La prière : source et sommet de la vie en Christ
Publié : mer. 15 janv. 2014, 13:14
Lectures de la messe le mercredi 15 janvier 2014, 1e semaine du temps ordinaire.
Dans l'Evangile du jour, St Marc nous rapporte ce qu'on a coutume d'appeler "la première journée missionnaire du Christ". Cette journée se passe à Capharnaüm, en Galilée. Jésus l'a commencé par un prêche à la synagogue, dont les circonstances ont été lues à la messe d'hier. Elle se termine au milieu de la nuit, et Jésus s'est retiré dans un "endroit désert" pour prier le Père.
C'est ainsi, au cours de cette seule journée, que l'on voit par ses actes mêmes Jésus nous enseigner la manière de vivre en chrétien, de vivre en Christ : tout commence et tout finit par la prière.
On voit d'ailleurs qu'il en est de même pour Samuel, qui dort dans le Temple de Dieu, en sa divine Présence.
La coïncidence de ces deux textes au lectionnaire est source de sens : l'exemple de Samuel nous enseigne ce qu'est la prière. Quand Jésus se retire dans le désert, mais aussi quand il va à la synagogue prier avec l'Assemblée, il va se mettre en présence du Père. C'est là la prière : une démarche active de notre part pour être en présence de Dieu, pour Lui réserver un espace (le Temple est un espace mis à part pour Dieu) et un temps où nous ne faisons rien d'autre qu'être en Sa présence.
Mais cette première journée missionnaire de Jésus nous montre aussi que la prière ne reste pas sans fruits : elle doit donner du fruit, elle doit se matérialiser en actes, selon là où Dieu nous envoie. Jésus agit en ce monde, il ne fait pas que se mettre à l'écart pour prier le Père. Il guérit les malades, il chasse les esprits mauvais.
"Ce que tu veux que je fasse, voilà ce que j'aime", dit le psalmiste. La Parole de Dieu nous incite à faire, à agir nous aussi, selon la manière que Dieu nous indique.
Qu'est-ce donc que Dieu veut que nous fassions ? Les détails prendront des formes variées, parfois même paradoxales, comme Ste Thérèse de l'Enfant Jésus qui était missionnaire sans quitter le cloître de son carmel normand. Mais les textes du jour en font un bon résumé :
"la parole de Samuel était adressée à tout Israël".
"J'annonce la justice dans la grande assemblée ; vois, je ne retiens pas mes lèvres, Seigneur, tu le sais."
"Il parcourut donc toute la Galilée, proclamant la Bonne Nouvelle dans leurs synagogues, et chassant les esprits mauvais."
Aller par toute la terre annoncer la Bonne Nouvelle, par notre parole, mais aussi par nos actes et notre manière de vivre, voilà ce que Dieu désire que nous fassions.
Comment concrètement savoir comment procéder ? Par la prière, prière où nous disons notre amour à Dieu, prière où nous Lui répétons notre désir de ne faire que Sa volonté, prière où nous écoutons ce qu'Il a à nous dire, où Il nous avise concernant notre manière d'agir. Et prière où nous Lui rendons grâce pour ce qu'Il fait pour nous, ce pour ce qu'Il nous a permis d'accomplir pour sa seule gloire.
Oui, vraiment, la prière est source et sommet de la vie en Christ.
Dans l'Evangile du jour, St Marc nous rapporte ce qu'on a coutume d'appeler "la première journée missionnaire du Christ". Cette journée se passe à Capharnaüm, en Galilée. Jésus l'a commencé par un prêche à la synagogue, dont les circonstances ont été lues à la messe d'hier. Elle se termine au milieu de la nuit, et Jésus s'est retiré dans un "endroit désert" pour prier le Père.
C'est ainsi, au cours de cette seule journée, que l'on voit par ses actes mêmes Jésus nous enseigner la manière de vivre en chrétien, de vivre en Christ : tout commence et tout finit par la prière.
On voit d'ailleurs qu'il en est de même pour Samuel, qui dort dans le Temple de Dieu, en sa divine Présence.
La coïncidence de ces deux textes au lectionnaire est source de sens : l'exemple de Samuel nous enseigne ce qu'est la prière. Quand Jésus se retire dans le désert, mais aussi quand il va à la synagogue prier avec l'Assemblée, il va se mettre en présence du Père. C'est là la prière : une démarche active de notre part pour être en présence de Dieu, pour Lui réserver un espace (le Temple est un espace mis à part pour Dieu) et un temps où nous ne faisons rien d'autre qu'être en Sa présence.
Mais cette première journée missionnaire de Jésus nous montre aussi que la prière ne reste pas sans fruits : elle doit donner du fruit, elle doit se matérialiser en actes, selon là où Dieu nous envoie. Jésus agit en ce monde, il ne fait pas que se mettre à l'écart pour prier le Père. Il guérit les malades, il chasse les esprits mauvais.
"Ce que tu veux que je fasse, voilà ce que j'aime", dit le psalmiste. La Parole de Dieu nous incite à faire, à agir nous aussi, selon la manière que Dieu nous indique.
Qu'est-ce donc que Dieu veut que nous fassions ? Les détails prendront des formes variées, parfois même paradoxales, comme Ste Thérèse de l'Enfant Jésus qui était missionnaire sans quitter le cloître de son carmel normand. Mais les textes du jour en font un bon résumé :
"la parole de Samuel était adressée à tout Israël".
"J'annonce la justice dans la grande assemblée ; vois, je ne retiens pas mes lèvres, Seigneur, tu le sais."
"Il parcourut donc toute la Galilée, proclamant la Bonne Nouvelle dans leurs synagogues, et chassant les esprits mauvais."
Aller par toute la terre annoncer la Bonne Nouvelle, par notre parole, mais aussi par nos actes et notre manière de vivre, voilà ce que Dieu désire que nous fassions.
Comment concrètement savoir comment procéder ? Par la prière, prière où nous disons notre amour à Dieu, prière où nous Lui répétons notre désir de ne faire que Sa volonté, prière où nous écoutons ce qu'Il a à nous dire, où Il nous avise concernant notre manière d'agir. Et prière où nous Lui rendons grâce pour ce qu'Il fait pour nous, ce pour ce qu'Il nous a permis d'accomplir pour sa seule gloire.
Oui, vraiment, la prière est source et sommet de la vie en Christ.