La rémission des péchés

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Ignotus
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La rémission des péchés

Message non lu par Ignotus » jeu. 11 déc. 2008, 17:55

Bonjour
J'ai appris, il n'y a pas si longtemps, que le sacrement de pénitence n'avait pas toujours existé, et qu'il est même relativement récent.
D'où ma question: Les hommes qui ont vécu avant, comment ont-ils été pardonnés ?
Autre formulation de ma question:
Dieu pardonne-t-il à qui Il veut, quand Il veut, indépendamment de l'intervention d'un prêtre dans la confession ?
Il est question dans l'Evangile d'un homme à qui Jésus a remis ses péchés alors même que cet homme ne l'avait pas demandé (pour la bonne raison qu'il ignorait que Jésus en avait le pouvoir). Je me suis toujours interrogé sur le point de savoir si cet homme était en état de contrition....?
J'ai toujours été tracassé par la distinction entre contritions parfaite et imparfaite qu'on m'a apprise autrefois, et dont on ne parle plus guère...

le bon Seb
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Re: La rémission des péchés

Message non lu par le bon Seb » jeu. 11 déc. 2008, 18:17

Bonsoir Ignotus,

je ne sais pas si ça répondra à toutes vos questions mais voici un rapide historique de ce sacrement, fait par le curé de ma paroisse natale :
Histoire du sacrement de la pénitence: baptême et réconciliation

a) le baptême

Le sacrement qui pardonne les péchés, qui fait entrer dans le salut, c'est le baptême. C'est ainsi que l'ont vécu les premiers chrétiens: Ac 2/38: "Convertissez-vous et que chacun se fasse baptiser au nom de Jésus-Christ pour obtenir le pardon de ses péchés." et actes 22/16, et Rom 6/3-6... Le baptême n'est pas que cela mais il est d'abord cela.

Pour les premiers chrétiens, le baptême venait au terme du long processus du catéchuménat, il marquait un changement de vie, un attachement à la vie à la mort (au plein sens du terme) à Jésus et à son combat contre le mal. Et, dans un premier temps cela semblait rendre compte de l'invitation faite aux Apôtres en Jn 20/23: "Recevez l'Esprit Saint. Tout homme à qui vous remettrez les péchés, ils lui seront remis; tout homme à qui vous maintiendrez leurs péchés ils lui seront maintenus."

b) les pénitents

Mais voilà : les chrétiens ont continué à commettre des péchés, j'entends des péchés graves (vie de débauche, rébellion contre la vie de la communauté allant jusqu'à la scission, et surtout reniement public.) On prévoit alors des procédures dont témoigne l'Evangile; Math 18/15-18 : "Si ton frère vient à pécher, va le trouver et reprend-le, seul à seul. S'il t'écoute tu auras gagné ton frère. S'il ne t'écoute pas, prends encore avec toi un ou 2 autres, pour que toute affaire soit décidée sur la parole de deux ou trois témoins. Que s'il refuse de les écouter, dis-le à la communauté. Et s'il refuse d'écouter même la communauté, qu'il soit pour toi comme le païen et le publicain." Mais ce n'est pas toujours possible.

Alors,- et nous sommes autour du IVème siècle -, va apparaître un statut du pénitent: avec un statut spécial : exclusion de la communauté pendant le carême, exclusion, comme les catéchumènes, après la liturgie de la parole (ils ne participent pas à l'offrande et ne communient pas). Des exigences : cilice, tête rasée, à genoux, jeûne, aumône, chasteté, etc. Réconciliation par l'Evêque souvent le Jeudi-Saint devant toute la communauté par prière et imposition des mains. Et cela n'est possible qu'une seule fois dans la vie.

c) Les pénitentiels

Mais cette démarche, à l'expérience, s'avère trop sévère=> on ne se réconcilie pas (notamment les jeunes qui ont peur de rechuter de nouveau) ou ne se fait baptiser que sur le lit de mort pour être en paix avec Dieu au bon moment. De plus on voit bien assez vite la nécessité d'une discrétion sur le péché et de la nécessité d'un certain secret.

Des moines peu à peu vont faire avancer l'idée du caractère secret et réitérable de la la pénitence. Au VIIIème siècle se développent des "pénitentiels" : liste de fautes avec leur tarifs de pénitence (un peu sur le mode des règles de la justice civile) : il n'y a pas d'absolution mais le fait d'effectuer la pénitence devient le signe du retour vers Dieu ; le moine ou le prêtre qui l'impose le fait au nom de l'Eglise; et cette pénitence est réitérable au cours de la vie. On demande pèlerinage, efforts d'ascèse ou dons aux pauvres ou à des oeuvres selon le principe très généralement reconnu : la charité couvre la multitude des péchés.

d) C'est à partir du XIIIème siècle, que peu à

peu se met en place le rite sacramentel que nous connaissons : par un prêtre à l'écart de la communauté. Quelques dates symbolisent des acquis dans cette réflexion:
-Au concile de Latran IV (1215): on déclare la confessionannuelle obligatoire avant la communion pascale devenue
obligatoire.
-Au concile de Florence (1437) : La formule de l'absolution
devient rituelle.
- Au concile de Trente (1552), on définit les trois temps actuels:
confession, absolution, réparation.

e) Un Nouveau rituel paraît en 1973 dans l'esprit de Vatican II:

il est marqué par l'importance de la Parole de Dieu,et une attention à la
dimension communautaire du sacrement ainsi qu'à la situation devant Dieu à la fois du confesseur et du pénitent.
( le ministre cf rituel p. 18-19)

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Christophe
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Re: La rémission des péchés

Message non lu par Christophe » dim. 28 déc. 2008, 14:57

Ignotus, l'intervention du Bon Seb répond-t-elle à votre question ? :incertain:
« N'ayez pas peur ! » (365 occurrences dans les Écritures)

Ignotus
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Re: La rémission des péchés

Message non lu par Ignotus » dim. 28 déc. 2008, 19:14

Christophe a écrit :Ignotus, l'intervention du Bon Seb répond-t-elle à votre question ? :incertain:
Ben non, ...
Alors, je vais la reformuler autrement:
Les hommes (chrétiens ou pas, d'ailleurs) qui ont vécu et sont morts avant l'instauration du sacrement de "pénitence" (comme on l'appelait au temps de mon catéchisme) ont-ils été pardonnés "directement" par Dieu, comme d'ailleurs Jésus a remis les péchés au paralytique ainsi qu'à l'aveugle de la piscine (si mes souvenirs sont bons) qu'Il a guéris sans qu'ils lui aient demandé ?

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Re: La rémission des péchés

Message non lu par sylvain34110 » mer. 31 déc. 2008, 19:42

Bonjour, j'ai trouvé sur Internet les explications d'un prêtre (Père Maurice Cantor) à ce sujet qui me semblent bien complètes. Il retrace "l'histoire" du pardon des péchés dans l'église.

Je vous fait ci dessous un copier-coller de ce texte.

COMMENT DIEU PARDONNE LES PECHES …

« Qui peut pardonner les péchés, sinon Dieu seul ? » diront les pharisiens qui sont scandalisés de voir Jésus pardonner les péchés du paralytique qu’on vient de déposer à ses pieds.

« Qu’est-il plus facile de dire : « Tes péchés te sont remis ou lève-toi et marche ? » répondra Jésus. « Aussi, afin que vous sachiez que le fils de l’homme a le pouvoir de remettre les péchés, « lève-toi et marche ! » dira Jésus au paralytique qui aussitôt se leva !

C’est Dieu seul qui pardonne les péchés. Ce fut la pratique séculaire de tous les croyants de l’ancien et du nouveau testament. Jésus nous en donne un exemple péremptoire.

Deux hommes vinrent au temple, l’un était à genoux et se frappait la poitrine en disant : « Aie pitié de moi, Seigneur, car je ne suis qu’un pauvre pécheur. » L’autre était debout et se glorifiait de ses vertus. Jésus dit : "De ces deux hommes, un seul sortit justifié, c’était celui qui était à genoux et qui demandait humblement pardon à Dieu ".

Jésus nous a rappelé que Dieu était notre Père et que, lorsque nous voulions le prier ou lui demander pardon de nos fautes, c'était à lui que nous devions nous adresser : « Lorsque tu veux prier, entre dans ta chambre, ferme la porte et prie ton Père qui est là dans le secret, et ton Père qui voit ce que tu fais en secret, te le rendra ». Math.VI.6.

La liturgie nous a d’ailleurs laissé un fidèle témoignage de cette confession faite à Dieu dans le " Je confesse à Dieu " au début de la messe.

Lorsqu'on demande aux apôtres ce qu'il faut faire pour être sauvé, leur réponse n'est pas : « Confesse-toi à nous ! » Ce qu’ils ignoraient totalement, mais : « Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé ! »

Les pères de l'Eglise aux premiers siècles ignoraient, eux aussi, ce qu'était la confession faite à un prêtre.

Voici ce qu'enseignait, au IVe siècle, Saint Jean Chrysostome, Evêque de Constantinople, Docteur de l’Eglise, (334-407) sur la confession. (Instructions dominicales, sermon 5 " De inconprehensibilia natura ").

« Je vous exhorte et vous supplie de confesser vos péchés à Dieu, car je ne vous fais pas comparaître sur la scène devant vos compagnons, je ne vous force pas à révéler aux hommes vos péchés, ouvrez votre conscience à Dieu, montrez-lui vos blessures, lui qui vous guérit, même si vous gardez le silence, il sait tout ! ». « As-tu péché ? Entre dans l'Eglise et dis à Dieu : « J’ai péché, Seigneur, donne-moi ton pardon ! » Je ne te demande que cela !

Les pères de l'Eglise sont tous unanimes sur ce point. Cela nous rappelle que si le Christ nous a délivrés de l'ancienne Loi, ce n'est pas pour nous en imposer de nouvelles plus pénibles encore ! Ni le Christ, ni les apôtres n'ont songé à imposer la confession des péchés à un prêtre, comme condition du pardon. Ils l’ignoraient totalement.

Les moines de saint Colomban en Angleterre introduisirent peu à peu, en France, l’usage d’une pénitence monastique, qui devint tarifée et auriculaire ( faite à l ’oreille d’un prêtre). Le moine se confiait à son abbé et lui révélait ses problèmes personnels pour en recevoir des conseils et une pénitence en cas de non-observance de la règle.

Les moines chargés de paroisses introduisirent cette pratique parmi leurs fidèles pour les manquements aux commandements de l’Eglise. Cependant, chacun pouvait s’adresser librement à Dieu pour lui demander le pardon de ses péchés, comme le prouve au IX ième siècle, le Concile de Chalon qui rappelle la pratique pénitentielle de l'Eglise à cette époque.

Dans le canon 33, il est précisé: "On peut confesser ses péchés, uniquement à Dieu ou bien, si on le désire, les confier à un prêtre, les deux choses se font dans l'Eglise pour le bien de tous ".

Ce concile de Chalon confirme bien que la confession à Dieu, sans l’intermédiaire du prêtre, était toujours en usage au IXe siècle.

Qu’est-ce qui rendit peu à peu la pratique de la pénitence auriculaire obligatoire ? La naissance des hérésies !

L’Eglise voulut contrôler la conscience de ses fidèles et juguler la progression des hérésies.

Pour cela, l’Eglise obligea tous ses fidèles à se confesser chaque année à leur curé qui devint le juge de l’orthodoxie de la foi de ses ouailles.

C’est au concile du Latran, en 1255, que le Pape Innocent III imposa le principe de la confession obligatoire.

Ce pape Innocent III, suivi par d'autres pontifes, avait même poussé le cynisme jusqu'à interdire aux médecins, sous peine d'excommunication, de donner leurs soins aux malades qui ne présentaient pas un certificat de pénitence, en bonne et due forme, validé pour l'année en cours ! Les mentalités de l’époque ne s’embarrassaient guère du respect des consciences !

C’est au Concile de Trente, le 25 Novembre 1551, lors de la XIV ième session que ce nouveau dogme et cette nouvelle pratique furent à nouveau officiellement confirmés. La confession prit alors le nom redoutable de « tribunal de la pénitence » C’était tout dire !

La procédure était inquisitoriale ! On se mit à questionner les fidèles : " Combien de fois ? Avec qui ? Où ? Comment ? Obligation de dénoncer les hérétiques ! etc…".

Rien ne manquait pour rendre cette épreuve insupportable et scandaleuse pour la liberté des consciences ! Le résultat ne se fit pas attendre. Pour ne pas se confesser à leur curé, les fidèles ne communiaient plus ! Il fallut alors rendre la communion obligatoire au moins une fois l’an ! Ainsi, l’Eucharistie qui avait été instituée par le Christ pour être une nourriture spirituelle fréquente, fut détournée de sa fin spirituelle ! Celui qui ne se confessait pas et qui ne communiait pas était considéré comme hérétique et soumis au tribunal de l’inquisition.

Le pouvoir clérical s’adjugea un pouvoir exorbitant sur les consciences.

Or, la confession faite à Dieu n’est pas la seule manière de remettre les péchés. Le sacrement de l’Eucharistie, lui aussi, remet les péchés à ceux qui manifestent une véritable contrition.

L'EUCHARISTIE REMET LES PECHES…

C'est Jésus lui-même qui, en instituant le sacrement de l'Eucharistie, a dit : "Ceci est mon sang versé pour la rémission des péchés."

La tradition liturgique et patristique le confirme. L'Eglise Catholique Orientale accompagne le don de la communion par cette déclaration :"Voici le corps de Notre Seigneur pour la rémission de tes péchés. " Quant aux paroles de l'institution même de l'Eucharistie, elles sont sans équivoque :"Ceci est mon sang répandu pour la rémission des péchés ".

Le Concile de Rouen au XI ième siècle précise, dans sa liturgie, l'importance du pardon des péchés, opérée par la réception de l'Eucharistie : "Que le corps et le sang du Christ t'accordent la rémission de tes péchés et te donnent la vie éternelle ". " Voici l'agneau de Dieu qui enlève les péchés du monde ".

C'est un aspect oublié et théologiquement certain du pardon des péchés par l'Eucharistie. A la communion, le prêtre dit : " Voici l'agneau de Dieu qui enlève les péchés du monde" et après : "Seigneur, je ne suis pas digne de te recevoir, mais dis seulement une parole et mon âme sera guérie ." Non seulement les liturgies orientales abondent dans ce sens, mais aussi le sacramentaire de Vérone, typiquement occidental, qui représente la plus ancienne collection des textes liturgiques.

Pour Saint Ambroise, Docteur de l’Eglise (340-397), l'Eucharistie porte en elle-même une puissance rédemptrice qui remet les péchés. " Chaque fois que tu manges le corps du Christ, tu reçois la rémission de tes péchés ".

De nombreux Pères de l'Eglise parlent dans le même sens : "Je dois recevoir le corps du Christ pour que toujours Il remette mes péchés." Saint Augustin. Docteur de l’Eglise. (354-430)

Enfin, le concile de Trente, en 1562, dans sa XXII ième session confirme cette tradition et proclame solennellement que : « Le Saint Sacrifice de la Messe a bien le pouvoir de remettre les péchés, tous les péchés, si grands soient-ils ».

La procédure des pardons des péchés a beaucoup évolué selon les églises et les époques. La liturgie du début de la messe invite les fidèles à se confesser à Dieu et à demander l’absolution de leurs péchés. Puis aux approches du concile de Vatican II, l’absolution collective se répandit dans toute l’Eglise. Mais, la discipline des sa-crements, sans doute contrariée de voir les consciences de ses fidèles échapper à son emprise discrétionnaire, décida de revenir aux lois antérieures. Ce qui fut mal perçu par nombre de fidèles. Cependant beaucoup gardèrent l’habitude de se confesser à Dieu qui seul pardonne les péchés. A l’Eglise Sainte Marie, l’absolution générale est donnée au cours de la Messe, avant la communion, à ceux qui se sont sincèrement confessés à Dieu et qui désirent recevoir le sacrement de l’Eucharistie, source de vie spirituelle et rémission de leurs péchés.

Mai, ceux qui le désirent, peuvent toujours s’adresser personnellement à un prêtre.

De nombreuses Eglises indépendantes conservèrent l’usage de l’absolution collective qui fut rétablie tout dernièrement ( 2004) dans l’Eglise Catholique Romaine de Singapour pour des raisons sanitaires.

En effet, il fut interdit aux fidèles de se confesser aux prêtres en confession privée afin de lutter contre la terrible propagation du syndrome respiratoire aigu sévère( SRAS. Pneumonie atypique) qui fit des milliers de morts.

L’absolution générale est ainsi donnée aux fidèles catholiques au cours de la Messe pour éviter la contamination du syndrome respiratoire (SRAS).

Ce qui prouve bien la validité de l’absolution générale en usage dans de nombreuses églises, tout comme à l’Eglise Sainte Marie ! Les 150.000 catholiques de l'île ont reçu pour instruction de demander directement à Dieu le pardon de leurs péchés, plutôt qu'au confessionnal. Les prêtres, avant la communion, donnent l’absolution générale des pèchés, confessés en silence à Dieu, comme cela se fait à L'Eglise Sainte Marie.

On ne peut pas trouver une preuve plus évidente de la parfaite validité de l’absolution générale dans l’Eglise Catholique romaine que celle donnée à Singapour !

Recourir au pardon de Dieu qui est Père, devrait être la chose la plus naturelle du monde, la plus libératrice qui soit. Mais l’obligation de dire à un autre homme ses fautes, plonge bon nombre dans la paralysie d’être jugés. Ils deviennent incapables de faire la démarche et se passent finalement du pardon. Alors que dans ils la confession faite à Dieu,pourraient ouvrir leur cœur au Père des miséricordes et retrouver le sens de son infinie tendresse.

Dans la parabole de l’enfant prodigue, Jésus nous donne un exemple saisissant du pardon Divin.

Le Père va au-devant de son fils qui revient vers lui plein de repentir et lui dit : Père j’ai péché contre toi ! Le Père le couvre de baisers, ne lui demande rien de son passé, son retour lui suffit ! Il était perdu et il est retrouvé ! Il le comble de biens et de toute sa tendresse, qui seule peut guérir nos cœurs blessés et nous rapprocher de lui…

C’est l’amour infini du Père des miséricordes, offert en Jésus Christ, sauveur et rédempteur, pour tous les pécheurs du monde ! Son cœur est ouvert à tous ! C’est la mission de toute Eglise que de le rappeler sans cesse…C’est une mission de miséricorde, de compassion et d’amour…

Père Maurice Cantor.

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Re: La rémission des péchés

Message non lu par Christophe » mer. 31 déc. 2008, 19:51

sylvain34110 a écrit :Bonjour, j'ai trouvé sur Internet les explications d'un prêtre (Père Maurice Cantor) à ce sujet qui me semblent bien complètes. Il retrace "l'histoire" du pardon des péchés dans l'église.

Je vous fait ci dessous un copier-coller de ce texte.
Merci Sylvain pour ce texte.
Néanmoins, pour respecter le droit de la propriété intellectuelle, il aurait été préférable soit de faire une synthèse du texte du Père Cantor, soit une citation courte, soit simplement un lien hypertexte vers la page de référence...

Merci de votre compréhension.

In Christo
Christophe
« N'ayez pas peur ! » (365 occurrences dans les Écritures)

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