Et je finis pour aujourd'hui avec la bonne attitude en entrant dans l'église, s'agenouiller (troisième cahier d'Amour, p 101-102) :
L’église
Entrer dans une église est un acte qui mérite aujourd’hui d’être réexpliqué, car les hommes ne savent plus ce que cela signifie.
Entrer dans une église, est-ce pareil que d’entrer dans un temple protestant, une synagogue, une mosquée, un temple bouddhiste ?
NON.
Pourquoi ?
Le temple protestant ou évangélique ou pentecôtiste, la mosquée, les temples bouddhistes ou hindouistes sont des lieux de prière, des lieux de rassemblement pour la prière.
L’église est tout autre chose !
Elle est le lieu où Moi, Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai Homme, J’habite et Je vis.
Le lieu où Je Me manifeste corporellement présent dans la Sainte Eucharistie, dans le Saint Tabernacle.
Je suis là.
L’église est le lieu où il y a Quelqu’un. Et ce Quelqu’un vous attend nuit et jour. Et ce Quelqu’un est Dieu !
Combien d’entre vous visitent Mes Maisons sans même Me saluer, Me manifester leur présence !
Je vous vois,
Je vois vos gestes,
J’attends votre signe, votre salutation.
Et vous passez sans Me voir, sans recevoir Mes Grâces.
Enfants,
enfants de Mon Cœur,
écoutez ce Cœur battre dans tous les tabernacles du monde. Recevez-en les Baumes Célestes, l’Amour Unique et nécessaire dont vous avez tant besoin.
Ne rentrez plus désormais dans une église sans M’adorer, sans M’y reconnaître, VIVANT, sans vous y agenouiller longuement afin que Je puisse vous bénir.
Entendez, entendez ce que Je vous dis.
Recevez, recevez Mes Grâces.
Jésus.
Jésus dans plusieurs messages insiste sur le fait de s'agenouiller dans l'église, mais aussi sur le fait de s'agenouiller dès qu'on entre dans une église, à la fois pour saluer, et pour recevoir les grâces spéciales qu'Il réserve à ceux qu'Il relève; je rechercherai ces messages si beaux et je les mettrais dès que j'y remets la main dessus.
En attendant, je mets le lien d'une autre révélation, tellement autorisée par son évêque qu'il en presse même la lecture, que l'on trouve gratuitement ici:
http://www.notredamederimont.fr/wp-cont ... TALINA.pdf
et qui est de la même eau que ce que je note ici.
Et maintenant une petite anecdote personnelle sur l’agenouillement.
Sur le coup, quand j’ai lu le message copié ci-dessus, j’ai été un peu étonnée, car on ne m’avait jamais appris à m’agenouiller en entrant dans une église. Je n’ai jamais vu quelqu’un le faire quand j’étais petite, dans aucune paroisse de mes nombreux déménagements, ni même à Lourdes. Pourtant, dès que je sors de chez moi, je fréquente pas mal les églises. Ca m’a fait réaliser à quel point beaucoup de choses se sont perdues en cours de route dans le catholicisme, à quel point on est pressé même à l’église, bref…
Mais puisque Jésus le demande et le souhaite tant, ni une ni deux, je me mets à le faire. Déjà j’aimais, avant d’entrer dans une église, penser à mon arrivée et saluer l’ange de la paroisse, et une fois arrivée saluer Marie et Jésus, et puis tous les anges présents et les âmes présentes en prière. Mais tout ça, c’est invisible, ça ne coûte rien en matière d’orgueil, mais ça ne ramène rien non plus en matière de comportement à faire changer autour de soi.
Donc la fois suivante, à l’entrée de l’église, je m’agenouille… avec la grâce d’un bucheron fossilisé. Et je me relève… avec la grâce d’une baleine échouée. Heureusement que Jésus était au courant que j’avais arrêté le sport depuis des années ! J’étais confondue de honte
... mais tant pis, j’ai persisté.
Ca n’a pas raté, s’agenouiller comme une enclume soumise à G au carré et se relever en se cramponnant aux chaises et en les emportant avec soi, c’est devenu très visible
pour toutes les personnes qui butaient sur moi ou qui se retournaient éberluées et le sourcil réprobateur. Mais tout est grâce dans la main de Dieu, même se rouler par terre comme un nem ensablé.
Petit à petit, (ça doit faire 5 mois que je le fais), j’ai remarqué trois choses :
-la première, c’est qu'en fait je ne suis pas la seule à m’agenouiller (toujours comme un pâté impérial ensablé en ce qui me concerne). Un homme très âgé, de largement plus de 80 ans, le fait aussi. Il arrive souvent à la messe en retard, avec son minuscule pas de parkinsonien, il fait comme il peut, mais il s’agenouille et se relève à chaque fois qu’il rentre dans une église. Il vient à pied de la maison de retraite voisine, à 300 mètres, mais entre le temps qu’il doit mettre pour se préparer, et le temps qu’il met pour marcher trois cent mètres, il se lève tous les dimanches très tôt et met des heures pour se préparer et être là, à la messe. Alors il a 3 ou 5 minutes de retard. Il n’est vieux que de l’extérieur, il a une âme jeune et ardente au-dedans. J’ai à chaque fois un élan de bonheur de voir Dieu à l’œuvre en cet homme si vieux, si maigre, si fatigué.
Je n’avais jamais vu cet homme avant de faire ma roulade d’agenouillement. Et pourtant il était là surement depuis des décennies. C’est grâce à Dieu que j’ai vu puis compris ce que vivait cet homme et ses semblables si âgés, car il se trouve qu’il en est question plus loin dans le livre cité ci-dessus.
-la seconde, c’est que mon agenouillement ne pouvant être ni rapide ni gracieux, j’ai appris à accepter qu’il ne soit qu’échouage et à n’avoir que cela, ce découronnement, à offrir à Dieu. Parce que ma lenteur m’a donné accès à l’homme décrit ci-dessus, et parce que ma lenteur, une fois acceptée, m’a donné l’idée d’inclure un temps de prière jaculatoire et à présenter à Dieu ma condition de pécheresse une fois à genoux. Désormais, quand je me relève et vais m’asseoir plus loin,
je suis déjà en prière. Je me tais et je Lui parle, je ne parle pas aux autres…
-la troisième, c’est qu’un agenouillement qu’on est obligé de ralentir à l’extrême pour garder le peu de dignité qu’il nous reste, laisse le temps pour tous les autres d’être réellement visible.
Et avec le temps, ça commence à fonctionner… La dernière fois que je suis entrée dans l’église, une personne que je n’avais jamais vu s’agenouiller depuis 20 ans et semblait ignorer ce geste (comme moi il y a peu de temps), s’est arrêtée, retournée et agenouillée très près de moi, visiblement entraînée par mon geste… C’est là qu’on comprend que tout est grâce dans la main de Dieu : parce que mon geste est visible, -contrairement au geste d’une personne sportive et leste qui ferait ça en trois centième de seconde-, il a pu faire réfléchir des personnes dans une église aussi post-conciliaire que la mienne.
Deo gratias!