Bonjour à tous et à toutes!
axou a écrit : ↑mar. 30 janv. 2018, 17:54
Ce que je peux dire sur les transexuels au regard de la foi, et pour avoir fréquenté l'un(e) d'eux : ce sont des personnes qui vivent une souffrance terrifiante, pour lesquels seule l'opération peut les amener à une paix intérieure, croient-ils, ce pour quoi ils se trompent lourdement : le changement physique de sexe leur apporte un soulagement temporaire avant de les amener à vivre des difficultés encore plus grandes... Beaucoup se suicident vers l'âge de 50 ans.
Nous Chrétiens sommes amenés à avoir la plus grande des compassions pour eux.
Si ils sont Chrétiens ou s'ils se convertissent une fois "transformés", leur martyre intérieur et social peuvent leur faire vivre une communion et une identification à Jésus Crucifié et bien sur, bien sur qu'ils peuvent et même qu'ils doivent communier !
Dieu seul sonde les reins et les cœurs.
Axou
Ma chère axou,
Faites attention à ce que vous dites!
Comment voulez vous qu'un trans - qui donc est en état de péché mortel - puisse être en communion avec le Christ?
Cette personne ne peut pas et ne doit pas communier.
Héraclius a écrit : ↑mar. 30 janv. 2018, 18:50
Je crois que la société commet un grand péché en faisant croire à des gens qui souffrent de problématiques psychatriques lourdes que leur charcuter les organes sexuels est le seul traitement légitime à leurs troubles.
Notre époque est paradoxale : elle refuse l’existence de l’âme et enseigne le physicalisme d’une part, et d’autre part lorsqu’un homme se sent ’femme à l’intérieur’ (ou inversement) cela lui paraît sensé, malgré le fait que cette personne possède les hormones, des organes, la psychologie de leur sexe biologique.
Le grand risque pour un chrétien est évidemment leur tendre un crucifix en les traitant de monstres.
Bref, j’approuve tout à fait axou.
Mon cher Héraclius,
La société n'est pas la seule fautive à mon sens.
J'ai aussi envie de pointer du doigt tous ces catholiques béats qui se gaussent à longueur de journée de "l'ouverture de l’Église" et de la sacro-sainte diversité. Il y a parmi nous des gens qui sont séduits par les discours du monde au point de réutiliser au sein de l’Église ses éléments de langage et même ses valeurs morales.
Non. L’Église n'accueille pas n'importe qui n'importe comment.
Elle peut dialoguer, raisonner, comprendre mais Elle n'accepte pas tout et n'importe quoi.
Cessons ce discours mielleux et hypocrite qui laisse croire à certains qu'ils pourront obtenir à force de sentimentalisme le beurre et l'argent du beurre.
pierre_ a écrit : ↑ven. 02 févr. 2018, 23:37
Quand on écoute les personnes transgenres et/ou transsexuelles, on se rend compte du profond mal-être qui les habite.
Dieu n'inflige pas de double peine à ceux qui sont nés avec une malformation. Car, il s'agit bien de cela : ces gens souffrent d'avoir un corps qui ne leur correspond pas. Cette souffrance est extérieure, ils n'ont pas à payer le prix de ce que la nature leur inflige.
Ainsi, changer de sexe est une décision intime qu'il ne nous appartient pas de juger.
Ecoutons ces personnes sans préjugés comme Jésus l'aurait fait.
Mon cher Pierre,
Vous semblez vous méprendre sur la personne même de Jésus. Il n'est pas un espèce de gourou new-age peace & love qui écouterait et en définitive accepterait la première déviance venue sous prétexte qu'elle serait exprimée avec tout le pathos auquel les films hollywoodiens nous ont habitué depuis des décennies. Non, il est Dieu, Fils de Dieu, et fondateur d'une religion qui a ses interdits au nombre desquels figure l'ensemble des comportements lgbt.
Du point de vue du Dogme, c'est un grave péché qui prive du Salut.
Du point de vue de la raison, pour nous chrétiens, il s'agit d'un trouble mental à traiter en conséquence.
Nous pourrions et pouvons les écouter aussi longtemps que vous le souhaitez, mais ça ne changera pas cet état de fait.
L'erreur de nos sociétés modernes est de faire croire à ceux qui en souffrent qu'ils peuvent adopter le sexe qu'ils ont envie et qu'ils peuvent être acceptés comme cela. Cela les encourage à persévérer encore plus dans cet égarement et il en résulte le mal-être dont vous vous plaignez.
La condition pour suivre Jésus est de porter sa croix, c'est à dire renoncer au péché, car Il pardonne Celui qui vient, mais encore faut-il le vouloir (i.e. renoncer au péché) ... En l'occurrence,
les "trans chrétiens" par définition ne le veulent pas, sinon ils ne seraient plus trans mais des chrétiens ou des chrétiennes selon leur sexe biologique.
Non, ce qu'ils veulent, c'est qu'on légalise leurs pratiques dans l’Église pour qu'ils puissent accéder aux sacrements.
Joseph-Diego a écrit : ↑mar. 04 juin 2019, 13:32
Je suis heureux de voir que ces échanges sur ce débat sont restés plutôt calmes.
J'ai une question qui s'adressent à vous tous : Avez vous eu l'occasion de discuter avec une personne Transgenre, apprendre à la connaître etc, avant de vous faire un avis sur la question ?
Et avec une personne Transgenre chrétienne ?
Je rappelle au passage qu'une personne Transgenre ne fait pas forcément de chirurgie de réassignation sexuelle, d'ailleurs la majorité ne font pas cette opération et gardent leur sexe de naissance, c'est surtout la prise d'hormones qui est pratiquée afin que le corps visible de la personne (visage, carrure...) soit en accord avec leur genre revendiqué.
Pour ceux là, ils n'y a donc pas mutilation du corps donné par Dieu ...
Mais en même temps, si une ou plusieurs opérations évitent à des personnes de se suicider, ne sont elles pas bénéfiques ?
Un blessé qu'on devrait amputer d'urgence par exemple, ne serait pas , je pense, considéré comme une abomination parce qu'il a modifié son corps .
Je suis contre la mutilation et les tatouages mais je fais la différence entre ce qui est accessoire et ce qui est vital.
Mon cher Joseph Diego,
Nous pouvons discuter avec toutes les personnes transgenres que vous voulez, ça ne changera pas pour autant le péché de ce qu'ils font en quelque chose de parfaitement valide d'un point de vue chrétien. Gardez bien à l'esprit que comprendre (si c'est ce que vous souhaitez) ce n'est pas approuver.
Du point de vue du Dogme Catholique, une personne doit se conformer dans son intégralité au sexe qu'il a reçu à sa naissance que ce soit en terme de comportement, de tenue vestimentaire comme de sexualité. Il n'est donc pas seulement question de chirurgie.
Quant au chantage au suicide que vous essayez d'introduire, je trouve le raisonnement de très mauvais gout en plus d'être assez malhonnête intellectuellement. L’Église propose suffisamment de mains tendues aux personnes de toute condition
et de bonne volonté pour être tenue pour responsable du désarroi identitaire dans lequel se sont fourvoyés les lgbt. Si ceux-ci n'y trouvent pas leur compte, l’Église ne les retient pas, ils sont parfaitement libres de ne plus croire et de se trouver une philosophie de vie ailleurs.
Le Catholicisme est une religion, pas une méthode de développement personnel.
Que l'Esprit de Dieu nous éclaire de sa Sagesse!