Re: La ville : une révolte contre le Créateur ?
Publié : mar. 09 juin 2015, 15:22
Bonjour Belin,
Autrement dit, le sens de la contemplation authentique s’acquiert et se développe. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la vie en ville ne lui est pas favorable.
Qu’est-ce qui trouve grâce à vos yeux dans la ville moderne ?
Entre un bourdon qui butine et la mobylette d’un livreur de sushis. Entre le bruissement du vent dans les branches et la soufflerie d’un parking souterrain. Entre le chant d’un pinson et la bouillie sonore que vomit les fenêtres d’une béhème. Entre l’odeur des pins et le graillon d’un fast-food. Entre le chant des sauterelles et les cris hystériques d’un groupe d’adolescentes. Entre les pommes de pins et les crottes de chiens. Entre les chênes centenaires et les lampadaires devenus pissotières. Entre la grâce du roseau pris dans un courant d’air et la lourdeur de la femme qui fait carrière. Entre la patience d’une feuille qui exécute un dernier ballet aérien avant de se coucher sur le lit de ses congénères et la nervosité du conducteur qui klaxonne et accélère…
Non, définitivement, entre la Création et la ville, il n'y a pas grand chose de commun.
Non, l’homme est libre. Il est appelé à se soumettre volontairement au projet de Dieu et à en devenir l’instrument, mais c’est bien rare qu’il suive cette voie de nos jours. Et même autrefois, les hommes ne se soumettaient qu’à des degrés variables à la volonté du Père.Belin a écrit :l'homme est un instrument entre les mains de Dieu
L’homme urbain a le sens de la contemplation puisqu’il passe son temps à contempler son nombril (ou celui de ses congénères, ce qui revient au même). A mon avis, vivre dans la nature durablement a un effet purificateur. Cela libère peu à peu l’esprit de l’homme des cultes idolâtres dont il est l’esclave. Une fois libre, l’homme peut contempler autre chose que son reflet dans un miroir (ou une vitrine).si quelqu'un n'a pas le sens de la contemplation même plongé en pleine nature il ne pourra pas contempler Dieu à travers la création naturelle
Autrement dit, le sens de la contemplation authentique s’acquiert et se développe. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la vie en ville ne lui est pas favorable.
C’était vrai à une époque, mais cela fait malheureusement longtemps qu’il n’y a plus rien à contempler dans les productions humaines.Et à travers l'industrie de l'homme, on peut toujours contempler Dieu, l'architecture des cathédrales, l'oeuvre des peintres , des musiciens, des sculpteur etc permettent de contempler également Dieu.
Personnellement, c’est plutôt l’influence du diable que je trouve perceptible dans les œuvres urbaines.Donc la "laideur" des œuvres humaines (pour utiliser votre expression) contient toujours une parcelle de Dieu
Qu’est-ce qui trouve grâce à vos yeux dans la ville moderne ?
Entre un bourdon qui butine et la mobylette d’un livreur de sushis. Entre le bruissement du vent dans les branches et la soufflerie d’un parking souterrain. Entre le chant d’un pinson et la bouillie sonore que vomit les fenêtres d’une béhème. Entre l’odeur des pins et le graillon d’un fast-food. Entre le chant des sauterelles et les cris hystériques d’un groupe d’adolescentes. Entre les pommes de pins et les crottes de chiens. Entre les chênes centenaires et les lampadaires devenus pissotières. Entre la grâce du roseau pris dans un courant d’air et la lourdeur de la femme qui fait carrière. Entre la patience d’une feuille qui exécute un dernier ballet aérien avant de se coucher sur le lit de ses congénères et la nervosité du conducteur qui klaxonne et accélère…
Non, définitivement, entre la Création et la ville, il n'y a pas grand chose de commun.