Re: Mariage civil
Publié : lun. 20 mai 2013, 9:40
Mais jusqu'où nous conduira la tolérance ? Et jusqu'où conduira la tolérance des autres envers les catholiques ?levergero78 a écrit :Un minimum de tolérance, que diable !
Pour l'intelligence de la foi
https://cite-catholique.org/
Mais jusqu'où nous conduira la tolérance ? Et jusqu'où conduira la tolérance des autres envers les catholiques ?levergero78 a écrit :Un minimum de tolérance, que diable !
Très loin et hors de portée du sectarisme (ainsi que le souhaite le pape François notamment), Etienne....etienne lorant a écrit :Mais jusqu'où nous conduira la tolérance ? Et jusqu'où conduira la tolérance des autres envers les catholiques ?levergero78 a écrit :Un minimum de tolérance, que diable !
Je suis d'accord, mais cela suppose une grande foi. Je sais que s'il s'agissait de moi, au moment où quiconque me demanderait mon opinion, je ne pourrais faire autrement que dire : "Je ne peux approuver, mais j'assiste, voilà tout". Il me serait d'ailleurs difficile d'y aller : si j'ai une profonde amitié pour quelqu'un, il m'est pénible de le voir s'enfoncer dans le péché - et donc, pas non plus question donc d'applaudire, de féliciter, de présenter des voeux de bonheur. Une présence tout à fait silencieuse.jeanbaptiste a écrit : Vous voulez être chrétienne ? Laissez vos tracas dans les mains de Dieu, allez de l'avant, allez là ou le péché abonde, et laissez la grâce faire le bien surabonder.
Si je dis à mes enfants ce qu'enseigne l’Église au sujet du mariage et du divorce civil (et il faudra bien que je leur en parle un jour ou l'autre), Claude finira par l'apprendre (famille proche) et là sera très vexé... et je risque la grosse engueulade (Claude n'admet pas vraiment les avis divergeants).Théodore a écrit :En n'y allant pas, vous vous exposez à un conflit, et à passer pour un sectaire fermé et intolérant, ce qui nuira à la visibilité du message de l'Évangile.
J'aurais préféré que vous évitiez de citer ce personnage...levergero78 a écrit :Un minimum de tolérance, que diable !
La discrétion que vous évoquez me plaît assez car plutôt diplomatique, cependant je me vois mal les féliciter ou leur offrir un cadeau de mariage tout en pensant qu'ils ne se marient pas.jeanbaptiste a écrit :Rien ne vous empêche de vous rendre à ce mariage, y être discrète, et expliquer plus tard à vos enfants, et aux jeunes mariés s'ils vous demandent votre avis ou si vous vous sentez le courage de le faire, de ce que vous pensez de tout cela en termes corrects et avec délicatesse.
D'acord avec vous, mais n'oubliez pas que nous pouvons toujours prier pour nos amis ou notre famille.etienne lorant a écrit :si j'ai une profonde amitié pour quelqu'un, il m'est pénible de le voir s'enfoncer dans le péché - et donc, pas non plus question donc d'applaudire, de féliciter, de présenter des voeux de bonheur. Une présence tout à fait silencieuse.
Vous n'avez pas de raison de vous excuser : j'ai volontairement choisi ce prénom (Claude) car il prête à confusionsalésienne05 a écrit :Excusez moi, mais je n'ai pas encore bien compris s' s'agissait d'une Claude ou d'un Claude, et s'il s'agissait d'un mariage "gay" ou d'un remariage "classique"... Car pour moi, les choses diffèrent un tantinet.
Je pense que, le jour où vous leur expliquerez, vos enfants comprendront pourquoi vous êtes allé à ce mariage sans l'approuver... quant à la grosse engueulade, si elle est aussi inévitable, autant la repousser jusqu'au plus tard (et je dirai qu'il vaut mieux qu'elle ait lieu pour cette explication à vos enfants que pour un refus de venir au mariage).Hégésippe a écrit :Si je dis à mes enfants ce qu'enseigne l’Église au sujet du mariage et du divorce civil (et il faudra bien que je leur en parle un jour ou l'autre), Claude finira par l'apprendre (famille proche) et là sera très vexé... et je risque la grosse engueulade (Claude n'admet pas vraiment les avis divergeants).Théodore a écrit :En n'y allant pas, vous vous exposez à un conflit, et à passer pour un sectaire fermé et intolérant, ce qui nuira à la visibilité du message de l'Évangile.
Quatre points contre, deux pour. Si on le numérote 1,2,3,4;5,6, je répondrai ainsi.Hégésippe a écrit :Pour résumer je suis partagé entre y aller ou pas :
- d'un coté, ce mariage n'a aucune valeur pour moi, et y aller reviendrait (à mon avis) à l'accepter,
- ça m'ennuie d'amener mes enfants et de leur expliquer plus tard que ça n'a pas de valeur,
- je n'ai pas envie non plus que le conjoint de Claude apprenne que je suis allé à ce "mariage",
- je crains que Claude me demande à moi ou à ma femme (au fait Jean-Baptiste : Hégésippe est un prénom d'homme ) d’être témoin,
- mais d'un autre coté je ne veux blesser ni Claude ni son partenaire,
- et je ne veux pas non plus passer pour le "sectaire" "intolérant" qui "juge à la place de Dieu" (comme je l'ai lu dans certaines réactions à mon premier message)!
La grosse engueulade me dérange BEAUCOUP moins que la perspective de blesser Claude et/ou son partenaire. Mais comme chacun le sait, les enfants parlent (plus que les femmes ) et Claude apprendra un jour ou l'autre ce que je pense de ce "mariage".Théodore a écrit :Je pense que, le jour où vous leur expliquerez, vos enfants comprendront pourquoi vous êtes allé à ce mariage sans l'approuver... quant à la grosse engueulade, si elle est aussi inévitable, autant la repousser jusqu'au plus tard (et je dirai qu'il vaut mieux qu'elle ait lieu pour cette explication à vos enfants que pour un refus de venir au mariage).
Et il aurait 100% raison... J'ai tout aussi peur de faire croire certaines choses à Claude (ainsi qu'au reste de la famille), et qu'un beau jour ils se rendent comptent que je ne pense pas comme eux. Je serais à leur place, je ressentirais ca comme une trahison. Imaginez une famille de gauche qui découvre un beau jour que l'un des siens milite secrètement depuis plusieurs années à l'UMP...Théodore a écrit :En même temps, Claude risque de vous traiter d'hypocrite s'il apprend plus tard votre point de vue sur son mariage... et venir à un mariage sans "y être"... voilà quoi
Théodore a écrit :Votre présence ne revient pas, je crois, à donner votre bénédiction à ce mariage, si elle ne s'accompagne pas des marques habituelles (cadeaux,...). Si elle marque quand même dans la forme votre désaccord de fond...
Ce sont des points très intéressants. Effectivement on ne demande pas aux athées / païens ou aux autres chrétiens de se convertir quand ils assistent à une messe de mariage... Mais quand ils y assistent, ils sont témoins de ce mariage, et acceptent la validité de ce mariage.spk a écrit :1) Non, pas plus que la présence d'un protestant ou d'un athée à une messe de mariage n'implique sa conversion subite.d'un coté, ce mariage n'a aucune valeur pour moi, et y aller reviendrait (à mon avis) à l'accepter,
Claude ne manquera pas d'expliquer à mes enfants qu'il se marie... et mes enfants le répéteront. Ce qui me gêne beaucoup car d'un coté je me vois mal corriger mes enfants devant Claude ("Non mes petits, ce n'est pas un véritable mariage", c'est le genre de phrase qui peut jeter un froid...), mais je me vois mal aussi ne rien dire et laisser mes enfants dans l'erreur.spk a écrit :2) Tout dépend de l'âge de vos enfants. Mais pourquoi ne pas en dire le minimum, mais avec sincérité et douceur?ça m'ennuie d'amener mes enfants et de leur expliquer plus tard que ça n'a pas de valeur
Je n'avais pas pensé à cette raison, je l'ai apprise par Cécile (salesienne05), et elle me parait aussi très intéressante.spk a écrit :3) Cette raison est nouvelle, et me paraît très bonne, s'il s'agit de choisir entre une "offense" et une autre. Mais ce conjoint n'est-il pas au courant? Connaissant la situation, ne s'attend-il (ou elle) pas à votre présence, même si cela lui fait de la peine?je n'ai pas envie non plus que le conjoint de Claude apprenne que je suis allé à ce "mariage"
C'est quelque chose que je ne comprends pas très bien : si on s'abstient de juger telle ou telle situation ("mariage gay", divorce par consentement mutuel ou suite a adultère ou conjoint qui part, violent...), on ne peut que constater que ces "mariages" n'ont aucune validité. Pour moi un mariage d'homosexuel n'a pas plus de validité, ni moins d'ailleurs, qu'un mariage de divorcés.salésienne05 a écrit :Excusez moi, mais je n'ai pas encore bien compris s' s'agissait d'une Claude ou d'un Claude, et s'il s'agissait d'un mariage "gay" ou d'un remariage "classique"... Car pour moi, les choses diffèrent un tantinet.
S'il s'agit d'un mariage "gay" : clairement, j'irai sans doute mais en prévenant que ce sera sans mes enfants, qui sont bien trop jeunes pour assister à une cérémonie qui manque de "clarté" biologique et anthropologique. J'irai car je serai peut-être la seule à prier pour que la grâce surabonde.
Mais moi justement je veux éviter de juger : la manière dont la personne a divorcé ne me regarde pas. Je vais plus loin : quand bien même la personne serait une mère de famille nombreuse, (lâchement) abandonnée par un mari volage, et aurait retrouvé le bonheur avec une nouvelle personne... son premier mariage resterait toujours valide, et son éventuel sur-mariage ou remariage si vous préférez, n'aurait pas plus de validité.salésienne05 a écrit :S'il s'agit d'un remariage classique, j'irai, tranquillement, sans juger. La seule chose qu'il me soit donné de juger, c'est la manière dont la personne a divorcé : a-t-elle été quittée ? A-t-elle quitté volontairement ? A-t-elle blessé son épouse ou son époux en partant ? Si c'est une personne proche, j'aurais sans doute eu le temps de discuter avec elle et de donner un point de vue honnête et pas forcément religieux.
Je ne comprends pas...Vous écrivez un peu plus bas que Claude n'a aucune idée de la position de l'Eglise catholique quant au divorce. Or, même les athées et les non pratiquants connaissent (et critiquent) cette position. Je peine donc à croire que Claude ne soit pas au courant.- Claude est de la famille proche;
- il est catholique pratiquant, et va à la messe tous les dimanches ou presque, et communie à chaque fois;