Re: Apprendre à me modérer
Publié : dim. 22 oct. 2017, 18:59
Bonjour Quejana,
"Je suis coupable de quelque chose de terrible, c'est que je fuis l'amour de Dieu", dites-vous. Réjouissez-vous : si vous fuyez, Dieu vous poursuivra ! Et il court vite ! Nous avons eu tous des périodes noires où on se sent trop indignes de venir "sous l'aile de Dieu", où on a peur de voir la lumière, où on a peur aussi de ce que ça implique (changement radical de vie ?). Et finalement, on se fait rattraper...Et le simple fait de se sentir coupable de ça signifie qu'on n'est pas complètement fourvoyé !
Vous évoquez très souvent la notion de pénitence comme la condition sine qua non d'un retour vers Dieu. Mais se réjouit-Il de vous voir vous faire du mal, en abîmant votre corps (trop de nourriture, puis jeûnes répétés...) et votre esprit (culpabilisation exacerbée qui vous empêche d'être heureuse) ? Moi je suis sûre qu'Il est triste avec vous et veut vous voir éprouver de la joie.
Peut-être que la pénitence, c'est simplement d'aller se confesser et puis de faire ce que vous faites déjà si bien, puisque dans vos écrits transparaissent une réelle empathie pour le prochain et une réelle volonté de l'aider (par la prière ou par l’aumône - c'est bien de se dire qu'on ne donne jamais assez, mais ça ne doit pas nous ronger et nous détruire). Ça me fait penser à sainte Thérèse de Lisieux : à un moment, elle voulait faire des mortifications supplémentaires et sa supérieure a mis le holà : elle risquait de mettre en péril sa santé (si je me souviens bien de sa biographie...).
Quant à l'alimentation, outre la prière l'aide d'un médecin ou d'un diététicien sera très utile, ce dont vous souffrez est une maladie (Je ne sais pas si vous connaissez l'histoire de cet homme qui ne cesse de prier pour gagner au loto et qui ne gagne jamais...au bout d'un certain temps, Dieu lui apparait en songe pour le gronder : "je veux bien faire quelque chose mais tu n'as pas pris la peine d'acheter un ticket !")
Enfin ne vous excusez pas de vous confier autant : ça permet au lecteur de mieux vous comprendre et ça vous permet sûrement de mieux vous comprendre vous aussi.
A très bientôt
"Je suis coupable de quelque chose de terrible, c'est que je fuis l'amour de Dieu", dites-vous. Réjouissez-vous : si vous fuyez, Dieu vous poursuivra ! Et il court vite ! Nous avons eu tous des périodes noires où on se sent trop indignes de venir "sous l'aile de Dieu", où on a peur de voir la lumière, où on a peur aussi de ce que ça implique (changement radical de vie ?). Et finalement, on se fait rattraper...Et le simple fait de se sentir coupable de ça signifie qu'on n'est pas complètement fourvoyé !
Vous évoquez très souvent la notion de pénitence comme la condition sine qua non d'un retour vers Dieu. Mais se réjouit-Il de vous voir vous faire du mal, en abîmant votre corps (trop de nourriture, puis jeûnes répétés...) et votre esprit (culpabilisation exacerbée qui vous empêche d'être heureuse) ? Moi je suis sûre qu'Il est triste avec vous et veut vous voir éprouver de la joie.
Peut-être que la pénitence, c'est simplement d'aller se confesser et puis de faire ce que vous faites déjà si bien, puisque dans vos écrits transparaissent une réelle empathie pour le prochain et une réelle volonté de l'aider (par la prière ou par l’aumône - c'est bien de se dire qu'on ne donne jamais assez, mais ça ne doit pas nous ronger et nous détruire). Ça me fait penser à sainte Thérèse de Lisieux : à un moment, elle voulait faire des mortifications supplémentaires et sa supérieure a mis le holà : elle risquait de mettre en péril sa santé (si je me souviens bien de sa biographie...).
Quant à l'alimentation, outre la prière l'aide d'un médecin ou d'un diététicien sera très utile, ce dont vous souffrez est une maladie (Je ne sais pas si vous connaissez l'histoire de cet homme qui ne cesse de prier pour gagner au loto et qui ne gagne jamais...au bout d'un certain temps, Dieu lui apparait en songe pour le gronder : "je veux bien faire quelque chose mais tu n'as pas pris la peine d'acheter un ticket !")
Enfin ne vous excusez pas de vous confier autant : ça permet au lecteur de mieux vous comprendre et ça vous permet sûrement de mieux vous comprendre vous aussi.
A très bientôt