Pour mes jumelles
Publié : sam. 15 juin 2019, 20:47
Bonjour,
je ne sais plus si je suis encore membre, cela fait longtemps que je n'ai plus posté. Rééssayons.
Je vous supplie de prier pour que le bon Dieu envoie une aide, quelle qu'elle soit, à ma famille, afin que nous retrouvions une atmosphère vivable , que nos filles de 16 ans reviennent à un comportement raisonnable, acceptable.
Non, je ne rêve pas d'enfants parfaits, non, je ne suis pas une mère frigidaire, oui, j'ai déjà vu beaucoup de psys et fait des travaux sur moi...
par pitié, ecoutez d'abord ce que j'ai à dire sur le comportement de nos filles . Ca va trop loin pour une simple crise d'adolescence.
Nos jumelles de 16 ans sont violentes avec nous verbalement ( "pute", sale chien, "salope") ou physiquement ( passage à tabac tous les week-end). La réciproque n'est pas vraie et ne l'a jamais été ! Un rien déclenche la crise ; un plat ne leur plait pas, un tee shirt n'a pas été repassé à temps, elles ne retrouvent plus leur cahier de math...
Elles sont gentilles et parfaites avec le monde extérieur. De ce fait personne ne nous croit vraiment ni ne nous prend au sérieux quand nous tentons de décrire ce que nous vivons depuis 6 ans, mon mari et moi.
Les nombreuses "aides" professionnelles variées qu'on a trouvées n'ont pas été efficaces : psys culpabilisant les parents ( "parlez-moi de votre relation affective avec nos filles" , "madame un enfant n'est jamais méchant, sauf quand il ne se sent pas aimé", etc), ou pire inculpant le fait qu'on est cathos ( donc forcément rigides) ainsi, un éducateur me dit devant les filles "ah oui si vous êtes catho tout s'explique, cette violence de vos filles, effectivement l'Eglise est très sexiste, leur rebellion est compréhensible, il faut que vous réfléchissiez là-dessus") .
On a tout essayé, services sociaux, "psys", aides éducative( sus-citée), "thérapie" familiale, comportementalisme... quand on leur expose la situation on nous prend au sérieux mais dès qu'ils voient nos filles qui leur donnent leur version mensongère (en gros "nos parents nous provoquent avec leurs paroles "sexistes") hop, les pros se mettent de leur côté et les jumelles affichent un air de triomphe. exit la violence inacceptable, le psy nous dit subitement qu'"il y a deux versions". On en reste là. Ou encore ils commencent avec une therapie de famille qui ne sert à rien car devant eux les filles font les petits anges mais par derrière la violence continue et elles ont toujours un argument pour se justifier, quand ce n'est pas un mensonge...que les psys avalent !!!!
On est a à bout. On ne leur interdit pas de penser comme elles le veulent ni de faire l'activité qu'elles veulent , on ne leur a jamais "imposé" nos idées. Seulement nous ne voulons pas être tabassés à cause des notres ( d'idées)
En réalité la violence est antérieure à leur intérêt pour le "gender" et elles prennent pour "sexiste" tout et n'importe quoi ( par exemple si on ose dire "madame Untel, championne de boxe, ouawoo ! Super ça dis-donc pour une femme, c'est courageux", eh bien c'est le prétexte, elles se mettent en rage, cassent des verre, tentent de nous cassent la gueule, jettent des chaises à terre, font tomber des objets, sortent des couteaux de cuisine, etc).
Les seuls amis en qui nous avions un peu confiance s'éloignent de nous, avec une interprétation de "psy" "elles font cela parce qu'elles savent que tu es "fragile" sur ce plan"( c'est moi qui suis déséquilibrée, quoi,) et font silence radio ( on ne fréquente pas une désequilibrée) alors qu'ils avaient promis de venir leur parler. En tant que parrains...
On ne peut appeler personne au secours car les gens ignorent ce que nous vivons et il y a aujourd'hui une mentalité qui voit les enfants comme "tout bon" et soupçonne d'emblée les parents ( merci Dolto...quand j'étais gosse, c'était le contraire). Donc on se "grille" nous-même si on devoile ce qui se passe réellement, les gens pensent automatiquement qu'on a fait une erreur, que les enfants ne sont pas responsables, qu'on est de mauvaises personnes pas bien dans leur tête., que les jumelles sont en danger ( alors que nous sommes exposés quotidiennement à leur violence ingérable).
Je sais que je prends un risque en postant cela ici mais on n'en peut plus.
On est isolés socialement, et familialement aussi, on a pour ainsi dire pas d'amis très proches, du coup les filles savent qu'elles agissent en toute impunité. Quand on punit( privation de sortie, d'argent de poche...)ça ne leur fait rien.
La seule consultation spécialisée dans ce type de cas et donc adaptée à notre situation se trouve à Montpellier, très loin de chez nous qui habitons à l'autre bout du pays.
je ne sais plus si je suis encore membre, cela fait longtemps que je n'ai plus posté. Rééssayons.
Je vous supplie de prier pour que le bon Dieu envoie une aide, quelle qu'elle soit, à ma famille, afin que nous retrouvions une atmosphère vivable , que nos filles de 16 ans reviennent à un comportement raisonnable, acceptable.
Non, je ne rêve pas d'enfants parfaits, non, je ne suis pas une mère frigidaire, oui, j'ai déjà vu beaucoup de psys et fait des travaux sur moi...
par pitié, ecoutez d'abord ce que j'ai à dire sur le comportement de nos filles . Ca va trop loin pour une simple crise d'adolescence.
Nos jumelles de 16 ans sont violentes avec nous verbalement ( "pute", sale chien, "salope") ou physiquement ( passage à tabac tous les week-end). La réciproque n'est pas vraie et ne l'a jamais été ! Un rien déclenche la crise ; un plat ne leur plait pas, un tee shirt n'a pas été repassé à temps, elles ne retrouvent plus leur cahier de math...
Elles sont gentilles et parfaites avec le monde extérieur. De ce fait personne ne nous croit vraiment ni ne nous prend au sérieux quand nous tentons de décrire ce que nous vivons depuis 6 ans, mon mari et moi.
Les nombreuses "aides" professionnelles variées qu'on a trouvées n'ont pas été efficaces : psys culpabilisant les parents ( "parlez-moi de votre relation affective avec nos filles" , "madame un enfant n'est jamais méchant, sauf quand il ne se sent pas aimé", etc), ou pire inculpant le fait qu'on est cathos ( donc forcément rigides) ainsi, un éducateur me dit devant les filles "ah oui si vous êtes catho tout s'explique, cette violence de vos filles, effectivement l'Eglise est très sexiste, leur rebellion est compréhensible, il faut que vous réfléchissiez là-dessus") .
On a tout essayé, services sociaux, "psys", aides éducative( sus-citée), "thérapie" familiale, comportementalisme... quand on leur expose la situation on nous prend au sérieux mais dès qu'ils voient nos filles qui leur donnent leur version mensongère (en gros "nos parents nous provoquent avec leurs paroles "sexistes") hop, les pros se mettent de leur côté et les jumelles affichent un air de triomphe. exit la violence inacceptable, le psy nous dit subitement qu'"il y a deux versions". On en reste là. Ou encore ils commencent avec une therapie de famille qui ne sert à rien car devant eux les filles font les petits anges mais par derrière la violence continue et elles ont toujours un argument pour se justifier, quand ce n'est pas un mensonge...que les psys avalent !!!!
On est a à bout. On ne leur interdit pas de penser comme elles le veulent ni de faire l'activité qu'elles veulent , on ne leur a jamais "imposé" nos idées. Seulement nous ne voulons pas être tabassés à cause des notres ( d'idées)
En réalité la violence est antérieure à leur intérêt pour le "gender" et elles prennent pour "sexiste" tout et n'importe quoi ( par exemple si on ose dire "madame Untel, championne de boxe, ouawoo ! Super ça dis-donc pour une femme, c'est courageux", eh bien c'est le prétexte, elles se mettent en rage, cassent des verre, tentent de nous cassent la gueule, jettent des chaises à terre, font tomber des objets, sortent des couteaux de cuisine, etc).
Les seuls amis en qui nous avions un peu confiance s'éloignent de nous, avec une interprétation de "psy" "elles font cela parce qu'elles savent que tu es "fragile" sur ce plan"( c'est moi qui suis déséquilibrée, quoi,) et font silence radio ( on ne fréquente pas une désequilibrée) alors qu'ils avaient promis de venir leur parler. En tant que parrains...
On ne peut appeler personne au secours car les gens ignorent ce que nous vivons et il y a aujourd'hui une mentalité qui voit les enfants comme "tout bon" et soupçonne d'emblée les parents ( merci Dolto...quand j'étais gosse, c'était le contraire). Donc on se "grille" nous-même si on devoile ce qui se passe réellement, les gens pensent automatiquement qu'on a fait une erreur, que les enfants ne sont pas responsables, qu'on est de mauvaises personnes pas bien dans leur tête., que les jumelles sont en danger ( alors que nous sommes exposés quotidiennement à leur violence ingérable).
Je sais que je prends un risque en postant cela ici mais on n'en peut plus.
On est isolés socialement, et familialement aussi, on a pour ainsi dire pas d'amis très proches, du coup les filles savent qu'elles agissent en toute impunité. Quand on punit( privation de sortie, d'argent de poche...)ça ne leur fait rien.
La seule consultation spécialisée dans ce type de cas et donc adaptée à notre situation se trouve à Montpellier, très loin de chez nous qui habitons à l'autre bout du pays.