Comment bien vivre le Carême

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Théodore
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Re: Début de carême

Message non lu par Théodore » lun. 19 févr. 2018, 0:10

Suliko a écrit :
dim. 18 févr. 2018, 23:44
La seule chose à laquelle vous contraint l'Eglise, c'est de jeûner (i.e, au maximum, un repas et deux collations, par exemple une pomme ou une soupe, dont la somme ne dépasse pas la quantité du repas) et faire abstinence (ne pas manger de viande ni de jus de viande) demain et le Vendredi Saint, et de faire abstinence tous les vendredis.
C'est une discipline très légère comparée à ce qu'a historiquement été le Carême, et ce qu'il est toujours aujourd'hui chez les chrétiens orientaux. Mais elle est tout ce que requiert l'Eglise, et ce que vous ferez en-dehors est un "plus". Je ne sais pas trop si votre "petit déjeuner" peut techniquement compter comme un second repas, à vous de l'estimer en conscience.
Bonsoir Théodore et saint Carême à vous,

Je voulais juste exprimer sur ce sujet un avis un peu différent. En fait, le type de mortifications de carême dépend de la liturgie à laquelle on assiste régulièrement. Si c'est la liturgie traditionnelle (FERM), alors on ne peut pas se contenter de ce que vous mentionnez, qui est lié à la FORM, et il faut au minimum jeûner tous les jours sauf les dimanches et jeûner et s'abstenir les vendredis ainsi que les jours des Quatre-Temps (cf le code de 1917). Par contre, si c'est la nouvelle liturgie, le carême a de fait été supprimé, donc la question ne se pose même pas, sauf pour le mercredi des Cendres et les vendredis (mais on ne peut pas raisonnablement appeler cela une période de jeûne).
Chère Suliko, je vous souhaite un très bon et saint Carême, et bon dimanche tant qu'il en est encore temps ! J'espère que le Trait n'a pas été trop insupportablement long ce matin ? ;-)

Vous serez surprise de savoir que dans le Novus Ordo la mention du jeûne est omniprésente en Carême ! (je tiens cette information d'un prêtre qui le célèbre quotidiennement en latin). Il y a donc une incohérence entre les exigences minimales de l'Eglise latine telles qu'exprimées dans le Code de Droit Canon de 1917 et sa liturgie ordinaire.
En ce qui concerne le code de 1917 : en Carême il impose l'abstinence complète le vendredi et le samedi, ainsi qu'aux Quatre-Temps, et le jeûne quotidien sauf le dimanche, où toute pénitence est levée. L'ccurence d'une fête en semaine ne modifie pas la discipline.
A noter qu'il s'agit là d'un adoucissement considérable de la discipline traditionnelle de l'Eglise latine, qui, si j'en crois mon bon ami Dom Prosper Guéranger, impose l'abstinence tous les jours, même le dimanche. A titre personnel je m'efforce de suivre cette discipline.
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Re: Début de carême

Message non lu par Suliko » lun. 19 févr. 2018, 0:35

Chère Suliko, je vous souhaite un très bon et saint Carême, et bon dimanche tant qu'il en est encore temps ! J'espère que le Trait n'a pas été trop insupportablement long ce matin ? ;-)
Merci à vous !
Savez-vous pourquoi le Trait est si long le premier dimanche de Carême ? (Ce n'est pas une question-piège !)
Vous serez surprise de savoir que dans le Novus Ordo la mention du jeûne est omniprésente en Carême ! (je tiens cette information d'un prêtre qui le célèbre quotidiennement en latin).
Je suis extrêmement surprise, car je viens de parcourir rapidement et au hasard quelques oraisons de Carême selon la forme ordinaire et je n'y ai vu aucune allusion au jeûne et à la mortification, alors que dans la FERM, presque chaque oraison mentionne ces points ! C'est d'ailleurs pour cela que j'écrivais qu'on ne peut à mon sens pas être un fidèle de la FERM et ne pas jeûner et s'abstenir.
En ce qui concerne le code de 1917 : en Carême il impose l'abstinence complète le vendredi et le samedi, ainsi qu'aux Quatre-Temps, et le jeûne quotidien sauf le dimanche, où toute pénitence est levée. L'ccurence d'une fête en semaine ne modifie pas la discipline.
Oui, je sais. Sauf que dans mon calendrier liturgique traditionnel, il n'est pas indiqué que les samedis sont caractérisés par l'abstinence. Bizarre...
A noter qu'il s'agit là d'un adoucissement considérable de la discipline traditionnelle de l'Eglise, qui, si j'en crois mon bon ami Dom Prosper Guéranger, impose l'abstinence tous les jours, même le dimanche. A titre personnel je m'efforce de suivre cette discipline.
Oui, j'ai bien lu ce que mentionne Dom Guéranger dans son Année liturgique. Personnellement, je m'efforce également de suivre un "vrai jeûne et une vraie abstinence". Je suis loin (très loin...) des pratiques ascétiques des premiers chrétiens (orientaux et latins), mais moins "laxiste" que le code de 1917.
Depuis la seconde guerre mondiale, le sens du carême a été perdu par la très grande majorité des catholiques latins, si bien que pour beaucoup de pratiquants, jeûner peut être par exemple se passer de chocolat, d'alcool ou de tabac. Je ne nie pas que ce soit un effort bien réel, mais on est très loin du jeûne et de l'abstinence traditionnels, qui consistent à ressentir physiquement la faim, voire la soif, et à se priver de certains aliments fortifiants (viande, etc...). Un autre souci de la pratique actuelle, qui consiste à choisir à sa guise ce que l'on désire sacrifier pour le Carême, c'est qu'elle fait totalement perdre la dimension communautaire du jeûne et de l'abstinence. Faire carême, c'est aussi se soumettre à une norme qui ne vient pas de soi, mais de l'Eglise. C'est donc aussi une manière de pratique l'obéissance.

Je finirai en citant le pape Benoît XIV :
“L’observance du Carême est le lien de notre milice; c’est par elle que nous nous distinguons des ennemis de la Croix de Jésus-Christ; c’est par elle que s’éloignent les fléaux de la colère divine; c’est par elle que, protégés par l’aide céleste durant le jour, nous nous fortifions contre les princes des ténèbres. Si cette observance se relâchait, ce serait au détriment de la gloire de Dieu, pour le déshonneur de la religion catholique et le péril des âmes chrétiennes; et sans aucun doute, cette négligence deviendrait la source de malheurs pour les peuples, de désastres dans les affaires publiques, d’infortunes pour les individus” .
C'est pourquoi elle seule, prédestinée avant les générations et annoncée par les prophètes, la Mère du Créateur de tout l'univers, non seulement n'a participé en rien à la tache originelle, mais elle est toujours demeurée pure comme le ciel et toute belle. (extrait du règlement pour le monastère de Biélokrinitsa (1841)

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Re: Début de carême 2018

Message non lu par Héraclius » lun. 19 févr. 2018, 1:15

Il ne me semble pas improbable que dans l’esprit de certains réformateurs, adoucir la loi du Carême à un minimum ne voulait pas forcément dire qu’ils espéraient voir les chrétiens s’abaisser à ce minimum, mais que tout en lui donnant autant de force, ils seraient plus libres de choisir une pénitence qui leur soit utile et soit adaptable aux cas particuliers (travailleurs en extérieur ayant besoin de fournir de grands efforts physiques, etc...).

Bien sûr c’était humainement stupide (en ôtant la loi on a ôté le Carême lui-même) mais cela ne part pas forcément de l’idée d’abolir la force de la discipline.

Mon bréviaire en temps de carême est rempli d’allusions aux mortifications.
Savez-vous pourquoi le Trait est si long le premier dimanche de Carême ? (Ce n'est pas une question-piège !)
Les longueurs dans les lectures étant pénitentielles (c’est pour cela qu’elles n’en finissent pas en cette période), je suppose que c’est la même chose pour le trait. :)
''Christus Iesus, cum in forma Dei esset, non rapínam arbitrátus est esse se æquálem Deo, sed semetípsum exinanívit formam servi accípiens, in similitúdinem hóminum factus ; et hábitu invéntus ut homo, humiliávit semetípsum factus oboediens usque ad mortem, mortem autem crucis. Propter quod et Deus illum exaltávit et donávit illi nomen, quod est super omne nomen, ut in nómine Iesu omne genu flectátur cæléstium et terréstrium et infernórum.'' (Epître de Saint Paul aux Philippiens, 2, 7-10)

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Re: Début de carême 2018

Message non lu par Théodore » lun. 19 févr. 2018, 1:56

Suliko, je pense que la traduction française a expurgé les références au jeûne et à la mortification, et n'est pas fidèle à l'original latin. Ce ne serait d'ailleurs pas la première fois ^^
Sinon, pour la longueur du Trait (que j'ai chanté ce matin :D ), j'ai entendu une explication intéressante : si tout le Propre du jour est basé sur le Psaume 90, c'est non seulement parce que c'est le Psaume de confiance dans le Seigneur dans le combat et l'adversité, si approprié au combat de la milice chrétienne en ce Saint Jeûne, mais également parce que c'est exactement le Psaume que le diable cite hors de son contexte dans l'Evangile ! L'Eglise aurait donc voulu nous faire entendre ce Psaume quasiment en entier avant d'entendre l'Evangile, afin que nous puissions démasquer le mensonge du démon, et aussi nous en armer avant de partir avec le Christ au désert !
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Re: Début de carême 2018

Message non lu par Suliko » lun. 19 févr. 2018, 18:27

Suliko, je pense que la traduction française a expurgé les références au jeûne et à la mortification, et n'est pas fidèle à l'original latin. Ce ne serait d'ailleurs pas la première fois ^^
Je ne pense pas, car j'ai parcouru quelques oraisons dans les deux langues... Je suis d'ailleurs très étonnée par les propos de ce prêtre que vous connaissez et qui célèbre la FORM en latin. Malheureusement, je n'ai pas de Missel version FORM pour contrôler tout cela...
C'est pourquoi elle seule, prédestinée avant les générations et annoncée par les prophètes, la Mère du Créateur de tout l'univers, non seulement n'a participé en rien à la tache originelle, mais elle est toujours demeurée pure comme le ciel et toute belle. (extrait du règlement pour le monastère de Biélokrinitsa (1841)

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Re: Comment bien vivre le Carême

Message non lu par Suliko » dim. 31 mars 2019, 22:15

Nous ne sommes certes plus en début de Carême, mais je ne savais pas où poster ce message...

Extrait d'un sermon de Bourdaloue sur le Mercredi des Cendres :
C'est une illusion dont l'esprit du monde, cet esprit de mollesse , a voulu de tout temps se prévaloir, de croire que la pénitence soit une vertu purement intérieure , et qu'elle n'exerce son empire que sur les puissances spirituelles de notre âme ; qu'elle se contente de changer le cœur, qu'elle n'en veuille qu'à nos vices et à nos passions, et qu'elle puisse être solidement pratiquée, sans que la chair s'en ressente , ni qu'il en coûte rien à cet homme extérieur et terrestre qui fait partie de nous-mêmes. Si cela était, dit saint Chrysostome, il faudrait retrancher de l'Ecriture des livres entiers, où l'Esprit de Dieu a confondu sur ce point la prudence charnelle, par da témoignages aussi contraires à notre amour-propre, que la vérité est opposée à l'erreur. Il faudrait dire que saint Paul ne l'entendait pas, et qu'il concevait mal la pénitence chrétienne, quand il enseignait qu'elle doit faire de nos corps des hosties vivantes : Exhibeatis corpora vestra hostiam viventem (1) ; quand il voulait que cette vertu même allât jusqu'au crucifiement de la chair : Qui sunt Christi, carnem suam crucifixerunt cum vitiis et concupiscentiis (2); quand il recommandait aux fidèles, on plutôt quand il leur faisait une loi de porter sensiblement et réellement dans leurs corps la mortification de Jésus-Christ : Semper mortificationem Jesu in corpore vestro circumferentes (3); enfin quand, pour leur donner l'exemple, il matait lui-même son corps, et le réduisait en servitude; craignant, ajoutait-il, qu'après avoir prêché aux autres la pénitence et ne la pratiquant pas, il ne devînt un réprouvé : Castigo corpus meum, et in servitutem redigo ; ne forte cum aliis prœdicaverim, ipse reprobus efficiar (4).
Je sais que l'hérésie, avec sa prétendue réforme , n'a pu s'accommoder de ces pratiques extérieures ; et qu'après avoir anéanti la pénitence dans ses parties les plus essentielles, en lui ôtant et la confession et la contrition même du péché, au moins ne les admettant pat comme nécessaires, elle a encore trouvé moyen de l'adoucir, en rejetant comme inutiles les œuvres satisfactoires, en abolissant le précepte du jeûne, et en traitant de faiblesses il de folies toutes les austérités des Saints. Mais il suffit que ce soient les ennemis de l'Eglise qui en aient jugé de la sorte, pour ne pas suivre l'attrait pernicieux d'une doctrine aussi capable que celle-là, de séduire les âmes il de les corrompre. Non, Chrétiens, de quelque manière que nous prenions la chose, il n'y a point de véritable pénitence sans la mortification du corps; et tandis que nos corps, après le péché, demeurent impunis , tandis qu'ils ne subiront pas les châtiments qu'un saint zèle de venger Dieu nous oblige à leur imposer, jamais nos cœurs ne seront bien convertis, ni jamais Dieu ne se tiendra pleinement satisfait. Depuis que le Sauveur du monde a fait pénitence pour nous aux dépens de sa chair adorable, il est impossible, dit saint Augustin, que nous la fassions autrement nous-mêmes. Il faut que nous accomplissions dans notre chair ce qui manque, par un admirable secret de la sagesse de Dieu, aux satisfactions et aux souffrances de notre divin Médiateur. Puisque c'est dans notre chair que le péché règne, comme parle saint Paul, c'est dans notre chair que doit régner la pénitence ; car elle doit régner partout où règne le péché. Nos corps, par une malheureuse contagion , et par l'intime liaison qu'ils ont avec nos âmes, deviennent les complices du péché, servent d'instrument au péché, sont souvent l'origine et la source du péché, jusque-là que le même apôtre ne craint point de les appeler des corps de péché : Corpus peccati (1) ; comme si le péché était en effet incorporé dans nous , et que nos corps fussent par eux-mêmes des substances de péché : expression dont abusaient autrefois les manichéens, mais qui, dans le sens orthodoxe , ne signifie rien davantage que des corps sujets au péché, des corps par où subsiste le péché, des corps où habite le péché. Nos corps, dis-je, ont part au péché ; il est donc juste qu'ils participent à l'expiation et à la réparation du péché, qui se doit faire par la pénitence. Quoique la vertu et le mérite de la pénitence soit dans la volonté, l'exercice et l'usage de la pénitence doit consister en partie dans la mortification du corps ; et quiconque raisonne autrement, est dans l'erreur, et s'égare. Voilà, mes chers auditeurs, la disposition où nous devons entrer aujourd'hui, si nous voulons profiter de la grâce que Dieu nous offre pendant ce saint temps d'abstinence et de jeûne.
C'est pourquoi elle seule, prédestinée avant les générations et annoncée par les prophètes, la Mère du Créateur de tout l'univers, non seulement n'a participé en rien à la tache originelle, mais elle est toujours demeurée pure comme le ciel et toute belle. (extrait du règlement pour le monastère de Biélokrinitsa (1841)

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Re: Comment bien vivre le Carême

Message non lu par Bassmeg » mar. 02 avr. 2019, 0:48

Ma manière de bien vivre le Carême, c' est de pardonner à ceux qui font du mal, de faire tout le bien que je peux, de faire mon maximum pour répandre le plus possible de la lumière donnée par Dieu sur mon chemin. Ce n' est pas facile, évidemment, le monde n' est pas rempli de bisounours. Bien des gens me font du mal, chaque jour, mais il faut leur pardonner. Je fais effort pour ne pas leur en vouloir, mais au contraire les prendre en pitié en essayant de comprendre ce qui les pousse à faire du mal aux autres.

Cela ne m' empêche pas, au contraire, de me regarder moi même et de lutter contre mes péchés. Depuis 5 ans, pendant le carême, je ne mange plus de fruits de mer et je ne mets plus de sucre dans mon thé ni de sel dans mes aliments. Et depuis 3 ans, je fais la cuisine pendant le carème sans huile ni beurre ni aucun condiment ou sauce.

Ce n' est pas facile, mais on apprend le vrai gout de la salade de roquette et des pommes de terres. Au début, c' est difficile, mais au bout d' un an ou deux, on se fait une raison et d' ailleurs, c' est bon pour la santé. En plus, cela ne dure pas très longtemps, heureusement.

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Re: Comment bien vivre le Carême

Message non lu par Suliko » jeu. 05 mars 2020, 13:36

Pour continuer un peu cette réflexion sur le Carême, voici un article d'Yves Daoudal en deux parties :
http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archi ... 15455.html (première partie)
http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archi ... 16491.html (seconde partie)
En résumé : le carême, ce n'est pas qu'un effort pour faire de bonnes actions. Il s'agit bien également d'un jeûne et d'une abstinence alimentaires.
Bon Carême à vous !
C'est pourquoi elle seule, prédestinée avant les générations et annoncée par les prophètes, la Mère du Créateur de tout l'univers, non seulement n'a participé en rien à la tache originelle, mais elle est toujours demeurée pure comme le ciel et toute belle. (extrait du règlement pour le monastère de Biélokrinitsa (1841)

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