C'est ou c'était un phénomène bien connu concernant les communautés nouvelles (y compris la fsspx qui en est une). Voici mes calculs d'il y a quelques années. Je crois que 1 séminariste par lieu de culte est encore approximativement valide et même avec marge d'erreur l'écart est astronomique (un diocèse moyen aurait 200 séminaristes, 100 minimum, au lieu de 0-1 sur les 20 dernières années, voire 0 tout court sur 20 ans):Archidiacre a écrit : ↑jeu. 17 janv. 2019, 21:44Je ne vois pas bien ce que ces chiffres (si vous aviez une source, ce serait appréciable) viennent faire là,
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Pour des données chiffrées approximatives: Il y a environ 50 lieux de culte FSSP (dont certaines ne sont que de minuscules dessertes) en Amérique, et le séminaire de Denton compte 60-70 candidats, dont des étrangers. On peut supposer que cela fait au moins 50 nord-américains. Donc 1 séminariste par lieu de culte. Un diocèse moyen compte 100-200 paroisses, et il a en général, pour les mèmes régions, 3 a 7 candidats diocésains, souvent moins, 1 ou 2. On peut conclure prudemment qu'un gigantesque facteur situé entre 10 et 30 existe en faveur de la FSSP.
Il est impossible que le facteur minoritaire ou autres puissent expliquer cet écart astronomique de 1000-3000%. "
http://catholique.exprimetoi.net/t19-pa ... -au-canada (message 25 février)
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car ils n'indiquent pas que les fidèles qui ont quitté l'Eglise en masse soient les mêmes qui aient voulu se tourner vers la liturgie traditionnelle (voir la désobéissance au Pape).Du point de vue de votre test, ça n'indique pas non plus si, à nombre égal d'églises et de clercs, les chiffres seraient toujours aussi élevés. C'est difficile à déterminer,
Absolument, et vous posez la question essentielle, qui équivaut à sedemander ce qui serait arrivé sans le concile.
-première réponse ci haut: l'écart est trop astronomique, il ne peut s'expliquer seulement par l'effet minoritaire.
-2e. Il y a des communautés nouvelles non tradies, donc le seul facteur n'est pas liturgique vous avez raison.
-3e. Oui c'est difficile à déterminer.
Hypothèse 1: les choses auraient été pires sur le coup en 65-75, la chute plus violente et drastique qu'elle n'a été, l'église aurait été traitée comme la fsspx l'a été (quoique légale de 70 à 74). Mais nous serions en pleine remontée depuis au moins 2000, probablement 1985.
Hypothése 2: tout aurait été mieux: chute moins brutale suivie de remontée. Ici on n'a rien de plus qu'un indice: le séminaire fsspx qui se remplissait alors que ca se vidait ailleurs. Un signe.
Mais la crise aurait été inévitable. On aurait perdu peut être la moitié des séminaires, mais il en serait resté la moitié.
Hypothèse 3: rien n'aurait été mieux, eg.pour les jésuites du Québec. Indéfendable car rien ne peut être pire, ils n'existent plus, alors que la fssp a ses séminaires pleins avec liste d'attente.
Je serais bien sur heureux d'entendre des hypothèses supplémentaires.
Bien sur. Mais pourquoi? Pas seulement à cause de la minorité. Cf. Louis Rade, Eglise conciliaire et années 60, ch.7, problèmes de motivation; et de cette année Guillaume Cuchet, Comment notre monde a cessé d'être chrétien, anatomie d'un effondrement, 2018, 2 derniers chapitres (j'y reviendrai sur un fil).
car la fsspx reste une option qui attirera surtout les catholiques plus zélés.
Oui ca se défend. Je pensais pour ma part aux conséquences. Mais même là je m'interroge: la fsspx prétend à tort ou raison représenter le point de vue de Pie ix, Pie x ou Pie xii, et déforment à partir de ca. Les progressistes déforment à partir des hérésie modernistes, voire à partir de 68, du nietszchéisme ou du marxisme. Qui est le plus susceptible de la plus grande déformation?La comparaison portait seulement sur la lecturee des textes de Vatican II, qui fonctionne de façon similaire.
Absolument, c'est en partie affaire d'équilibre pastoral. C'est pourquoi l'ouverture au monde est une gaffe en certains cas, comme en 65. Mais encore une fois les progressiistes (décadents en fait) sont bien pires que simplement Pie xii, ca tombe sous le sens, qualitativement.Je pense également que les progressistes font plus de mal dans l'ensemble, mais à mon avis c'est aussi une affaire de nombre, car ils sont bien plus nombreux et répandus. Si comme vous le dites la tendance s'inverse, il faudra à l'avenir contrebalancer les nouveaux "extrêmes".