À quand la joie de vivre???
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- Kerniou
- Mater civitatis
- Messages : 5092
- Inscription : mer. 21 oct. 2009, 11:14
- Localisation : Bretagne
Re: À quand la joie de vivre???
Même si Dieu ne nous répond pas comme nous le souhaiterions, Il est avec nous et avec Lui, nous ne sommes jamais seul(e)s ...
" Celui qui n'aime pas n'a pas connu Dieu , car Dieu est Amour " I Jean 4,7.
-
- Quæstor
- Messages : 244
- Inscription : lun. 04 juil. 2016, 16:07
- Conviction : baptisée catholique assurément déiste
Re: À quand la joie de vivre???
Bonjour Tris-Tess,
Quand on a un parent mal en point psychologiquement, ce qui arrive à 8% d'entre nous à peu près, on fait face à des problèmes personnels.
Le point positif : avoir une dépression, même grave, on s'en sort comme vous l'avez expérimenté.
Le point négatif : peu de gens comprennent vraiment nos blessures. Les garçons que vous avez rencontrés ont profité de vous sans vous comprendre.
Avez-vous tenté une psychothérapie ou de participer à un groupe de soutien de familles de malades ? Cela sera peut être plus facile pour vous de faire des rencontres épanouissantes si vous vous occupez de guérir vos blessures par vous même, dans un cadre psycho médical, Que vous puissiez arriver à prendre du recul de cette enfance triste, pour accueillir plus gaiement le futur.
C'est un point très positif que vous ayez compris que votre père est malade : personnellement, j'ai compris que ma mère est assez gravement malade très tard : vers 55 ans, j'en ai 60. Au début le choc est rude, mais après c'est vraiment libérateur : elle est malade, je n'ai plus à me casser la tête pour essayer de la comprendre, ni à être triste si elle dit des méchancetés, ni ... etc. Nos parents nous ont influencés, mais ils ne sont pas nous. Nous sommes libres de nous ré-influencés vers la douceur, la générosité, et la gaieté.
Pour sortir totalement de la dépression, la prière est utile : prier seule, dans le calme et la relaxation, demander la libération de la tristesse, l'épanouissement, le calme et la joie : cela m'a beaucoup aidé. L'activité physique également : marche, natation, le sport qu'on aime : il faut se sentir bien dans son corps pour se trouver bien, et être bien avec les autres aussi.
Bien à vous
Quand on a un parent mal en point psychologiquement, ce qui arrive à 8% d'entre nous à peu près, on fait face à des problèmes personnels.
Le point positif : avoir une dépression, même grave, on s'en sort comme vous l'avez expérimenté.
Le point négatif : peu de gens comprennent vraiment nos blessures. Les garçons que vous avez rencontrés ont profité de vous sans vous comprendre.
Avez-vous tenté une psychothérapie ou de participer à un groupe de soutien de familles de malades ? Cela sera peut être plus facile pour vous de faire des rencontres épanouissantes si vous vous occupez de guérir vos blessures par vous même, dans un cadre psycho médical, Que vous puissiez arriver à prendre du recul de cette enfance triste, pour accueillir plus gaiement le futur.
C'est un point très positif que vous ayez compris que votre père est malade : personnellement, j'ai compris que ma mère est assez gravement malade très tard : vers 55 ans, j'en ai 60. Au début le choc est rude, mais après c'est vraiment libérateur : elle est malade, je n'ai plus à me casser la tête pour essayer de la comprendre, ni à être triste si elle dit des méchancetés, ni ... etc. Nos parents nous ont influencés, mais ils ne sont pas nous. Nous sommes libres de nous ré-influencés vers la douceur, la générosité, et la gaieté.
Pour sortir totalement de la dépression, la prière est utile : prier seule, dans le calme et la relaxation, demander la libération de la tristesse, l'épanouissement, le calme et la joie : cela m'a beaucoup aidé. L'activité physique également : marche, natation, le sport qu'on aime : il faut se sentir bien dans son corps pour se trouver bien, et être bien avec les autres aussi.
Bien à vous
-
- Barbarus
Re: À quand la joie de vivre???
Bonsoir Trist-esse,
J'approuve à fond tout ce qui vient de vous être dit.
Je voulais vous dire : si votre maladie est l'endométriose (mon petit doigt me l'a suggéré...), ne vous en faîtes pas pour avoir un enfant. les médecins vous disent alors qu'il faut avoir un enfant "le plus vite possible", ils vous mettent la pression. Moyennant quoi, les amies concernées sont tombées enceintes 5 ou 10 ans après le diagnostic et l'une d'elles à 42 ans. C'est très mystérieux la fécondité et les prédictions en ce domaine sont parfois très peu fiables. Soignez vous, poursuivez votre chemin d'ouverture et faites confiance.
Peut-être pourriez vous demander au Seigneur la grâce de vous aimer un peu plus. Savez -vous qu'en hébreu, c'est le même mot pour dire "entrailles" (l'utérus) et "Miséricorde " (du Seigneur) ? Dans l'Ancien Testament, il y a une phrase qui dit "Ta loi me tient aux entrailles" (une personne de la Cité va bien nous donner les références ?). Vous qui avez les entrailles en travail, en mouvement, en transformation (c'est le message de la maladie), tentez d'accueillir d'avantage en vous même, dans vos entrailles, cette loi d'amour qui vous dit : "Tu as du prix et mes yeux et je t'aime" et "Je fais toutes choses nouvelles", comme l'exprime très joliement Astya.
En Christ,
Samaritaine
J'approuve à fond tout ce qui vient de vous être dit.
Je voulais vous dire : si votre maladie est l'endométriose (mon petit doigt me l'a suggéré...), ne vous en faîtes pas pour avoir un enfant. les médecins vous disent alors qu'il faut avoir un enfant "le plus vite possible", ils vous mettent la pression. Moyennant quoi, les amies concernées sont tombées enceintes 5 ou 10 ans après le diagnostic et l'une d'elles à 42 ans. C'est très mystérieux la fécondité et les prédictions en ce domaine sont parfois très peu fiables. Soignez vous, poursuivez votre chemin d'ouverture et faites confiance.
Peut-être pourriez vous demander au Seigneur la grâce de vous aimer un peu plus. Savez -vous qu'en hébreu, c'est le même mot pour dire "entrailles" (l'utérus) et "Miséricorde " (du Seigneur) ? Dans l'Ancien Testament, il y a une phrase qui dit "Ta loi me tient aux entrailles" (une personne de la Cité va bien nous donner les références ?). Vous qui avez les entrailles en travail, en mouvement, en transformation (c'est le message de la maladie), tentez d'accueillir d'avantage en vous même, dans vos entrailles, cette loi d'amour qui vous dit : "Tu as du prix et mes yeux et je t'aime" et "Je fais toutes choses nouvelles", comme l'exprime très joliement Astya.
En Christ,
Samaritaine
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