Re: Les cathos traditionalistes
Publié : mar. 18 oct. 2016, 19:29
Un mini jupe moulante est un vêtement qui ne devrait pas se porter à l'église...
Pour l'intelligence de la foi
https://cite-catholique.org/
Ce que vous en dites contredit directemment ce que j'ai dit.Mais qui dit sur ce post qu'il est contre la beauté sacrale cher Héraclius ? Qui dit qu'il est contre une certaine solennité pendant la messe ?
Qui dit qu'une belle liturgie avec de vrais beaux chants (et pas des cantiques culcul la praline) est dépassée ?
Mais personne ! et les messes dont j'ai témoigné (surtout la MT) offrent une très sollennité, une très belle porte sur le sacré.
Qui a critiqué ici la beauté des chasubles et des ors de certaines cathédrales ?
A priori les Jésuites connaissent un rayon sur le sujet ? Je pense qu'on peut leur faire confiance.Héraclius a écrit :
Le problème, c'est que les messes que vous décrivez, chère axou, ne me semble guère insister sur la première dimension de Dieu. Les Saintes Espèces sont vraiment Dieu, vraiment le Saint des Saints, vraiment la Gloire Innaccessible du Temple, vraiment la chose la plus grande au contact de laquelle on puisse de trouver. (...)
Mais si dans ce rituel là, tout entier tourné vers la glorification de Dieu, (tout "vertical" comme vous dites) l'homme reste largement aveugle, alors un rite qui nous fait nous tenir dans le saint des saints au moment même du sacrifice, un rite qui nous fait nous tenir en un banal contact physique avec la gloire radiante et incendiaire de Dieu perd tout sens de l'éloignement de Dieu, de sa toute-différence !
la séparation se fait par la consécration. Ce n'est pas demain la veille que nous allons voir toute l'assemblée lever les mains pour consacrer en coeur le pain et le vin.Héraclius a écrit : Si vous ne commencez pas à voir Dieu séparé de tout, loin dans les ors du sanctuaire, vous ne pouvez pas contemplez cette absurdité ineffable et glorieuse du moment ou le Christ est porté de l'autel à nos bouches affamées et à nos coeurs décrépits.
???? Christ est à la fois le Logos dans le sein du Père et Jésus de Nazareth vivant parmi les siens. Il me semble bien que considérer l'un plus que l'autre est de l'hérésie...Héraclius a écrit : Parce qu'il faut avoir conscience de cette gratuité totale et sacrée du Très Saints qui s'abaisse vers nous. Nous ne devons pas, à aucun prix, oublier sa place de droit. Le Christ est d'abord le Pantokrator, le Transfiguré : c'est son état naturel. Sa kénose, son incarnation, la croix, est l'erreur, l'illogisme gratuit et sacré qui nous sauve.
Le terme "immonde", je ne le prends pas, je vois le laisse s'il vous fait grandir, pas moi. Ce n'est pas le langage de l'Evangile, lequel ne pousse pas à la haine de soi mais au contraire à la conscience d'être un enfant bien aimé du Père.Héraclius a écrit : Bref, gardons à l'esprit que nous sommes tous d'immondes pécheurs en jugement devant un Dieu totalement Saints. Et si nous ne commencons pas à apprécier cela, à vivre cela, nous ne pouvons pas comprendre ce Dieu totalement Saint qui descend du Sanctuaire symbolique ou céleste pour nous sauver.
Bien au contraire, je suis, nous sommes plus que jamais dignes de contempler l'Eucharistie. Lorsque je me rends à l'Adoration, vais-je insulter mon Seigneur en me pensant indigne de le contempler alors qu'Il m'invite à un coeur à coeur avec Lui ?Héraclius a écrit : Nous sommes indignes de seulement poser les yeux sur l'eucharistie. Et ce n'est pas quelque chose dont il est facile de se rappeler. Il faut regarder l'eucharistie et la goûter dans cette esprit de total transcendance. Et c'est dans cette totale transcendance que se révèle le "Christ-Horizontal", la Sainte Humanité de Dieu, qui nous relève et nous sourit de façon totalement gratuite.
Yes, je comprends votre cheminement.Héraclius a écrit : C'est pour cela que je "m'irrite" lorsque vous me parlez d'horizontalité. On en fait une overdose, d'horizontalité, et on reste affamé d'au moins un peu de vertical.
En effet cher Prodigal, cherchons ce qui nous unit.prodigal a écrit : Je me dis que ce fil pourrait servir à énoncer ce qui nous unit plutôt que ce qui nous divise.
Car il me semble évident maintenant, cinquante ans après la réforme liturgique, que la diversité liturgique est inévitable. C'est très certainement ce que saint Jean XXIII appelait un signe des temps.
Mais dans ce cadre, je ne vois pas la nécessité de se regarder en chiens de faïence entre ceux qui préfèrent plutôt Cluny ou ceux dont la sensibilité les porte vers Cîteaux.
Bien d'accord avec vous. Combien d'équipes animatrices ne passent jamais le flambeau ; à tel point que l'on change parfois d'Eglise pour ne pas voir ces mêmes têtes lirent des prières universelles niaises ; chanter avec des voix de vieilles poules les mêmes chants depuis 20 ans..Relief a écrit : les ardents défenseurs du progressisme (en majorité des femmes âgées) aient toujours pu se faire plaisir à jouer les fossoyeurs de la foi. Mentalité de : "après moi le déluge".
Par contre, une fois au Ciel, va falloir fournir quelques explications qui tiennent la route, et là c'est pas gagné.
C'est bien triste que ce soit ma réaction, mais "bien sûr que non". Les Jésuites aujourd'hui sont un des ordres les plus progressistes et les plus "anti tout ce qui vient de Rome". Francois est, à l'échelle de la Caompagnie, un archi-tradi.A priori les Jésuites connaissent un rayon sur le sujet ? Je pense qu'on peut leur faire confiance.
C'est trop peu. Trop peu par rapport à l'Histoire de l'Eglise et de l'Histoire du Salut.
la séparation se fait par la consécration. Ce n'est pas demain la veille que nous allons voir toute l'assemblée lever les mains pour consacrer en coeur le pain et le vin.
Bien sûr. Ce que je veux dire, c'est que l'Incarnation est toute gatuité, toute illogisme : c'est Dieu qui brise l'ordre des choses pour se donner à nous. En un sens, c'est précisément le sommet absolu de sa gloire. C'est la miséricorde, c'est l'amour, à son sommet. Mais c'est totalement gratuit. Dieu s'y livre gratuitement et presque illogiquement à nous, indignes de cet illogisme gratuit et glorieux.???? Christ est à la fois le Logos dans le sein du Père et Jésus de Nazareth vivant parmi les siens. Il me semble bien que considérer l'un plus que l'autre est de l'hérésie...
Le language de l'évangile, c'est de dire que sans le Christ nous méritons la mort et l'enfer. J'appelle ça être immonde. Préférez-y le mot que vous voulez.Le terme "immonde", je ne le prends pas, je vois le laisse s'il vous fait grandir, pas moi. Ce n'est pas le langage de l'Evangile, lequel ne pousse pas à la haine de soi mais au contraire à la conscience d'être un enfant bien aimé du Père.
Encore une fois, mon propos n'est pas de nous détourner de l'adoration, mais de nous faire pénétrer dans la totale gratuité souveraine du Dieu qui se soumet à nous dans les Saintes Espèces. Nous ne sommes pas dignes des Saintes Espèces, mais elle sont là. Alléluia !Bien au contraire, je suis, nous sommes plus que jamais dignes de contempler l'Eucharistie. Lorsque je me rends à l'Adoration, vais-je insulter mon Seigneur en me pensant indigne de le contempler alors qu'Il m'invite à un coeur à coeur avec Lui ?
Que je lui ouvre la misère de mon coeur, oui ! Que je me crois indigne de le contempler non, trois fois non ! C'est même une pensée sacrilège pour moi. Cela dit ce sera une question intéressante à creuser en accompagnement spirituel.
Nous savons ce qui nous unis. Débattre, ce n'est pas s'insulter ; voir ce qui nous divise ne se fait pas au dépend de cette chose plus grande qu'est ce qui nous unit.
En effet cher Prodigal, cherchons ce qui nous unit.
Vous avez raison, cher Héraclius, mais je préfère dire "ce qui nous distingue" plutôt que "ce qui nous divise".Héraclius a écrit :Nous savons ce qui nous unis. Débattre, ce n'est pas s'insulter ; voir ce qui nous divise ne se fait pas au dépend de cette chose plus grande qu'est ce qui nous unit.
Amen !AdoramusTe a écrit : ↑jeu. 31 août 2017, 9:36Puisse l'intercession de Saint Pie X les aider à réintégrer l'Eglise.
Et cela vaut mieux, ce serait une pratique non liturgique bien qu’elle ne soit pas explicitement interdite dans le missel.Ce n'est pas demain la veille que nous allons voir toute l'assemblée lever les mains pour consacrer en cœur le pain et le vin.
Je ne savais pas qu'il y avait une "deuxième" messe traditionnelle à Strasbourg. Je ne connais que celle de la paroisse La Croix Glorieuse, à l'église Saint Louis.Philon a écrit : ↑lun. 09 oct. 2017, 11:43Pour moi à qui la modernité n'aura vraiment fait que du mal, je me suis enfin décidée après des mois d'hésitation à aller à la messe traditionnelle à Notre Dame du très Saint rosaire de Strasbourg.
C'était très beau.
Les enfants de chœur chantaient en latin avec des voix d'ange, de pures merveilles.
Un peu etrange, oui, de communier sur la langue mais bon, je m'y suis pliée.
Oui, car c'était vraiment très beau.
Je ne sais pas de prières en latin à part le sanctus et je vais sans doute me procurer le missel bilingue.
Les dames ont toutes mis un foulard sur leur tête ( avec mon chapeau je détonnais, un peu trop "chic", la prochaine fois le prendrai un petit foulard), plus exactement un triangle de dentelle noire, la mantille. J'ai vu cela en Espagne souvent aussi.
Les lectures, l'Evangile et le sermon sont en français. L'abbé a une culture en béton ! Epoustouflant tout ce qu'il a cité, tout ce dont il a témoigné à propos du péché, de la confession. Il nous exhortait à aller nous confesser, avec des arguments qui nous touchaient. J'étais carrément scotchée !
Alors oui, encouragée par ce sermon, je vais aller me confesser .
C'est magnifique ! Deo Gratias ! Merci de ce témoignage.Philon a écrit : ↑lun. 09 oct. 2017, 11:43Pour moi à qui la modernité n'aura vraiment fait que du mal, je me suis enfin décidée après des mois d'hésitation à aller à la messe traditionnelle à Notre Dame du très Saint rosaire de Strasbourg.
C'était très beau.
...
Alors oui, encouragée par ce sermon, je vais aller me confesser .
Deo Gratias !