Tradition et Protestantisme
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Forum de débats dialectiques entre personnes de bonne volonté autour de la religion chrétienne (catholicisme) et des objections formulées à son encontre
NB : L'attention des intervenants est particulièrement attirée sur la courtoisie et le respect ; les blasphèmes et provocations visant à blesser le sentiment religieux des lecteurs seront modérés ; les discussions inutilement polémiques seront verrouillées et leur initiateurs sanctionnés.
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- Olivier C
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Re: La succession apostolique
Efectivement, rien de nouveau dont nous n'ayons pas déjà maintes fois débattus sur l'un ou l'autre topic. Chacun restant campé sur ses positions scripturaires ou interprétatives...
Je suis un simple serviteur, je ne fais que mon devoir.
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- Barbarus
Re: Tradition et Protestantisme
On ne peut faire sa propre interprétation de la Bible, il faut remettre dans le contexte, voir l'origine des mots, une exégèse rigoureuse, ce que procure l'Église et le Magistère.
Sinon, nous nous retrouvons avec des ramifications chrétiennes sans fin.
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- Censor
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Re: Tradition et Protestantisme
Étant un ancien catholique (vous pouvez le voir en consultant mes anciens messages) converti à la foi réformée orthodoxe j'aimerais apporter ma petite contribution à ce fil. Je ne veux pas vous convaincre que j'ai raison mais je crois que la perspective réformée a été peu présente dans ce fil.
Tout d'abord, les Réformées ne voulaient pas faire table rase du passé. Nous adhérons à la Tradition Apostolique. C'est-à-dire à la tradition fidèle aux doctrines du NT. Nous croyons que cette tradition était bien vivante au XVIe siècle. Luther était un moine de l'église de Rome ayant fait ses études dans cette même église. De même Calvin était également un catholique romain avant de mettre sa pierre à la Réforme. Par ailleurs, les réformés ne désiraient pas enseigner une doctrine nouvelle mais revenir à la grande tradition apostolique du NT qui n'était pas, selon eux, au coeur des enseignement de Rome à cette époque.
Nous croyons que les confessions de foi historique sont fidèles aux doctrines bibliques et nous adhérons:
- Au symbole des Apôtres,
- Credo de Nicée-Constantinople,
- Formules de Chalcédoine,
- Symbole d'Athanase,
- Canon de Dorth
- Catéchisme de Heidelberg,
- Textes de Westminster
Ils ne sont pas considérés comme étant infaillibles. Seul les Écritures sont, pour nous, infaillible et innérantes. Les confessions sont des "normes normées" par l'Écriture qui est la seule "norme normante". Évidemment, tous les réformées reconnaissent que Dieu a utilisé l'église de Rome pour préserver et transmettre les Écritures jusqu'à aujourd'hui.
Le coeur du débat entre protestant (de "pro-testare", "confessant") et catholique romain.
Il est difficile entre un catholique romain et un réformé de discuter ensemble puisque nous ne sommes pas sur le même terrain.
Pour les catholiques romains, "La" source de la vérité est la Tradition de Rome.
Seule la tradition de Rome et son Magistère sont considérés infaillibles. Cela n'est pas apparent, pour nous réformés, lorsque nous regardons à l'histoire. En particulier celle du moyen-âge avec ses anti-papes et multi-papes. D'autre part des théologiens catholiques romains comme le dominicain Christian Duquoc dans son livre "Je crois en l'Église, précarité institutionnel et royaume de Dieu" ont montré comment les positions de l'église de Rome ont changé plusieurs fois au cours de l'histoire sur des points capitaux comme: l'autorité des conciles, la nominations des évêques, le rôle de l'Évêque de Rome, etc.
D'autre part, même aujourd'hui il est difficile pour un réformé de savoir ce qu'est la position du Magistère "infaillible" sur tel ou tel sujet. Les théologiens catholiques romains libéraux comme Hans Kung ont affirmé que certaines positions défendues par Rome actuellement ne sont pas conformes à l'unique Magistère infaillible. Tandis que les sédévancatistes ne reconnaissent pas en Jean-Paul II et Benoit XVI des papes conforment à la doctrine romaine et infaillible du "Magistère".
Pire des hérétiques pré-Vatican II comme Yves Congar sont devenus "cardinaux" et, en quelque sorte, faisant parti du Magistère après le concile.
Le fondement de la vérité dans la perspective Réformée
Les tenants de la foi Réformée considèrent comme unique fondement de la foi réformée les Écritures Saintes qui ont été rédigées, préservées et transmises par l'Esprit Saint jusqu'à aujourd'hui. Malgré l'utilisation de moyens humains, nous croyons que cette Parole possède les attributs divins. Tout comme Jésus qui est parfaitement homme et Dieu.
Est-ce qu'ils existent des arguments "rationnels" convaincants pour démontrer la nature divine des Écritures? Je ne le crois pas. Tout comme les arguments rationnels ne peuvent démontrer avec certitude l'infaillibilité du Magistère Romain, il est impossible de "prouver hors de tout doute" la véracité de l'affirmation réformée en ce qui concerne les Écritures.
Nos pré-supposés
Nous pensons sans cesse à partir de pré-supposés. Chaque être humain pose un fondement pour construire ce qu'il appelle "vérité". Pour...
1) Les athées c'est la raison humaine.
2) Les catholiques romains c'est le Magistère Romain.
3) Les Réformées c'est l'Écriture Sainte.
Je pourrais continuer longtemps:
- Les Témoins de Jéhovah: les écrits de la Watchtower.
- Les Mormons: les Écrits de leur prophète.
- Les musulmans: Coran + sunna.
- etc.
Un athée est dans l'impossibilité de démontrer que la raison humaine peut être poser comme fondement à la vérité. Nous Réformés croyons que la raison humaine naturelle est totalement pervertie et incapable de connaître quelque chose de Dieu.
Pourquoi tenons-nous l'Écriture comme seul fondement de la Vérité? Nous croyons que l'Écriture enseigne qu'elle est le seul fondement. Jésus et les apôtres citent plusieurs fois l'AT en ajoutant "il est écrit dans la Parole de Dieu". Paul cite, dans un même passage, Luc et Deutéronome en affirmant la Parole de Dieu dit. Pierre reconnait dans sa lettre l'autorité des écrits de Paul au même titre que ceux de l'AT. L'ensemble du NT a été écrit par un apôtre ou sous son autorité. Jésus a fait la promesse d'envoyer l'Esprit Saint et d'enseigner TOUT ce que les apôtres devaient savoir. Je ne vous apprend rien de nouveau. Cependant, cela n'est pas suffisamment convaincant pour les catholiques romains (sinon ils seraient réformées). Est-ce que cela l'est davantage pour un réformé? Non.
Le réformé devant les Écritures perçoit deux choix: croire les Écritures ou ne pas croire ce qu'elles affirment d'eux-mêmes.
Vous me direz que c'est un argument circulaire: vous croyez que les Écritures sont le fondement de la vérité parce que les Écritures affirment l'être.
Cela n'est pas différents de vous ou des athées. Vous croyez dans le Magistère infaillible parce qu'il c'est déclaré infaillible comme les athées croient dans la raison humaine qu'ils déclarent infaillible par leur seule raison humaine.
Notre pré-supposée de base ne peut jamais être prouvé.
Le rôle des échanges catholique romain et réformé
Nous ne pouvons pas nous convaincre mutuellement. Cela ne sert à rien de débattre à coup d'arguments sans cesse répétés que nous connaissons tous par coeur.
Nous pouvons que dire ce qu'est notre foi et pourquoi nous croyons à telle ou telle doctrine en s'appuyant sur notre pré-supposé.
Le plus intéressant, à mon avis, concerne la praxis. Nous pouvons lutter ensemble contre des éléments de la culture séculière qui nous apparaissent contraire à notre foi: avortement, mariage homosexuel, euthanasie, etc. Nous sommes appelés à défendre la vie et la famille ensemble. Pour cette raison, je n'ai aucun mal à marcher avec des catholiques romains lors de la marche pour la vie.
Espérant le tout utile.
Tout d'abord, les Réformées ne voulaient pas faire table rase du passé. Nous adhérons à la Tradition Apostolique. C'est-à-dire à la tradition fidèle aux doctrines du NT. Nous croyons que cette tradition était bien vivante au XVIe siècle. Luther était un moine de l'église de Rome ayant fait ses études dans cette même église. De même Calvin était également un catholique romain avant de mettre sa pierre à la Réforme. Par ailleurs, les réformés ne désiraient pas enseigner une doctrine nouvelle mais revenir à la grande tradition apostolique du NT qui n'était pas, selon eux, au coeur des enseignement de Rome à cette époque.
Nous croyons que les confessions de foi historique sont fidèles aux doctrines bibliques et nous adhérons:
- Au symbole des Apôtres,
- Credo de Nicée-Constantinople,
- Formules de Chalcédoine,
- Symbole d'Athanase,
- Canon de Dorth
- Catéchisme de Heidelberg,
- Textes de Westminster
Ils ne sont pas considérés comme étant infaillibles. Seul les Écritures sont, pour nous, infaillible et innérantes. Les confessions sont des "normes normées" par l'Écriture qui est la seule "norme normante". Évidemment, tous les réformées reconnaissent que Dieu a utilisé l'église de Rome pour préserver et transmettre les Écritures jusqu'à aujourd'hui.
Le coeur du débat entre protestant (de "pro-testare", "confessant") et catholique romain.
Il est difficile entre un catholique romain et un réformé de discuter ensemble puisque nous ne sommes pas sur le même terrain.
Pour les catholiques romains, "La" source de la vérité est la Tradition de Rome.
Seule la tradition de Rome et son Magistère sont considérés infaillibles. Cela n'est pas apparent, pour nous réformés, lorsque nous regardons à l'histoire. En particulier celle du moyen-âge avec ses anti-papes et multi-papes. D'autre part des théologiens catholiques romains comme le dominicain Christian Duquoc dans son livre "Je crois en l'Église, précarité institutionnel et royaume de Dieu" ont montré comment les positions de l'église de Rome ont changé plusieurs fois au cours de l'histoire sur des points capitaux comme: l'autorité des conciles, la nominations des évêques, le rôle de l'Évêque de Rome, etc.
D'autre part, même aujourd'hui il est difficile pour un réformé de savoir ce qu'est la position du Magistère "infaillible" sur tel ou tel sujet. Les théologiens catholiques romains libéraux comme Hans Kung ont affirmé que certaines positions défendues par Rome actuellement ne sont pas conformes à l'unique Magistère infaillible. Tandis que les sédévancatistes ne reconnaissent pas en Jean-Paul II et Benoit XVI des papes conforment à la doctrine romaine et infaillible du "Magistère".
Pire des hérétiques pré-Vatican II comme Yves Congar sont devenus "cardinaux" et, en quelque sorte, faisant parti du Magistère après le concile.
Le fondement de la vérité dans la perspective Réformée
Les tenants de la foi Réformée considèrent comme unique fondement de la foi réformée les Écritures Saintes qui ont été rédigées, préservées et transmises par l'Esprit Saint jusqu'à aujourd'hui. Malgré l'utilisation de moyens humains, nous croyons que cette Parole possède les attributs divins. Tout comme Jésus qui est parfaitement homme et Dieu.
Est-ce qu'ils existent des arguments "rationnels" convaincants pour démontrer la nature divine des Écritures? Je ne le crois pas. Tout comme les arguments rationnels ne peuvent démontrer avec certitude l'infaillibilité du Magistère Romain, il est impossible de "prouver hors de tout doute" la véracité de l'affirmation réformée en ce qui concerne les Écritures.
Nos pré-supposés
Nous pensons sans cesse à partir de pré-supposés. Chaque être humain pose un fondement pour construire ce qu'il appelle "vérité". Pour...
1) Les athées c'est la raison humaine.
2) Les catholiques romains c'est le Magistère Romain.
3) Les Réformées c'est l'Écriture Sainte.
Je pourrais continuer longtemps:
- Les Témoins de Jéhovah: les écrits de la Watchtower.
- Les Mormons: les Écrits de leur prophète.
- Les musulmans: Coran + sunna.
- etc.
Un athée est dans l'impossibilité de démontrer que la raison humaine peut être poser comme fondement à la vérité. Nous Réformés croyons que la raison humaine naturelle est totalement pervertie et incapable de connaître quelque chose de Dieu.
Pourquoi tenons-nous l'Écriture comme seul fondement de la Vérité? Nous croyons que l'Écriture enseigne qu'elle est le seul fondement. Jésus et les apôtres citent plusieurs fois l'AT en ajoutant "il est écrit dans la Parole de Dieu". Paul cite, dans un même passage, Luc et Deutéronome en affirmant la Parole de Dieu dit. Pierre reconnait dans sa lettre l'autorité des écrits de Paul au même titre que ceux de l'AT. L'ensemble du NT a été écrit par un apôtre ou sous son autorité. Jésus a fait la promesse d'envoyer l'Esprit Saint et d'enseigner TOUT ce que les apôtres devaient savoir. Je ne vous apprend rien de nouveau. Cependant, cela n'est pas suffisamment convaincant pour les catholiques romains (sinon ils seraient réformées). Est-ce que cela l'est davantage pour un réformé? Non.
Le réformé devant les Écritures perçoit deux choix: croire les Écritures ou ne pas croire ce qu'elles affirment d'eux-mêmes.
Vous me direz que c'est un argument circulaire: vous croyez que les Écritures sont le fondement de la vérité parce que les Écritures affirment l'être.
Cela n'est pas différents de vous ou des athées. Vous croyez dans le Magistère infaillible parce qu'il c'est déclaré infaillible comme les athées croient dans la raison humaine qu'ils déclarent infaillible par leur seule raison humaine.
Notre pré-supposée de base ne peut jamais être prouvé.
Le rôle des échanges catholique romain et réformé
Nous ne pouvons pas nous convaincre mutuellement. Cela ne sert à rien de débattre à coup d'arguments sans cesse répétés que nous connaissons tous par coeur.
Nous pouvons que dire ce qu'est notre foi et pourquoi nous croyons à telle ou telle doctrine en s'appuyant sur notre pré-supposé.
Le plus intéressant, à mon avis, concerne la praxis. Nous pouvons lutter ensemble contre des éléments de la culture séculière qui nous apparaissent contraire à notre foi: avortement, mariage homosexuel, euthanasie, etc. Nous sommes appelés à défendre la vie et la famille ensemble. Pour cette raison, je n'ai aucun mal à marcher avec des catholiques romains lors de la marche pour la vie.
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Re: Tradition et Protestantisme
Témoignage intéressantJe relève toutefois nombre de discordances sur la foi catholique telle que nous la percevons nous-même :
- L'autorité des conciles est un point qui fût maintes fois débatuts, et aprêment, quoi de plus normal ? Le résultat de ces disputatio fut pourtant assez clair pour nous il me semble.
- Le mode de nomination des évêques a changé... et alors ? En quoi cela affecte-t-il l'essence de ce ministère ? Le rôle de l'évêque de Rome ? De tout temps ont a accordé au siège de Rome un charisme de doctrine sûr, et c'est parce qu'il est évêque de Rome que le pape s'en prévaut aujourd'hui, reconnu en cela par ses pairs.
Bref, la pointe d'un ministère peut être mise en valeur à un moment ou un autre de l'histoire, cela ne coupe pas pour autant la continuité avec ce qui se faisait auparavent. Et c'est cela l'important : la continuité.
Salutation.
Non. Confère Dei Verbum : la norme de la foi est l'Écriture et la Tradition, ces deux sources étant issues d'une unique source qu'est la Révélation.patrick_mtl a écrit :Pour les catholiques romains, "La" source de la vérité est la Tradition de Rome. Seule la tradition de Rome et son Magistère sont considérés infaillibles.
Christian Duquoc ! Soyons sérieux, ou alors je me fais fort de m'autoproclamer théologien moi aussi :patrick_mtl a écrit :Cela n'est pas apparent, pour nous réformés, lorsque nous regardons à l'histoire. En particulier celle du moyen-âge avec ses anti-papes et multi-papes. D'autre part des théologiens catholiques romains comme le dominicain Christian Duquoc dans son livre "Je crois en l'Église, précarité institutionnel et royaume de Dieu" ont montré comment les positions de l'église de Rome ont changé plusieurs fois au cours de l'histoire sur des points capitaux comme: l'autorité des conciles, la nominations des évêques, le rôle de l'Évêque de Rome, etc.
- L'autorité des conciles est un point qui fût maintes fois débatuts, et aprêment, quoi de plus normal ? Le résultat de ces disputatio fut pourtant assez clair pour nous il me semble.
- Le mode de nomination des évêques a changé... et alors ? En quoi cela affecte-t-il l'essence de ce ministère ? Le rôle de l'évêque de Rome ? De tout temps ont a accordé au siège de Rome un charisme de doctrine sûr, et c'est parce qu'il est évêque de Rome que le pape s'en prévaut aujourd'hui, reconnu en cela par ses pairs.
Bref, la pointe d'un ministère peut être mise en valeur à un moment ou un autre de l'histoire, cela ne coupe pas pour autant la continuité avec ce qui se faisait auparavent. Et c'est cela l'important : la continuité.
Et alors ? Je n'ai jamais entendu dire que ces personnes aient été publiquement accusées d'hérésie. Que l'un de leur supérieur l'ai pensé est une autre histoire. Yves Congar, De Lubac, Lagrange... leurs adversaires théologiens ont eu le dessus à un moment, il s'avère que la Tradition, avec le temps, ait pourtant donné raison aux premiers. Ce qui compte, c'est le discernement final, et ces personnes ont été réhabilitées, et ô combien !patrick_mtl a écrit :Pire des hérétiques pré-Vatican II comme Yves Congar sont devenus "cardinaux" et, en quelque sorte, faisant parti du Magistère après le concile.
Ce qui contredit clairement St Paul et donc l'Ecriture... On ne reviendra pas sur la nécessité d'une Tradition pour attester de la véracité de l'Écriture et qui a élaborée le canon des livres inspirés. D'ailleurs nous n'avons pas la même Bible...patrick_mtl a écrit :Les tenants de la foi Réformée considèrent comme unique fondement de la foi réformée les Écritures Saintes qui ont été rédigées, préservées et transmises par l'Esprit Saint jusqu'à aujourd'hui.
J'ai déjà dis ce que je pensais de cette énormité, mais il est vrai que dans certains milieux réformés ont se plait à entretenir ce genre de caricatures...patrick_mtl a écrit :2) Les catholiques romains c'est le Magistère Romain.
Oui, comme je le disais plus haut...patrick_mtl a écrit :Vous me direz que c'est un argument circulaire: vous croyez que les Écritures sont le fondement de la vérité parce que les Écritures affirment l'être.
Les évêques ont reçu leur légitimité par d'autres, qui eux même furent accrédités par de plus anciens, et cela en remontant sans interruption jusqu'aux apôtres. Nous n'avons pas fais scission pour nous autoproclamer détenteurs d'une juste interprétation des Écritures. Voilà quelle est notre légitimité.patrick_mtl a écrit :Cela n'est pas différents de vous ou des athées. Vous croyez dans le Magistère infaillible parce qu'il c'est déclaré infaillible comme les athées croient dans la raison humaine qu'ils déclarent infaillible par leur seule raison humaine.
Salutation.
Je suis un simple serviteur, je ne fais que mon devoir.
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