Cela ne montre-t-il pas qu'il faut un certain cheminement pour arriver à la pure simplicité ?Jean-Mic a écrit :Dans ses derniers jours, elle fait tout enlever, puis fait accrocher face à elle, en tout et pour tout, un crucifix : "Celui-ci seul me suffit !".
D'ailleurs, à ce moment, elle n'avait peut-être plus besoin de lire (seulement d'entendre encore) la Parole, elle l'avait sans doute tellement bien digérée que ce seul crucifix la lui rappelait tout entière.
J'ai eu l'occasion de visiter la maison de Bernadette, à Lourdes: le "coin prière" se résumait à un grand crucifix et/ou un gros chapelet... Bon, maintenant, le lieu a sans doute été réaménagé… Mais ce que l'on montre est ultra simple.
Pour moi, je l'ai dit, seul le crucifix (dans le cas où il est présent) fait le coin prière, le reste pourrait être enlevé, c'est lui en quelque sorte la matière/ forme (je ne suis pas tout à fait à l'aise avec les catégories) du coin prière, de l'oratoire; mais le reste est là pour l'instant, pour soutenir une certaine intercession à différentes intentions et pour montrer déjà la "foule" qui nous attend au ciel dans la gloire de l'Agneau immolé.
Excusez-moi Jean-Mic, j'ai l'impression de donner l'impression de me justifier, comme si votre réflexion sur la simplicité des chartreux était en fait une provocation pour me montrer que même cela n'est pas "très simple". J'ai bien compris qu'il n'y avait pas de telle provocation^^ (même si, de fait, ça peut encore sembler complexe)