Difficultés qui persistent

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sc001
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Difficultés qui persistent

Message non lu par sc001 » ven. 02 janv. 2015, 22:42

Bonjour,
je me présente très rapidement : je suis un garçon de 19 ans. Cela fait quelque temps que j'ai envie de venir parler sur ce forum. Je ne suis pas chrétien, mais je ne suis pas athée non plus; on va dire que je suis dans le questionnement. :)

En fait, la raison pour laquelle je viens écrire aujourd'hui est un problème, un très gros problème qui dure depuis plus de deux ans maintenant. J'ai un peu honte d'en parler sur un forum...

Pour faire simple, depuis 2 ans, je fais de grosses déprimes (sans que presque personne le sache); j'ai de très grosses angoisses pour tout et n'importe quoi et je n'arrive pas à contrôler ce stress. J'ai de plus en plus envie de mourir, j'y pense plusieurs fois par jour maintenant. :( Tout cela est accentué par les examens et le très gros stress que ça me donne. Durant cette période où je dois étudier, mon angoisse est terrible et me donne envie de mourir. Pendant cette période de stress intense, il ne se passe pas 15 minutes où je ne pense pas à la mort... Cette tristesse m'empêche d'ailleurs de me concentrer. La nuit, je me réveille une cinquantaine de fois. Le matin, quand je me lève, la première chose que je ressens est un stress intense et une grande tristesse qui me donne envie de me suicider.
En temps normal, la chose qui m'empêche de faire ça est le fait que je pourrais rendre tristes des personnes autour de moi. Mais en temps de stress intense ou de grosse déprime, je ne pense plus qu'à ça. S'il suffisait d'appuyer sur un bouton pour mourir, alors ça fait longtemps que je l'aurais fait... C'est insupportable ce sentiment d'être nul, inutile, inférieur aux autres. :-@

J'avais déjà été sur d'autres forums, mais les réponses étaient méchantes et m'avaient encore plus déprimé. J'en ai vraiment marre, je ne sais plus quoi faire.... J'ai déjà essayé le psychologue, mais ça n'a rien changé, j'étais très très mal à l'aise.
Je suis très timide, c'est plus facile pour moi de dire ces choses-là sur un forum que face à quelqu'un.

Je vous souhaite tout de même une très bonne année 2015. A bientôt.

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Kerniou
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Re: Difficultés qui persistent

Message non lu par Kerniou » sam. 03 janv. 2015, 11:10

Bonjour, bienvenue à vous et Bonne Année.
Si j'ai bien compris, vous êtes étudiant. Vous pourriez aller consulter un médecin généraliste ou un psychiatre. Dans un premier temps, un traitement médicamenteux pourrait vous être prescrit mais il est possible que ce ne soit pas suffisant et que vous devrez entreprendre une thérapie. C'est un travail long et difficile et les médicaments peuvent apporter une aide, mais il ne suffit pas de soigner les symptômes il faut, aussi, se préoccuper des causes, ce qui est beaucoup plus long.
Il existe sur les campus des centres de consultations médico- psychologiques gratuits et spécifiques pour les étudiants. Vous pouvez vous renseigner au CROUS.
Ne restez pas sans ne rien faire, la situation ne pourrait que s'aggraver.
Bon courage à vous.
" Celui qui n'aime pas n'a pas connu Dieu , car Dieu est Amour " I Jean 4,7.

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axou
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Re: Difficultés qui persistent

Message non lu par axou » sam. 03 janv. 2015, 17:21

Bonjour cher SC001,

je rejoins Kerniou dans ses conseils et ses détails pratiques. S'il vous plait, ne restez pas seul avec ce poids de stress et d'angoisses. Vous devez consulter, trouver une personne qui vous inspire confiance et suivre une thérapie de manière régulière et sans doute vous aider de médicaments. On peut vous aider, vous vivez dans un pays et à une époque ou nous sommes "équipés" pour soigner et accompagner ce genre de choses. Ce que vous décrivez ressemble à un dépression masquée. C'est pernicieux, il ne faut pas laisser cela s'aggraver.

Voyez également dans votre entourage (famille et amis) à qui vous pouvez vous confier. J'ai cru comprendre que la honte vous empêche de parler mais c'est un piège redoutable, la honte ! La honte nous met la pression, La honte nous ment en nous faisant croire que nous sommes seuls à être fragiles et que nous devrions être différents, c'est faux ! Nous sommes tous très fragiles et vous êtes très jeune, à une période charnière ou vos examens engagent l'avenir, vous avez besoin qu'on vous aide à lâcher la pression et à déposer vos fardeaux sur l'épaule de quelqun.

Vpyez aussi si vous pouvez faire un sport qui vous fait plaisir et très régulièrement.

Nous prions pour vous !

Bien à vous,

Axou

SEB
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Re: Difficultés qui persistent

Message non lu par SEB » mer. 07 janv. 2015, 13:40

Bonjour,

Je pense qu'il est impératif que vous puissiez d'abord avouer votre situation à vos proches. Ne sous-estimez pas la force de l'amour, qui plus est, des êtres qui vous sont chers... Il n'y a pas de honte à avoir, aucune, moi le premier je n'hésite plus à en parler; auprès de moi quand j'ai des moments de faiblesses.

Il est nécessaire également de rencontrer rapidement un médecin/psychiatre qui pourra vous proposer un traitement médicamenteux adéquat. La encore, aucune honte... J'ai à plusieurs reprises eu recours à ces béquilles médicamenteuses qui nous permettent de "passer le cap".

Enfin, pour ma part, c'est l'amour franc et sincère que je porte au Christ (et l'amour qu'Il me porte, j'imagine :)) qui me permet de voir l'avenir en rose à terme !!

sc001
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Re: Difficultés qui persistent

Message non lu par sc001 » jeu. 08 janv. 2015, 20:42

merci d'avoir répondu à mon message. Désolé du retard de ma réponse.
Kerniou a écrit : Il existe sur les campus des centres de consultations médico- psychologiques gratuits et spécifiques pour les étudiants. Vous pouvez vous renseigner au CROUS.
Ne restez pas sans ne rien faire, la situation ne pourrait que s'aggraver.
Bon courage à vous.
Je sais, je sais... Elle ne pourrait que s'aggraver. Malheureusement, je n'ose pas, c'est plus fort que moi, plus fort que mon envie d'aller mieux, je n'y arrive pas. Vous voyez, ca aussi ca me rend très triste, j'ai envie d'aller voir quelqu'un et de dire ce que je pense et ressent vraiment, mais quelque chose me bloque, c'est comme si c'était impossible pour moi...

Je ne comprends pas pourquoi d'autres personnes arrivent à parler de leur problèmes, et pas moi.

axou a écrit :S'il vous plait, ne restez pas seul avec ce poids de stress et d'angoisses. Vous devez consulter, trouver une personne qui vous inspire confiance [...] C'est pernicieux, il ne faut pas laisser cela s'aggraver.

Voyez également dans votre entourage (famille et amis) à qui vous pouvez vous confier. J'ai cru comprendre que la honte vous empêche de parler mais c'est un piège redoutable, la honte ! [...] vous êtes très jeune, à une période charnière ou vos examens engagent l'avenir
Même avec une personne qui m'inspire confiance je n'oserais pas dire ce qu'il ne va pas. J'ai déjà honte de vous parler via un forum, alors imaginez face à face...

Oui ca va s'aggraver avec le temps, ca me rend triste aussi de voir l'avenir comme ça. :(

A ma famille, je n'oserais même pas. En fait si, je l'ai fait comprendre à ma grand-mère et à ma maman 2 ou 3 fois (sans leur dire directement, mais elles ont compris), mais leur seul réponse a été qu'il fallait que j'essaye d'aller mieux, et c'est tout. A ce moment, j'ai essayé d'insister, que ca n'irait pas mieux seul, et on m'a répondu "il faudra bien". Depuis je n'essaye même plus d'en parler.

A une période charnière qui engage l'avenir, je le sais, et encore une fois je le redis, ca me rend triste de voir l'avenir si triste et sans espoir d'aller mieux.

SEB a écrit :
Il est nécessaire également de rencontrer rapidement un médecin/psychiatre qui pourra vous proposer un traitement médicamenteux adéquat. La encore, aucune honte...
Aucune honte, je sais bien. C'est juste que ça amplifie mon sentiment d'être différent des autres, pour ne pas dire de ne pas être comme les autres, et des exemples j'en ai malheureusement beaucoup.


Ce qui est bizarre, c'est qu'il y a une différence entre ce que je voudrais faire, ou penser, ce que je sais que je devrais faire et ce que je fais ou pense réellement.

Encore merci de m'avoir répondu.

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Re: Difficultés qui persistent

Message non lu par Kerniou » ven. 09 janv. 2015, 12:33

Il semble que votre mère et votre grand-mère ne mesure pas la profondeur de votre mal-être. Comme il vous l'a déjà été dit, vous n'avez pas à avoir honte. Si vous souhaitez aller mieux, il va falloir passer outre vos difficultés à parler de ce qui vous perturbe. Lors de la première consultation, vous pouvez dire combien il vous est difficile de parler et demander au psy de aider en vous posant des questions. Il ou elle acceptera peut-être de vous interroger. Réfléchissez, avant de prendre RV pour savoir si vous serez plus à l'aise avec un homme ou une femme.
Bon courage à vous.
" Celui qui n'aime pas n'a pas connu Dieu , car Dieu est Amour " I Jean 4,7.

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Re: Difficultés qui persistent

Message non lu par axou » ven. 09 janv. 2015, 16:12

Cher sC001,

cela m'inquiète un peu que vous soyez tout seul ainsi dans la nature, dans cet état. Et si vous alliez voir un prêtre ? c'est peut-être plus facile qu'un psy pour vous ?
Vous êtes à vous même votre meilleur ami : vous seul pouvez faire le pas et aller vous confier. Vous avez le choix, le choix de choisir la vie, ou pas.

Je suggère une action qui peut peut-être aider au premier pas : écrire. Ecrire sur un cahier tout ce que vous ressentez, exprimer pour que cela ne reste pas imprimé en vous et ne vous empoisonne.

Pouvez vous essayer de prier ? de parler simplement à Dieu, de lui demander son aide ?

Nous prions pour vous, de tout notre coeur,

Axou

gerardh
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Re: Difficultés qui persistent

Message non lu par gerardh » ven. 09 janv. 2015, 16:47

_______

Bonjour,

Par expérience personnelle, je vous confirme l'extrême utilité de consulter un psychiatre.

Ne tardez pas.

Bon courage.


_________

sc001
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Re: Difficultés qui persistent

Message non lu par sc001 » jeu. 15 janv. 2015, 19:54

Kerniou a écrit :Si vous souhaitez aller mieux, il va falloir passer outre vos difficultés à parler de ce qui vous perturbe.
Je sais, c'est la SEULE solution, mais c'est justement impossible pour moi. Il faut croire que je ne suis pas normal, ca me déprime encore plus. Je ne sais pas quoi faire, pour vous ca semble facile, pas pour moi. J'aimerais, mais c'est impossible.

Voilà donc la raison pour laquelle il m'arrive souvent de souhaiter qu'il m'arrive quelque chose de mortel (accident, maladies,...).
axou a écrit :Vous êtes à vous même votre meilleur ami : vous seul pouvez faire le pas et aller vous confier. Vous avez le choix, le choix de choisir la vie, ou pas.

Je suggère une action qui peut peut-être aider au premier pas : écrire. Ecrire sur un cahier tout ce que vous ressentez, exprimer pour que cela ne reste pas imprimé en vous et ne vous empoisonne.

Pouvez vous essayer de prier ? de parler simplement à Dieu, de lui demander son aide ?
Je sais, seul moi peux faire le pas, seulement je n'y arrive pas. Le choix de la vie ou pas ? Si je devais vous répondre maintenant, le "choix" serait vite fait.

Ecrire j'ai déjà essayé, depuis 2 ans j'ai pu essayé de nombreuses choses, et même écrire n'a pas marché.µ

En parlant de dieu, puisque nous sommes sur un forum chrétien, je ne crois vraiment pas que ca changera quelque chose. Si Dieu pouvait intervenir dans nos vies, pourquoi ne m'aurait-il pas aidé à aller voir quelqu'un ? Alors que de très nombreuses personne se font sans trop de problème, alors que pour moi c'est insurmontable ?

Pourquoi Dieu favoriserait-il d'autres personnes ?
gerardh a écrit :je vous confirme l'extrême utilité de consulter un psychiatre.

Ne tardez pas.
Ce n'est pas moi qui choisit d'attendre, c'est plus fort que moi.




N'y a-t-il pas une autre solution ?


De semaine en semaine, il me semble que je n'arriverais jamais à aller mieux. Je pense de plus en plus qu'un jour ce qui doit arriver arrivera un jour. :-@

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Re: Difficultés qui persistent

Message non lu par axou » dim. 18 janv. 2015, 15:19

Cher SCOO1,

Peut-être avez-vous même une autre solution. Tentez l'expérience. Si un ami vous confie ces mêmes difficultés que celles que vous nous confiez, quelle solution allez-vous lui proposer ?

Et à propos. Comment cela se passe avec vos amis ?

Concernant le fait de faire un pas insurmontable. Voir toute chose comme une montagne à gravir en fauteuil roulant, penser à la solution mortelle, ce sont, entre autres, des symptômes dépressifs. Peut-être les symptômes d'une dépression grave. Il est possible qu'un médecin, vous écoutant, vous hospitalisera (pour votre plus grand repos).

Dites-moi, parmi vos amis ou relations, qui peut vous prendre sous le bras et vous amener chez le médecin (ami, voisin, oncle, n'importe qui qui vous inspire confiance) ?

Cher Sc001, si vous êtes venu sur ce forum, c'est que vous y croyez encore, c'est qu'au fond de vous, quelque chose vous dit que la vie vaut la peine d'être vécue et oui, c'est vrai ! La vie vaut la peine d'être vécue. Vous ne pouvez le savoir actuellement car la maladie vous plonge dans le trou noir mais votre vie n'est pas dans ce trou noir, on peut vous aider pour en sortir et vivre la vraie vie, faite de rencontres, de dons et de cadeaux reçus, de joies et de difficultés, d'un chemin parfois ardu mais passionnant à découvrir.

Et où habitez vous ?

Pour la prière : je vous conseille de répéter "Jésus, sauveur, viens à mon aide", en boucle, sans réfléchir, et nous aussi nous prions pour vous.

A très vite,

Axou

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Re: Difficultés qui persistent

Message non lu par francismichel » dim. 25 janv. 2015, 13:48

Bonjour jeune homme,

Vous dites:
« En parlant de dieu, puisque nous sommes sur un forum chrétien, je ne crois vraiment pas que ca changera quelque chose. Si Dieu pouvait intervenir dans nos vies, pourquoi ne m'aurait-il pas aidé à aller voir quelqu'un ? Alors que de très nombreuses personne se font sans trop de problème, alors que pour moi c'est insurmontable ?»
Si vous acceptez de m'écouter jusqu'au bout de mon propos, je vais essayer de vous montrer en quoi Dieu peut changer votre vie.

J'ai 58 ans, j'ai eu également 19 ans et donc je comprends et je partage avec vous cet état de souffrance qui est le vôtre, ayant aussi connu moi-même ce type d'état psychique, comme beaucoup d'autres qui interviennent sur ce forum chrétien.

Garder en soi-même et entretenir une grosse déprime ( ou dépression) et des pensées morbides, c'est comme introduire un poison dans un corps sain, le poison va progressivement se répandre et empoisonner tout le corps.

Vider votre sac à un ami ou à un psychologue est le minimum à faire pour ne pas continuer à s'empoisonner totalement.

Comme vous l'avez dit vous êtes sur un forum chrétien, alors écoutez et méditez les saintes paroles de saints que je vous propose en fin de page et qui n'expriment qu'"une seule chose essentielle : l'homme ne peut vivre sans amour, nous connaissons des amours humains, mais notre âme humaine a besoin de bien plus grand que cela: elle a besoin d'un amour absolu et infini.

C'est l'incapacité de notre âme, sa grande déception de ne pas trouver ce grand amour infini, qui la fait plonger dans la tristesse, la dépression. Notre âme humaine est faite, de manière constitutionnelle, pour un grand amour divin et non pour des petits amours humains.

Notre âme a faim et soif d'un amour infini que Dieu seul qui est amour infini peut étancher. C'est en cela que Dieu peut quelque chose pour vous : vous apporter Son Amour infini, qui n'est pas de ce monde, qu'aucun être humain ne peut offrir, seul Dieu peut le faire, dans Son Eglise qui est Son Corps et Son Sang divins.
Starets Thaddée : « L'homme ne peut vivre sans amour et là où il n'y a pas d'amour s'installe la souffrance. L'homme est en quête de l'amour infini. Nous sommes des êtres limités, seul Dieu est infini et Lui seul est en mesure de donner cet amour infini. Sans Dieu nous ne pouvons pas nous aimer, ni aimer nos proches. Quand l'être humain tombe en dépression, l'homme finit souvent par se suicider. En d'autres termes, son organisme est en manque d'amour divin et sans Dieu il lui est impossible de s'aimer soi-même ».
Saint Porphyre nous dit également: « Nous devons faire don de notre cœur à quelqu'un, si nous l'offrons à n'importe qui que ce soit sur cette terre, n'importe qui pourra nous blesser. Tous, nous sommes à la recherche de l'amour infini et irremplaçable, mais qui peut nous offrir cela ? Ni notre père, ni notre mère, ni notre frère ou sœur, ne peuvent cela. Tous peuvent nous abandonner, nous mépriser et nous rejeter. Il nous faut aimer Dieu, ensuite ses parents proches et éloignés».
Pour terminer, écoutons
le Père Marc Antoine Costa de Beauregard : « Nous souffrons non pas parce que notre libido qui se porte sur les créatures est refoulée en nous, mais parce que la libido de Dieu en nous est refoulée, parce que son désir de Dieu, son éros n’est pas satisfait.
Une des actions essentielles de la thérapeutique chrétienne, dans l'Eglise, consistera donc à restaurer cet éros fondamental, ce pathos qui est constitutif à l’homme : la passion de Dieu, la capacité pour l’homme d’éprouver du plaisir en Dieu. Saint Grégoire de Nysse appelle ce pathos supérieur : jouissance naturelle de Dieu ».

Que Dieu vous aide et vous bénisse. Mais il ne fait rien sans votre liberté, sans votre accord volontaire de lui ouvrir votre coeur souffrant.

Francis
Saint Séraphin de Sarov : « Acquiers la paix intérieure (sauve ton âme, acquiers l'Esprit Saint), et alors des âmes par milliers trouveront auprès de toi le Salut ».

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Re: Difficultés qui persistent

Message non lu par séraphine » ven. 30 janv. 2015, 21:13

J'étais comme vous SC001. Déprimée, stressée, angoissée... aussi loin que je me rappelle j'ai toujours été comme ça. Et les médecins que j'allais voir à l'époque m'ont donné tout un tas de cachets qui ne soignaient rien du tout et qui m'assommaient ! J'ai vu tous les psys du quartier sans aucun résultat.

Un jour j'ai changé de médecin. Tout de suite elle a pensé à la thyroïde et m'a envoyée passer des examens. Bingo ! Ma thyroïde était en train de flancher. A cela s'ajoute une inflammation de thyroïde et des nodules et ça fait un mélange détonnant !!!! Un jour j'étais gaie comme un pinson et pendant des semaines j'étais au 36ème en dessous avec des idées suicidaires (la thyroïde règle l'humeur, le poids, la respiration, le coeur, les muscles, la digestion...)

Depuis je suis sous traitement et ça va beaucoup mieux. Mon humeur est égale (parfois avec des bas, mais je sais que c'est passager).

Donc comme les autres je vous recommande d'aller voir un ou plusieurs médecins.

poche
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Re: Difficultés qui persistent

Message non lu par poche » mar. 03 févr. 2015, 8:31

Je pense qu'avec ce genre de problèmes, nous devons nous rappeler que la pire des souffrances de Jésus était l'Agonie dans le jardin. Jésus a vu non seulement sa passion et la mort, mais tous les gens qui le rejetaient. Je pense que vous avez une croix très lourde à porter et je prierai pour vous.
:pray: :pray: :pray:

sc001
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Re: Difficultés qui persistent

Message non lu par sc001 » lun. 02 mars 2015, 1:17

Bonjour et merci pour vos réponses.

Si je n'ai pas répondu, c'est que je ne suis plus venu lire le sujet car j'avais un peu peur des réponses que j'aurais pu recevoir, mais ce n'est pas le cas.
J'ai quand même parlé, via message privé, à quelqu'un qui m'aide lui aussi.

Axou : merci pour votre message; par contre pourquoi me demandez-vous où j'habite ? J'habite en Belgique, à la frontière.

Jean-Marie: non, ça ne va pas vraiment mieux; j'ai toujours ces idées en tête, même si c'est moins souvent qu'avant (grâce à vous et à la personne qui m'a parlé par MP); c'est quand même quotidien. Désolé de n'avoir pas répondu assez vite.

Francis: merci pour votre message de soutien, vos messages me font fort plaisir.

Séraphine: merci, c'est possible aussi, c'est peut-être le cas aussi; si j'arrive à aller chez le médecin un jour, je lui demanderai si c'est peut-être le cas.

Poche: merci de votre message, mais qu'entendez-vous par "une croix lourde à porter" ?

Je suis encore désolé pour le temps que j'ai mis à répondre.

Bonne journée

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Kerniou
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Re: Difficultés qui persistent

Message non lu par Kerniou » lun. 02 mars 2015, 10:20

Le plus important est que vous puissiez parler à quelqu'un, même s'il ne s'agit pas d'un thérapeute. Mettre des mots sur ce que l'on ressent permet de nommer les choses et de mettre un peu de distance avec les émotions positives et négatives.
Concrètement, je sais qu'il existe en Belgique des structures de soins mais je ne les connais pas.
Pouvoir parler est un premier pas essentiel, mais peut-être ne sera-t-il pas suffisant pour que vous alliez durablement mieux.
Merci d'avoir donné de vos nouvelles.
Bon courage à vous.
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