La foi est épuisante
Publié : mar. 28 août 2018, 18:47
Bonjour à tous,
En rentrant du travail j’ai eu une petite altercation avec un cycliste qui m'avait coupé la route, avec danger pour lui. Contrairement à d’habitude, cette fois-ci je me suis lâché face à la mauvaise foi du cycliste et je lui ai rétorqué sur le même ton irrespectueux que lui et avec la même manière agressive que lui, soit parce que j’étais très fatigué soit parce que aujourd'hui j'en avais ras la casquette des "gens" davantage que de coutume (l'enfer c’est les autres, n'est-ce pas). Bien sûr, après coup je m'en suis voulu ne pas m’être maitrisé ni d’avoir appliqué la douceur et le calme attendus des chrétiens. Par mon comportement peu charitable J'ai en fait montré à cet hurluberlu de cycliste que je ne valais pas mieux que lui.
Cet incident m'a rappelé combien la foi chrétienne et les commandements de Dieu étaient fatigants et épuisants à appliquer au quotidien. Devoir constamment maitriser ses émotions, ses paroles, ses gestes, et même ses pensées. N’être pas autorisé à appliquer la pratique pourtant ô combien juste du point de vue humain du "'Œil pour œil, dent pour dent" (qui en calmerait plus d'un !). Seuls les chrétiens dotés d'une nature douce et effacée n'ont pas trop d’efforts à fournir pour "aimer leur prochain". Mais pour nous autres, la vaste majorité des gens "normaux", que de frustrations à cause de notre foi ! Je me demande même si, du fait de devoir perpétuellement intérioriser nos émotions avec autrui, nous ne serions pas plus dépressifs et pessimistes que les non chrétiens ? Quel est votre avis sur tout cela ?
Au plaisir de lire les commentatrices d’autres catholiques.
En rentrant du travail j’ai eu une petite altercation avec un cycliste qui m'avait coupé la route, avec danger pour lui. Contrairement à d’habitude, cette fois-ci je me suis lâché face à la mauvaise foi du cycliste et je lui ai rétorqué sur le même ton irrespectueux que lui et avec la même manière agressive que lui, soit parce que j’étais très fatigué soit parce que aujourd'hui j'en avais ras la casquette des "gens" davantage que de coutume (l'enfer c’est les autres, n'est-ce pas). Bien sûr, après coup je m'en suis voulu ne pas m’être maitrisé ni d’avoir appliqué la douceur et le calme attendus des chrétiens. Par mon comportement peu charitable J'ai en fait montré à cet hurluberlu de cycliste que je ne valais pas mieux que lui.
Cet incident m'a rappelé combien la foi chrétienne et les commandements de Dieu étaient fatigants et épuisants à appliquer au quotidien. Devoir constamment maitriser ses émotions, ses paroles, ses gestes, et même ses pensées. N’être pas autorisé à appliquer la pratique pourtant ô combien juste du point de vue humain du "'Œil pour œil, dent pour dent" (qui en calmerait plus d'un !). Seuls les chrétiens dotés d'une nature douce et effacée n'ont pas trop d’efforts à fournir pour "aimer leur prochain". Mais pour nous autres, la vaste majorité des gens "normaux", que de frustrations à cause de notre foi ! Je me demande même si, du fait de devoir perpétuellement intérioriser nos émotions avec autrui, nous ne serions pas plus dépressifs et pessimistes que les non chrétiens ? Quel est votre avis sur tout cela ?
Au plaisir de lire les commentatrices d’autres catholiques.