Voie purgative

[Perlum Pimpum]

Qui aime Dieu accomplit les commandements de la Loi. Nul n’aime Dieu qui se détourne des commandements de la Loi. « C’est par là que se font reconnaître les enfants de Dieu et les enfants du diable. Quiconque ne pratique pas la justice n’est pas de Dieu, non plus que celui qui n’aime pas son frère. » (I Jn. I, 3). « Nous connaissons que nous aimons les enfants de Dieu, lorsque nous aimons Dieu, et que nous pratiquons ses commandements » (I Jn. V, 2).

Espérer d’aimer Dieu implique d’espérer accomplir les œuvres de la Loi, car qui aime Dieu accomplit les commandements de la Loi : « je peux tout en Celui qui me fortifie » (Phi. IV, 13). « Cette assurance-là, nous l’avons par le Christ auprès de Dieu » (II Cor. III, 4), nous confiant au Sacré-Cœur « en qui nous avons, par la foi en lui, la liberté de nous approcher de Dieu avec confiance » (Eph. III, 12).

« O Dieu, crée en moi un cœur pur, renouvelle en mon cœur un esprit de droiture » (Ps. LI, 10). « Quiconque a cette espérance en lui se purifie, comme lui-même est pur » (I Jn. III, 3). « Ayant donc de telles promesses, bien-aimés, purifions-nous de toute souillure de la chair et de l'esprit, en achevant notre sanctification dans la crainte de Dieu » (II Cor. VII, 1). « Celui qui aime la pureté du cœur, et qui a la grâce sur les lèvres, a le roi pour ami » (Pr. XXII, 11). Car Dieu est Saint, et rien de souillé n’entrera dans la Jérusalem céleste : « Il n’entrera chez elle rien de souillé » (Ap. XXI, 27). « Celui qui vaincra sera revêtu ainsi de vêtements blancs ; je n’effacerai point son nom du livre de vie, et je confesserai son nom devant mon Père et devant ses anges » (Ap. III, 5).

Qui aime Dieu accomplit les commandements de la Loi. Les actes de mortification reçoivent leur valeur surnaturelle de l’influence transitive de l’acte surnaturel de volonté qu’est la charité sur les actes qu’elle impère. C’est pourquoi qui aime Dieu se rend pur en coopérant à la grâce lui donnant de se mortifier, pour extirper de soi les vices et les défauts, marchant par amour de Dieu dans la voie purgative pour y livrer le bon combat spirituel. « Combats le bon combat » (I Tim. VI, 12). « Tous ceux qui combattent s’imposent toute espèce d’abstinences, et ils le font pour obtenir une couronne corruptible ; mais nous, faisons-le pour une couronne incorruptible » (I Cor. IX, 25). « Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes » (Eph. VI, 12). « Et l’athlète n'est pas couronné, s’il n’a combattu suivant les règles » (II Tim. II, 5).

« La charité des commençants est celle qui, contrariée par les vices et les passions que la mortification n’a pas encore réduits, ne trouve ni facilité ni douceur dans l’exercice des vertus et demeure même en danger d’être détruite par le péché mortel. C’est là ce qu’on nomme l’état de lutte ou voie purgative, car le principal devoir des âmes qui sont dans ces dispositions, c’est de résister à leurs convoitises et de mortifier leurs passions en nourrissant et en développant la charité. » F. Suárez, De statu religioso, l. I, ch. xiii.

« Le premier devoir qui incombe à l’homme, c’est de s’éloigner du péché et de résister aux passions dont les tendances sont opposées à la charité, et ceci regarde les commençants, chez lesquels la charité demande à être entretenu et fortifiée pour ne pas être détruite. » Saint Th. d’Aquin, Somme de théologie, II-II, q. 24, a. 9, c.

Les chrétiens qui refusent de s’engager dans la voie purgative « sont des tièdes et les lâches qui ne travaillent pas à leur perfection ; il leur suffit de ne pas commettre de péchés mortels ; ils se contentent de cela jusqu’à leur mort… S’ils meurent sans péché mortel, ils seront sauvés ; mais ils sont plus exposés qu’ils ne le croient, parce qu’ils s’imaginent pouvoir également obéir à Dieu et à la nature ; et il est bien difficile et pour ainsi dire impossible de persévérer ainsi dans la grâce. S’ils persévèrent cependant, ils seront sauvés, mais un purgatoire horrible les attend, pour leur faire expier dans de longues et cruelles souffrances la satisfaction qu’ils ont accordée à toutes leurs fantaisies grandes et petites ; et lorsqu’ils seront purifiés, ils iront au ciel recevoir leur récompense et leur couronne, qui sera petite et pauvre en comparaison des couronnes destinées aux hommes d’un grand courage ; car ils ont vécu sans fatigue et combattu sans énergie, sans amour généreux de Dieu. » Rulman Merswin, Vision du Bienheureux Suso, Dialogue des neuf rochers, ch. xiii.

[Jean-Mic]

Pourquoi crier ?
Sur internet l'emploi des majuscules est conventionnellement associé aux cris ...
Employée ici avec un titre énigmatique, elle correspond à une interpellation pour le moins agressive.
Faisons tous attention à ne pas abuser.

[Perlum Pimpum]

Pourquoi la majuscule ? Peut-être parce que « l’esprit évangélique est essentiellement un esprit de pénitence ». Peut-être parce que saint Jean Baptiste clamait dans le désert. Peut être pour laisser à chacun le soin d'y voir ce qu'il veut y voir...

[Fée Violine]

Mais vous n'êtes pas saint Jean-Baptiste, PP.
Vous devez, comme tout le monde, respecter la "netiquette".

[ademimo]

Pourquoi la majuscule ? Peut-être parce que « l’esprit évangélique est essentiellement un esprit de pénitence ». Peut-être parce que saint Jean Baptiste clamait dans le désert. Peut être pour laisser à chacun le soin d'y voir ce qu'il veut y voir...

Je regrette que vous n'ayez pas employé le V romain, PERLVM PIMPVM.

[Cedricspandrell]

Parfois il est bon de crier, et c'est nécessaire. Une vérité criante fait du bien a celui qui la dit et reveille les endormis. Ceux qui savent déjà en sont offusqués mais le message ne leur était pas adressé. Bien à vous Perlum Pimpum.