Nos évêques récidivent sur l'avortement et la fin de vie

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jean_droit
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Nos évêques récidivent sur l'avortement et la fin de vie

Message non lu par jean_droit » dim. 04 nov. 2012, 20:34

Je me trompe, peut être, mais nos évêques, par la voix de monseigneur Vingt Trois, ont l'air de prendre à bras le corps les problèmes liés à l'avortement et à la fin de vie.
Pour l'instant ces sujets n'étaient pas assez traités d'une façon "officielle".
Bien sûr il y avait des déclarations de tels ou tels évêques mais pas vraiment de prise de position officielle.
Il m'a semblé que, à part quelques évêques, toujours les mêmes, l'on laissait nos papes aborder seuls ces problèmes.
De même dans nos paroisses c'était un silence gêné au moins dans les messes dominicales.
Il fallait être "du monde".

Il semble que cela change un peu.

Peut être que les protestations contre le mariage homosexuel ont constitué un exemple positif.

Il est heureux que l'Eglise de France sorte de la politique d'enfouissement sur les problèmes sociétaux.

De ZENIT :

Début de l'article :
PERSONNE N'A LE POUVOIR DE DISPOSER DE LA VIE DE SON SEMBLABLE

Assemblée des évêques de France : discours du card. Vingt-Trois

Anita Bourdin
ROME, samedi 3 novembre 2012 (ZENIT.org) – « Aucun être humain n'a le pouvoir de disposer de la vie de son semblable » : c’est la première de cinq affirmations par lesquelles le cardinal Vingt-Trois balise le chemin du respect intégral de l’être humain, dès sa conception, et spécialement des enfants et des jeunes.
Le président de la Conférence des évêques de France, le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, a en effet prononcé son discours d’ouverture de l’Assemblée plénière des évêques de France à Lourdes (3-8 novembre 2012) ce samedi 3 novembre, en dénonçant notamment ce projet de loi et ses conséquences sur la société (cf. « Documents » pour le texte intégral).
Première affirmation : le respect d’un interdit. Tous concernés : « Aucun être humain n'a le pouvoir de disposer de la vie de son semblable, à quelque stade que ce soit de son développement ou de son itinéraire et quels que soient les handicaps dont il peut être frappé ou la détérioration de son état de santé. Chacun de nous est responsable du respect de cet interdit absolu du meurtre et notre société doit s'employer à éliminer les manquements à cette obligation (…) ».
Deuxième affirmation, qui découle de la première : « Tout être humain conçu a le droit de vivre à quelque moment que ce soit de son développement. Celui et celle qui l'ont appelé à la vie en sont responsables et la société doit les soutenir et les aider dans l'exercice de cette responsabilité. Le respect de l'embryon participe de cette protection que la société doit aux plus faibles de ses membres (…) ».
L’enfant et ses origines, troisième affirmation : « Tout enfant venu au monde a droit à connaître ceux qui l'ont engendré et à être élevé par eux, conformément à la Convention Internationale relative aux droits de l'enfant ratifiée par la France en 1990 (…). Ce droit impose de ne pas légaliser les procréations anonymes qui rendent cet impératif impossible à tenir (…) ».

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