Ne pas prendre l'hostie quand on a un enfant :vrai ou faux ?
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Forum d'échange entre chrétiens sur la façon de vivre l'Évangile au quotidien, dans chacun des domaines de l'existence
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- Ædilis
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Ne pas prendre l'hostie quand on a un enfant :vrai ou faux ?
Bonjour je viens vers vous parce que j'ai une question qui me travaille depuis longtemps.
Chez nous ils disent que dès qu'on a des relations sexuelles sans être marié, qu'il ne faut pas communier, prendre l'hostie, parce que nous sommes dans le péché.
D'autres disent qu'on peut communier, mais en revanche quand on a un enfant sans être marié, on ne peut pas.
Je voudrais savoir si c'est vrai, que faire, qui croire, parce que moi depuis j'ai arrêté de prendre l'hostie par peur de mal faire, j'ai un enfant de 5 mois et j'ai arrêté dès mon 1er rapport.
Chez nous ils disent que dès qu'on a des relations sexuelles sans être marié, qu'il ne faut pas communier, prendre l'hostie, parce que nous sommes dans le péché.
D'autres disent qu'on peut communier, mais en revanche quand on a un enfant sans être marié, on ne peut pas.
Je voudrais savoir si c'est vrai, que faire, qui croire, parce que moi depuis j'ai arrêté de prendre l'hostie par peur de mal faire, j'ai un enfant de 5 mois et j'ai arrêté dès mon 1er rapport.
Re: ne pas prendre l'hostie quand on a un enfant vrai ou faux???
l'important qui est à savoir est que, pour recevoir la communion, il faut être en état de grace (donc sans péchés). Ce qui signifie alors que pour être en état de grace, le seul moyen est donc d'aller se confesser à un prêtre. le catéchisme souligne que si nous avons des rapports sexuels hors du mariage, nous sommes alors en état de péché mortel. Il faut donc que vous alliez vous confesser pour cela si ce n'est déjà fait. Pour l'enfant, il me semble qu'il n'y a pas de problèmes pour recevoir la communion si un enfant est né hors du mariage. Mais là, je me trompe peut être et je serai d'ailleurs curieux de savoir si je suis dans le vrai.
- Christophe
- Consul
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Re: Ne pas prendre l'hostie quand on a un enfant vrai ou faux???
Chère Soeur en Christ !
Avoir un enfant n'est jamais considéré comme un péché ! La Sainte Vierge elle-même n'a-t-elle pas eu un "enfant hors mariage" ?
Par contre, est effectivement considéré comme un péché mortel le fait d'avoir des relations sexuelles hors mariage. Il est donc nécessaire de retrouver l'état de grâce, par le moyen ordinaire de la confession, pour être lavé de ses péchés et pouvoir à nouveau accéder à la communion. Cependant, l'absolution n'est possible que si vous-même avez renoncé à vivre dans le péché. Ainsi, si vous continuez à vivre en concubinage, tant la confession que la communion sont impossibles. Pour pouvoir accéder à nouveau à la confession et à la communion, il faudrait alors sortir de cet état de vie "d'union libre", soit en épousant votre compagnon soit en vous séparant. (Mais comme il me semble que vous soyez déjà séparés, si j'en crois vos autres messages sur le forum, allez donc vous confesser et plus rien ne vous empêchera de communier !)
PaX
Christophe
Avoir un enfant n'est jamais considéré comme un péché ! La Sainte Vierge elle-même n'a-t-elle pas eu un "enfant hors mariage" ?
Par contre, est effectivement considéré comme un péché mortel le fait d'avoir des relations sexuelles hors mariage. Il est donc nécessaire de retrouver l'état de grâce, par le moyen ordinaire de la confession, pour être lavé de ses péchés et pouvoir à nouveau accéder à la communion. Cependant, l'absolution n'est possible que si vous-même avez renoncé à vivre dans le péché. Ainsi, si vous continuez à vivre en concubinage, tant la confession que la communion sont impossibles. Pour pouvoir accéder à nouveau à la confession et à la communion, il faudrait alors sortir de cet état de vie "d'union libre", soit en épousant votre compagnon soit en vous séparant. (Mais comme il me semble que vous soyez déjà séparés, si j'en crois vos autres messages sur le forum, allez donc vous confesser et plus rien ne vous empêchera de communier !)
PaX
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« N'ayez pas peur ! » (365 occurrences dans les Écritures)
- Olivier JC
- Tribunus plebis
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Re: Ne pas prendre l'hostie quand on a un enfant vrai ou faux???
Avant toute chose, je crois utile de vous adresser quelques félicitations. Il est assez rare, en effet, qu'une situation de péché mortel apparaisse comme une circonstance suffisante pour s'abstenir de communier.Bonjour je viens vers vous parce que j'ai une question qui me travaille depuis longtemps. Chez nous ils disent que des qu'on a des relations sexuels, sans être marié qu'il ne faut pas se communier, prendre l'hostie, parce que nous sommes dans le pêché.
D'autres disent qu'on peut se communier, mais en revanche quand on a un enfant, sans être marié on ne peut pas.
Je voudrais savoir si c'est vrai, que faire, qui croire, parce que moi depuis j'ai arrêté de prendre l'hostie par peur de mal faire, j'ai un enfant de 5 mois et j'ai arrêté dès mon 1er rapport.
D'un côté, il y a ceux qui ont raison : les premiers.
Mais intéressant, d'un autre côté, est la position des seconds, joliment pharisienne... Avoir des relations sexuelles hors mariage, cela ne se voit pas. Mais quand il y a un enfant qui pointe le bout de son nez, ça se voit... Belle mentalité.
Cela dit, pour terminer, permettez-moi de m'étonner de votre situation, puisqu'elle signifie en fait implicitement qu'avoir des relations sexuelles avec un homme avec lequel vous n'êtes pas marié est un bien plus grand que celui de s'unir à Dieu en recevant le Corps du Christ. Conception assez "tordue" du bien, si je puis me permettre.
Curieux aussi d'avoir peur de "mal faire" en communiant, et donc de s'abstenir, et au contraire de ne pas avoir peur de "mal faire" en ayant des relations sexuelles hors mariage, et donc de ne point s'abstenir...
Ceci est dit d'un point de vue théorique, et ne prétends donc pas être un jugement sur votre situation qui est sans doute complexe. Mais... il me semble qu'il mérite réflexion...
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MOTUS IN FINE VELOCITOR
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- Ædilis
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Re: Ne pas prendre l'hostie quand on a un enfant vrai ou faux???
Vous avez tout à fait raison, mais vous voulez que je vous dise, si ça ne dépendait que de moi je me serais mariée y a bien longtemps, la vie n'est pas faite comme on le voudrait, je me suis abstenue (en restant vierge) jusqu'à l'âge de 21 ans en voulant me donner qu'à un homme et pouvoir me marier avec et avoir des enfants, malheureusement il n'avait pas les mêmes envies que moi, c'est vrai que parfois on souhaite pouvoir avoir une vie correcte et saine, ne pas pêché, mais comment faire quand d'autres personnes entre en jeu dans votre vie? Il aurait fallu que je fasse quoi que j'attende des années et des années qu'on gentleman vienne se marier avec moi sans même me connaitre plus que ça, je doute que ça se fasse de nos jours.Cela dit, pour terminer, permettez-moi de m'étonner de votre situation, puisqu'elle signifie en fait implicitement qu'avoir des relations sexuelles avec un homme avec lequel vous n'êtes pas marié est un bien plus grand que celui de s'unir à Dieu en recevant le Corps du Christ. Conception assez "tordue" du bien, si je puis me permettre.
Curieuse de mal faire en me communiant, pour éviter de m'enfoncer dans le pêché, il est bien de faire la distinction entre le mal et le bien. Ceci dit je sais très bien que je suis pécheresse et ça fait partie de mon éducation de savoir que avoir des rapports ss mariage est pêché, donc pourquoi aller chercher à savoir alors que je connais la réponse.Curieux aussi d'avoir peur de "mal faire" en communiant, et donc de s'abstenir, et au contraire de ne pas avoir peur de "mal faire" en ayant des relations sexuelles hors mariage, et donc de ne point s'abstenir...
Merci à vous.Ceci est dit d'un point de vue théorique, et ne prétends donc pas être un jugement sur votre situation qui est sans doute complexe. Mais... il me semble qu'il mérite réflexion...
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- Pater civitatis
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Re: Ne pas prendre l'hostie quand on a un enfant vrai ou faux???
Je ne suis pas prêtre, ma légitimité dans ce domaine est donc faible, n'accordez donc pas trop d'importance à ce que je vais dire. Vous dîtes :
C'est le grand problème de la morale. Appliquée à la lettre la morale semble souvent injuste, incapable de tenir dans les réalités de la vie de chacun. Pour autant, si on enlève aux règles morales leur dimension de règles, les personnes en arrivent assez rapidement à profiter du "il faut voir en fonction de chacun" pour justifier leurs fautes.
Il faut donc continuer à défendre les règles morales telles quelles, mais dans les cas concrets faire appel aux autorités compétentes pour juger de notre situation. Tout en sachant que ces autorités sont elles-mêmes faillible, mais il ne faut pourtant pas abuser de cela ! Ce n'est pas parce qu'elles sont faillibles que cela justifie tout et n'importe quoi !
Si on se juge incompris moralement dans sa situation, nous avons le droit de prendre une décision personnelle, mais il faut savoir que nous aurons à faire au jugement de Dieu qui jugera de notre volonté et de son amour vis-à-vis de Lui.
La morale suppose un équilibre extrêmement compliqué entre tous ces problèmes. En dernière instance c'est à nous de choisir notre action sous le regard de Dieu. Mais avant tout : confessez-vous ! demandez conseil à un et même plusieurs prêtres !
Vous touchez un point essentiel. Fondamentalement, ce qui est péché dans la relation hors mariage c'est la marque d'un désir de ne pas s'engager, de vouloir vivre indéfiniment dans le concubinage. En gros si vous avez un rapport sexuel, puis un enfant, avant votre mariage, et qu'il y a bien mariage, il ne me semble pas qu'il y ait véritablement péché. Si vous désiriez le mariage fortement et avez décidé de faire un enfant sachant que le conjoint n'était pas partant pour se marier, il me semble que vous n'êtes pas fondamentalement dans le péché car vous continuiez à espérer dans la réalisation d'un mariage.Vous avez tout à fait raison, mais vous voulez que je vous dise, si ça ne dépendait que de moi je me serais mariée y a bien longtemps, la vie n'est pas faite comme on le voudrait, je me suis abstenue (en restant vierge) jusqu'à l'âge de 21 ans en voulant me donner qu'à un homme et pouvoir me marier avec et avoir des enfants, malheurement il n'avait pas les mêmes envies que moi
C'est le grand problème de la morale. Appliquée à la lettre la morale semble souvent injuste, incapable de tenir dans les réalités de la vie de chacun. Pour autant, si on enlève aux règles morales leur dimension de règles, les personnes en arrivent assez rapidement à profiter du "il faut voir en fonction de chacun" pour justifier leurs fautes.
Il faut donc continuer à défendre les règles morales telles quelles, mais dans les cas concrets faire appel aux autorités compétentes pour juger de notre situation. Tout en sachant que ces autorités sont elles-mêmes faillible, mais il ne faut pourtant pas abuser de cela ! Ce n'est pas parce qu'elles sont faillibles que cela justifie tout et n'importe quoi !
Si on se juge incompris moralement dans sa situation, nous avons le droit de prendre une décision personnelle, mais il faut savoir que nous aurons à faire au jugement de Dieu qui jugera de notre volonté et de son amour vis-à-vis de Lui.
La morale suppose un équilibre extrêmement compliqué entre tous ces problèmes. En dernière instance c'est à nous de choisir notre action sous le regard de Dieu. Mais avant tout : confessez-vous ! demandez conseil à un et même plusieurs prêtres !
- Olivier JC
- Tribunus plebis
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Re: Ne pas prendre l'hostie quand on a un enfant vrai ou fau
Que voilà donc un bel atterrissage... J'aimerais que l'on m'explique ce que signifie pas "véritablement péché" ou pas "fondamentalement péché" ? Je sèche...
Ou plutôt, que l'on m'explique ce qu'est précisément un péché ? Parce que j'ai l'impression qu'il y a comme une petite lacune sur ce point.
En fait, si je vous suis bien, à partir du moment où l'un des deux est d'accord pour s'engager, mais se heurte à l'opposition de l'autre, il ne se trouve pas dans un état de péché ? En d'autre terme, le mariage c'est un engagement unilatéral + un engagement unilatéral. Tant pis pour celui qui ne s'engage pas ?
Mais de quoi s'agit-il, au juste ? De respecter une loi ? Ou d'être ?
Entendons-nous bien. Je ne prétends pas que les choses soient faciles, et qu'il suffise de claquer dans les doigts pour avoir l'embarras du choix et même plus. Mon propos est plutôt de signaler que ce n'est pas parce qu'existent ces difficultés que l'être humain en est différent. Le péché reste le péché. Ce n'est pas une question de loi, mais une question d'être. Pour prendre une image, si vous mettez de lait dans le réservoir de votre voiture, elle marchera beaucoup moins bien. Et ce n'est pas le fait que dire que vous n'aviez que du lait sous la main qui y changera quelque chose.
Le vrai problème de la morale, c'est qu'elle s'est concentrée sur l'idée d'obligation en se laissant séduire par les idées ineptes d'Ockam sur la liberté, et que l'on en paie le prix fort depuis bien longtemps...
Bref... Une voix crie dans le désert...
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Ou plutôt, que l'on m'explique ce qu'est précisément un péché ? Parce que j'ai l'impression qu'il y a comme une petite lacune sur ce point.
En fait, si je vous suis bien, à partir du moment où l'un des deux est d'accord pour s'engager, mais se heurte à l'opposition de l'autre, il ne se trouve pas dans un état de péché ? En d'autre terme, le mariage c'est un engagement unilatéral + un engagement unilatéral. Tant pis pour celui qui ne s'engage pas ?
Mais de quoi s'agit-il, au juste ? De respecter une loi ? Ou d'être ?
Entendons-nous bien. Je ne prétends pas que les choses soient faciles, et qu'il suffise de claquer dans les doigts pour avoir l'embarras du choix et même plus. Mon propos est plutôt de signaler que ce n'est pas parce qu'existent ces difficultés que l'être humain en est différent. Le péché reste le péché. Ce n'est pas une question de loi, mais une question d'être. Pour prendre une image, si vous mettez de lait dans le réservoir de votre voiture, elle marchera beaucoup moins bien. Et ce n'est pas le fait que dire que vous n'aviez que du lait sous la main qui y changera quelque chose.
Le vrai problème de la morale, c'est qu'elle s'est concentrée sur l'idée d'obligation en se laissant séduire par les idées ineptes d'Ockam sur la liberté, et que l'on en paie le prix fort depuis bien longtemps...
Bref... Une voix crie dans le désert...
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MOTUS IN FINE VELOCITOR
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- Pater civitatis
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- Inscription : mer. 30 avr. 2008, 2:40
Re: Ne pas prendre l'hostie quand on a un enfant vrai ou faux???
@ Olivier JC
Aussi étrange que cela puisse vous paraitre, je suis d'accord avec vous. Le péché reste le péché. Et il est certainement dangereux dangereux de penser pouvoir remettre soi-même ses péchés. Rémission par la confession, justification par la Grâce.
En réalité mon problème vient du fait que la question me morale me travaille depuis très longtemps, et que certaines de mes pensées sont antécédentes à ma conversion. Et d'une certaine manière, sans Dieu l'homme a besoin de remettre lui-même ses propres péchés. Erreur grave, c'est certain. J'ai besoin de remettre à jour certains contenus de ma pensée !!
Aussi étrange que cela puisse vous paraitre, je suis d'accord avec vous. Le péché reste le péché. Et il est certainement dangereux dangereux de penser pouvoir remettre soi-même ses péchés. Rémission par la confession, justification par la Grâce.
En réalité mon problème vient du fait que la question me morale me travaille depuis très longtemps, et que certaines de mes pensées sont antécédentes à ma conversion. Et d'une certaine manière, sans Dieu l'homme a besoin de remettre lui-même ses propres péchés. Erreur grave, c'est certain. J'ai besoin de remettre à jour certains contenus de ma pensée !!
Oui c'est tout à fait vrai. L'obligation est fondamentale.Le vrai problème de la morale, c'est qu'elle s'est concentrée sur l'idée d'obligation
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- Ædilis
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- Inscription : ven. 29 août 2008, 22:57
Re: Ne pas prendre l'hostie quand on a un enfant vrai ou fau
Tout à fait d'accord, à mon avis, je sais ce que je veux de par mon éducation, dans ma tête la vie c'est ça, fréquenter quelqu'un puis l'aimer, quand on aime on se marie avec, avoir un enfant avec quelqu'un pareil, si on est capable de lui offrir un enfant, on est capable de se marier avec. Mais le problème est que moi je le vois comme ça, mais de l'autre côté s'est pas vu pareil, surtout le genre du père de mon fils, qui n'a déjà pas assumé le fait que je sois enceinte, et qui assume à peine son rôle de père, il ne fera pas de moi sa femme, ça c'est sûr, donc quelque part je suis dans le pêché, je ne dis pas que c'est de sa faute que je suis dans le pêché.Vous touchez un point essentiel. Fondamentalement, ce qui est péché dans la relation hors mariage c'est la marque d'un désir de ne pas s'engager, de vouloir vivre indéfiniment dans le concubinage. En gros si vous avez un rapport sexuel, puis un enfant, avant votre mariage, et qu'il y a bien mariage, il ne me semble pas qu'il y ait véritablement péché. Si vous désiriez le mariage fortement et avez décidé de faire un enfant sachant que le conjoint n'était pas partant pour se marier, il me semble que vous n'êtes pas fondamentalement dans le péché car vous continuiez à espérer dans la réalisation d'un mariage.
Comment peut on convaincre une personne de cette morale, si la personne dans sa tête, ne voit pas les choses de la même façon. Lui il est fils de parents séparés, moi fille de parents mariés, vous voyez la différence, déjà l'éducation n'est pas la même.
Donc je ne sais pas, il aurait pu vouloir se marier avec moi même en étant enfant de parents séparés.
C'est compliqué tout ça, en tout cas je sais très bien que je suis dans le pêché et ne souhaite pas continuer à pêcher.
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- Pater civitatis
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- Inscription : mer. 30 avr. 2008, 2:40
Re: Ne pas prendre l'hostie quand on a un enfant vrai ou faux???
Ah ! Oui ! Je n'avais pas fais le lien avec votre autre billet ! Mais dîtes-moi, comment ce fait-il que vous ayez un enfant alors que ce dernier, si j'en crois vos propos, n'en voulais pas ?qui n'a déjà pas assumé le fait que je sois enceinte,
Car vous dîtes :
Si j'ai bien compris ce que je vous nous avez expliqué, c'est vous qui lui avez offert un enfant. Il ne semblait pas être prêt à en avoir de son côté, vous ne pouvez pas lui reprocher aussi durement de ne pas vouloir se marier avec vous ! Je vous prie de m'ôter d'un doute mais en gros cette affaire je la comprends ainsi : vous lui faites un enfant, sans qu'il soit sérieusement au courant de vos intentions, et vous lui imposez ensuite le mariage, puisqu'il y a enfant.Tout à fait d'accord, à mon avis, je sais ce que je veux de par mon éducation, dans ma tête la vie c'est ça, fréquenter quelqu'un puis l'aimer, quand on aime on se marie avec, avoir un enfant avec quelqu'un pareil, si on est capable de lui offrir un enfant, on est capable de se marier avec.
De plus vous nous aviez expliqué que vous ne l'aimiez pas quand vous avez choisi de "sortir" avec lui, de lui "donner sa chance". Or je vous rappelle que la relation conjugale est officiellement depuis le Concile de Trente une relation d'amour : d'où le sens des témoins.
Dès lors je reviens sur mes propos : l'amour, le désir d'enfant, le désir de mariage est bilatéral ! Or dans votre affaire l'amour est unilatéral au départ (de son côté) ; le désir d'enfant et de mariage également (de votre côté). Ça ne "marche" pas ça !
Dès lors :
Oui, vous avez raison, votre erreur principale et de ne pas avoir clairement pris toutes ces décisions à deux.quelque part je suis dans le pêchée je ne dis pas que c'est de sa faute que je suis dans le pêché.
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- Ædilis
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- Inscription : ven. 29 août 2008, 22:57
Re: Ne pas prendre l'hostie quand on a un enfant vrai ou fau
Je vous explique, on avait prévu tous les deux d'avoir un enfant mais pas de suite ce n'était qu'un projet, il est arrivé par "accident", soi disant, pour ma part ce n'était pas un accident, puisqu'il s'abstenait habituellement et ne l'a pas fait deux fois de suite, donc quelque part c'est qu'il était prêt. Bon c'est arrivé, il voulait que j'avorte, moi non, par principe religieux et autres. Pour moi on en avait déjà discuté, donc pourquoi avorter parce que c'est arrivé plus tôt, je ne lui ai rien imposé, la décision finale ne dépendait que de moi, je ne pouvais pas le suivre en l'écoutant.jeanbaptiste a écrit :Ah ! Oui ! Je n'avais pas fais le lien avec votre autre billet ! Mais dîtes-moi, comment ce fait-il que vous ayez un enfant alors que ce dernier, si j'en crois vos propos, n'en voulais pas ?qui n'a déjà pas assumé le fait que je sois enceinte,
Il n'était pas prêt, moi non plus d'ailleurs, mais je me suis faite à l'idée, car intérieurement j'en voulais d'un enfant mais pas de suite. Je ne lui ai jamais demandé ni imposé de se marier avec moi, mais ça aurait pu arriver, si il avait accepté que notre relation évolue, mais non il a préféré fuir et en fréquenter une autre. Le mariage est avant l'amour réciproque je suis bien d'accord, je refuse de me marier avec un homme qui ne m'aime pas, juste parce qu'il m'a permis d'avoir un enfant.Si j'ai bien compris ce que je vous nous avez expliqué, c'est vous qui lui avez offert un enfant. Il ne semblait pas être prêt à en avoir de son côté, vous ne pouvez pas lui reprocher aussi durement de ne pas vouloir se marier avec vous ! Je vous prie de m'ôter d'un doute mais en gros cette affaire je la comprends ainsi : vous lui faites un enfant, sans qu'il soit sérieusement au courant de vos intentions, et vous lui imposez ensuite le mariage, puisqu'il y a enfant.
Je lui ai offert un enfant vous dites, oui si vous voulez car c'est moi qui l'ai porté et mis au monde, mais nous l'avons conçu à deux, qu'il ait été prêt ou pas, il est après tout responsable de m'avoir mise enceinte.
Je ne l'aimais pas quand je lui ai donné sa chance, mais j'étais tout de même attirée sinon je ne lui aurais pas donné de chance, après comme je vous l'ai dit dans l'autre billet, les sentiments se sont installés avec les habitudes, y compris l'amour.De plus vous nous aviez expliqué que vous ne l'aimiez pas quand vous avez choisi de "sortir" avec lui, de lui "donner sa chance". Or je vous rappelle que la relation conjugale est officiellement depuis le Concile de Trente une relation d'amour : d'où le sens des témoins.
Tout à fait d'accord, mais cette histoire n'est pas simple.Dès lors je reviens sur mes propos : l'amour, le désir d'enfant, le désir de mariage est bilatéral ! Or dans votre affaire l'amour est unilatéral au départ (de son côté) ; le désir d'enfant et de mariage également (de votre côté). Ça ne "marche" pas ça !
Merci
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- Pater civitatis
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- Inscription : mer. 30 avr. 2008, 2:40
Re: Ne pas prendre l'hostie quand on a un enfant vrai ou fau
Oui, c'est pas simple. Bon, je ne vous demande pas d'entrer dans les détails de l'affaire. Cela ne me concerne aucunement.
Mais je vous conseille fortement d'aller voir un prêtre et de lui expliquer clairement votre situation. Il semble que vous ayez tous les deux fais l'erreur, lors de la conception de l'enfant, de rejeter sur l'autre la responsabilité de la naissance : lui en arrêtant de se soucier de votre non-utilisation des contraceptifs et avec certainement l'idée que tous les cas il pourrait vous demander d'avorter ; et vous en acceptant d'avoir de tels rapports avec que vous saviez n'être pas prête et lui non plus.
Je pense qu'une autorité ecclésiale sera plus apte à vous répondre.
Fraternellement
Mais je vous conseille fortement d'aller voir un prêtre et de lui expliquer clairement votre situation. Il semble que vous ayez tous les deux fais l'erreur, lors de la conception de l'enfant, de rejeter sur l'autre la responsabilité de la naissance : lui en arrêtant de se soucier de votre non-utilisation des contraceptifs et avec certainement l'idée que tous les cas il pourrait vous demander d'avorter ; et vous en acceptant d'avoir de tels rapports avec que vous saviez n'être pas prête et lui non plus.
Je pense qu'une autorité ecclésiale sera plus apte à vous répondre.
Fraternellement
- Olivier JC
- Tribunus plebis
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- Inscription : mer. 16 avr. 2008, 23:57
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Re: Ne pas prendre l'hostie quand on a un enfant vrai ou faux???
jeanbaptiste a écrit :Oui c'est tout à fait vrai. L'obligation est fondamentale.Le vrai problème de la morale, c'est qu'elle s'est concentrée sur l'idée d'obligation
Ben non, raté. Elle n'est pas fondamentale, loin de là. C'est bien ça, le souci : depuis le 16ème siècle, la théologie morale s'est progressivement concentrée uniquement sur la question de l'obligation. Elle n'a plus parlé des vertus, de la béatitude, de la véritable liberté... La théologie s'est désintégrée : morale d'un côté, dogmatique de l'autre, spiritualité d'un autre. C'en est à un point que les moralistes ne parlaient même plus de la grâce, regardée comme une question de dogmatique !
Et on est loin d'en être encore bien sorti. On est loin d'avoir répondu à l'invitation du Concile de ré-enraciner la théologie morale dans le fertile terreau de l'Ecriture et des Pères.
L'obligation n'est pas fondamentale, elle est uniquement pédagogique.
A la croire fondamentale, on en arrive à concevoir la morale comme le respect de la loi. On en arrive à la casuistique et au jésuitisme. Bref, au pharisaïsme.
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MOTUS IN FINE VELOCITOR
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- Pater civitatis
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- Inscription : mer. 30 avr. 2008, 2:40
Re: Ne pas prendre l'hostie quand on a un enfant vrai ou faux???
Monsieur JC, fondamental ne signifie pas, à ce que je sache, "exclusif" !
Avant de préjuger ainsi de mes propos, il me faudrait peut-être préciser, rapidement car je dois partir dans 5 minutes, qu'en pensant "obligation" je pense à cette notion chez Simone Weil qui est bien loin de tomber dans le pharisaïsme.
Je vous invite à lire ou relire la première partie de l'Enracinement.
Avant de préjuger ainsi de mes propos, il me faudrait peut-être préciser, rapidement car je dois partir dans 5 minutes, qu'en pensant "obligation" je pense à cette notion chez Simone Weil qui est bien loin de tomber dans le pharisaïsme.
Je vous invite à lire ou relire la première partie de l'Enracinement.
- Olivier JC
- Tribunus plebis
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- Inscription : mer. 16 avr. 2008, 23:57
- Localisation : Bordeaux
Re: Ne pas prendre l'hostie quand on a un enfant vrai ou faux???
Bonjour,
J'écrivais que le problème de la morale, c'est qu'elle s'était concentrée sur l'idée d'obligation. Et vous me répondez : c'est vrai, l'obligation est fondamentale.
Navré de vous avoir mal compris, mais vu le contexte, je ne vois pas comment j'aurais pu en arriver à une conclusion différente de celle que j'ai eu : que vous approuviez la manière dont la théologie morale s'est faite depuis le XVIème siècle, c'est-à-dire concentrée sur la loi et l'obligation.
Si donc vous ne voulez pas que je préjuge de vos propos, il faudrait commencer par ne pas préjuger des miens...
Etant précisé par ailleurs que le sens obvie de fondamental, c'est ce qui sert de fondement. Or, il me semble au contraire que ce qui est fondamentale, ce sont les inclinations naturelles de l'homme, c'est la grâce. Les obligations sont au service de ces véritables fondements, mais elles ne sont pas des fondements.
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J'écrivais que le problème de la morale, c'est qu'elle s'était concentrée sur l'idée d'obligation. Et vous me répondez : c'est vrai, l'obligation est fondamentale.
Navré de vous avoir mal compris, mais vu le contexte, je ne vois pas comment j'aurais pu en arriver à une conclusion différente de celle que j'ai eu : que vous approuviez la manière dont la théologie morale s'est faite depuis le XVIème siècle, c'est-à-dire concentrée sur la loi et l'obligation.
Si donc vous ne voulez pas que je préjuge de vos propos, il faudrait commencer par ne pas préjuger des miens...
Etant précisé par ailleurs que le sens obvie de fondamental, c'est ce qui sert de fondement. Or, il me semble au contraire que ce qui est fondamentale, ce sont les inclinations naturelles de l'homme, c'est la grâce. Les obligations sont au service de ces véritables fondements, mais elles ne sont pas des fondements.
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MOTUS IN FINE VELOCITOR
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