Ah ! voilà qui fait plaisir à entendre.J'aime beaucoup ce texte, de façon générale.
Ce petit livre m'avait été donné en cadeau il y a au moins une douzaine d'années. Je ne l'avais pas encore lu. Imaginez. Il était tombé dans je ne sais quel recoin de la quatrième dimension depuis. Il avait disparut de mon champ de vision. Le peu que j'en avais entrevu à l'époque me semblait opaque, pas très signifiant ou intéressant. Je ne fais que le redécouvrir maintenant, juste au moment où je commence enfin à comprendre un peu (première fois dans ma vie) l'importance de la prière. Maintenant, je tombe sur les textes de Jean Lafrance comme un ânon affamé sur les flancs de sa mère.
Je m'aperçois que l'opuscule est une vraie mine.
- Dès qu'une amertume surgit en nous, un sentiment de vengeance ou de jalousie, ou tout autre agressivité, il faut se jeter à genoux et supplier Dieu de la transformer en douceur. Une telle prière est toujours exaucée, surtout si elle demande le don de l'Esprit
ou
- Un signe évident, disait déjà Cassien, que l'âme n'est pas encore purifiée, c'est que l'on n'a pas de compassion pour les péchés d'autrui, mais qu'on prononce sur eux un jugement sévère.
- Aimer, c'est d'abord être attiré, séduit, captivé par le visage de tendresse de Dieu, c'est avoir été fasciné par le mendiant de l'amour.