Pas facile de traîner mon fils de 11 ans...
Plus facile de convaincre ma fille de 13 ans qui je le crois, a une vraie vie spirituelle, bien qu'elle s'ouvre peu.
Le problème c'est qu'ils décrochent et ne suivent plus et donc s'ennuient encore plus. C'est le cercle vicieux. la présence de vieux n'aide pas.
Le fruit de mon humble expérience :
- Ne pas leur demander de venir à la messe mais demander s'ils veulent aller à la masse du matin ou à celle du soir (dans les deux cas, ils vont quand même à la messe
). Avec ce truc je me tape souvent les messes du dimanche soir....mais, bon....
- Annoncer le programme la veille: "Demain, à la messe, on va raconter l'histoire des 10 lépreux, vous la connaissez, cette histoire ?" ou bien "Demain c'est une messe spéciale car on fête blabla..."
- Fuir le fond de l'église où, spontanément ils aimeraient se réfugier mais, au contraire, se rapprocher de l'autel au max.
- Chanter à tue-tête sans complexe et avec joie. Ils finissent par nous imiter (timidement). Ils finissent aussi par sentir qu'on n'est pas là pour se montrer ou être vu (c'est la loose) mais pour passer un bon moment ensemble avec Dieu.
- Commenter l'action, durant la messe : "Et cette partie de la messe s'appelle comment ?", "et ce chant ?", "Et qu'est-ce qui vient après le credo ?" La messe n'est plus un magma sans structure mais un jeu dans lequel on cherche à deviner ce qui va se passer après.
- Et, mon number One : Profiter du don de "la paix du christ" pour faire vraiment la paix avec son fils, lui faire un franc sourire et un bisou appuyé. Et si je l'avais réprimandé le matin, je reste volontairement fâché jusqu'à la messe (ah le père indigne et calculateur !)
Résultat : mon fils vient à la messe, de mauvais gré, certes, mais il n'est pas mécontent à la sortie.
Bon, maintenant vous me direz que rien de tout cela n'a de sens, spirituellement. Je crois que ce travail spirituel doit se faire au quotidien, en parlant de Dieu à la maison régulièrement.