Message non lu
par zelie » mar. 09 juil. 2019, 16:29
Je continue sur la lutte contre le démon et ses subtilités incroyables, conformément au précédent message :
Le second péché dont il te faut parler est le péché d'impureté avec lequel, beaucoup, même parmi ceux qui Me prient, vivent quotidiennement sans s'en rendre compte et donc sans l'accuser en confession. Ce péché s'est tellement répandu... parce que vous ne le reconnaissez plus.
Oh! Ecoutez, JE veux vous purifier, vous faire participer à mes délices. Pour cela, il est nécessaire de (...) vous rendre compte que chaque fois que vous regardez, à la télévision ou ailleurs, un film où sont représentées des scènes dites "d'amour", vous faites un péché d'impureté. L'amour entre un homme et une femme ne doit pas être dévoilé sur un écran, car l'amour vient de Moi. Il ne s'agit donc dans ces films que de falsifications malsaines et impures de l'amour, auxquelles vous ne pouvez pas donner votre caution car elles viennent du malin! En plus, en les regardant, vous permettez implicitement à leurs réalisateurs de poursuivre leur oeuvre puisque le succès de ces films et leur développement dépendent du nombre de leurs téléspectateurs! Ainsi vous vous chargez de ce péché d'impureté que Ma Sainte Eglise Catholique, dans sa sagesse, a toujours reconnu comme péché mortel!
Que veut dire ce terme, péché mortel?
Il s'agit d'un péché qui tue la vie divine en l'âme, c'est-à-dire qu'il empêche le développement de cette vie divine en vous! Ainsi, bien que certains d'entre vous priiez et receviez, hélas souvent sans discernement, Ma Sainte Eucharistie, vous ne grandissez pas spirituellement! Ma manne céleste ne peut pas nourrir une âme obscurcie qui n'est pas purifiée par la confession!
Or aujourd'hui, la télévision, internet et la filmographie sont véritablement infestés par ce péché et il est extrêmement rare que vous puissiez regarder un film dit "correct" sans être obligés d'y voir au moins une femme ou un homme incorrectement vêtus, ou une scène plus ou moins érotique. Le péché est grave et c'est pourquoi en ces temps où JE viens vous purifier, JE vous enseigne.
Quant aux images homosexuelles, sachez que chaque fois que vous les regardez, vous participez aussi au péché d'impureté et vous êtes responsables de leur extension (telle que décrite ligne 7, note de moi).
Ce péché est encore plus grave car il est une trangression faite à la Création et à la nature humaine que Mon Père a voulue distincte entre l'homme et la femme! Oh abomination des abominations! Quand comprendrez-vous donc qu'ainsi vous vous broyez vous-mêmes!
Allez le plus vite possible vous libérer de tous ces péchés qui offensent gravement l'Amour que J'ai mis dans le corps humain! Allez vous en confesser et fuyez, fuyez véritablement tout ce mal fait! Apprenez ainsi à vous aimer vous-même et à aimer votre âme! Faites-lui goûter mes délices en la purifiant de ces images, en refusant d'être complices de leurs réalisateurs!
Demandez ensuite à Ma Sainte Mère de vous guider afin que vous compreniez toujours davantage combien votre purification est nécessaire, tout d'abord pour votre propre salut, puis pour celui de tous les vôtres! Cela passera nécessairement par la suppression de beaucoup de spectacles télévisés ou même de séance de cinéma. Mais il n'y a pas d'autre voie pour vivre Ma Vie d'Amour et de Véritable Joie. Il n'y a pas d'autre voie pour vivre! Vous le ferez peu à peu ! Ne craignez pas! Cela finira même par vous sembler facile, tant que ce que JE vous donnerai en échange vous comblera! JE suis le VIVANT, le Pur, le Bon, le Dispensateur de tous les biens et vous trouverez en Moi tous les spectacles du Royaume de Dieu dont vôtre âme ne se lassera jamais!
Vos rues, vos magasins, vos gares, vos aéroports sont aussi (...) gagnés par l'impureté par l'intermédiaire des publicités qu'on peut y voir! Ne les regardez pas! Demandez pardon pour ceux qui les ont faites. Priez intensément pour eux, afin qu'ils se convertissent à Ma Miséricorde et jetez-vous, vous-mêmes, sans cesse dans cette Miséricorde!
Oh, Mes enfants, quand, quand pourrai-JE enfin déverser sur vous toute la Manne céleste, le lait de l'Amour qui vous donnera toute joie!
Oh, écoutez-Moi!
Votre Doux Sauveur
de: quatrième cahier d'Amour, page 61 et suivantes, éditions RAS (voir le fil "la prière des pères", où cet ouvrage est présenté)
Je reviens un instant sur la phrase :
"Demandez ensuite à Ma Sainte Mère de vous guider afin que vous compreniez toujours davantage combien votre purification est nécessaire, tout d'abord pour votre propre salut, puis pour celui de tous les vôtres!" qui m'a particulièrement touchée la première fois que je l'ai lue, parce qu'elle m'a replongée dans mon passé.
Je me permets de livrer un témoignage qui montre à quel point le méchant peut aller se nicher dans les recoins les plus fragilisés de nos êtres sans que nous en ayons une conscience claire, et combien il est important de lutter de toute notre âme sur le moindre point conseillé par Dieu, combien il ne faut rien prendre à la légère et méditer chaque ligne de tout ce qu'Il nous demande :
plus jeune, quand j'étais ado ou jeune maman, je considérai ces images de pubs qui nous entourent somme toute bien anodines, j'avais un goût prononcé pour les films à suspense, voire les thrillers, les huis-clos, les rebondissements. La violence à la télé ne me gênait pas plus que ça, et si au milieu il y avait une scène de baise, ma foi, je n'allais pas m'évanouir. Je ne regardais jamais de films exploitant les femmes et versant dans le mauvais goût, je le précise pour la suite.
A coté de cela, j'avais une propension qui me gênait quelque part... Dès que je portais une souffrance silencieuse, (contrariété ou gros problème), je dissociais, je m'envolais dans un monde imaginaire... Au début je croyais que tous les enfants et les ados faisaient ça, parce que c'était mon quotidien, et qu'il me permettait de survivre à des fracas de l'enfance.
Adulte, mes amis se moquaient gentiment de moi en me rappelant sans cesse à l'ordre, du genre "allo la lune, ici la terre!", et j'ai fini par comprendre que mon "tic" me coupait trop souvent du monde. Aussi, je priais pour en être délivrée, car dans la rêverie, on peut aussi caresser des idées, les prolonger en soi, et comme toutes les idées arrivent par association ou occasion, tout y passait, de la baffe que j'aurais tellement aimer donner à untel, de la ballade à cheval que j'avais raté et que j'aurais tant aimé faire, à la tendresse que j'espérais de mon mari et qui n'arrivait pas elle non plus, forcément, puisque dans la vie, il faut agir pour avancer, et ne pas attendre que tout vienne des autres. J'étais comme un tuyau percé qui laisse passer tout ce qui passe autour de lui, doublée d'une timorée qui n'osait jamais bousculer une habitude, un ordre établi; ça n'aidait pas. Bref, je voyais bien que je m'empêtrais dans mon débat intérieur, et que mes idées "spontanées", très opportunistes, se retrouvaient soudainement être particulièrement volages après une entrée en matière anodine, à mon grand étonnement, sans pour autant que lutter contre elles soit fructueux. Je priais donc dès le calme revenu.
Cela a duré 20 ans de luttes et de prières, aussi un jour, en ayant un peu marre de prier "pour rien", je demandais à Jésus si c'était si grave que ça d'être perchée dans une rêverie du genre "il aurait pu me dire merci et me faire un bisou, puis un câlin, etc", car après tout, j'agissais par manque d'attention et de tendresse, je ne m'adonnais pas à des visionnages de choses glauques; mais... je marchandais ma connerie pour la continuer tranquille... (Que j'ai honte de tout cela aujourd'hui!...)
Quelques jours passèrent et je tombais sur un article de journal ou un livre,- je ne me rappelle plus trop, mais c'était un article catholique, au tout début où je lisais ça de loin, très peu intéressée-, où Jésus expliquait à une âme que les anges gardiens sont tellement dégoûtés par l'impureté qu'ils se détournent de l'âme qui caressent des idées impures, et que même les anges gardiens des enfants de ces personnes finissent par s'éloigner tellement le dégoût de l'impureté les coupe de leur mission, de leur proximité avec l'enfant.
Quelques temps plus tôt, j'avais justement lu dans un livre non reconnu par l'Eglise une parole d'un soi-disant ange : "s'il te plaît, ne me défigure pas"... expliquant que le péché de l'âme gardée défigure l'ange gardien.
De relier ces deux lectures m'a mis une de ces baffe spirituelle... ; j'ai eu l'impression de prendre une enclume sur l'âme, car de toute ma vie, j'avais travaillé à ce que mes enfants se sentent écoutés et acceptés à hauteur de tout ce qui moi m'avais menée à la dissociation, justement pour qu'ils n'y tombent pas à leur tour dans une de ces fameuses valises générationnelles qu'on nie tous mais qui s'engramment en nous quand même. De ce jour j'ai travaillé mon âme et la lutte contre ma tendance est devenue virile, déterminée, énergique, et humble, humble, humble, toute dans la dépose aux pieds de Jésus de ce que je ne savais pas gérer, dans la confession (on passe un beau moment de honte, là) et dans l'abandon à Dieu de tous mes penchants quels qu'ils soient.
A la faveur d'une dévotion au Sacré-Coeur parsemée de grâces incroyables et de signes, conduite sous la forme de la communion les neuf premiers vendredis du mois, j'ai supplié le Coeur de Jésus de me délivrer, et je me suis aperçue dès le premier vendredi (après une confession justement) que j'avais été délivrée! Ce fut sans préavis ni sensation aucune, dans le silence le plus complet mais définitif, tranché net. Après cela, pour comprendre ce qui m'avait tant agitée, je suis aussi allée voir une psychologue pour me faire aider, pour comprendre toute la puérilité de ma posture et toute sa raison d'être dans une optique de survie pendant l'enfance. Il m'a semblé primordial de prendre soin du don de Dieu en moi pour le faire vivre et durer, et pour moi, c'est passé par comprendre le noeud pour ne pas le rejouer.
Certes, si dès 12 ans j'étais allée voir un professionnel de santé je n'en aurais pas été là, c'est évident. Mais à l'époque, parler de ma famille m'était interdit.
Le fait est que dans mon cas, j'ai senti un avant et un après, il y a eu une coupure nette et subtile en un jour. De tentée par la fuite de mes responsabilités dans l'imaginaire, j'ai basculé dans une entière prise au réel. Mais sans aucun signe extérieur. Je suis toujours aussi calme vue de l'extérieur, mais je suis prompte à la disponibilité et à l'écoute beaucoup plus qu'avant. Et mon temps libre n'est qu'à Mon Jésus, pas aux suggestions de toutes parts. J'apprends mieux depuis sur ma religion parce que toute la place est faite pour m'y livrer, il n'y a plus cette impression que j'ai tellement mieux à faire que de prier, que c'est plus intéressant ou important de faire ceci ou cela plutôt que de consacrer du temps à Jésus et à la messe. A l'intérieur, cela a été une révolution que j'ai découverte et expérimentée chaque jour, et que j'expérimente encore aujourd'hui. Et je sais aussi que c'est parce que je suis entièrement disponible à l'oraison et pas captée ailleurs que je peux aujourd'hui partager tout ce qui je lis... On s'aperçoit de tout le temps qu'on a dès qu'on le libère.
Ma mésaventure me fait penser à tous les jeunes qui deviennent geeks et ne vivent plus que pour ça, ou à ceux qui commencent par boire un peu ou fumer un peu, et qui finissent dans l'excès sans avoir vu venir le loup... et des tas d'autres cas. Et quel loup que celui de l'habitude, qui peut chez certains se transformer en addiction... Comme moi qui d'un état n'a pas vu venir la suite, et dont la suite, tout en m'horrifiant, m'engluait dans une tentation bien plus forte que tous mes refus. Que de fois j'ai décuplé mon temps de travail pour lutter, encore et encore, que de fois j'ai lutté pour ne pas dormir de peur d'avoir des pensées ou violentes ou impures, même si elles n'étaient pas si violentes -mais le devenaient de plus en plus avec le temps- , pas si impures -mais le devenaient tout autant avec le temps-, parce qu'elles étaient là et me captaient au lieu de me laisser me nourrir de ce que mon âme aspirait à me nourrir. Que de fois j'ai relu saint Paul en proie au désespoir, quand il dit qu'il "fait ce qu'il ne veut pas faire et ne fais pas le bien qu'il voudrait faire"... Et à coté, comme j'avais soif de Jésus, de la moindre de Ses Paroles, car il n'y avait qu'en elles que je trouvais ma soif apaisée, le retour d'un répit de Paix, mes armes spirituelles affûtées et prête à faire un pas de plus vers Lui lors du prochain combat...
Et comme j'aimerais tant que chaque âme prise dans n'importe quel filet, face à n'importe quel loup, puisse prendre résolument le chemin de sa délivrance, et comprendre que les petits pas de chaque jour sont décisifs dans ce genre de lutte, que la prière, l'humilité et la confession sont une voie royale et incroyablement accélératrices, tout comme la communion reçue immédiatement après la confession. Tout comme aller à la messe souvent, chaque jour, notamment pendant les vacances, où on peut enfin le faire... et que la Grâce n'arrive que quand on est préparé à la faire donner du fruit, parce que la recevoir pour retomber serait pire que tout. Et qu'importe le chemin et ses obstacles, le chemin est lui-même ce que Jésus attend de nous, et il est Grâce déjà. Lutter n'est jamais aussi dur qu'on pourrait le croire, si on a le réflexe de tout remettre et de nous en remettre à Dieu notre Père.
La délivrance, la libération ne sont pas que des mots, on peut les vivre et en vivre.
Et il est certain aujourd'hui que je me garde de certaines images, de certaines influences, lectures, débats (comme ceux mettant en avant l'entre-soi) que je ne prends pas tout ce qu'on me propose de faire comme envisageable. On gagne incroyablement en maturité à s'écouter en se remettant, pour tout et avec obéissance, à la Volonté de Dieu.
L’intégrisme est un refuge pour la misère parce qu’il offre un sursaut d’espérance à ceux qui n’ont rien.
Que leur mal disparaisse, et l’intégrisme perdra ses troupes. L'Abbé Pierre
Vis vraiment chaque instant. Fais-le meilleur. Aime-le. Chéris-le. Fais-le beau, bon pour toi-même et pour Ton DIEU. Ne néglige pas les petites choses. Fais-les avec Moi, doucement. Fais de ta maison un Carmel où Je puisse Me reposer. Jésus, Premier Cahier d'Amour