Ce que je dis :Papillon :
Vous semblez faire peu de cas de l'efficacité de cette emprise sur la liberté des esprits mais d'autre part, Relief, qui défend le même point de vue que vous écrit ceci : " Ils ne sont pas libres. Des décennies de propagande anti-catholique ont formaté les esprits : être catholique, c'est être ringard, moyenâgeux, obscurantiste, intolérant, voilà ce qui s'est greffé dans les cerveaux par le biais du rouleau compresseur médiatique"
Faudrait en déduire que la propagande médiatique conditionne les cerveaux et détruit la liberté des gens mais l'endoctrinement religieux, non.
Ce qui me fait déduire, à moi, que des débats comme celui-ci risquent de tourner en rond par manque d'objectivité de part et d'autre et qu'un même principe peut être utilisé de façon contradictoire dans deux exemples différents pour servir un même intérêt.
L'école traditionnelle (collège des jésuite, etc.), les institutions, les intellectuels, la presse, le pouvoir religieux dans une société qui respecte les prêtres : tout cela exerce une influence réelle et prépondérante sur les esprits en 1885 ou 1920.
De même que ...
L'école laÏque anti-cléricale, les institutions, les stars, la presse, la télé, le pouvoir économique dans une société qui vénère l'argent, Internet ... ont un impact sur la pensée des gens en 2017.
Il n'y a pas de contradiction.
Mais les termes "emprise", "formatage", "bourrage de crâne", "lavage de cerveaux", "esclavage", "pas libre", "dictature de la pensée unique" sont des expressions qui portent dans leurs flancs un jugement de valeur sur le contenu de ce qui est enseigné par l'un ou l'autre, ou sur le caractère dangereux de l'orientation sociale et politique du discoureur occupant la tribune.
C'est pourquoi je vous disais que ceux qui parlent de l'emprise des curés sur le Québec d'hier sont généralement des gens qui jugent que le catholicisme représenterait un danger. Ex : des protestants qui assimilent le catholicisme à la dictature, des féministes qui jugent que le clergé serait le principal agent du patriarcat et grand responsable du malheur des femmes, etc.
Ce n'est pas le frère André qui parlait de l'emprise des curés sur le Québec.