Étienne, qu'il y a des messages pour toi sur le fil "Anniversaires" ? :fleur:

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La foi bouscule l'incrédulité

Message non lu par etienne lorant » lun. 09 juil. 2018, 8:47

Lecture du livre du prophète Osée
Ainsi parle le Seigneur: Mon épouse infidèle, je vais la séduire, je vais l’entraîner jusqu’au désert, et je lui parlerai cœur à cœur. Là, elle me répondra comme au temps de sa jeunesse, au jour où elle est sortie du pays d’Égypte. En ce jour-là – oracle du Seigneur ,voici ce qui arrivera : Tu m’appelleras: «Mon époux » et non plus: «Mon Baal» (c’est-à-dire « mon maître »). Je ferai de toi mon épouse pour toujours, je ferai de toi mon épouse dans la justice et le droit, dans la fidélité et la tendresse;  Ip je ferai de toi mon épouse dans la loyauté, et tu connaîtras le Seigneur.

(Ps 144 (145), 2-3, 4-5, 6-7, 8-9)
Chaque jour je te bénirai,
je louerai ton nom toujours et à jamais.
Il est grand, le Seigneur, hautement loué ;
à sa grandeur, il n’est pas de limite.

D’âge en âge, on vantera tes œuvres,
on proclamera tes exploits.
Je redirai le récit de tes merveilles,
ton éclat, ta gloire et ta splendeur.

On dira ta force redoutable ;
je raconterai ta grandeur.
On rappellera tes immenses bontés ;
tous acclameront ta justice.

Le Seigneur est tendresse et pitié,
lent à la colère et plein d’amour ;
la bonté du Seigneur est pour tous,
sa tendresse, pour toutes ses œuvres.


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
En ce temps-là, tandis que Jésus parlait aux disciples de Jean le Baptiste, voilà qu’un notable s’approcha. Il se prosternait devant lui en disant: «Ma fille est morte à l’instant; mais viens lui imposer la main, et elle vivra.» Jésus se leva et le suivit, ainsi que ses disciples. Et voici qu’une femme souffrant d’hémorragies depuis douze ans s’approcha par derrière et toucha la frange de son vêtement. Car elle se disait en elle-même: «Si je parviens seulement à toucher son vêtement, je serai sauvée.» Jésus se retourna et dit: «Confiance,ma fille ! Ta foi t’a sauvée.» Et, à l’heure même, la femme fut sauvée. Jésus, arrivé à la maison du notable, vit les joueurs de flûte et la foule qui s’agitait bruyamment. Il dit alors: «Retirez-vous. La jeune fille n’est pas morte: elle dort.»  Mais on se moquait de lui. Quand la foule fut mise dehors, il entra,lui saisit la main, et la jeune fille se leva. Et la nouvelle se répandit dans toute la région.

 Cy Aelf, Paris

Le chemin du retour des âmes vers Dieu, que l'on appelle aussi: conversion, passe par un temps de sécheresse et de peine, de retour sur soi, d'un examen de conscience rigoureux comme l'enseigna Jean le Baptiste et d'une d'une démarche claire, c'est-à-dire: volontaire, ferme, affirmée, qui bouscule en nous notre
incrédulité première. Il n'est guère étonnant que la première lecture nous rappelle l'impossible et pourtant miraculeuse sortie d'Egypte -en traversant la mer à pieds secs... Notre prêtre s'est attardé sur cet épisode miraculeux, car dans la Bible et pour les juifs, l'eau et la mer sont considérés comme des lieux d'égarement, de frayeur, d'insécurité : pour atteindre la terre promise, il faut s'armer d'une foi solide et confiante, manifestée jusque dans l'épreuve.

La rigueur de cette démarche est aussi manifestée par la foi de la femme souffrant d’hémorragies, mais qui n'hésite pas jusqu'à se dire : "Si je parviens seulement à toucher son vêtement, je serai sauvée." Un tel mouvement de l'âme qui se projette jusqu’à défier "l'impossible" nous est proposée également:  la foi est est toujours soumise à l'épreuve, sinon elle ne serait pas la foi !  Dans la foi, nous ne devrions pas hésiter à nous confronter à des circonstances de vie difficiles, car notre baptême nous y incite: et il ne s'agit pas d'exaltations mais d'une foi de confiance en Dieu que l'épreuve "magnifie"...





Un grand merci pour les vœux reçus !
«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

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Un sacrifice de bonne odeur

Message non lu par etienne lorant » mar. 10 juil. 2018, 10:43

Lecture du livre du prophète Osée
Ainsi parle le Seigneur: Les fils d’Israël ont établi des rois sans me consulter, ils ont nommé des princes sans mon accord; avec leur argent et leur or, ils se sont fabriqué des idoles. Ils seront anéantis. Je rejette, ton veau, Samarie! Ma colère s’est enflammée contre tes enfants. Refuseront-ils l’innocence? Ce veau est l’œuvre d’Israël, un artisan l’a fabriqué, ce n’est pas un dieu; ce veau de Samarie sera mis en pièces. Ils ont semé le vent, ils récolteront la tempête. L’épi ne donnera pas de grain; s’il y avait il ne donnerait pas de farine;et, s’il en donnait, elle serait dévorée par les étrangers. Éphraïm a multiplié les autels pour expier le péché; et ces autels ne lui servent qu’à pécher. J’ai beau lui mettre par écrit tous les articles de ma loi, il n’y voit qu’une loi étrangère. Ils offrent des sacrifices pour me plaire et ils en mangent la viande, mais le Seigneur n’y prend pas de plaisir. Au contraire, il y trouve le rappel de toutes leurs fautes, il fait le compte de leurs péchés. Qu’ils retournent donc en Égypte !

(Ps 113b (115), 3-4, 5-6, 7ab.8, 9-10)
Notre Dieu, il est au ciel ;
tout ce qu’il veut, il le fait.
Leurs idoles : or et argent,
ouvrages de mains humaines.

Elles ont une bouche et ne parlent pas,
des yeux et ne voient pas,
des oreilles et n’entendent pas,
des narines et ne sentent pas.

Leurs mains ne peuvent toucher,
leurs pieds ne peuvent marcher,
Qu’ils deviennent comme elles, tous ceux qui les font,
ceux qui mettent leur foi en elles.

Israël, mets ta foi dans le Seigneur :
le secours, le bouclier, c’est lui !
Famille d’Aaron, mets ta foi dans le Seigneur :
le secours, le bouclier, c’est lui !


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
En ce temps-là, voici qu’on présenta à Jésus un possédé qui était sourd-muet. Lorsque le démon eut été expulsé, le sourd-muet se mit à parler. Les foules furent dans l’admiration, et elles disaient:« Jamais rien de pareil ne s’est vu en Israël !» Mais les pharisiens disaient : «C’est par le chef des démons qu’il expulse les démons. » Jésus parcourait toutes les villes et villages, enseignant dans leurs synagogues, proclamant l’Évangile du Royaume et guérissant toute maladie et toute infirmité. Voyant les foules, Jésus fut saisi de compassion envers elles parce qu’elles étaient désemparées et abattues comme des brebis sans berger. Il dit alors à ses disciples « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. »

Cy Aelf, Paris


A peine sortis d'Egypte, les juifs eurent tôt fait de se mettre à adorer un veau d'or, exprimant ainsi leurs soif de richesse, de fortune, de puissance, de domination sur tous les autres peuples. C'est un travers humain parmi les plus répandus. Les ceinturons des soldats allemands portaient la mention :"Gott Mit Uns" (Dieu avec nous) et les soldats des Marines américains leur répondent : In God we trust (Nous croyons en Dieu).
D'une manière ou d'une autre, les peuples de toutes les générations ont eu pour tentation première de le mettre le divin au services d'ambitions humaines - c'est-à-dire, en fait , pratiquement le contraire d'une exigence pieuse en quête de sainteté. On aura beau dire que plus personne ne pratique de sacrifice e aux veau-d’or, il y a des gens qui passent leurs journées à jouer en bourse, à placer "instantanément" des paris sur la victoire de tel ou tels sportifs en compétition. Il n'y a plus d'arènes, on ne fait plus couler le sang, mais on distrait son âme par des rêves de fortune et de puissance !

A nos attachements aux richesses, le Seigneur nous entraîne a manifester le don de Dieu, notre baptême et notre engagement spirituel. Le "programme" chrétien nous le connaissons tous, lié aux Béatitudes : nous sommes invités à manifester notre conversion, notre amour, notre foi, notre espérance. Notre prêtre a insisté: c'est notre "labeur" de chaque jour : aimer le prochain tout autant que nous sommes aimés de Dieu. Sans tarder, aujourd'hui même, cherchons l'une ou l'autre "BA" une bonne action au qui sera comme un sacrifice de "bonne odeur" en Celui qui s'est donné tout entier en faveur de la conversion du monde. "Les sacrifices véritables se reconnaissent à une joie soudaine et sans mélange : les saints n'ont pratiquement vécu que de la parfaite offrande de leur âme...




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«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

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La possession ou bien la grâce ?

Message non lu par etienne lorant » mer. 11 juil. 2018, 9:29

Lecture du livre du prophète Osée
Ainsi parle le Seigneur: Les fils d’Israël ont établi des rois sans me consulter, ils ont nommé des princes sans mon accord; avec leur argent et leur or, ils se sont fabriqué des idoles. Ils seront anéantis. Je le rejette, ton veau, Samarie! Ma colère s’est enflammée contre tes enfants. Refuseront-ils de retrouver l’innocence?  Ce veau est l’œuvre d’Israël, un artisan l’a fabriqué, ce n’est pas un dieu; ce veau de Samarie sera mis en pièces. Ils ont semé le vent,ils récolteront la tempête. L’épi ne donnera pas de grain; s’il y avait du grain, il ne donnerait pas de farine; et, s’il en donnait, elle serait dévorée par les étrangers.  Ephraïm a multiplié les autels pour expier le péché; et ces autels ne lui servent qu’à pécher. J’ai beau lui mettre par écrit tous les articles de ma loi, il n’y voit qu’une loi étrangère. Ils offrent des sacrifices pour me plaire et ils en mangent la viande, mais le Seigneur n’y prend pas de plaisir. Au contraire, il y trouve le rappel de toutes leurs fautes, il fait le compte de leurs péchés.Qu’ils retournent donc en Égypte !

Psaume (Ps 113b (115), 3-4, 5-6, 7ab.8, 9-10)
Notre Dieu, il est au ciel ;
tout ce qu’il veut, il le fait.
Leurs idoles : or et argent,
ouvrages de mains humaines.

Elles ont une bouche et ne parlent pas,
des yeux et ne voient pas,
des oreilles et n’entendent pas,
des narines et ne sentent pas.

Leurs mains ne peuvent toucher,
leurs pieds ne peuvent marcher,
Qu’ils deviennent comme elles, tous ceux qui les font,
ceux qui mettent leur foi en elles.

Israël, mets ta foi dans le Seigneur :
le secours, le bouclier, c’est lui !
Famille d’Aaron, mets ta foi dans le Seigneur :
le secours, le bouclier, c’est lui !


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
En ce temps-là, voici qu’on présenta à Jésus un possédé qui était sourd-muet.b  Lorsque le démon eut été expulsé, le sourd-muet se mit à parler. Les foules furent dans l’admiration, et elles disaient: « Jamais rien de pareil ne s’est vu en Israël! »  Mais les pharisiens disaient: « C’est par le chef des démons qu’il expulse les démons.» Jésus parcourait toutes les villes et tous les villages,enseignant dans leurs synagogues, proclamant l’Évangile du Royaume et guérissant toute maladie et toute infirmité.  Voyant les foules, Jésus fut saisi de compassion envers elles parce qu’elles étaient désemparées et abattues comme des brebis sans berger.  Il dit alors à ses disciples: «La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux.  Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. »

  Cy Aelf, Paris

Comment se fait-il que les hommes, ayant connu Dieu, peuvent-ils renoncer à leur foi et retomber dans la consommation de biens de toutes natures ? Comment expliquer que, de génération en génération, la foi soit aussi souvent battue en brèche soit par des révoltes, soit par la recherche de mille et une satisfactions futiles et éphémères ? La plus répandue des idoles est celle du gain et de la richesse. On amasse des trésors en se disant: "J'ai gagné beaucoup, je vais diversifier mes placements, réorganiser ma méthode de travail, trouver trouver des associés, simplifier mes bilans et je vivrai tout à fait tranquille ... Mais hélas, tous ces calculs, ce, l'anticipation du lendemain, ne produisent que de nouveaux soucis, car anticiper n'est pas vivre - tout simplement.

Par le souci, on s'éloigne de Dieu. Par l'anticipation, nous négligeons le présent, nous reportons à plus tard le bien que nous pouvons accomplir, nous nous refermons sur nous sur nous-mêmes et la joie - la joie en Dieu qui nous animait et rendait "tout possible" - quitte peu à peu notre cœur et notre esprit. Ainsi, les lectures d'aujourd'hui nous invitent à produire telle ou telle bonnes actions, gratuites et généreuses, qui raviveront la grâce obtenue par notre baptême. Nous avons, nous aussi des maladies à soigner, des infirmités auxquelles nous pouvons contribuer à guérir. Dans cet esprit, même un simple sourire à un voisin, une salutation, une visite à un malade, une parole d’encouragement, un bon mot ... toutes ces petites bonnes actions sont pourtant essentielles au salut d'autrui mais aussi de notre propre salut. Bienheureux les miséricordieux !


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Le Royaume est au milieu de nous

Message non lu par etienne lorant » jeu. 12 juil. 2018, 9:56

Lecture du livre du prophète Osée
Ainsi parle le Seigneur:  Oui, j’ai aimé Israël dès son enfance, et pour le faire sortir d’Égypte, j’ai appelé mon fils. Quand je l’ai appelé, il s’est éloigné pour sacrifier aux Baals et brûler des offrandes aux idoles.   C’est moi qui lui apprenais à marcher, en le soutenant de mes bras, et il n’a pas compris que je venais à son secours.    Je le guidais avec humanité, par des liens d’amour; je le traitais comme un nourrisson qu’on soulève tout contre sa joue; je me penchais vers lui pour le faire manger. Mais ils ont refusé de revenir à moi: vais-je les livrer au châtiment ?  Non! Mon cœur se retourne contre moi; en même temps, mes entrailles frémissent. Je n’agirai pas selon l’ardeur de ma colère, je ne détruirai plus Israël, car moi, je suis Dieu, et non pas homme: au milieu de vous je suis le Dieu saint,et je ne viens pas pour exterminer.

Ps 79 (80), 2ac.3bc, 15bc-16
Berger d’Israël, écoute,
resplendis au-dessus des Kéroubim,
Réveille ta vaillance
et viens nous sauver.

Du haut des cieux, regarde et vois :
visite cette vigne, protège-la,
celle qu’a plantée ta main puissante,
le rejeton qui te doit sa force.


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
En ce temps-là, Jésus disait à ses Apôtres: « Sur votre route, proclamez que le royaume des Cieux est tout proche. Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, expulsez les démons. Vous avez reçu gratuitement:donnez gratuitement. Ne vous procurez ni or ni argent, ni monnaie de cuivre à mettre dans vos ceintures, ni sac pour la route, ni tunique de rechange, ni sandales, ni bâton. L’ouvrier, en effet, mérite sa nourriture. Dans chaque ville ou village où vous entrerez, informez-vous pour savoir qui est digne de vous accueillir, et restez là jusqu’à votre départ. En entrant dans la maison, saluez ceux qui l’habitent.  Si cette maison en est digne, que votre paix vienne sur elle. Si elle n’en est pas digne, que votre paix retourne vers vous. Si l’on ne vous accueille pas et si l’on n’écoute pas vos paroles, sortez de cette maison ou de cette ville, et secouez la poussière de vos pieds.  Amen, je vous le dis: au jour du Jugement,le pays de Sodome et de Gomorrhe sera châtié que cette maison.


Cy Aelf, Paris

"Le Seigneur, dans l'azur, est patient autant que juste", a déclaré notre prêtre. Vraiment, Il est miséricorde pour toutes et tous. Et c'est au point que nous récriminons lorsque nous voyons un adversaire réussir mieux que nous. On entend souvent les hommes s'exclamer, face à un contre-temps: "Je n'ai pas mérité cela !" - ou bien encore: "Les ennuis, c'est toujours pour les mêmes... si ce n'est qu'en étant plus objectif, on se rend compte qu'un petit ennui aurait pu tourner en catastrophe le lendemain - en sorte que nous avons récriminé plutôt que rendre grâce !

C'est ainsi qu'il faut comprendre les directives données par Jésus lorsqu'il envoie ses disciples commencer d'enseigner que le Royaume des Cieux est déjà "au milieu de nous". Pour entrer dans le dessein de Dieu, il ne suffit pas d'être patient mais il faut développer en nous une foi de confiance absolue, une foi d'abandon. Ils sont nombreux celles et ceux qui recherchent cette "qualité de l'être" que rien ne peut amoindrir: c'est la Joie qui habite les convertis. Ils étaient de simples fidèles et les voici "convertis dans la Joie de leur maître", ils ne travaillent plus en récriminant contre le mauvais temps, puisque tout leur être est habité d'une confiance absolue.

En sorte que même dans des circonstances difficiles, les véritables convertis ne sont pas ébranlés puisque, gouvernés par l'Amour, ils ne sont que paix, douceur, sourire et ils échappent aux chagrins de ce monde, car ils vivent déjà dans le Royaume des Cieux...



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«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

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Le temps de Dieu, c'est aujour'hui

Message non lu par etienne lorant » ven. 13 juil. 2018, 11:35

Lecture du livre du prophète Osée
Ainsi parle le Seigneur:   Reviens, Israël, au Seigneur ton Dieu car tu t’es effondré par suite de tes fautes.  Revenez au Seigneur en lui présentant ces paroles : « Enlève toutes les fautes, et accepte ce qui est bon. Au lieu de taureaux, nous t’offrons en sacrifice les paroles de nos lèvres. Puisque les Assyriens ne peuvent pas nous sauver, nous ne monterons plus sur des chevaux, et nous ne dirons plus à l’ouvrage de nos mains: “Tu es notre Dieu”, car de toi seul l’orphelin reçoit de la tendresse. » Voici la réponse du Seigneur: Je les guérirai de leur infidélité, je les aimerai d’un amour gratuit, car ma colère s’est détournée d’Israël. Je serai pour Israël comme la rosée, il fleurira comme le lis, il étendra ses racines comme les arbres du Liban.  Ses jeunes pousses vont grandir, sa parure sera comme celle de l’olivier, son parfum, comme celui de la forêt du Liban. Ils reviendront s’asseoir à son ombre, ils feront revivre le froment, ils fleuriront comme la vigne, ils seront renommés comme le vin du Liban.  Éphraïm ! Peux-tu me confondre avec les idoles ? C’est moi qui te réponds et qui te regarde. Je suis comme le cyprès toujours vert, c’est moi qui te donne ton fruit.Qui donc est assez sage pour comprendre ces choses, assez pénétrant pour les saisir ? Oui, les chemins du Seigneur sont droits: les justes y avancent, mais les pécheurs y trébuchent.

(Ps 50 (51), 3-4, 8-9, 12-13, 14.17)
Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour,
selon ta grande miséricorde, efface mon péché.
Lave-moi tout entier de ma faute,
purifie-moi de mon offense.

Mais tu veux au fond de moi la vérité ;
dans le secret, tu m’apprends la sagesse.
Purifie-moi avec l’hysope, et je serai pur ;
lave-moi et je serai blanc, plus que la neige.

Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu,
renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit.
Ne me chasse pas loin de ta face,
ne me reprends pas ton esprit saint.

Rends-moi la joie d’être sauvé ;
que l’esprit généreux me soutienne.
Seigneur, ouvre mes lèvres,
et ma bouche annoncera ta louange.


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
En ce temps-là, Jésus disait à ses Apôtres : « Voici que moi, je vous envoie comme des brebis au milieu des loups. Soyez donc prudents comme les serpents, et candides comme les colombes.  Méfiez-vous des hommes: ils vous livreront aux tribunaux et vous flagelleront dans leurs synagogues.  Vous serez conduits devant des gouverneurs et des rois à cause de moi: il y aura là un témoignage pour eux et pour les païens. Quand on vous livrera, ne vous inquiétez pas de savoir ce que vous direz ni comment vous le direz : ce que vous aurez à dire vous sera donné à cette heure-là. Car ce n’est pas vous qui parlerez, c’est l’Esprit de votre Père qui parlera en vous. Le frère livrera son frère à la mort, et le père, son enfant; les enfants se dresseront contre leurs parents et les feront mettre à mort. Vous serez détestés de tous à cause de mon nom ;mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé.  Quand on vous persécutera dans une ville, fuyez dans une autre.  Amen, je vous le dis: vous n’aurez pas fini de passer dans toutes les villes d’Israël quand le Fils de l’homme viendra. »


           Cy Aelf, Paris

Dans la plupart des cas de conversion, on trouve des situations devenues intenables, des impasses pour l'intelligence comme pour le cœur, le sentiment que le bonheur n'est qu'une, quel que soit la qualité de notre recherche et de notre désir. Hommes , femmes et enfant, tous désirent le bonheur tout en sachant qu'il y a loin de la coupe aux lèvres. Nous les croyants, nous les fidèles, nous avons reçu par notre baptême une grâce tout à fait particulière, car nous avons été placés sous la protection toute particulière du Seigneur. Nous bénéficions de ce sacrement, augmenté par ceux reçus ensuite.

Nous n'y pensons guère et, cependant chacune et chacun d'entre nous pourrait rapporter telle ou telles situations manifestement "contraires" dont, curieusement, nous en sommes sortis le moindre dommage.
Et lorsqu'on y pense... Tout au long de l’homélie, je me suis souvenu d'un événement grave - un accident de voiture - durant le premier mois d'incorporation à l'armée. A cette époque, le "service militaire" était obligatoire. Or, comme s'achevait l'instruction de base, j'ai été victime d'un accident de circulation qui m'a valu, au travers de multiples péripéties, d'être envoyé Allemagne - proche du camp d'Arnsberg - à la frontière de l'ex "Allemagne de l'Est". Cette affectation était une forme de punition, puisqu'un dossier rendait coupable - du moins en partie. C'est en cette occasion que j'ai renoué avec la prière quotidienne et que j'ai cessé de chercher à me lancer dans la philosophie (dont j'avais largement - et très naïvement - qu'elle me conduirait à une forme de satisfactoire profonde...)

Toute cette expérience malheureuse fut cependant riche d'une prise de conscience - unique mais bien vivace encore en ce jour - de bénéficier d'une grâce particulière qui consiste à vivre de Joie, quoi qu'il advienne. En effet, j'ai pu constater qu'en raison même de la foi et de l'attitude de confiance absolue dans le Seigneur, rien de mal ne peut atteindre l'âme d'un baptisé. Lorsque c'est véritablement le bonheur que l'on désire, on fini par l'obtenir.

Quand je lis : "vous n’aurez pas fini de passer dans toutes les villes d’Israël quand le Fils de l’homme viendra. »,je ne puis que témoigner : "Oui, il en est bien ainsi, car le Seigneur s'est manifeste pour me sauver - c'était le troisième dimanche d’août 1985, c'est-à-dire: aujourd'hui selon le temps divin...Alléluià !


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«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

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Quand la crainte de Dieu se mue en amour parfait

Message non lu par etienne lorant » sam. 14 juil. 2018, 10:51

Lecture du livre du prophète Isaïe
L’année de la mort du roi Ozias, je vis le Seigneur qui siégeait sur un trône très élevé; les pans de son manteau remplissaient le Temple. Des séraphins se tenaient au-dessus de lui. Ils avaient chacun six ailes: deux pour se couvrir le visage, deux pour se couvrir les pieds, et deux pour voler.  Ils se criaient l’un à l’autre: « Saint ! Saint ! Saint, le Seigneur de l’univers !Toute la terre est remplie de sa gloire.»  Les pivots des portes se mirent à trembler à la voix de celui qui criait,et le Temple se remplissait de fumée. Je dis alors « Malheur à moi ! je suis perdu, car je suis un homme aux lèvres impures, j’habite au milieu d’un peuple aux lèvres impures : et mes yeux ont vu le Roi, le Seigneur de l’univers ! » L’un des séraphins vola vers moi, tenant un charbon brûlant qu’il avait pris avec des pinces sur l’autel. Il l’approcha de ma bouche et dit: « Ceci a touché tes lèvres, et maintenant ta faute est enlevée, ton péché est pardonné. » J’entendis alors la voix du Seigneur qui disait: « Qui enverrai-je ? qui sera notre messager ? » Et j’ai répondu : « Me voici : envoie-moi ! »
 
Psaumev 92 (93), 1abc, 1d-2, 5)
Le Seigneur est roi ;
il s’est vêtu de magnificence,
le Seigneur a revêtu sa force.

Et la terre tient bon, inébranlable ;
dès l’origine ton trône tient bon,
depuis toujours, tu es.

Tes volontés sont vraiment immuables :
la sainteté emplit ta maison,
Seigneur, pour la suite des temps.


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
En ce temps-là, Jésus disait à ses Apôtres: « Le disciple n’est pas au-dessus de son maître, ni le serviteur au-dessus de son seigneur". Ii suffit que le disciple soit comme son maître, et le serviteur, comme son seigneur. Si les gens ont traité de Béelzéboul le maître de maison,  ce sera bien pire pour ceux de sa maison.  Ne craignez donc pas ces gens-là; rien n’est voilé qui ne sera dévoilé,rien n’est caché qui ne sera connu. Ce que je vous dis dans les ténèbres, dites-le en pleine lumière; ce que vous entendez au creux de l’oreille, proclamez-le sur les toits. Ne craignez pas ceux qui tuent le corps sans pouvoir tuer l’âme craignez plutôt celui qui peut faire périr dans la géhenne l’âme aussi bien que le corps.  Deux moineaux ne sont-ils pas vendus pour un sou ? Or, pas un seul ne tombe à terre sans que votre Père le veuille. Quant à vous, même les cheveux de votre tête sont tous comptés. Soyez donc sans crainte : vous valez bien plus qu’une multitude de moineaux.  Quiconque se décl rera pour moi devant les hommes, moi aussi je me déclarerai pour lui devant mon Père qui est aux cieux.   Mais celui qui me reniera devant les hommes, moi aussi je le renierai devant mon Père qui est aux cieux. »

 
Cy Aelf, Paris

La crainte de Dieu est une très bonne chose car elle suscite notre conscience à discerner ce qui est bon ainsi qu'à rejeter ce qui est mal. Un enfant qui s'est brûlé en jouant avec des allumettes, non seulement n'y jouera plus, mais encore: il s'en méfiera et par la suite il adoptera des mesures de sécurité afin d'éviter les sinistres possibles. Cette attitude nous convient bien envers Dieu également. C'est une chose de prier de pour notre bonheur et une meilleure chose encore de laisser l'Esprit de Dieu nous engager à vivre selon le bon vouloir du Seigneur.

Notre prêtre nous a rapporté l'histoire vécue par un jeune homme qui était tombé d'une femme dont il avait découvert des talents artistiques qu'elle cherchait comme à tâtons, en traversant des périodes d'enthousiasme suivies de de tâtonnements, de dépits et de révoltes, d'autant plus que les jeunes artistes sont souvent critiques envers leurs premières œuvres et n'hésitent pas à gaspiller pour de nouveaux outils, ou encore, d'aborder d'autres moyens d'expression.  Dans cette quête insatiable, l'argent disponible fond comme neige au soleil, sans que le désir s’apaise. Et en définitive, cette forme de "sélection radicale" finit par donner de bons résultats.

Eh bien, dans la mesure où l'amour de Dieu est déjà présent dans l'âme dès baptisés, nous avons tous, nous aussi, à poursuivre dans la voie que le Seigneur nous donne.  Et l'on commet des erreurs, on tombe et on se relève, on détruit mais en vue de mieux construire, on se remet en question et l'on devient plus fin et plus habile à force d'échecs supportés - mais en vue de faire mieux jusqu'à posséder une pleine capacité et de pouvoir créer selon l'inspiration d'un moment...

Il y a tout cela dans notre relation à Dieu. Les convertis sont un peu comme ces artistes, tels Vincent Van Gogh, qui désirait en peignant une simple grappe de raisin, désirait montrer la force de vie à l'oeuvre la vigne...  Les saints sont comme ces femmes et ces hommes qui ont tout abandonné de la vie mondaine, afin de posséder des éclats de beauté absolue - qui sont autant d'éclats de l'amour de Dieu...



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Choisirons nous justice ou bien miséricorde ?

Message non lu par etienne lorant » lun. 16 juil. 2018, 10:53

Lecture du livre du prophète Isaïe
Écoutez la parole du Seigneur, vous qui êtes pareils aux chefs de Sodome ! Prêtez l’oreille à l’enseignement de notre Dieu, vous, peuple de Gomorrhe! Que m’importe le nombre de vos sacrifices? – dit le Seigneur. Les holocaustes de béliers, la graisse des veaux, j’en suis rassasié. Le sang des taureaux, des agneaux et des boucs, je n’y prends pas plaisir. Quand vous venez vous présenter devant ma face, qui vous demande de fouler mes parvis ? Cessez d’apporter de vaines offrandes; j’ai horreur de votre encens. Les nouvelles lunes, les sabbats, les assemblées, je n’en peux plus de ces crimes et de ces fêtes. Vos nouvelles lunes, vos solen- nités, moi, je les déteste:elles me sont un fardeau, je suis fatigué de le porter. Quand vous étendez les mains, je  détourne les yeux. Vous avez beau multiplier les prières, je n’écoute pas: vos mains sont pleines de sang. Lavez-vous, purifiez-vous, ôtez de ma vue vos actions mauvaises, cessez de faire le mal, mais es apprenez à faire le bien: recherchez le droit,mettez au pas l’oppresseur, rendez justice à l’orphelin, défendez la cause de la veuve.

(Ps 49 (50), 8-9, 16bc-17, 21, 23)
« Je ne t’accuse pas pour tes sacrifices ;
tes holocaustes sont toujours devant moi.
Je ne prendrai pas un seul taureau de ton domaine,
pas un bélier de tes enclos.

Qu’as-tu à réciter mes lois,
à garder mon alliance à la bouche,
toi qui n’aimes pas les reproches
et rejettes loin de toi mes paroles ?

« Voilà ce que tu fais ;
garderai-je le silence ?
Penses-tu que je suis comme toi ?
Je mets cela sous tes yeux, et je t’accuse.

« Qui offre le sacrifice d’action de grâce,
celui-là me rend gloire :
sur le chemin qu’il aura pris,
je lui ferai voir le salut de Dieu. »

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
En ce temps-là, Jésus disait à ses Apôtres:  «Ne pensez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre: je ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive. Oui, je suis venu séparer l’homme de son père, la fille de sa mère, la belle-fille de sa belle-mère: on aura pour ennemis les gens de sa propre maison.  Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi; celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n’est pas digne de moi; celui qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas n’est pas digne de moi. Qui a trouvé sa vie la perdra; qui a perdu sa vie à cause de moi la trouvera. Qui vous accueille, c'est moi qu'il m’accueille; et qui m’accueille accueille Celui qui m’a envoyé.  Qui accueille un prophète en sa qualité de prophète recevra une récompense de prophète; qui accueille un homme juste en sa qualité de juste recevra une récompense de juste. Et celui qui donnera à boire, même un simple verre d’eau fraîche,à l’un de ces petits en sa qualité de disciple, je vous le dis: non, il ne perdra pas sa récompense.» Lorsque Jésus eut terminé les instructions qu’il donnait à ses douze disciples, il partit de là pour enseigner et proclamer la Parole dans les villes du pays.

Cy Aelf, Paris

Tandis que l'homme prête attention aux événements, le Seigneur, quant à lui scrute les intentions et le mouvements intime des cœurs. De telle sorte sorte que la qualité de foi ne se mesure pas aux manifestations bruyantes, avec tambours et trompettes, mais bien aux mouvements intimes des cœurs. Et de comparer le défilé des supporter français sur les Champs-Elysées et le rassemblement tranquille de quarante mille personnes sur la grand-place de Bruxelles. Nombreux les téléspectateurs qui ont craint qu'un simple mouvement de foule - une dispute futile - aurait pu conduire à des explosions de violence. Mais tout s'est bien passé.

Sur base de cette simple comparaison, notre prêtre a fait l'éloge de la joie intime des fidèles sincères, laquelle ne se reconnait pas dans des manifestations bruyantes, mais dans une joie tranquille - une allégresse profonde qui illumine le regard et s'épanouit pleinement dans un simple sourire...

Une comparaison semblable est possible dans la mise en pratique de la foi: les femmes et les hommes qui ont bien saisi le message chrétien feront le bien non pas simplement en appliquant des règles de vie, mais encore : en se laissant guider par la foi qui les anime en profondeur. Les hommes sont pécheurs, aucun doute là-dessus, mais on a plus vite fait de rechercher la miséricorde dans nos cœurs plutôt qu'à réclamer la justice. Si nous choisissons d'agir selon la justice, alors nous jugeons comme nous serons nous-même jugés. Mais si c'est selon la miséricorde que nous agissons, c'est bel et bien selon la miséricorde que nous serons évalués tout à la fin... N'est-il pas habile devant - Dieu - l'homme qui, ayant vécu de rapines et d'escroqueries, se met soudainement à faire l'aumône afin que son avidité lui soit pardonnée ? Quant à ceux qui se déclarent eux-mêmes comme étant des justes, ils seront jugés et devront rendre des comptes précis dans leur "exercice de la justice. Des deux attitudes, laquelle choisirons nous ?

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«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

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Ite Missa Est !

Message non lu par etienne lorant » mar. 17 juil. 2018, 9:53

Lecture du livre du prophète Isaï e
Au temps d’Acaz, roi de Juda, Recine, roi d’Aram, et Pékah, fils de Remalyahou, montèrent contre Jérusalem pour l’attaquer, mais ils ne purent lui donner l’assaut.  On informa la maison de David que les Araméens avaient pris position en Éphraïm. Alors le cœur du roi et le cœur de son peuple furent secoués comme les arbres de la forêt sont secoués par le vent. Le Seigneur dit alors à Isaïe: « Avec ton fils Shear-Yashoub , (c’est-à-dire :“Un-reste-reviendra”), va trouver Acaz, au bout du canal du réservoir supérieur, sur la route du Champ-du-Foulon. Tu lui diras: “Garde ton calme, ne crains pas, ne va pas perdre cœur, devant ces deux bouts de tisons fumants, à cause de la colère brûlante du roi d’Aram et du roi d’Israël.  Oui, Aram a décidé ta perte, en accord avec Éphraïm et son roi. Ils se sont dit:  Marchons contre le royaume de Juda, pour l’intimider, et nous le forcerons à se rendre; alors, nous lui imposerons comme roi le fils de Tabéel. Ainsi parle le Seigneur Dieu: Cela ne durera pas, ne sera pas, que la capitale d’Aram soit Damas, et Recine, le chef de Damas, que la capitale d’Éphraïm soit Samarie, et le fils de Remalyahou, chef de Samarie. – Dans soixante-cinq ans, Éphraïm, écrasé, cessera d’être un peuple. Mais vous, si vous ne croyez pas, vous ne pourrez pas tenir.” »
           
(Ps 47 (48), 2-3ab, 3cd-4, 5-6,7-8)
Il est grand, le Seigneur, hautement loué,
dans la ville de notre Dieu,
sa sainte montagne, altière et belle,
joie de toute la terre.

La montagne de Sion, c’est le pôle du monde,
la cité du grand roi ;
Dieu se révèle, en ses palais,
vraie citadelle.

Voici que des rois s’étaient ligués,
ils avançaient tous ensemble ;
ils ont vu, et soudain stupéfaits,
pris de panique, ils ont fui.

Et voilà qu’un tremblement les saisit :
douleurs de femme qui accouche ;
un vent qui souffle du désert
a brisé les vaisseaux de Tarsis.


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
En ce temps-là,  Jésus se mit à faire des reproches aux villes où avaient eu lieu la plupart de ses miracles, parce qu’elles ne s’étaient pas converties  « Malheureuse es-tu, Corazine ! Malheureuse es-tu, Bethsaïde ! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, ces villes, autrefois, se seraient converties, sous le sac et la cendre.  Aussi, je vous le déclare: au jour du Jugement, Tyr et Sidon seront traitées moins sévèrement que vous.  Et toi, Capharnaüm, seras-tu donc élevée jusqu’au ciel? Non, tu descendras jusqu’au séjour des morts! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez toi avaient eu lieu à Sodome, cette ville serait encore là aujourd’hui.  Aussi, je vous le déclare :au jour du Jugement, le pays de Sodome sera traité moins sévèrement que toi. »


Cy Aelf, Parislt

Croyons-nous  vraiment, nous les fidèles, que le Seigneur est vraiment proche et nous permettra de grandir dans la foi et d'avancer vers le Royaume ? Si nous récitions notre Credo seulement comme une formule qu'il faut réciter durant la messe, cela ne nous sert en rien. On peut également chercher une absolution pour une  faute que l'on a commise, si l'on n'a pas la ferme intention de se renoncer, alors l'aveu servira comme une preuve de trahison. Les hommes comme les femmes qui ont été prévenus, par leur médecin, d'avoir à cesser de fumer, qu'ils renoncent quelle que soit la difficulté !  On peut "vapoter", cela n'avance à rien; on peut essayer le chewing-gum à la nicotine le patch sur la poitrine, tout en mastiquant, et en prenant des calmants, peu importe: si l'on ne se résout pas d'accepter de souffrir durant trois jours, on ne réussira pas !

De la même manière, si nous pratiquons les sacrements comme des rites habituels, qui caractérisent notre foi, nous ne progressons pas. Les sacrements supposent une conversion "continuée", c'est-à-dire à une purification complète de tout l'être, ce qui implique renoncement de soi-même à vivre chaque jour avec vigilance. Les religieux cloîtres tiennent un carnet personnel de leurs "victoires" et de leurs "chutes".  Ce qui signifie, tout simplement, que le fait d'entrer dans un ordre religieux n'assure en aucun cas la sainteté ! Mais il faut accomplir la volonté de Dieu. Tous ces témoins qui ont vécu à Capharnaüm bien pu assister à de très nombreux miracles, si l'adhésion au message n'a pas suivi, alors ils n'auront fait qu’aggraver leur scepticisme.  Et notre prêtre de nous renvoyer en nous faisant promettre une bonne action, aujourd'hui même: eh bien, j'en chercherai trois !  Et vous ?


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«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

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Comment demeurer dans la Joie

Message non lu par etienne lorant » mer. 18 juil. 2018, 9:06

Lecture du livre du prophète Isaïe
Ainsi parle le Seigneur: Malheureux! Assour, l’instrument de ma colère, le bâton de mon courroux. Je l’envoie contre une nation impie, je lui donne mission contre un peuple qui excite ma fureur, pour le mettre au pillage et emporter le butin, pour le piétiner comme la boue des chemins. Mais Assour ne l’entend pas ainsi, ce n’est pas du tout ce qu’il pense: ce qu’il veut, c’est détruire quantité de nations. Car le roi d’Assour a dit: « C’est par la vigueur de ma main que j’ai agi, et par ma sagesse, car j’ai l’intelligence. J’ai déplacé les frontières des peuples, j’ai pillé leurs réserves; fort entre les forts, j’ai détrôné des puissants. J’ai mis la main sur les  richesses des peuples, comme sur un nid. Comme on ramasse des œufs abandonnés, j’ai ramassé toute la terre, et il n’y a pas eu un battement d’aile, pas un bec ouvert,pas un cri.» Mais le ciseau se glorifie-t-il aux dépens de celui qui s’en sert pour tailler ? La scie va-t-elle s’enfler d’orgueil aux dépens de celui qui la tient ? Comme si le bâton faisait mouvoir la main qui le brandit, comme si c’était le bois qui brandissait l’homme!  C’est pourquoi le Seigneur Dieu de l’univers fera dépérir les soldats bien nourris du roi d’Assour, et au lieu de sa gloire s’allumera un brasier, le brasier d’un incendie.

Psaume
C’est ton peuple, Seigneur, qu’ils piétinent,
et ton domaine qu’ils écrasent ;
ils massacrent la veuve et l’étranger,
ils assassinent l’orphelin.

Ils disent : « Le Seigneur ne voit pas,
le Dieu de Jacob ne sait pas ! »
Sachez-le, esprits vraiment stupides ;
insensés, comprendrez-vous un jour ?

Lui qui forma l’oreille, il n’entendrait pas ?
il a façonné l’œil, et il ne verrait pas ?
il a puni des peuples et ne châtierait plus,
lui qui donne aux hommes la connaissance ?

Le Seigneur ne délaisse pas son peuple,
il n’abandonne pas son domaine :
on jugera de nouveau selon la justice ;
tous les hommes droits applaudiront.

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit: « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange: ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits. Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance.  Tout m’a été remis par mon Père; personne ne connaît le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît le Père, sinon le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler.»


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Cy Aelf, Paris

Il peut en être pour nous-mêmes comme il en fut pour le roi Assour:  le Seigneur s'est servi de lui pour pratiquer la justice, mais hélas pour lui, il ne s'est pas contenté du rôle qui lui a été donné, mais il l'a surpassé, il est allé au-delà de sa mission. Il n' était qu'un instrument de la justice divine, mais dans son orgueil, il s'est pris pour le Maître lui-même, il a surajouté l'ouvrage qu'on lui avait donné. Il fait songer à ses révolutionnaires qui, ayant réussi à libérer leur patrie de la tyrannie ... finit par devenir lui-même un tyran pour son peuple. Que l'on se souvienne de la révolution française: ce qui était un mouvement légitime du peuple d'aspirer à une plus grande liberté, s'est mué rapidement en un génocide génocide de la noblesse de France par la guillotine...  Et non content d'être un grand tacticien, Napoléon se mit à rêvé qu'un général pourrait bien devenir un empereur comme ceux de l'antiquité...  Notre prêtre a insisté que ce qui il est advenu du roi Assour s'est reproduit partout. De  notre temps, Assour s'est aussi appelé : Hitler, Staline, Mao-Tse-Toung, la dictature des Colonelse d'Argentine, le "règne" de Mobutu au Congo - combien d'autres ne
Et ne leurrons pas: ce qu'il advient des peuples se reproduit encore encore de notre temps. N'en est il pas de même Djihadistes ? Evidemment oui !

Mais si la vie sur terre est demeurée possible, c'est bien du fait - non pas des dirigeants des nations, mais de la foi, de l'espérance et de la charité. Bienheureux sommes-nous si notre ambition n'est pas de devenir de bons maîtres mais, plutôt : de devenir de devenir, dans notre quotidien, de modestes serviteurs du Royaume des Cieux !

Prions pour la paix !

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«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

etienne lorant
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Mes voies ne sont pas vos voies !

Message non lu par etienne lorant » jeu. 19 juil. 2018, 10:32

Lecture du livre du prophète Isaïe
Ainsi parle le Seigneur: Malheureux! Assour, l’instrument de ma colère, le bâton de mon courroux. Je l’envoie contre une nation impie, je lui donne mission contre un peuple qui excite ma fureur, pour le mettre au pillage et emporter le butin, pour le piétiner comme la boue des chemins. Mais Assour ne l’entend pas ainsi, ce n’est pas du tout ce qu’il pense: ce qu’il veut, c’est détruire, exterminer les nations. Car le roi a dit:« C'est par la vigueur de ma main que j’ai agi et par ma sagesse, car j’ai l’intelligence. J’ai déplacé les frontières des pays. J’ai pillé leurs réserves; fort entre les forts, j’ai détrôné des puissants.  J’ai mis la main sur les richesses des peuples, comme sur un nid. Comme on ramasse des œufs abandonnés, j’ai ramassé toute la terre, et il n’y a pas eu un battement d’aile, pas un bec ouvert, pas un cri.» Mais le ciseau se glorifie-t-il aux dépens de celui qui s’en sert pour tailler ? La scie va-t-elle s’enfler d’orgueil aux dépens de celui qui la tient? Comme si le bâton faisait mouvoir la main qui le brandit, comme si c’était le bois qui brandissait l’homme!  C’est pourquoi le Seigneur Dieu de l’univers fera dépérir les soldats bien nourris du roi d’Assour, et au lieu de sa gloire s’allumera un brasier, le brasier d’un incendie.

Psaume (Ps 93 (94), 5-6, 7-8, 9-10, 14-15)
Le Seigneur ne délaisse pas son peuple.
C’est ton peuple, Seigneur, qu’ils piétinent,
et ton domaine qu’ils écrasent ;
ils massacrent la veuve et l’étranger,
ils assassinent l’orphelin.

Ils disent : « Le Seigneur ne voit pas,
le Dieu de Jacob ne sait pas ! »
Sachez-le, esprits vraiment stupides ;
insensés, comprendrez-vous un jour ?

Lui qui forma l’oreille, il n’entendrait pas ?
il a façonné l’œil, et il ne verrait pas ?
il a puni des peuples et ne châtierait plus,
lui qui donne aux hommes la connaissance ?

Le Seigneur ne délaisse pas son peuple,
il n’abandonne pas son domaine :
on jugera de nouveau selon la justice ;
tous les hommes droits applaudiront.


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit: « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange:
ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits.  Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance. Tout m’a été remis par mon Père. Personne ne connaît le Fils, sinon le Père, et nul personne ne connaît le Père, sinon le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler.
»

   

Flux AELF

Qui est comme Dieu ?  Les hommes se le représente comme une puissance extraordinaire, ils prennent comme un roi puissant et barbare capable de tout, jusqu'à inimaginable, afin que sa volonté soit faite sur tous et partout. Ou bien Dieu ne serait-Il pas le Tout-Puissant qui par sa seule Parole tout l'univers et tout ce qu'il contient ?  Certes, Dieu est tout-puissant, mais ce Dieu n'a pas créé le ciel et la terre pour les détruire ensuite, Il n'a pas  placé l’homme et la femme l'homme au milieu d'un Jardin merveilleux dans  le but final de l'en chasser.  Non !, mais c'est par l'envie que le mal est entré dans le monde.

La première lecture nous montre l'idée fausse que les hommes se font de la toute-puissance de Dieu. C'est ce qui a conduit - de notre temps - de graver sur les ceinturions nazis :"Gott Mitt Uns", tandis que soldats américains répondaient  par la devise "In God We Trust" et c'est ainsi que la plupart des hommes s'imaginent qu'ils peuvent conduire Dieu à les suivre dans leurs desseins et leurs ambitions ... mais tout cela n'est que vanité et "poursuite du vent" comme le proclame l'Ecclésiaste. En toute vérité, lorsque Dieu s'adresse à l'homme Il parle comme Jésus dans l'Evangile de ce jour: "« Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange: ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits.


Merveilleuse concordance des textes ce matin !...


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«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

etienne lorant
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Estimations humaines et plénitude de l'Amour

Message non lu par etienne lorant » ven. 20 juil. 2018, 11:13

Lecture du livre du prophète Isaïe
En ces jours-là, le roi Ézékias souffrait d’une maladie mortelle. Le prophète Isaïe, fils d’Amots, vint lui dire « Ainsi parle le Seigneur: Prends des dispositions pour ta maison, car tu vas mourir, tu ne guériras pas.» Ezékias se tourna vers le mur et fit cette prière au Seigneur: «Ah ! Seigneur, souviens-toi ! J’ai marché en ta présence, dans la loyauté et d’un cœur sans partage, et j’ai fait ce qui est bien à tes yeux. » Puis le roi Ézékias fondit en larmes. La parole du Seigneur fut adressée à Isaïe : « Va dire à Ézékias: Ainsi parle le Seigneur, Dieu de David ton ancêtre :J’ai entendu ta prière,j’ai vu tes larmes. Je vais ajouter quinze années à ta vie. Je te délivrerai, toi et cette ville,de la main du roi d’Assour, je protégerai cette ville. » Puis Isaïe dit: « Qu’on apporte un gâteau de figues; qu’on l’applique sur l’ulcère, et le roi vivra. » Ézékias dit : « À quel signe reconnaîtrai-je que je pourrai monter à la maison du Seigneur ?  – Voici le signe que le Seigneur te donne pour montrer qu’il accomplira sa promesse: Je vais faire reculer de dix degrés l’ombre qui est déjà descendue sur le cadran solaire d’Acaz. » Et le soleil remonta sur le cadran les dix degrés qu’il avait déjà descendus.

 
(Is 38, 10, 11, 12abcd, 16-17a)
Je disais : Au milieu de mes jours,
je m’en vais ;
j’ai ma place entre les morts
pour la fin de mes années.

Je disais : Je ne verrai pas le Seigneur
sur la terre des vivants,
plus un visage d’homme
parmi les habitants du monde !

Ma demeure m’est enlevée, arrachée,
comme une tente de berger.
Tel un tisserand, j’ai dévidé ma vie :
le fil est tranché.

« Le Seigneur est auprès d’eux : ils vivront !
Tout ce qui vit en eux vit de son esprit ! »
Oui, tu me guériras, tu me feras vivre :
voici que mon amertume se change en paix.


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
En ce temps-là, un jour de sabbat, Jésus vint à passer à travers les champs de blé; ses disciples eurent faim et ils se mirent à arracher des épis et à les manger.  Voyant cela, les pharisiens lui dirent: « Voilà que tes disciples font ce qu’il n’est pas permis de faire le jour du sabbat ! » Mais il leur dit: « N’avez-vous pas lu ce que fit David, quand il eut faim, lui et ceux qui l’accompagnaient ? Il entra dans la maison de Dieu,et ils mangèrent les pains de l’offrande;or, ni lui ni les autres n’avaient le droit d’en manger, mais seulement les prêtres.  Ou bien encore, n’avez-vous pas lu dans la Loi que le jour du sabbat, les prêtres, dans le Temple, manquent au repos du sabbat sans commettre de faute ? Or, je vous le dis : il y a ici plus grand que le Temple. Si vous aviez compris ce que signifie :Je veux la miséricorde, non le sacrifice,  vous n’auriez pas condamné ceux qui n’ont pas commis de faute. En effet, le Fils de l’homme est maître du sabbat. »


Cy Aelf, Paris

Lorsqu'un homme est docile à observer les commandements, et non seulement cela, mais en cherchant à plaire au Seigneur, il est plus qu'un simple fidèle qui agit selon les règles. mais il entre pleinement dans la "familiarité divine, afin d'en être libre ensuite, mais il pénètre réellement le dessein de Dieu, s'en réjouit et rajoute encore au sacrifice qui lui était demandé. Par exemple, tel est l'homme à qui son médecin a dit: "Cessez de fumer, ou bien je ne réponds pas de votre vie !" et qui se persuade d'aller plus loin encore que l'avertissement reçu- en renonçant, en plus, à la consommation d'alcool, eh bien cet homme ajoutera des de nombreuses années à sa vie.

Les disciples de Jésus ont tout quitté pour le suivre. Et ce renoncement aux choses du monde les a emporté dès le temps de leur vie terrestre, dans la chair, dans une toute autre forme de pratique de la religion. Car il est évident qu'ayant tout quitté en vue d'entrer dans le Royaume des Cieux, ils bénéficient dès ce monde de grâces particulières. Le roi David avait bien perçu cela: puisqu'il servait fidèlement les ordres du Cie("l, il pouvait se permettre de manger les pains rituels afin de reprendre des forces pour accomplir la mission qui leur avait été confiée...

Et l’Évangile de ce jour d'ajouter encore : "C'est la miséricorde que je veux - non pas les sacrifices!"
A quoi peut nous servir d'être fidèle à l'Eucharistie, si c'est -à peine sortis de l'église, nous évitons de donner une piécette au "SDF" qui tend la main sur le parvis de l'église ? En toute cohérence, nous nous retrouverons objets de la Justice plutôt que de la Miséricorde dont nous avons le plus grand besoin !

«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

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