En quête de foi (ancien athée)
Publié : mar. 12 mai 2015, 15:40
Bonjour à toutes et à tous,
Après une petite semaine d'hésitation (et également par manque de temps à cause d'un emploi du temps plutôt surchargé),
je me suis enfin décidé à créer un compte sur ce forum, afin de vous faire part de l'expérience que je vis, et qui a pris une
toute nouvelle direction depuis quelques semaines.
Je suis un homme d'une trentaine d'année.
J'ai été athée jusqu'à présent (ce "jusqu'à présent va s'éclairer dans la suite de mon message) mais au travers de la vie,
de ses expériences, rencontres, événements, j'ai été amené à me questionner sur le sens de beaucoup de choses et à remettre en cause énormément de choses.
Il y a encore quelques années, si on me demandait si Dieu existait pour moi, si j'y croyais, j'aurai répondu " non, mais pourquoi pas", sans aucune hésitation. Bien que ce soit le non qui ressorte, le pourquoi pas est également là car j'ai toujours été très ouvert d'esprit et tolérant. Peut être qu’inconsciemment j'ai toujours envisagé cette possibilité...
Le début de mon questionnement a commencé il y a une quinzaine d'années. Pour faire court, je me suis lancé un défi, et, ne croyant pas en Dieu à cette époque, je me suis dit, à peu près " Eh, si tu existes, et que je manque à ma parole, j'aimerais qu'il m'arrive
quelque chose qui me fasse bien **** " (je me suis auto censuré ici, par politesse).
Quel fut mon étonnement quand, ayant manqué à ma parole, peu de temps après, je tombais extrêmement malade. Mon esprit de "raison" me disait " pure coïncidence. Une autre partie de moi se disait " A vouloir jouer avec le feu, tu t'es brûlé ".
Et donc depuis ce jour, les questionnements ont commencés. Pas tous les jours, ni toutes les semaines.
Plutôt rien jusque l'âge de 24 25 ans. Puis, petit à petit. Tout à commencé à s'accélérer il y a quelques semaines, peut être un mois et demi.
Rentrant du travail et souhaitant m'acheter quelque chose, je fais donc la queue derrière du monde. Un monsieur m'interpelle avec une petite voix, me demandant si j'ai de la monnaie. Il s'agissait d'un SDF. Je lui ai répondu que je n'avais pas de monnaie, alors que c'était faux. Que j'avais juste assez pour m'acheter ce qu'il me fallait. Il n'a pas insisté. Toujours en faisant la queue, j'ai commencé à regretter ma réponse et me suis décidé à payer en carte.
Je suis revenu vers lui, et lui ai donné. Il m'a remercié et une discussion de quelques minutes s'est engagée, lors de laquelle il m'expliquait que sa situation n'était pas évidente. Pas à cause du fait d'être SDF, ou de souffrir d'un handicap (cette personne semblait avoir un très fort strabisme, comme je n'en ai jamais vu) mais à cause du fait que, les gens comme lui, polis, qui n'insistaient pas, étaient malgré tout mis dehors à cause de ceux qui importunaient les gens. Je lui ai demandé également s'il souhaitait quelques cigarettes, ce qu'il a accepté. Nous nous sommes serré la main deux fois. A mon initiative. J'ai eu envie de serrer la main de cette homme. Après lui avoir dit au revoir, j'ai baissé ma tête et me suis retourné, et dans la seconde d'après, j'ai voulu voir où il était.
La personne avait disparu. Nous étions pourtant peu nombreux, et elle n'aurait pas pu aller aussi loin sans qu'on la voie.
Je n'ai jamais revu cette personne. Je suis convaincu, étrangement, qu'elle a tout simplement "disparu". Peut-être me prendra-t-on pour un fou à la lecture de ces lignes, peut-être pas, toujours est-il que ce que je relate ici est mon vécu, avec mon ressenti.
Quand j'en ai parlé à ma compagne, selon elle, il s'agissait d'un signe de Dieu. Nous n'en avons pas parlé et je suis resté un peu (mais beaucoup moins qu'avant) dubitatif quant à cet événement.
Le lendemain, je demandai à Dieu de me donner un signe, et peu de temps après, je croyais une personne d'église (une soeur ? une nonne ? Désolé si j'offense quelqu'un par l'utilisation de ces termes, ce n'est pas mon intention, simplement la seule façon que je vois de désigner une femme portant une tenue d'église).
Quelques jours après, alors que j'étais allongé la nuit, j'ai été pris d'un malaise. Voyant que cela ne passait absolument pas
et était fort désagréable, je me suis totalement ouvert et ai prié, ce que je n'avais jamais réellement fait sans grande conviction.
Autant dire que ce qui s'est produit instantanément à la fin de cette prière m'a tellement choqué. Mon malaise avait disparu totalement, et alors qu'il disparaissait quasiment instantanément, je me sentais heureux, serein, rempli de joie, d'un bien-être sur lequel j'ai du mal à poser des mots tellement cette sensation était merveilleuse. J'en ai souri et je me suis mis à pleurer de joie.
Ensuite, j'ai commencé à remarquer que la première chose à laquelle je pensais le matin était Dieu. Sa présence dans ce qui nous entoure. Lorsque je regardais le soleil, sentais la brise du vent, que j'ouvrais mon coeur et mon esprit. J'avais vraiment le sentiment, et je l'ai toujours, que "tout ceci", ce qui nous entoure, et tout le reste, ne peut pas être le fruit du hasard.
Alors, on peut me dire également : "Oui, mais, à voir ton prénom (que je n'ai pas cité ici, il n'est pas nécessaire de le chercher ) tu n'es pas musulman ?" Et bien non, car même si j'ai un prénom d'origine maghrébine, je n'ai jamais été attiré par la religion musulmane, mais je respecte cette dernière et ceux qui croient et pratiquent ce culte. J'ai toujours été attiré par le Christ, et cela, je ne peux pas l'expliquer.
Depuis ces jours donc, je cherche à m'informer, à découvrir, mais certaines questions que je me pose restent à nouveau sans réponse.
Voilà mon témoignage. Je ne me prétends pas chrétien, puisqu'il me semble qu'il faille être baptisé pour pouvoir se prétendre tel.
Je me considère comme un enfant de Dieu qui cherche à connaître son Père et tout ce qui l'entoure.
Je reste à votre écoute et espère qu'après la lecture de ce témoignage, certains et certaines seront enclins à bien vouloir m'aider
dans ce qui s'annonce pour moi un "monde de découverte", car, j'ai quelque part l'impression de revivre, je ne vois plus beaucoup
de choses de la même façon.
A très vite, et au plaisir de vous lire !
I.
Après une petite semaine d'hésitation (et également par manque de temps à cause d'un emploi du temps plutôt surchargé),
je me suis enfin décidé à créer un compte sur ce forum, afin de vous faire part de l'expérience que je vis, et qui a pris une
toute nouvelle direction depuis quelques semaines.
Je suis un homme d'une trentaine d'année.
J'ai été athée jusqu'à présent (ce "jusqu'à présent va s'éclairer dans la suite de mon message) mais au travers de la vie,
de ses expériences, rencontres, événements, j'ai été amené à me questionner sur le sens de beaucoup de choses et à remettre en cause énormément de choses.
Il y a encore quelques années, si on me demandait si Dieu existait pour moi, si j'y croyais, j'aurai répondu " non, mais pourquoi pas", sans aucune hésitation. Bien que ce soit le non qui ressorte, le pourquoi pas est également là car j'ai toujours été très ouvert d'esprit et tolérant. Peut être qu’inconsciemment j'ai toujours envisagé cette possibilité...
Le début de mon questionnement a commencé il y a une quinzaine d'années. Pour faire court, je me suis lancé un défi, et, ne croyant pas en Dieu à cette époque, je me suis dit, à peu près " Eh, si tu existes, et que je manque à ma parole, j'aimerais qu'il m'arrive
quelque chose qui me fasse bien **** " (je me suis auto censuré ici, par politesse).
Quel fut mon étonnement quand, ayant manqué à ma parole, peu de temps après, je tombais extrêmement malade. Mon esprit de "raison" me disait " pure coïncidence. Une autre partie de moi se disait " A vouloir jouer avec le feu, tu t'es brûlé ".
Et donc depuis ce jour, les questionnements ont commencés. Pas tous les jours, ni toutes les semaines.
Plutôt rien jusque l'âge de 24 25 ans. Puis, petit à petit. Tout à commencé à s'accélérer il y a quelques semaines, peut être un mois et demi.
Rentrant du travail et souhaitant m'acheter quelque chose, je fais donc la queue derrière du monde. Un monsieur m'interpelle avec une petite voix, me demandant si j'ai de la monnaie. Il s'agissait d'un SDF. Je lui ai répondu que je n'avais pas de monnaie, alors que c'était faux. Que j'avais juste assez pour m'acheter ce qu'il me fallait. Il n'a pas insisté. Toujours en faisant la queue, j'ai commencé à regretter ma réponse et me suis décidé à payer en carte.
Je suis revenu vers lui, et lui ai donné. Il m'a remercié et une discussion de quelques minutes s'est engagée, lors de laquelle il m'expliquait que sa situation n'était pas évidente. Pas à cause du fait d'être SDF, ou de souffrir d'un handicap (cette personne semblait avoir un très fort strabisme, comme je n'en ai jamais vu) mais à cause du fait que, les gens comme lui, polis, qui n'insistaient pas, étaient malgré tout mis dehors à cause de ceux qui importunaient les gens. Je lui ai demandé également s'il souhaitait quelques cigarettes, ce qu'il a accepté. Nous nous sommes serré la main deux fois. A mon initiative. J'ai eu envie de serrer la main de cette homme. Après lui avoir dit au revoir, j'ai baissé ma tête et me suis retourné, et dans la seconde d'après, j'ai voulu voir où il était.
La personne avait disparu. Nous étions pourtant peu nombreux, et elle n'aurait pas pu aller aussi loin sans qu'on la voie.
Je n'ai jamais revu cette personne. Je suis convaincu, étrangement, qu'elle a tout simplement "disparu". Peut-être me prendra-t-on pour un fou à la lecture de ces lignes, peut-être pas, toujours est-il que ce que je relate ici est mon vécu, avec mon ressenti.
Quand j'en ai parlé à ma compagne, selon elle, il s'agissait d'un signe de Dieu. Nous n'en avons pas parlé et je suis resté un peu (mais beaucoup moins qu'avant) dubitatif quant à cet événement.
Le lendemain, je demandai à Dieu de me donner un signe, et peu de temps après, je croyais une personne d'église (une soeur ? une nonne ? Désolé si j'offense quelqu'un par l'utilisation de ces termes, ce n'est pas mon intention, simplement la seule façon que je vois de désigner une femme portant une tenue d'église).
Quelques jours après, alors que j'étais allongé la nuit, j'ai été pris d'un malaise. Voyant que cela ne passait absolument pas
et était fort désagréable, je me suis totalement ouvert et ai prié, ce que je n'avais jamais réellement fait sans grande conviction.
Autant dire que ce qui s'est produit instantanément à la fin de cette prière m'a tellement choqué. Mon malaise avait disparu totalement, et alors qu'il disparaissait quasiment instantanément, je me sentais heureux, serein, rempli de joie, d'un bien-être sur lequel j'ai du mal à poser des mots tellement cette sensation était merveilleuse. J'en ai souri et je me suis mis à pleurer de joie.
Ensuite, j'ai commencé à remarquer que la première chose à laquelle je pensais le matin était Dieu. Sa présence dans ce qui nous entoure. Lorsque je regardais le soleil, sentais la brise du vent, que j'ouvrais mon coeur et mon esprit. J'avais vraiment le sentiment, et je l'ai toujours, que "tout ceci", ce qui nous entoure, et tout le reste, ne peut pas être le fruit du hasard.
Alors, on peut me dire également : "Oui, mais, à voir ton prénom (que je n'ai pas cité ici, il n'est pas nécessaire de le chercher ) tu n'es pas musulman ?" Et bien non, car même si j'ai un prénom d'origine maghrébine, je n'ai jamais été attiré par la religion musulmane, mais je respecte cette dernière et ceux qui croient et pratiquent ce culte. J'ai toujours été attiré par le Christ, et cela, je ne peux pas l'expliquer.
Depuis ces jours donc, je cherche à m'informer, à découvrir, mais certaines questions que je me pose restent à nouveau sans réponse.
Voilà mon témoignage. Je ne me prétends pas chrétien, puisqu'il me semble qu'il faille être baptisé pour pouvoir se prétendre tel.
Je me considère comme un enfant de Dieu qui cherche à connaître son Père et tout ce qui l'entoure.
Je reste à votre écoute et espère qu'après la lecture de ce témoignage, certains et certaines seront enclins à bien vouloir m'aider
dans ce qui s'annonce pour moi un "monde de découverte", car, j'ai quelque part l'impression de revivre, je ne vois plus beaucoup
de choses de la même façon.
A très vite, et au plaisir de vous lire !
I.