Rupture violente
Publié : lun. 12 août 2019, 15:21
Chers frères et soeurs,
Je viens vider mon coeur et solliciter vos prières pour moi et celui qui fut mon compagnon pendant 12 années.
Ces derniers temps, mon compagnon a traversé des moments difficiles, décès de sa sœur en février, décès de son frère d'une tumeur au cerveau fin juillet. Dans tous ces moments, j'ai fait de mon mieux pour le soutenir, l'accompagner à l’hôpital...
En juin, nous étions en vacances dans le Var et il a eu de gros soucis de santé (il a fait un infarctus il y a presque 3 ans) et là encore, j'ai assuré seule de mon mieux.
Pour essayer de le détendre, j'ai choisi de passer une semaine en Egypte, ce dont il rêvait depuis longtemps.
Ce voyage a tourné au cauchemar. Il n'a pas cessé de me reprocher des choses, même lorsque je lui rendais service.
Puis, jeudi, je sortais de la douche et j'ai coupé la clim. Et là c'est comme si j'avais appuyé sur le bouton pour déclencher la 3 eme guerre mondiale.
Il m'a reproché de faire un caprice sous prétexte que j'avais froid. Je lui ai répondu qu'il était vraiment d'une gentillesse à toute épreuve. Et là tout est parti en vrille. Il s'est mis à me crier dessus en rapprochant son visage à 5 cm du mien. Je lui ai demandé de cesser cette posture menaçante. Il a continué et m'a touché le bras du doigt. Je lui ai demandé de ne pas me toucher et il s'est mis à hurler " je te touche si je veux". Il n'a plus osé le faire mais il a encore plus rapproché son visage du mien.
Ensuite il ma dit que je l'avais provoqué en lui disant de ne pas me toucher, car en 12 ans il ne m'avait jamais frappée.
Après cette scène, il m'a demandé pardon et le lendemain, c'est comme si rien ne s'était passé.
Il m'a dit que c'était une accumulation, car la veille je l'aurais humilié en le critiquant en présence d'autrui. (ce qui ne correspond pas à la vérité).
J'avais demandé à Dieu hier et ce matin un signe pour le bon timing pour lui reparler de cet événement. Et ce midi, il m'a demandé de tirer les choses au clair.
J'ai dit tout ce que j'avais à dire sans être interrompue. J'ai dévoilé certains mensonges, sa façon de me culpabiliser. Je lui ai dit que je souhaitais faire la volonté de Dieu, que je voulais essayer de lui pardonner, mais que cela risquait d'être long.
Il m'a répondu qu'il m'avait demandé pardon une fois et que cela suffisait. Qu'il ne voyait pas pourquoi cela prendrait plus de temps de demander pardon. Et que moi, je ne lui avais pas pardonné.
Il trouve que la prétendue humiliation publique que je lui aurais infligée la veille explique cette crise. Il dit ne pas m'en vouloir !
Il quittera mon appartement en septembre, le temps de récupérer le sien.
Vu son manque d'empathie pour ma souffrance, son absence d'excuses pour toutes les remarques désagréables que j'ai essuyées pendant ce voyage (et que je lui ai rappelées au passage), j'en déduis que la volonté du Seigneur est la séparation. (J'avais prié qu'Il m'éclaire à ce sujet)
Mes parents vont être dévastés par la nouvelle et cela risque également de perturber mon neveu pour qui j'étais la seule personne de la famille à avoir une vie sentimentale stable.
Je m'inquiète par ailleurs pour la santé de mon ex-compagnon, car il m'aimait et la séparation risque de le tuer moralement si ce n'est physiquement.
Je me pose aussi des questions sur ce que je dois dire ou pas.
Puis-je me confier à des amis communs ? Dois-je parler de cela à ses enfants adultes s'ils me posent des questions (On s'entend très bien)?
Il est chrétien et exerce des responsabilités dans une paroisse.
En ce qui me concerne, j’oscille entre le soulagement (il était de plus en plus difficile à vivre) et le désespoir de la perte d'un être cher.
Désolée d'avoir été si longue.
De tout cœur, je vous remercie pour votre soutien et vos prières.
Je viens vider mon coeur et solliciter vos prières pour moi et celui qui fut mon compagnon pendant 12 années.
Ces derniers temps, mon compagnon a traversé des moments difficiles, décès de sa sœur en février, décès de son frère d'une tumeur au cerveau fin juillet. Dans tous ces moments, j'ai fait de mon mieux pour le soutenir, l'accompagner à l’hôpital...
En juin, nous étions en vacances dans le Var et il a eu de gros soucis de santé (il a fait un infarctus il y a presque 3 ans) et là encore, j'ai assuré seule de mon mieux.
Pour essayer de le détendre, j'ai choisi de passer une semaine en Egypte, ce dont il rêvait depuis longtemps.
Ce voyage a tourné au cauchemar. Il n'a pas cessé de me reprocher des choses, même lorsque je lui rendais service.
Puis, jeudi, je sortais de la douche et j'ai coupé la clim. Et là c'est comme si j'avais appuyé sur le bouton pour déclencher la 3 eme guerre mondiale.
Il m'a reproché de faire un caprice sous prétexte que j'avais froid. Je lui ai répondu qu'il était vraiment d'une gentillesse à toute épreuve. Et là tout est parti en vrille. Il s'est mis à me crier dessus en rapprochant son visage à 5 cm du mien. Je lui ai demandé de cesser cette posture menaçante. Il a continué et m'a touché le bras du doigt. Je lui ai demandé de ne pas me toucher et il s'est mis à hurler " je te touche si je veux". Il n'a plus osé le faire mais il a encore plus rapproché son visage du mien.
Ensuite il ma dit que je l'avais provoqué en lui disant de ne pas me toucher, car en 12 ans il ne m'avait jamais frappée.
Après cette scène, il m'a demandé pardon et le lendemain, c'est comme si rien ne s'était passé.
Il m'a dit que c'était une accumulation, car la veille je l'aurais humilié en le critiquant en présence d'autrui. (ce qui ne correspond pas à la vérité).
J'avais demandé à Dieu hier et ce matin un signe pour le bon timing pour lui reparler de cet événement. Et ce midi, il m'a demandé de tirer les choses au clair.
J'ai dit tout ce que j'avais à dire sans être interrompue. J'ai dévoilé certains mensonges, sa façon de me culpabiliser. Je lui ai dit que je souhaitais faire la volonté de Dieu, que je voulais essayer de lui pardonner, mais que cela risquait d'être long.
Il m'a répondu qu'il m'avait demandé pardon une fois et que cela suffisait. Qu'il ne voyait pas pourquoi cela prendrait plus de temps de demander pardon. Et que moi, je ne lui avais pas pardonné.
Il trouve que la prétendue humiliation publique que je lui aurais infligée la veille explique cette crise. Il dit ne pas m'en vouloir !
Il quittera mon appartement en septembre, le temps de récupérer le sien.
Vu son manque d'empathie pour ma souffrance, son absence d'excuses pour toutes les remarques désagréables que j'ai essuyées pendant ce voyage (et que je lui ai rappelées au passage), j'en déduis que la volonté du Seigneur est la séparation. (J'avais prié qu'Il m'éclaire à ce sujet)
Mes parents vont être dévastés par la nouvelle et cela risque également de perturber mon neveu pour qui j'étais la seule personne de la famille à avoir une vie sentimentale stable.
Je m'inquiète par ailleurs pour la santé de mon ex-compagnon, car il m'aimait et la séparation risque de le tuer moralement si ce n'est physiquement.
Je me pose aussi des questions sur ce que je dois dire ou pas.
Puis-je me confier à des amis communs ? Dois-je parler de cela à ses enfants adultes s'ils me posent des questions (On s'entend très bien)?
Il est chrétien et exerce des responsabilités dans une paroisse.
En ce qui me concerne, j’oscille entre le soulagement (il était de plus en plus difficile à vivre) et le désespoir de la perte d'un être cher.
Désolée d'avoir été si longue.
De tout cœur, je vous remercie pour votre soutien et vos prières.