Qu'est-ce que j'ai appris ce dimanche au sermon?

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Re: Qu'est-ce que j'ai appris ce dimanche au sermon?

Message non lu par Altior » dim. 26 nov. 2017, 23:22

Un métier pas comme les autres est le métier de...paysan. À la différence d'un salarié, qui a un revenu constant chaque mois, un paysan travaille une année pour arriver à la récolte. Plus encore, cette récolte n'est pas sûre. Alors, il doit prévoir. La récolte dépend certainement de son travail, de son savoir. Mais elle dépend aussi des circonstances qu'il ne peut pas contrôler. Un temps de sècheresse et tout peut être compromis. Une tempête avec grêle dans le mauvais moment et son maïs devient un épinard inutilisable. Le paysan doit faire des provisions pour le cas où sa récolte, si promettante, serait exposé à un orage juste avant le moment de la récolte.
C'est pareil pour le chrétien. Les résultats de son travail dépendent largement de la quantité et de la qualité de son travail. Mais ce n'est pas tout, car il dépend aussi des circonstances qu'il ne peut pas contrôler, car hors de son choix. Nous ne choisissons pas de naître garçons ou filles, nous ne choisissons pas d'être hommes ou femmes: croire dans la théorie du genre est une pure folie. Le genre est si profondément encrée dans notre être, qu'on peut prendre toute cellule, peu importe laquelle, on l'examine et on se rend bien compte qu'il s'agit d'une cellule de homme ou d'une cellule de femme. On ne choisit pas d'être nés dans une famille riche ou pauvre. On ne choisit pas dans quel endroit du monde on voit le jour. Généralement, le chrétien ne choisit pas son point de départ. Il ne choisit pas même tout son équipement de randonnée, car il y a dans cet équipement une partie qui ne dépend pas de son choix. Ce qu'il choisit, c'est le trajet et le point d'arrivée. J'ai vu, parmi mes ouailles, des jeunes de très bonne famille. Ils ont reçu dès leurs enfance tout ce que leur âme a besoin. Ils ont reçu une caté de bonne qualité, un enseignement plein de fondamentaux solides. Ils étaient des servants d'autel, à cet autel, ici. Puis, tout d'un coup, tout a changé. Ils se sont éloignés de Dieu, ils ont choisi le monde, ils ne veulent plus rien savoir de ce que, jadis, leur était cher au cœur. Leur départ était excellent, leur trajet était prometteur. Mais qu'est-ce qu'ils ont fait de leur récolte ? Un mauvais choix: ils ont choisi la mort de leurs âmes. Par contre, j'ai connu des jeunes élevés dans un milieu athée, voire franchement hostile à tout ce qui touche la religion. Un jour, ils ont découvert Dieu, devant le même autel. Ils ne L'ont plus abandonné depuis. Ils ont mis de l'ordre dans leurs vies, ils ne peuvent plus même concevoir une vie sans Dieu. Leur récolte sera abondante.
Dans la lecture d'aujourd'hui, nous avons vu ce que notre Seigneur nous enseigne. La fin du monde aura bien lieu. Pour tous ceux qui sommes ici il y a une certitude: nous serons témoins de la fin du monde. Car c'est ça la mort: la fin du monde. Notre monde sera parti. Et après ? Eh bien, après c'est le moment de la récolte. Cultivez bien votre terre, désherbez, faites l'arrosage à temps! Faites des provisions du vrai avoir, car ces provisions-là vous seront utiles pendant les orages, car on ne sait pas ce que la vie nous réserve. N'oubliez jamais que, si nous ne choisissons pas notre point de départ, nous choisissons le point d'arrivée.

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Re: Qu'est-ce que j'ai appris ce dimanche au sermon?

Message non lu par Altior » dim. 24 déc. 2017, 14:42

L'homélie de ce jour (24 décembre) a été centrée sur le message de l'ange pour St Joseph. Nous voyons que St Joseph est dans le trouble: la Sainte Vierge, revenue de sa Visitation de trois mois pendant laquelle elle a fait œuvre de charité en s'occupant de la maison de sa cousine qui devrait accoucher à un âge avancé, maintenant, que l'enfant Jean est né, est de retour. La nouvelle que la Vierge Marie est enceinte est bien un coup de tonnerre pour St Joseph. Il ne met pas en doute sa fidélité, ni sa virginité, il se rend compte qu'un mystère doit être derrière toute cette histoire, mais il ne se rend pas compte lequel. Il se trouve dans la tourmente. Dieu le laisse réfléchir selon les lumières de sa raison. Le résultat de cette réflexion est la décision de «rompre secrètement avec elle». Alors, Dieu lui envoie un message. Dieu éclaircit St Joseph lui montrant qui est le vrai père et qui est le fils: «c'est lui qui sauvera son peuple de ses péchés». En même temps, Dieu lui montre ce qu'il doit faire. Car «tu lui donneras le nom de Jésus» a une signification précise pour Joseph, élevé dans la tradition judaïque. Saint Joseph comprend qu'il est appelé non à répudier la Sainte Vierge secrètement, mais se marier avec elle et faire l'office de père, car celui qui donne le nom à l'enfant est bien le chef de la famille, le père.

Notons que la manière choisie par Dieu de communiquer cela est par un rève. Ce n'est pas le seul cas dans la Bible. Pour nous, qui vivons dans une tradition occidentale, plus rationnelle et moins enclin vers l'interprétation des songes, Dieu choisit plus rarement cette manière de Se manifester. Mais, pour un juif, c'est autre chose. Les prêtres sont confrontés souvent aux musulmans qui viennent vers eux avec un désir de conversion. Selon l'expérience pastorale et mystique de nos prêtres, chez les musulmans, l'apparition d'un appel du vrai Dieu dans un rève est une modalité extrèmement fréquente d'appel à la conversion. Il faut que nous ne moquions jamais et ne jamais prendre à la légère un musulman qui nous raconte cela, car il pourrait s'agir d'un vrai rêve envoyé par Dieu.

On pourrait se poser la question: mais où est la Sainte Vierge dans tout ce trouble par lequel St Joseph passe ? Pourquoi elle ne parle pas, car elle est déjà au courent de l'identité de Celui qui est dans son sein, tout comme de la modalité surnaturelle de l'avoir conçu. Avec quelques mots, elle aurait pu dissiper tout trouble et toute question. Le silence de la Sainte Vierge est pesant dans cette histoire. Eh bien, elle se tait par humilité. Elle a eu ses doutes à elle, elle a reçu de la part de Dieu, par son ange, les clarifications nécessaires. Maintenant il n'y a aucun doute, pour elle, que Dieu va clarifier tout cela pour son fiancé aussi. Ce n'est pas son rôle. Nous voyons ici l'humilité de la Sainte Vierge. Car la vrai humilité n'est pas de se rabaisser, mais de tenir l'état dans lequel Dieu a choisi de nous attribuer et de faire le devoir qui incumbe à cet état.

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Re: Qu'est-ce que j'ai appris ce dimanche au sermon?

Message non lu par Altior » dim. 14 janv. 2018, 20:45

L'homélie d'aujourd'hui a été centrée par la lecture de l'Évangile de Saint Jean concernant l'épisode des noces de Cana. J'ai appris trois choses:

1. Selon l'avis de plusieurs auteurs de confiance, l'époux était un neveu de Saint Joseph. Autrement dit, la Saint Vierge était la tante (par alliance) de l'époux.
2. L'opinion véhiculée par les modernistes, selon laquelle l'épisode de Cana marque le début de la mission publique de Notre Seigneur n'est pas traditionnelle. Selon l'enseignement catholique traditionnel, le début de la mission publique de Notre Seigneur a eu lieu quelques mois plus tard, au Temple. Il reste vrai que, à l'occasion des noces de Cana, Notre Seigneur fait un miracle public, car sa Mère lui en avait demandé. Seulement il arrive que, pour qu'il puisse obéir, il doit faire jouer sa divinité.
3. Le miracle public de Cana est un miracle de transsubstantiation. Jésus change une substance (l'eau) en une autre substance (le vin). C'est un miracle préparatoire, afin que nous croyons. Car, si nous arrivons à croire que Jésus a réellement changé l'eau en vin, alors nous pourrons plus facilement croire que, dans le cadre d'un autre festin, il fera un autre miracle de transsubstantiation, cette fois pour changer le vin en son précieux Sang. L'épisode de Cana est une allégorie de l'épisode de la Cène.

Laudetur Iesus Christus!

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Re: Qu'est-ce que j'ai appris ce dimanche au sermon?

Message non lu par TREBLA » mar. 16 janv. 2018, 18:50

Cher Altior,

Merci pour vos contributions.
Altior a écrit : Altior : dim. 14 janv. 2018

L'homélie d'aujourd'hui a été centrée par la lecture de l'Évangile de Saint Jean concernant l'épisode des noces de Cana. J'ai appris trois choses:
[...]
3. Le miracle public de Cana est un miracle de transsubstantiation. Jésus change une substance (l'eau) en une autre substance (le vin).
[...]
Laudetur Iesus Christus!
Voici la définition officielle du terme "transsubstantiation" :
Transsubstantiation

Dans la théologie catholique, c’est la doctrine selon laquelle au cours de l’eucharistie, au moment de la consécration, les espèces du pain et du vin deviennent le Corps et le Sang du Christ tout en conservant les caractéristiques physiques et les apparences originales.

Église catholique en France
Vous constatez correctement que « Jésus change une substance (l'eau) en une autre substance (le vin). »
Dès que le maître du festin eut goûté l'eau changée en vin (il ne savait pas d'où venait ce vin, mais les serviteurs qui avaient puisé l'eau le savaient), il interpella l'époux et lui dit: "Tout homme sert d'abord le bon vin, et après qu'on a bu abondamment, le moins bon; mais toi, tu as gardé le bon jusqu'à ce moment." (Jean 2, 9-10)
L'eau a-t-elle conservé « les caractéristiques physiques et les apparences originales » ?

Question : Le maître du festin aurait-il seulement cru qu'il buvait du vin tout en buvant de l'eau (conservant les caractéristiques physiques et les apparences originales) ?
Réponse : Jamais de la vie !

Tel fut, à Cana de Galilée, le premier des miracles que fit Jésus, et il manifesta sa gloire, et ses disciples crurent en lui (Jean 2, 11).

Le maître du festin n'a pas dit : "Tout homme sert d'abord [la bonne eau], et après qu'on a bu abondamment, [la moins bonne], car l'eau n'avait pas conservé les caractéristiques physiques et les apparences originales.

Donc le maître du festin a dit : "Tout homme sert d'abord le bon vin, et après qu'on a bu abondamment, le moins bon; mais toi, tu as gardé le bon jusqu'à ce moment." (Jean 2, 10)

Le miracle public de Cana ne correspond pas à la définition catholique du terme "transsubstantiation."

Que le Seigneur vous bénisse.

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Re: Qu'est-ce que j'ai appris ce dimanche au sermon?

Message non lu par Altior » mar. 16 janv. 2018, 23:15

TREBLA a écrit :
mar. 16 janv. 2018, 18:50
Le miracle public de Cana ne correspond pas à la définition catholique du terme "transsubstantiation."
Cher Trebla,

Dans la défibition de la transsubstantiation que vous citez, le fait que la substance B garde les accidents de la substance A est irrélévant. Si je pouvais changer l'argent fondu en mercure, j'aurais fait une transsubstantiation, quoique le mercure aurait gardé l'aspect, la fluidité, l'éclat de l'argent fondu.

Je ne veux pas contribuer à détourner ce fil vers les disputes inter-confessionnelles, car le point de vu des protestants sur la question est largement connu. D'ailleurs, lorsque j'ai tissu ce fil, je ne l'ai pas conçu comme un fil de débat, mais de partage. Par exemple, dans votre cas, vous pouvez contribuer par nous raconter quesque vous avez appris au dernier sermon dans l'église/temple/maison de prière que vous fréquentez.

Bien à vous,
A.

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Re: Qu'est-ce que j'ai appris ce dimanche au sermon?

Message non lu par Altior » dim. 28 janv. 2018, 13:44

Le sermon de ce jour a été centré sur le silence. J'ai appris que le temps de la Quadragesima est particulièrement favorable pour pratiquer le silence. Dans les premières trois semaines, pour préparer le Carême. À partir du Mercredi des Cendres, pour accompagnier notre Seigneur sur Ses traces, car il a commencé son activité publique par jeun et retraite. Le monde d'aujourd'hui est trop bruyant: c'est pourquoi la plupart de gens n'entendent pas la voix de Dieu et il se posent la question: «mais où est Dieu ?». Dieu se révèle dans le silence, jamais dans le bruit. Si le silence nous est nécessaire, ce n'est pas par misanthropie, ce n'est pas pour ne pas parler au gens, mais c'est pour pouvoir entendre Dieu.

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Re: Qu'est-ce que j'ai appris ce dimanche au sermon?

Message non lu par Altior » dim. 04 févr. 2018, 19:40

Le sermon de ce Dimanche a parlé de la parabole du semeur. Ce n'est pas par hasard que Dieu commence cette parabole par le cas de ceux auxquels la semence, étant tombée au long du chemin, est mangée aussitôt par les oiseaux. C'est le cas le plus fréquent. Il s'agit de ceux qui entendent la Parole, mais lui disent «non!». Ce sont ceux qui ne croient pas. Ils refusent l'évidence. Combien de fois ont-ils entendu de Dieu, combien de fois ont-il entendu Sa Parole ? Tout au long du chemin. Tout au long de leur vie. Mais, à la différence des ouvriers de la onzième heure, ils meurent de la même manière qu'ils on vécu: séparés de Dieu. Pourquoi, pour quelle raison, dans leur cas, la bonne semence est mangée «aussitôt» par le diable ? C'est parce qu'elle est tombée sur du roc dur. C'est l'orgueil qui endurcit le coeur. Cet endurcissement du coeur ne peut être dissolu que par la contrition, attitude qu'ils refusent. Car le sens propre de ce terme, contritio-contritionis, vient du travail de ceux qui, autrefois, cassaient les blocs de pierre avec des gros marteaux pour faire des pierres plus petites, utiles au bâtiments et pour la construction des chemins. C'est la même racine que dans le mot «triturer», c'est à dire rendre (une chose dure) en menus morceaux. C'est ça la contrition.
Ceux-là sont suivis par deux groupes presque tout aussi fréquents: ceux dans lesquelles la bonne semence commence à pousser jusqu'à un point, puis elle se perd. Dans un cas, elle se perd parce que le terrain commence à nourrir la semence jusqu'à un point, au delà duquel il ne fournit plus suffisamment. Quel est ce point ? Notre Seigneur parle d'une tribulation, d'une persécution. Dans la plupart des cas, cette tribulation, cette persécution vient de la peur de ne pas être comme les autres. Dieu nous met devant un choix. On ne peut pas servir deux maîtres: Lui ET le monde, mais un seul. Cette catégorie refuse cette radicalité évangélique. Ils entendent la Parole, la semence commence à pousser dans leur âme. Mais, suite au manque de profondeur, elle arrête de pousser et n'arrive pas à la moisson.
Puis, il y a le cas des semences étouffées pas les mauvaises herbes. Ces mauvaises herbes sont les péchés. Ces gens-là croient en Dieu. Dans leur cas, aussi, la semence commence à pousser. Mais ils refusent d'arracher les mauvaises herbes. Ils disent: «pourquoi aller à la Messe tous les Dimanches ? Les Dimanches je m'occupe de moi, le Dimanche c'est mon Dimanche». Eh bien, ils se trompent, car «Dimanche» c'est le «Jour de Dieu». Ils disent: «pourquoi finir avec le concubinage ? Je vais m'arranger avec Dieu plus tard dans ma vie!» Ce sont des gens capables de quitter le péché seulement lorsque c'est le péché qui les quitte.
Puis, il y a, heureusement, le cas de ceux dans lesquelles la semence donne du fruit. C'est le dernier des groupes, ce sont les sauvés. L'Évangile du jour ne le mentionne pas, mais, dans les autres synoptiques, Dieu nous donne un détail: dans le cadre de ce groupe il y a plusieurs catégories: dans tous les cas la semence donne des fruits, mais dans un cas trente pour un un, dans un autre soixante pour un, dans le troisième cent pour un.
Ce sont qui ceux dans lesquelles la semence donne trente pour un ? Ce sont ceux qui font le minimum syndical pour obtenir le salut. Ils ont la foi, ils obéissent à Dieu. Ils n'ont pas honte de l'affirmer publiquement et d'affronter les moqueries de ses ennemis. Ils ne vivent plus en état de péché. Heureusement, c'est suffisant pour le salut.
Puis, il y a ceux dans lesquelles la semence donne du fruit en rapport de soixante pour un. Ce sont ceux qui ne se limitent pas de venir une fois par semaine à l'église, mais ont l'étrange habitude de prier chaque jour. Ils ne vont pas seulement une fois, voire deux ou trois dans l'année se confesser, mais il leur arrive de se confesser dès qu'il ont un péché qui pèse sur leur âme. Mais ils ne visent pas la sainteté. La sainteté c'est pour les autres, pas pour eux. Eux, ils croient que les saints sont des êtres parfaits. Ils font au delà du minimum syndical pour le salut de leur âme, mais il ne font pas encore ce que Dieu aimerait le plus de leur part: être des saints.
Il y a encore ceux qui arrivent à la moisson avec du fruit en rapport de cent pour un. Ce sont ceux qui aiment vraiment Dieu. Ce sont ceux qui ont la flamme de l'amour du Dieu, au point que c'est Dieu, et Dieu seul qui vit en eux. C'est la foi vivante. Si le malheur, le grand malheur fait qu'ils commettent un péché, cela leur devient insupportable et il courent pour qu'il soient pardonnés. Le bon Dieu se reflet en eux comme dans un miroir. Le temps venu, plein de joie, Dieu leur dira: «entrez, mes bien aimés!». J'ai connu des gens de cette espèce rare. Ce sont des saints parmi nous. Ce sont des saints parce qu'ils veulent l'être, parce qu'il visent la sainteté.
Le Carême qui s'approche est un bon temps pour que nous devenions des saints, nous aussi. Pour cela, il faut pas seulement prier davantage, mais prier mieux, prier comme les saints.

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Re: Qu'est-ce que j'ai appris ce dimanche au sermon?

Message non lu par Altior » mer. 28 févr. 2018, 7:55

Du dernier sermon, centré sur la Transfiguration de notre Seigneur, j'ai appris deux choses:
-la raison (ou une des raisons) pour laquelle pas tous les élèves du Seigneur, mais seulement le triplet des premiers de la classe ont vu la Transfiguration est le fait qu'ils seront les mêmes à le voir pendant l'agonie dans le jardin de Getsimani. C'est pour qu'ils n'oublient pas. Alors, ils verront un homme en terrible souffrance. Un homme agenouillé devant le Père, en prière. C'est pour qu'ils n'oublient pas que cet homme est Dieu.
-la raison (ou une des raisons) pour laquelle Jésus est abandonné par le Père sur la Croix (ou Il se sent ainsi) est pour que le Sacrifice soit plus complet.

Laudetur!

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Re: Qu'est-ce que j'ai appris ce dimanche au sermon?

Message non lu par Relief » mer. 28 févr. 2018, 8:07

Merci, Altior.

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Re: Qu'est-ce que j'ai appris ce dimanche au sermon?

Message non lu par Altior » dim. 04 mars 2018, 14:51

Une grenouille peut croire qu'elle se trouve dans un bénitier, quand, en réalité, elle se trouve dans une marmite. Lorsque la temperature monte elle se dit «comme il est bien dans le bénitier! Heureusement on a allégé les bénitiers! C'est beaucoup plus commode maintenant qu'avant.» Elle se détend et elle devient lente à agir. Lorsque vraiment ça chauffe, elle aura perdu l'habitude de sauter. Finalement, elle sortira, mais cuite.
Ce sont pareils la plupart de modernistes. Ils ne voient rien venir. Ils pensent qu'ils sont bien dans ce qu'ils prennent pour un bénitier. Lorsque ça chauffe, et déjà ça chauffe, pas si évident en France qu'en d'autres pays y compris occidentaux où on peut faire et on fait la prison pour avoir sauté de la marmite chauffante en combattant l'avortement, l'euthanasie et d'autres maux qu'on est arrivé a appeler «bien», nos grenouilles trop habituées avec leur marmite n'agiront pas. Ils arriveront aussi, suite à la désorientation diabolique dont parlait soeur Lucie, a prendre le faux pour de vrai, à prendre le mal pour le bien. Ils ne verront rien venir. Ils ne voient pas ce qu'on nous prépare. [...]

L'Évangile de ce Dimanche parle du diable. Du diable qui s'installe de nouveau dans la maison nettoyée et balayée. Mais comment le Diable arrive a s'installer de nouveau ? C'est pas si compliqué, il s'installe de nouveau, en apportant encore d'autres diables avec lui, parce qu'il trouve la porte ouverte. Le Carême est le meilleur moment pas seulement pour bien nettoyer notre maison, mais pour fermer la porte. Et pas seulement la porte, mais les fenêtres, les écoutilles, les lucarnes, les soupirails et tous les endroits qui peuvent servir au diable et à ses agents dans le monde.

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