Christianisme et substances hallucinogènes
Publié : ven. 15 juin 2018, 16:44
Je vous préviens que ce topic va sembler très loufoque à certains, mais tant pis, je me lance.
Alors voilà. Hem, hem...
Voilà quelques années que je réfléchis à la question du haschich ou du cannabis. D'abord, je précise que je n'en ai jamais consommé, de même que je ne me suis jamais drogué. Je ne fume pas non plus. Il m'arrive juste de boire un peu de vin de temps en temps, un verre par mois environ.
J'ai été assez marqué par une nouvelle de Théophile Gautier : le club des haschischins, et me suis toujours dit qu'un jour, j'aimerais bien essayer cette expérience où l'esprit sort totalement hors du corps et recevoir des visions extraordinaires. C'est un peu stupide, j'en conviens, car totalement artificiel.
Ensuite, j'ai été également marqué par une série télévisée américaine : Lost, où les naufragés d'un avion sont perdus sur une île mystérieuse. L'un des personnages, Lock, guéri miraculeusement de sa paralysie, cherche des réponses, et s'enferme dans un tipi. Il prépare un feu, pour entrer en sueur, et avale ou s'applique sur le visage une pâte qu'il a réalisée avec des plantes. Il s'agit bien sûr de plantes hallucinogènes. Et là, il reçoit des visions, et entre en communication avec des morts.
Cette scène m'a vraiment fasciné. Je me suis toujours demandé s'il y avait réellement incompatibilité entre ma foi chrétienne et ce genre de pratique. Ne serait-ce pas un moyen d'entrer en communication avec l'au-delà ?
Et récemment, en cherchant des renseignements sur le sujet, je suis tombé sur un site qui relayait des travaux incroyables du professeur Ruck. Il existe plusieurs sites qui en parlent comme celui-ci :
http://www.elishean.fr/la-plante-de-la-gentillesse
En résumé, le cannabis ou chanvre serait cité dans le livre de l'Exode, comme entrant dans la composition de l'onction sainte dont le grand prêtre s'oignait avant d'entrer dans le Saint des Saints afin d'y recevoir une vision de Dieu, comme Moïse sur le Mont Sinaï.
Cela m'interpelle. D'abord, l'onction est un des modes d'administration de substances hallucinogènes, qui pénètrent plus efficacement par les pores de la peau. Ensuite, le Saint des Saints, pièce la plus retirée de la Tente du Rendez-vous, me fait tout à coup penser au tipi. Est-ce que le grand-prêtre ne serait pas une sorte de chamane ?
La sainte onction du grand-prêtre est ensuite devenue le saint chrême des chrétiens. Et Christ veut précisément dire : oint. Oint avec quoi ? Avec le saint chrême ? Réalisé avec quoi ? Je n'ai d'ailleurs jamais lu que Jésus Christ ait reçu cette onction, ou bien j'ai manqué quelque chose. Il y a visiblement une lacune formidable dans les Évangiles, ou un silence volontaire.
Désolé d'écrire des choses sulfureuses, mais tout cela est assez troublant.
Est-ce que le Christ ne serait pas le successeur du grand-prêtre, donc un chamane s'oignant du saint Chrême, pour recevoir des visions, comme on le voit à l'issue des quarante jours au désert ou sur le Thabor ? Les disciples étaient-ils une confrérie chamanique regroupée autour du Christ, et cela dès Jean-Baptiste ? Est-ce qu'on peut imaginer qu'un certain nombre de scènes comme le baptême du Christ, la multiplication des pains, les guérisons, miracles, etc. étaient des scènes chamaniques où les disciples étaient dans une sorte de transe collective ? Et est-ce que le nom de chrétiens forgé sur l'idée d'onction ne désigne pas cette confrérie chamanique ?
N'y a-t-il pas un lien avec la confrérie des haschischins que l'on rencontre plus tard dans l'islam ?
Et par ailleurs, le rite du vin, préfiguré à Cana, institué à la Cène, perpétué dans la messe, ne serait pas un autre moyen d'entrer dans cet état par l'ivresse qu'il procure ? N'a t il pas un côté bachique quelque part ?
Naturellement, je n'oublie pas l'essentiel qui est mentionné au Livre de l'Exode : seul le grand-prêtre est admis à recevoir la sainte onction, et nul autre que lui, ce qui exclut a priori que quelqu'un s'administre de son propre chef du cannabis ou du haschich pour entrer artificiellement en transe.
Bon, je sais que tout ceci doit être manié avec précaution, bien entendu.
Alors voilà. Hem, hem...
Voilà quelques années que je réfléchis à la question du haschich ou du cannabis. D'abord, je précise que je n'en ai jamais consommé, de même que je ne me suis jamais drogué. Je ne fume pas non plus. Il m'arrive juste de boire un peu de vin de temps en temps, un verre par mois environ.
J'ai été assez marqué par une nouvelle de Théophile Gautier : le club des haschischins, et me suis toujours dit qu'un jour, j'aimerais bien essayer cette expérience où l'esprit sort totalement hors du corps et recevoir des visions extraordinaires. C'est un peu stupide, j'en conviens, car totalement artificiel.
Ensuite, j'ai été également marqué par une série télévisée américaine : Lost, où les naufragés d'un avion sont perdus sur une île mystérieuse. L'un des personnages, Lock, guéri miraculeusement de sa paralysie, cherche des réponses, et s'enferme dans un tipi. Il prépare un feu, pour entrer en sueur, et avale ou s'applique sur le visage une pâte qu'il a réalisée avec des plantes. Il s'agit bien sûr de plantes hallucinogènes. Et là, il reçoit des visions, et entre en communication avec des morts.
Cette scène m'a vraiment fasciné. Je me suis toujours demandé s'il y avait réellement incompatibilité entre ma foi chrétienne et ce genre de pratique. Ne serait-ce pas un moyen d'entrer en communication avec l'au-delà ?
Et récemment, en cherchant des renseignements sur le sujet, je suis tombé sur un site qui relayait des travaux incroyables du professeur Ruck. Il existe plusieurs sites qui en parlent comme celui-ci :
http://www.elishean.fr/la-plante-de-la-gentillesse
En résumé, le cannabis ou chanvre serait cité dans le livre de l'Exode, comme entrant dans la composition de l'onction sainte dont le grand prêtre s'oignait avant d'entrer dans le Saint des Saints afin d'y recevoir une vision de Dieu, comme Moïse sur le Mont Sinaï.
Cela m'interpelle. D'abord, l'onction est un des modes d'administration de substances hallucinogènes, qui pénètrent plus efficacement par les pores de la peau. Ensuite, le Saint des Saints, pièce la plus retirée de la Tente du Rendez-vous, me fait tout à coup penser au tipi. Est-ce que le grand-prêtre ne serait pas une sorte de chamane ?
La sainte onction du grand-prêtre est ensuite devenue le saint chrême des chrétiens. Et Christ veut précisément dire : oint. Oint avec quoi ? Avec le saint chrême ? Réalisé avec quoi ? Je n'ai d'ailleurs jamais lu que Jésus Christ ait reçu cette onction, ou bien j'ai manqué quelque chose. Il y a visiblement une lacune formidable dans les Évangiles, ou un silence volontaire.
Désolé d'écrire des choses sulfureuses, mais tout cela est assez troublant.
Est-ce que le Christ ne serait pas le successeur du grand-prêtre, donc un chamane s'oignant du saint Chrême, pour recevoir des visions, comme on le voit à l'issue des quarante jours au désert ou sur le Thabor ? Les disciples étaient-ils une confrérie chamanique regroupée autour du Christ, et cela dès Jean-Baptiste ? Est-ce qu'on peut imaginer qu'un certain nombre de scènes comme le baptême du Christ, la multiplication des pains, les guérisons, miracles, etc. étaient des scènes chamaniques où les disciples étaient dans une sorte de transe collective ? Et est-ce que le nom de chrétiens forgé sur l'idée d'onction ne désigne pas cette confrérie chamanique ?
N'y a-t-il pas un lien avec la confrérie des haschischins que l'on rencontre plus tard dans l'islam ?
Et par ailleurs, le rite du vin, préfiguré à Cana, institué à la Cène, perpétué dans la messe, ne serait pas un autre moyen d'entrer dans cet état par l'ivresse qu'il procure ? N'a t il pas un côté bachique quelque part ?
Naturellement, je n'oublie pas l'essentiel qui est mentionné au Livre de l'Exode : seul le grand-prêtre est admis à recevoir la sainte onction, et nul autre que lui, ce qui exclut a priori que quelqu'un s'administre de son propre chef du cannabis ou du haschich pour entrer artificiellement en transe.
Bon, je sais que tout ceci doit être manié avec précaution, bien entendu.