La chasteté qui a changé ma vie

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Christophe B
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La chasteté qui a changé ma vie

Message non lu par Christophe B » mer. 25 nov. 2015, 20:07

La chasteté n’est pas que charnelle, elle est aussi spirituelle. On peut dénombrer trois états de chasteté.
- d’esprit : qui est pur, éloigné de tout ce qui blesse
- d’âme : savoir châtier ses sens, ses envies, ses pulsions, pudeur des sentiments et retenu à profusion
- de corps : qui ne pratique pas les amours extraconjugales et qui s'abstient des plaisirs de la chair
J’ai fais et je fais encore l’expérience des trois, de la façon dont Dieu veut me la faire vivre.


Chasteté de l’esprit
Pureté du langage.
Dans ce nouveau monde, je dis nouveau car je me rappelle d’un ancien, être grossier et parfois même vulgaire est devenu une normalité. Les personnalités le sont à la télévision, et même les journalistes qui sont des hommes et femmes de lettres les accompagnent à tire d’ailes. Comment nos enfants ne le seraient ils pas avec leurs propres parents, quand les parents le sont avec les enfants. Et cela n’est pas prêt de changer, car même dans la culture la vulgarité dépasse la réserve.

Avant, dans mon enfance, être grossier était une marque d’orgueil, je l’étais pour choquer et faire rire mes camarades, pour faire comme mon Papa, qui venant du sud de la France ne trouvait pas discourtois ce genre de langage ; il s’en amusait alors que lui n’avait jamais été vulgaire ni même grossier envers sa famille. Ma Maman n’étant pas grossière du tout, cela ne l’amusait vraiment pas, surtout que chez mes grands parents maternels, bien qu’ils ne soient pas issus de la bourgeoisie, ils avaient un langage « vieille France », ils ne badinaient pas avec la grossièreté ; à part grand père, quant il se blessait les doigts…, ce qui nous prêtait à rire, mais sinon jamais hormis cela !

Pendant longtemps je me suis gâté la bouche avec des mots qui étaient loin de sentir la rose. Sans pour autant parlé en permanence comme un charretier, mon langage était loin d’être châtié ; j’exprimais ma colère, ma haine, par ce moyen disgracieux !
Aujourd’hui, sans avoir un verbiage pompeux, j’aime m’exprimer dans un français correct. Je ne supporte plus du tout la vulgarité, et la grossièreté m’indispose. Quant il m’arrive de l’être encore, je ne peux faire autrement que de très vite me corriger, et c’est avec la honte au front que je le fais. En cela, je remercie Jésus le Christ, fils de Dieu tout puissant, pour avoir levé la malice qui me pesait tant !

Sobriété des mots employés.
Parfois il m’est arrivé d’utiliser le langage en choisissant les termes aux fins d’atteindre mon entourage ou une personne en particulier, en pensant que cela était de l’humour. J’ai compris bien malgré moi que lorsque les mots sont maladroitement choisis ça pouvait scandaliser, voir peiner, la ou les personnes, au lieu de faire rire.
Dieu m’a appris que l’on doit contrôler ses phrases, ne pas rire de tout ; que si la vérité ne tue pas elle n’est pas bonne à dire, toujours, surtout sur un ton blasphématoire, car le tort, lui, fait des dégâts à chaque coup.

Chasteté de l’âme.
Retenue dans l’attitude à avoir.
Il y a une chose qui m’a toujours chagriné depuis mon adolescence, Je ne pouvais pas être à mon avantage dans de jolis habits, sans subir une déconvenue. Comme si faire preuve de superbe ne pouvait m’attirer que des ennuis.
Ce n’étaient pas les habits qui en étaient la cause, mais mon sourire, qui lui, en me donnant l’air sarcastique, dénaturait mon visage, ce qui additionné a une belle tenue embrouillait encore plus la vision que les autres avaient de moi.
Je le comprends maintenant, même si en moi j’en ai éprouvé une certaine amertume, celle de ne jamais pouvoir plaire en étant celui que j’étais, mais en déplaisant comme celui que je paraissais être. Notamment, jusqu’à une certaine époque, où je n’avais pas encore pris conscience de ce caprice de ma nature, d’où ma frustration ! Je me demandais vraiment ce qui pouvais bien déranger en moi pour attirer les foudres de mon entourage, alors qu’en famille tout ce passait plutôt bien.

En ceci Dieu m’a appris certaines choses ; la première, que je ne devais pas attirer les regards sur moi et ne pas chercher à me mettre en valeur. La seconde, ne jamais apprécier les gents pour ce qu’ils paraissent être, mais pour ce qu’ils sont vraiment, ne pas croire juste ce que l’on voit. J’ai aussi appris quand me sentant à mon aise dans des vêtements sans valeur, je permettais aux autres de me discerner différemment, que mon sourire passait mieux qu’avec de beaux vêtements. Ils avaient moins envie de me mettre à mal, où, de me faire du mal..., ça dépendait du moment. Il vaut mieux ne pas paraître, quant on a du mal à être.

A une certaine époque il fut question de chirurgie esthétique, c’était lors de ma 15ème année, je n’ai pas vue la chose d’un bonne œil, et a raison ; j’étais comme le destin m’a fait, pourquoi changer le cour de l’histoire ?! Merci à Dieu le Père, de m’avoir rendu le sourire qui me faisait défaut, et d’avoir changer le regard de ceux qui le croisent. Il m’a refait tout beau, les autres le voient à présent, même à défaut.
Qu’en serait-il advenu de ce miracle, si un chirurgien s’en était mêlé ? Je peu le dire maintenant, il ne serait rien arrivé, pas de miracle, pas d’esprit distribué, pas de changement de vie, ni pour moi, ni pour ceux qui viendront après.

Chasteté du corps
Le respect de l’autre par le respect de soi.
La chasteté s’est imposée à moi comme un besoin primordial. Ma sexualité était devenue délictuelle, je ne pouvais plus accepter celui que j’étais Je me perdais dans mes envies, la luxure et l’impudeur étaient entrées dans ma vie et cela devenait rédhibitoire. Il fallait que je retrouve l’enfant que j’étais avant la puberté ; je devais changer pour elle, ma promise ; je devais changer, et là c’était impératif, pour Dieu le Père et ne plus être impure, afin de recevoir la parole de Jésus Christ et enfin pouvoir transmettre à tous mon témoignage, car il ne peut y avoir transmission sans la chasteté spirituelle, morale, et corporelle.

Je ne devais plus voir les femmes comme des objets de plaisir, mais comme de pure esprits. Pour cela il me fallait voir vivre la femme, et pas seulement regarder son corps bougé. Il me fallait m’oublier moi-même, mon corps, mon âme, et être esprit, comme l’être que je devais ré apprendre à aimer. J’allais devoir imaginer être avec une femme, en oubliant sa présence physique, la considérer comme un être spirituel, pas comme un être charnel fait pour donner de sa chaire en pâture à l’homme. Tous les humains méritent la même attention, on doit tous les aimer comme des anges, mais on ne fait pas l’amour à un ange, on lui prodigue de l’affection.

Je souhaiterais avoir votre avis sur la chasteté à vivre au quotidien !

Fraternellement

Christophe

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