Nativité de saint Jean Baptiste, Solennité

« Mon âme aspire vers toi pendant la nuit, mon esprit te cherche dès le matin. » (Is 26.9)
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etienne lorant
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Solennité de la nativité de saint Jean le Baptiste

Message non lu par etienne lorant » sam. 23 juin 2012, 18:44

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 1,57-66.80.

Quand arriva le moment où Élisabeth devait enfanter, elle mit au monde un fils.
Ses voisins et sa famille apprirent que le Seigneur lui avait prodigué sa miséricorde, et ils se réjouissaient avec elle.
Le huitième jour, ils vinrent pour la circoncision de l'enfant. Ils voulaient le nommer Zacharie comme son père.
Mais sa mère déclara : « Non, il s'appellera Jean. »
On lui répondit : « Personne dans ta famille ne porte ce nom-là ! »
On demandait par signes au père comment il voulait l'appeler.
Il se fit donner une tablette sur laquelle il écrivit : « Son nom est Jean. » Et tout le monde en fut étonné.
A l'instant même, sa bouche s'ouvrit, sa langue se délia : il parlait et il bénissait Dieu.
La crainte saisit alors les gens du voisinage, et dans toute la montagne de Judée on racontait tous ces événements.
Tous ceux qui les apprenaient en étaient frappés et disaient : « Que sera donc cet enfant ? » En effet, la main du Seigneur était avec lui.
L'enfant grandit et son esprit se fortifiait. Il alla vivre au désert jusqu'au jour où il devait être manifesté à Israël.



Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © Aelf, Paris


Je crois avoir lu que le prénom d'Elisabeth, signifie : "Dieu est promesse" ou "Promesse de Dieu" - et celui de Jean : "Dieu fait grâce". C'est un peu anecdotique mais tout de même fascinant. Car Jean avait bien été promis à Israël: c'était lui qui, semblable au prophète Elie, reviendrait pour remettre "toutes choses à sa place", avant la venue du Messie.

Belle fête que celle-ci ! Ne vivons-nous pas des temps assez difficiles que pour nous accrocher à cette promesse de Dieu, que nous prions et qui ne tardera plus de nous faire grâce ?

Bon dimanche à tous et à toutes par avance !


.
«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

etienne lorant
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Nativité de saint Jean Baptiste, Solennité

Message non lu par etienne lorant » lun. 24 juin 2013, 9:50

Livre d'Isaïe 49,1-6.
Écoutez-moi, îles lointaines ! Peuples éloignés, soyez attentifs ! J'étais encore dans le sein maternel quand le Seigneur m'a appelé ; j'étais encore dans les entrailles de ma mère quand il a prononcé mon nom.
Il a fait de ma bouche une épée tranchante, il m'a protégé par l'ombre de sa main ; il a fait de moi sa flèche préférée, il m'a serré dans son carquois.
Il m'a dit : « Tu es mon serviteur, Israël, en toi je me glorifierai. »
Et moi, je disais : « Je me suis fatigué pour rien, c'est pour le néant, c'est en pure perte que j'ai usé mes forces. » Et pourtant, mon droit subsistait aux yeux du Seigneur, ma récompense auprès de mon Dieu.
Maintenant le Seigneur parle, lui qui m'a formé dès le sein de ma mère pour que je sois son serviteur, que je lui ramène Jacob et que je lui rassemble Israël. Oui, j'ai du prix aux yeux du Seigneur, c'est mon Dieu qui est ma force.
Il parle ainsi : « C'est trop peu que tu sois mon serviteur pour relever les tribus de Jacob et ramener les rescapés d'Israël : je vais faire de toi la lumière des nations, pour que mon salut parvienne jusqu'aux extrémités de la terre. »

Psaume 139(138),1-2.3b.13-14ab.14cd-15ab.
u me scrutes, Seigneur, et tu sais !
Tu sais quand je m'assois, quand je me lève ;
de très loin, tu pénètres mes pensées.
Tous mes chemins te sont familiers.

C'est toi qui as créé mes reins,
qui m'as tissé dans le sein de ma mère.
Je reconnais devant toi le prodige,
l'être étonnant que je suis.

Étonnantes sont tes œuvres,
toute mon âme le sait.
Mes os n'étaient pas cachés pour toi
quand j'étais façonné dans le secret.

Livre des Actes des Apôtres 13,22-26.
Dans la synagogue d’Antioche de Pisidie, Paul disait aux Juifs : « Dieu a suscité David pour le faire roi, et il lui a rendu ce témoignage ; J’ai trouvé David, fils de Jessé, c’est un homme selon mon cœur ; il accomplira toutes mes volontés.
Et, comme il l'avait promis, Dieu a fait sortir de sa descendance un sauveur pour Israël : c'est Jésus,
dont Jean Baptiste a préparé la venue en proclamant avant lui un baptême de conversion pour tout le peuple d'Israël.
Au moment d'achever sa route, Jean disait : 'Celui auquel vous pensez, ce n'est pas moi. Mais le voici qui vient après moi, et je ne suis pas digne de lui défaire ses sandales. '
Fils de la race d'Abraham, et vous qui adorez notre Dieu, frères, c'est à nous tous que ce message de salut a été envoyé.

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 1,57-66.80.
Quand arriva le moment où Élisabeth devait enfanter, elle mit au monde un fils.
Ses voisins et sa famille apprirent que le Seigneur lui avait prodigué sa miséricorde, et ils se réjouissaient avec elle.
Le huitième jour, ils vinrent pour la circoncision de l'enfant. Ils voulaient le nommer Zacharie comme son père.
Mais sa mère déclara : « Non, il s'appellera Jean. »
On lui répondit : « Personne dans ta famille ne porte ce nom-là ! »
On demandait par signes au père comment il voulait l'appeler.
Il se fit donner une tablette sur laquelle il écrivit : « Son nom est Jean. » Et tout le monde en fut étonné.
A l'instant même, sa bouche s'ouvrit, sa langue se délia : il parlait et il bénissait Dieu.
La crainte saisit alors les gens du voisinage, et dans toute la montagne de Judée on racontait tous ces événements.
Tous ceux qui les apprenaient en étaient frappés et disaient : « Que sera donc cet enfant ? » En effet, la main du Seigneur était avec lui.
L'enfant grandit et son esprit se fortifiait. Il alla vivre au désert jusqu'au jour où il devait être manifesté à Israël.

Cy Aelf, Paris

J'ai cette fois gardé tous les textes entendus ce matin, car tout en parlant des hommes, ils disent aussi le désir de Dieu de se rapprocher des hommes, un désir qui aboutira à la venue du Messie et à l'effusion de l'Esprit Saint. Il y eut Abraham et le don d'Isaac et déjà le dessein de Dieu commençà de s'accomplir. Il y eut le salut du peuple esclave en Egypte, puis les lois de la vie données par Moïse mais détournées en rites et sacrifices plutôt que vécues pleinement. Il y eut les prophètes, il y eut des rois, il y eut des exils et des retours d'exil, il se déroula l'histoire de la rencontre toujours difficile du Seigneur avec son peuple et puis, tout à la fin, Jean le Baptiste pour ouvrir la venue du Messie.

Or, Dieu savait que le Messie lui-même serait rejeté, mais qu'à cause de son sacrifice sur la croix, désormais tous les hommes de toutes les générations deviendraient la descendance d'Abraham. C'est bien à cause du don total, infini - et qui dure encore, que le Christ fit de lui-même que Dieu désormais habite notre humanité. N'est-il pas plus proche de nous que l'image de notre miroir ?

Ainsi, comme le dit l'évangile selon saint Matthieu, "parmi ceux qui sont nés de femmes, il n’en a point paru de plus grand que Jean-Baptiste. Cependant, le plus petit dans le royaume des cieux est plus grand que lui." C'est de chacun d'entre nous que parle ici l'Evangile.
«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

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