Bonjour,
Je suis nouvelle dans le forum et je me lance sur le sujet de la prière qui me tient très à coeur en ce moment.
J'ai été convertie vers l'âge de 25 ans (actuellement j'en ai 65!), j'étais tombée vraiment amoureuse de Jésus et je suis restée toujours fidèle à la prière personnelle. J'aimais surtout pratiquer la prière silencieuse (l'oraison, la méditation, l'adoration), souvent à partir d'un passage de l'Ecriture. Au début je recevais beaucoup de grâces sensibles pendant ma prière (visions, paroles intérieures, présence de Dieu fortement ressentie...). Puis, au fil des années, tout ce qui est sensible a disparu et une grande sécheresse s'est installée dans mes moments de prière (il paraît que c'est normal, bien que je garde une certaine nostalgie de cette époque de "lune de miel"). Ma prière a évolué avec le temps. A un certain moment je me suis mise à prier tous les jours le chapelet avec ferveur, en méditant les mystères et en y associant pas mal d'intentions et de demandes de grâces (pour la famille, les défunts, les malades, l'Eglise, les prêtres, etc. etc.). Cela a duré encore des années. Et voilà que récemment, depuis quelques mois, je me retrouve complètement bloquée pour prier le chapelet... je n'y arrive plus du tout!! Cette prière, pourtant si belle, ne me semble plus que du verbiage creux et si je m'efforce de continuer, je me sens épuisée ou je m'endors au bout de quelques minutes! En même temps je me culpabilise, car je sais que le Saint Pape Jean-Paul II a tellement prôné les bienfaits du chapelet et beaucoup d'autres témoignages vont dans le même sens. Maintenant si je reviens à la prière silencieuse, là aussi j'ai l'impression de perdre mon temps et d'être comme un bout de bois sec. C'est quelque chose de très éprouvant, et je ne pense pas que la prière doive devenir un tour de force. Je précise que le reste de ma vie chrétienne (participation à l'Eucharistie, confession, service, oeuvres de miséricorde, vie paroissiale, fréquentation d'un groupe biblique,...) ne me pose aucun problème, au contraire est source de joie. Je suis juste coincée au niveau de la prière. Peut-être l'Esprit Saint veut me montrer autre chose? Quelle est la forme de prière qui est la plus agréable à Dieu? Quelqu'un pourrait-il m'aider à sortir de cette impasse? Il faudrait peut-être quelqu'un qui ait déjà une certaine expérience des différentes étapes d'une vie de prière, quoique... parfois à vingt ans on peut déjà avoir la sagesse d'un ancien!

Merci de m'accorder votre attention et pour tous les conseils que le Seigneur va vous inspirer!