Bonsoir, Etienne Lorant,etienne lorant a écrit :Non, la recherche du recueillement, ce n'est pas une faute. Mais la prière qui monte d'un wagon de métro bondé où l'on transpire à grosses gouttes vaudra plus aux yeux du Seigneur. De même la prière dans le froid, dans la douleur, bref dans les conditions difficiles. Je crois que le risque existe d'assimiler "bonne prière" à "bonne relaxation", sans plus...
Je me demande si prier en souffrant rend la prière plus valable aux yeux du Seigneur, comme vous le dites.
Si la recherche de notre propre bien être (relaxation) n'est pas une valeur en soi, le penchant au "dolorisme" ne l'est guère plus.
Il me semble que cette dérive (du dolorisme) n'a été que trop présente dans la religion catholique telle qu'on nous l'a enseignée (il y a "quelques années" )et qu'elle y a laissé encore trop de traces.
Certes, Jésus à souffert la Passion... certes, il a dit de Le suivre.
Mais a-t-il dit que la souffrance était en soi quelque chose de positif et qui nous rapprocherait de Dieu?
En revanche, que cette notion ait été très répandue (peut-être à tort), c'est incontestable. Je me souviens, enfant, avoir entendu des récits de vies édifiantes de ce qu'elles appelaient des "petites saintes", de la part de mes institutrices (soeurs dominicaines)des enfants se faisant souffrir volontairement afin d'être plus proche du Christ...